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Angelica
Édith Ochs (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 26/02/2009
Éditeurs :
le cherche midi

Angelica

Édith Ochs (traduit par)
Collection : Ailleurs
Date de parution : 26/02/2009

Après le succès de L'Égyptologue, le nouveau roman d'Arthur Phillips. Un récit diabolique, en forme de puzzle, d'une intelligence effrayante, par un maître de la manipulation.

Un récit diabolique, en forme de puzzle, d'une intelligence effrayante, par un maître de la manipulation.
 
Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Depuis que le père,...

Un récit diabolique, en forme de puzzle, d'une intelligence effrayante, par un maître de la manipulation.
 
Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Depuis que le père, Joseph, obscur biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans, Angelica, devait désormais quitter la chambre de ses parents...

Un récit diabolique, en forme de puzzle, d'une intelligence effrayante, par un maître de la manipulation.
 
Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Depuis que le père, Joseph, obscur biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans, Angelica, devait désormais quitter la chambre de ses parents pour aller dormir seule dans la sienne, de mystérieux événements se produisent. Constance, la mère d'Angelica, qu'un retour à l'intimité conjugale ne réjouit guère, sent une menace planer sur sa fille. Au grand dam de Joseph, qui ne veut rien entendre. Quand Constance fait appel à Anne Montague, une ancienne actrice reconvertie dans le spiritisme, pour veiller sur Angelica, le quatuor est en place pour un drame dont il serait criminel de dévoiler l'argument.

Les quatre protagonistes relatent chacun leur tour les événements qui suivent, quatre versions qui parfois s'accordent, parfois se contredisent, chacune jetant une lumière nouvelle, mais aussi une part d'ombre, sur les personnages, leurs peurs, leurs désirs et leurs secrets.

Avec Angelica, Arthur Phillips, nouvel enfant chéri des lettres américaines, nous offre une brillante relecture du roman victorien. Le lecteur, mi-enquêteur, mi-psychanalyste, participe activement à ce récit labyrinthique, derrière les lignes duquel il doit essayer de percevoir la vérité avant le coup de théâtre final, tous les indices disséminés dans le livre apparaissant alors en pleine lumière. Un coup de maître.

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EAN : 9782749111803
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 444
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749111803
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 444
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

« Angelica impressionne d’abord comme une relecture géniale du roman victorien avant de devenir un genre en soi, d’une originalité absolue. Vous n’avez encore jamais lu un livre pareil. »
Stephen King

« Ce conteur d’histoires exceptionnel combine la subtilité d’un Nabokov avec un sens de l’intrigue digne de Stephen King. Ce livre est une réussite majeure ! »
The Washington Post

« La construction est d’une telle intelligence que ce roman à énigmes, véritable labyrinthe psychologique, a vite fait de vous obséder. Ce livre a une âme, une âme à la fois inquiétante et intrigante. En deux mots, c’est un pur chef-d’œuvre ! »
USA Today

« C'est de la Vérité que traite ce gros roman ancré dans le XIX° siècle londonien, avec ses pubs, ses matchs de boxe à points nus, ses intérieurs enfumés qu'habite un monde petit-bourgeois (...) L'auteur met en sène la famille du docteur Barton, sa femme Constance, leur petite-fille Angelica et une demi-douzaine de comparses, tous très capables de mentir, et surtout de se mentir.»
Le Monde des livres

