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Atlas des territoires éphémères - Colonies manquées et bizarreries souveraines de l'Histoire de France
Date de parution : 03/11/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Atlas des territoires éphémères - Colonies manquées et bizarreries souveraines de l'Histoire de France

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Date de parution : 03/11/2022
Quel est le point commun entre la Nouvelle-France floridienne, l’île de Sable, l’Australie-Occidentale française ou la République de Counani au Brésil ?
Leurs noms ne vous diront absolument rien et pourtant...
Quel est le point commun entre la Nouvelle-France floridienne, l’île de Sable, l’Australie-Occidentale française ou la République de Counani au Brésil ?
Leurs noms ne vous diront absolument rien et pourtant ces territoires ont été français !
Parce que si nous connaissons les anciennes colonies de France, telles que la Louisiane ou...
Quel est le point commun entre la Nouvelle-France floridienne, l’île de Sable, l’Australie-Occidentale française ou la République de Counani au Brésil ?
Leurs noms ne vous diront absolument rien et pourtant ces territoires ont été français !
Parce que si nous connaissons les anciennes colonies de France, telles que la Louisiane ou le Canada, il a en effet existé des dizaines de courts établissements coloniaux que notre mémoire collective a occultés, quand l’histoire officielle ne les a pas tout simplement zappés. Des souverainetés aussi brèves qu’insolites, des bouts de France éphémères dans divers coins du monde…
Cet atlas inédit est l’histoire de leurs échecs, des ratages magnifiques opérés par des personnages toujours hauts en couleur, explorateurs mandatés par Paris ou aventuriers qui s’improvisent conquérants au nom du royaume ou de la République. Il ressuscite leurs aventures tragi-comiques, des débâcles qui exhalent un parfum de romantisme géographique, celui des terrae incognitae par-delà les océans et les civilisations inconnues.
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EAN : 9782221264683
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221264683
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Aurelien38 19/06/2023
    Benoist Simmat, journaliste, nous invite ici à une découverte amusante de territoires, parfois minuscules parfois immenses, qui ont, pendant un temps, été revendiqués par la France. Aujourd'hui, plus aucun de ces lieux n'appartient à la France mais c'est une plongée dans l'exploration et le colonialisme du XVIème siècle au XXème siècle et sur chaque continent ! Ce livre a le mérite de nous faire voyager dans le monde entier. A travers plus de 27 histoires, l'auteur nous permet de comprendre comment certains lieux ont été réclamés par des Français ou cédés à la France. Avant la lecture de ce livre aucune histoire ne m'était connue. Ca a donc été une belle découverte et j'ai apprécié les notes de bas de pages qui permettent d'avoir des références bibliographiques si jamais nous voulons en savoir plus. Ces aventures méconnues permettent de comprendre les raisons des grandes explorations de notre pays : l'économie, la géopolitique ou la science ont été autant de raisons de coloniser des terres à l'autre bout de la planète. L'auteur raconte avec légèreté ces évènements et surtout les acteurs qui, bien souvent, vont menés ces expéditions à un échec. Toutefois ces aventures ratées ne sont que peu nuancées par les possessions d'outre mer encore possédées aujourd'hui par la France. L'auteur a cherché à rendre ses histoires un peu farfelus et à les tourner en dérision. C'est dommage car c'est le principal point négatif de ce livre : un discours un peu trop familier et surtout avec des anachronismes et en portant un jugement sur des actions d'il y a plusieurs années mais avec le regard qu'on a aujourd'hui ! On reconnait bien l'écriture d'un journaliste et non d'un historien. C'est dommage mais ça n'enlève pas le plaisir de la découverte de ces lieux. Une surprise garantie pour les lecteurs !Benoist Simmat, journaliste, nous invite ici à une découverte amusante de territoires, parfois minuscules parfois immenses, qui ont, pendant un temps, été revendiqués par la France. Aujourd'hui, plus aucun de ces lieux n'appartient à la France mais c'est une plongée dans l'exploration et le colonialisme du XVIème siècle au XXème siècle et sur chaque continent ! Ce livre a le mérite de nous faire voyager dans le monde entier. A travers plus de 27 histoires, l'auteur nous permet de comprendre comment certains lieux ont été réclamés par des Français ou cédés à la France. Avant la lecture de ce livre aucune histoire ne m'était connue. Ca a donc été une belle découverte et j'ai apprécié les notes de bas de pages qui permettent d'avoir des références bibliographiques si jamais nous voulons en savoir plus. Ces aventures méconnues permettent de comprendre les raisons des grandes explorations de notre pays : l'économie, la géopolitique ou la science ont été autant de raisons de coloniser des terres à l'autre bout de la planète. L'auteur raconte avec légèreté ces évènements et surtout les acteurs qui, bien souvent, vont menés ces expéditions à un échec. Toutefois ces aventures ratées ne sont que peu nuancées par les possessions...
