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Au loin, quelques chevaux, deux plumes...
Date de parution : 12/01/2023
Éditeurs :
Presses de la cité

Au loin, quelques chevaux, deux plumes...

Date de parution : 12/01/2023
Sur le dos, bouche ouverte, Edward Curtis attend la pluie, il attend le martèlement des premières gouttes, la fraîcheur, il a soif, la pluie bienvenue lavera son corps de la poussière et du sang. Soudain, son corps se soulève. Le nouveau monde promis par son père, le révérend Curtis, s’offre à lui. Il aperçoit le visage de Dieu. « Bâtard ! s’entend-il lui cracher au visage. Sale bâtard ! »
Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre.... Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Étrangement, à cause d’une image échappée de... Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Étrangement, à cause d’une image échappée de son portefeuille, Curtis a la vie sauve. Encore plus étrange, le bandit qui l’a épargné l’entraîne avec lui dans un long et dangereux périple.
Qui est ce mystérieux cow-boy ? Quel lien le relie à la pendaison de trente-huit Sioux dans le Minnesota, quarante ans plus tôt ?
Que font-ils dans cette réserve au milieu d’Indiens si loin de son imaginaire d’enfant que Curtis est incapable de les photographier ?

Une fresque audacieuse et magnifique, portée par le souffle du Grand Ouest américain : la première fiction consacrée au photographe Edward S. Curtis, qui raconte la naissance de sa vocation.
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EAN : 9782258204324
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782258204324
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

« Sur la question amérindienne et les débuts de la photo, un roman à la belle et poignante mélancolie. »
Madame Figaro