 « Une brillante relecture du roman victorien.»
L'Est républicain

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vilvirt 23/03/2015
    Angelica est un roman fascinant, une véritable claque littéraire dont l'ambiance, le sujet et le mode narratif n'ont cessé de m'étonner. Je l'ai littéralement dévoré. Récit étrange qui oscille entre délires psychotiques et manifestations inquiétantes, l'histoire d'Angelica ne cesse de déstabiliser le lecteur, l'entraînant tour à tour aux limites de la folie et du surnaturel, avant de le repousser impitoyablement dans une réalité bien plus sordide. Le récit est découpé en plusieurs parties, chacune racontées par un narrateur différent, permettant ainsi à l'histoire d'être mise en lumière selon plusieurs points de vue. Au fil des chapitres, l'aspect dramatique prend une envergure de plus en plus considérable et le lecteur devient alors incapable de discerner le vrai du faux. Que se passe-t-il réellement dans la maison du professeur Barton, homme de science dont la réussite professionnelle est incontestable ? Constance, son épouse, est-elle en train de sombrer dans la folie ? Loin de l'ère victorienne fantasmée par les auteurs (et souvent aussi par les lecteurs tels que moi !) celle d'Arthur Phillips, bien plus sombre et réaliste, dépeint une période sinistre où l'autorité de l'homme fait foi, où les souffrances des femme doivent rester enfouies au plus profond d'elles-mêmes. Les épouses n'ont d'autre choix que de s'incliner devant la tyrannie conjugale, les instants de bonheur sont courts et cèdent bien vite la place à une monotonie et à une lassitude de l'existence que rien n'altère. Londres est tour à tour évoquée à travers ses quartiers bourgeois et respectables et ses ruelles sordides où les crimes pullulent. L'auteur se plaît à renforcer les paradoxes en jouant systématiquement sur les différences entre Joseph et Constance, opposant les divagations de Constance aux froids raisonnements de Joseph, et l'absurdité des croyances féminines aux prouesses scientifiques de l'homme. Au fil des secrets révélés, la vérité se fait jour dans l'esprit du lecteur et l'horreur n'en est que plus grande. Loin de ce que j'avais imaginé au départ, Angelica est un récit captivant, étouffant, incroyablement machiavélique, puissant dans son évocation d'une époque heureusement révolue où la noirceur côtoyait allègrement les façades cossues de la bourgeoisie londonienne. Bref, c'est une grande découverte à mes yeux, et j'ai hâte de lire L'égyptologue du même auteur !Angelica est un roman fascinant, une véritable claque littéraire dont l'ambiance, le sujet et le mode narratif n'ont cessé de m'étonner. Je l'ai littéralement dévoré. Récit étrange qui oscille entre délires psychotiques et manifestations inquiétantes, l'histoire d'Angelica ne cesse de déstabiliser le lecteur, l'entraînant tour à tour aux limites de la folie et du surnaturel, avant de le repousser impitoyablement dans une réalité bien plus sordide. Le récit est découpé en plusieurs parties, chacune racontées par un narrateur différent, permettant ainsi à l'histoire d'être mise en lumière selon plusieurs points de vue. Au fil des chapitres, l'aspect dramatique prend une envergure de plus en plus considérable et le lecteur devient alors incapable de discerner le vrai du faux. Que se passe-t-il réellement dans la maison du professeur Barton, homme de science dont la réussite professionnelle est incontestable ? Constance, son épouse, est-elle en train de sombrer dans la folie ? Loin de l'ère victorienne fantasmée par les auteurs (et souvent aussi par les lecteurs tels que moi !) celle d'Arthur Phillips, bien plus sombre et réaliste, dépeint une période sinistre où l'autorité de l'homme fait foi, où les souffrances des femme doivent rester enfouies au plus profond d'elles-mêmes. Les épouses...
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  • Urzy 08/08/2012
    Roman labyrinthe, roman énigmatique. Une chose est certaine personne ne sort indifférent de la lecture d'Angelica. Une histoire dont on ne peux pas vraiment parler sans en dévoiler l'intrigue. A mon avis chacun est libre d'imaginer la vérité sur cette histoire car dans le fond elle n'est pas vraiment dévoiler. Un roman à découvrir et à savourer sans modération !
  • dbarbieux 15/05/2012
    Impossible se faire une opinion définitive ou d'acquérir une certitude sur l’histoire qui s’est déroulée sous nosyeux. Tout est faux-semblants, souvenirs malléables et hypothèses construites. Peut-on y trouver la vérité ?
  • helaia 28/02/2012