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  • BurjBabil 09/12/2022
    Livre très intéressant qui nous replonge dans notre histoire, loin de ce qui est enseigné dans nos écoles (si tant est que...) En vingt-sept chapitres très enlevés, où l'humour point à chaque détour de mésaventure, on se replonge avec délectation dans cette période où l'aventure était la norme, et l'empire colonial français s'édifiait. Pour donner un aperçu, voici ce qu'on peut y trouver (moins détaillé) : -Dans les années 1630, les premiers explorateurs français parviennent sur les côtes du royaume d’Anosy, qui forme la pointe sud-est de « Saint-Laurent », vaste île découverte par les portugais, rapidement renommée «isle Madagascar». Ici, les tribus indigènes sont en guerre perpétuelle avec leurs voisins, et les habitants pratiquent des rites animistes. Un explorateur Normand (d’où mon choix), François Cauche, a visité toute la côte sud-orientale et s’est installé sur place, ayant une femme au sein de l’élite des familles malgaches, combattant avec eux contre leurs ennemis héréditaires, les Machicores au sud, les guerriers de la vallée de Manampanihy au nord. En septembre 1642, une mission appuyée par le Cardinal de Richelieu avec à sa tête Jacques Pronis, un huguenot de La Rochelle, débarque sur l’île avec une petite centaine de colons. Ils élèvent un village de cabanes de bois ; «Fort Saint-Pierre» est né. Il s’agit de créer ici, à Madagascar, une «France orientale» qui serait le point de convergence de toutes les activités commerciales et diplomatiques du royaume dans l’océan Indien. L’explorateur Pronis prend donc possession des lieux au nom du drapeau à fleur de lys. Il déplace rapidement la petite colonie dix kilomètres plus au sud, sur la baie de Tôlanaro, emplacement beaucoup plus sain. Ainsi naît «Fort-Dauphin», première colonie malgache, dont Pronis s’autoproclame «gouverneur». Le problème est de trouver les ressources à exploiter au sud de l’île car Richelieu veille à en tirer des richesses. Jacques Pronis, pour éviter de voir la colonie massacrée, a conclu un pacte avec la famille royale, bénéficiant d’une protection pour Fort-Dauphin, à condition de combattre les concurrents des Anosy dans les terres nord et sud, précisément ces contrées où les Français pouvaient espérer aller faire du commerce.... Impossible par exemple d’aller échanger du bois d’ébène, marchandise de valeur sur laquelle on compte beaucoup, en pays Antaimoro, zone en guerre permanente avec Anosy... Bref, c’est l’enlisement. Le résultat est catastrophique : des colons se mutinent, d’autres désertent, certains partent tenter l’aventure ailleurs sur l’île, plusieurs se font mercenaires. Pour remplir les cales du premier bateau ravitailleur, Pronis, doit organiser des razzias et récupérer ce qu’il peut en bois, gomme, peaux... C'est la misère... Étienne de Flacourt est dépêché par Paris pour remplacer Pronis au poste de gouverneur mais trop tard... Les colons sont devenus des mercenaires incontrôlables. Plus aucun bateau ne touche Fort-Dauphin pendant des années étant donc plus isolé que jamais. Même la mission d’évangélisation des tribus locales par les missionnaires lazariste échoue. Les évangélistes préfèrent rester bien au chaud entre les palissades de Fort-Dauphin pour ne pas risquer d’être découpés en morceaux. En 1665, la colonie est reprise par la toute nouvelle Compagnies des Indes orientales, qui y débarque deux mille colons pour relancer les affaires. Peine perdue, en 1672 la monarchie française ordonne son évacuation. Les derniers occupants du site sont massacrés dans la soirée du 27 août 1674 par une révolte indigène de plus. Seulement une petite trentaine de survivants échappent à la tuerie et parviennent à s’enfuir, embarquant pour l’île Bourbon, future île de la Réunion, constituant ainsi l’une des souches originelles de peuplement de ce département français d’outre-mer. Voilà le genre d'histoires dont on se régale dans ce livre, alimentant la réflexion sur la grandeur et la décadence... Les illustrations qui ponctuent chaque histoire n'apportent rien, on se demande même quel peut en être l'intérêt, c'est dommage. Livre très intéressant qui nous replonge dans notre histoire, loin de ce qui est enseigné dans nos écoles (si tant est que...) En vingt-sept chapitres très enlevés, où l'humour point à chaque détour de mésaventure, on se replonge avec délectation dans cette période où l'aventure était la norme, et l'empire colonial français s'édifiait. Pour donner un aperçu, voici ce qu'on peut y trouver (moins détaillé) : -Dans les années 1630, les premiers explorateurs français parviennent sur les côtes du royaume d’Anosy, qui forme la pointe sud-est de « Saint-Laurent », vaste île découverte par les portugais, rapidement renommée «isle Madagascar». Ici, les tribus indigènes sont en guerre perpétuelle avec leurs voisins, et les habitants pratiquent des rites animistes. Un explorateur Normand (d’où mon choix), François Cauche, a visité toute la côte sud-orientale et s’est installé sur place, ayant une femme au sein de l’élite des familles malgaches, combattant avec eux contre leurs ennemis héréditaires, les Machicores au sud, les guerriers de la vallée de Manampanihy au nord. En septembre 1642, une mission appuyée par le Cardinal de Richelieu avec à sa tête Jacques Pronis, un huguenot de La Rochelle, débarque sur l’île avec une petite centaine de colons. Ils élèvent un village...
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