    L'auteur nous propose des repères qui ne cessent d'être heurtés, ouvrant certains champs pour mettre le doute dès qu'un autre prend la parole. Il nous est de fait quasiment impossible de parvenir à une quelconque certitude tant le récit est manié et remanié. Le casse-tête, je l'avoue est resté assez nébuleux pour moi. Une relecture ? Le livre est quand même bien imposant, on se sent quand même assez plombé par les 422 pages en format poche. mon avis est de fait assez mitigé, beaucoup de longueurs, même si l'abord psychanalytique m'a vivement intéressé. Le style victorien m'a comme toujours bien accrochée. L'intrigue ne m'a pas paru diabolique comme elle était annoncée, mais peut-être n'ai-je pas tout saisi...
  • Woland 05/04/2009
    Angelica Traduction : Edith Ochs Troisième roman d'Arthur Phillips, "Angelica" doit son nom à la petite Angelica, fille unique de Constance Joseph Barton, petits-bourgeois londoniens de l'époque victorienne mais aussi couple dont les deux moitiés sont dépareillées puisque le père s'est marié "au-dessous" de sa caste en épousant une jolie vendeuse en papeterie. Pendant leurs fiançailles et au début de leur mariage, Constance était convaincue de la chance extraordinaire qui avait été la sienne. Mais après la naissance d'Angelica et surtout au quatrième anniversaire de l'enfant, date à laquelle Joseph décide de faire enfin dormir l'enfant dans sa chambre personnelle ses rapports avec son mari commencent à se dégrader. La première partie du roman - qui en comporte quatre afin de permettre une fois encore à Arthur Phillips de jouer à plein la carte des points de vue multiples, complémentaires et/ou contradictoires - nous expose ses griefs en long et en large et surtout en un style si parfaitement victorien qu'il en devient insupportable. Fort heureusement, dès l'entrée en scène de la prétendue médium, Anne Montague, dans la seconde partie, le langage perd son afféterie lassante - et la situation, bien que se compliquant, s'éclaircit tout de même un peu. La parole sera ensuite donnée au mari et enfin à Angelica elle-même, mais une Angelica adulte - et le lecteur ira de surprise en surprise. Ici encore, je n'en dirai guère plus par souci de ne pas gâter le plaisir de la découverte pour les autres lecteurs. Je me contenterai de préciser que l'intrigue est bien moins complexe que celle de "L'Egyptologue", moins diabolique également et que, si la guête identitaire pouvait être vue comme le point central de ce roman-là, ce sont les ravages de l'inceste et du non-dit social qui frappe ce fléau qui sont à la base d'"Angelica." (Et contrairement à ce que vous pourrez croire, vous dire cela ne révèle en fait rien que de très général. ) S'y ajoute également une analyse de la sexualité évidemment définie dans le contexte victorien mais qui vaut également pour toutes les époques et toutes les sociétés où la femme est définie comme inférieure à l'homme. Fidèle à sa manie du flou, Arthur Phillips laisse bien traîner çà et là quelques interrogations que ne résoudra jamais son lecteur mais cela n'est en rien comparable avec la foule de "pourquoi ?" et de "comment ?" qu'abandonnaient derrière elles les pages de "L'Egyptologue." Curieusement, en dépit de l'aspect "chien fou" de ce dernier et de ses imperfections, on est tenté de conseiller de lire tout d'abord "Angelica" et ensuite seulement son prédécesseur dans le temps. Il y a en effet dans "L'Egyptologue" une flamme de folie pure qui fait défaut à "Angelica" et qu'on en vient à regretter ... ;o)Angelica Traduction : Edith Ochs Troisième roman d'Arthur Phillips, "Angelica" doit son nom à la petite Angelica, fille unique de Constance Joseph Barton, petits-bourgeois londoniens de l'époque victorienne mais aussi couple dont les deux moitiés sont dépareillées puisque le père s'est marié "au-dessous" de sa caste en épousant une jolie vendeuse en papeterie. Pendant leurs fiançailles et au début de leur mariage, Constance était convaincue de la chance extraordinaire qui avait été la sienne. Mais après la naissance d'Angelica et surtout au quatrième anniversaire de l'enfant, date à laquelle Joseph décide de faire enfin dormir l'enfant dans sa chambre personnelle ses rapports avec son mari commencent à se dégrader. La première partie du roman - qui en comporte quatre afin de permettre une fois encore à Arthur Phillips de jouer à plein la carte des points de vue multiples, complémentaires et/ou contradictoires - nous expose ses griefs en long et en large et surtout en un style si parfaitement victorien qu'il en devient insupportable. Fort heureusement, dès l'entrée en scène de la prétendue médium, Anne Montague, dans la seconde partie, le langage perd son afféterie lassante - et la situation, bien que se compliquant, s'éclaircit tout de même un peu. La parole sera...
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