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Leshayah 25/02/2024
    Un livre qui me donnait envie depuis sa sortie grand format. Merci à Babelio et aux éditions Pocket de m'avoir permis de le découvrir via la masse critique ce mois-ci ! J'ai adoré ! La plume de Jean-Louis Milesi est à mon goût et s'accorde parfaitement avec ce genre de récit. Elle donne à voir et à ressentir sans en devenir lourde. J'ai aimé le côté biographie romancée et surtout le fait que l'auteur se soit appuyé sur des personnages et faits réels pour ancrer son récit dans la réalité même s'il n'écrivait pas une biographie pure de E.S. Curtis. Bien sûr, en dehors du thème passionnant de l'histoire de la photographie et de celui non moins passionnant de la vie, de la vocation, des motivations de M.Curtis, il y a le thème déchirant des Indiens d'Amérique. Fin de leurs droits, perte de leurs terres, de leur culture, nous découvrons réserves, tueries, vols d'enfants dans un but de contrôle et de christianisation. Jean-Louis Milesi, à l'image de E.S.Curtis, immortalise ces personnages, ce pan de l'histoire des États-Unis d'Amérique. Je ne regrette pas ma lecture. J'aime énormément les romans sur cette époque et ce roman m'a à nouveau fait apprendre des choses, bien que j'aie peine à lire sur de telles injustices, de tels massacres humains et culturels.Un livre qui me donnait envie depuis sa sortie grand format. Merci à Babelio et aux éditions Pocket de m'avoir permis de le découvrir via la masse critique ce mois-ci ! J'ai adoré ! La plume de Jean-Louis Milesi est à mon goût et s'accorde parfaitement avec ce genre de récit. Elle donne à voir et à ressentir sans en devenir lourde. J'ai aimé le côté biographie romancée et surtout le fait que l'auteur se soit appuyé sur des personnages et faits réels pour ancrer son récit dans la réalité même s'il n'écrivait pas une biographie pure de E.S. Curtis. Bien sûr, en dehors du thème passionnant de l'histoire de la photographie et de celui non moins passionnant de la vie, de la vocation, des motivations de M.Curtis, il y a le thème déchirant des Indiens d'Amérique. Fin de leurs droits, perte de leurs terres, de leur culture, nous découvrons réserves, tueries, vols d'enfants dans un but de contrôle et de christianisation. Jean-Louis Milesi, à l'image de E.S.Curtis, immortalise ces personnages, ce pan de l'histoire des États-Unis d'Amérique. Je ne regrette pas ma lecture. J'aime énormément les romans sur cette époque et ce roman m'a à nouveau fait apprendre des choses, bien que j'aie...
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  • clarahenry14 12/02/2024
    Quelle lecture... Ce roman c'est l'histoire de Mika Ohiteka qui en 1862, alors qu'il n'est qu'un enfant, prend la fuite pour échapper aux blancs qui colonisent et terrorisent les dernières tribus indiennes dont la sienne, les Dakotas. Il doit apprendre à survivre, à chasser pour se nourrir. Jusqu'à présent il n'avait jamais connu la solitude. Quelques jours après sa fuite il assiste à l'exécution de trente-huit sioux dont son frère aîné. Cet acte de barbarie détermine à jamais l'identité de Mika qui de par son métissage décide de passer pour un blanc du nom de Henry afin de ne plus jamais être une victime. C'est l'histoire d'Edward Curtis, qui enfant, découvre un objectif photographique rapporté de la guerre par son père. Le jeune Edward se plonge dans un manuel photo, bricole l'objectif pour rendre l'appareil utilisable. Il ne le sait pas encore mais une vocation est née. Il passera vingt ans de sa vie à "photographier la mémoire" de 80 tribus amérindiennes. C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre Mika et Edward. Une rencontre fortuite de deux êtres que tout oppose. Ils doivent parcourir un bout de chemin ensemble, se soutenir pour rester en vie. Mais quand tout nous oppose comment faire pour communiquer, nouer des liens ? Petit à petit ils s'apprivoisent. Entre peur, retenue et choc culturel, une amitié empreinte de respect et de silence va naitre. Leur périple va les mener à une réserve indienne où maltraitance, viol, humiliation sont de mise. Cette fresque historique est captivante. Même romancés Jean-Louis Milesi se base sur des faits réels, des personnages historiques donnant encore plus de poids et de relief à son roman. Nous sommes dans une Amérique qui se veut progressiste mais qui a encore tout à apprendre. Le contraste est flagrant: progrès technologiques, avancées sociales opposés au racisme, l'intolérance, la barbarie, à des croyances limitantes. Ce roman est saisissant. Gros coup de coeur pour moi pour le personnage de Mika/Henry. Quelle lecture... Ce roman c'est l'histoire de Mika Ohiteka qui en 1862, alors qu'il n'est qu'un enfant, prend la fuite pour échapper aux blancs qui colonisent et terrorisent les dernières tribus indiennes dont la sienne, les Dakotas. Il doit apprendre à survivre, à chasser pour se nourrir. Jusqu'à présent il n'avait jamais connu la solitude. Quelques jours après sa fuite il assiste à l'exécution de trente-huit sioux dont son frère aîné. Cet acte de barbarie détermine à jamais l'identité de Mika qui de par son métissage décide de passer pour un blanc du nom de Henry afin de ne plus jamais être une victime. C'est l'histoire d'Edward Curtis, qui enfant, découvre un objectif photographique rapporté de la guerre par son père. Le jeune Edward se plonge dans un manuel photo, bricole l'objectif pour rendre l'appareil utilisable. Il ne le sait pas encore mais une vocation est née. Il passera vingt ans de sa vie à "photographier la mémoire" de 80 tribus amérindiennes. C'est aussi l'histoire d'une rencontre entre Mika et Edward. Une rencontre fortuite de deux êtres que tout oppose. Ils doivent parcourir un bout de chemin ensemble, se soutenir pour rester en vie. Mais quand tout nous oppose comment faire pour...
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  • lasixiemepage_Sandy 31/01/2024
    Ce roman est un western sombre qui se déroule dans le grand ouest américain. Au fil de ses aventures, le photographe rencontre des personnages problématiques, poisseux, parfois pathétiques. Nous sommes plongés dans l'histoire des pionniers, des hommes et des femmes qui ont contribué à la misère et à l'invisibilisation de tout un peuple. Jean-Louis Milesi a fait de Edward Sheriff Curtis, photographe et ethnologue du XIXe siècle, un personnage de roman atypique que l'on découvre avec plaisir. Entre Henri le bandit et Edward le bourgeois, l'aventure est présente du début à la fin et c'est ce que j'ai le plus apprécié.
  • lecture_isst 25/01/2024
    "Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." de Jean-Louis Milesi est un roman qui m'a profondément touché, un véritable coup de cœur littéraire. Dès les premières pages, l'auteur nous entraîne dans un voyage captivant à travers deux mondes qui s'entrechoquent et s'entremêlent avec une maîtrise impressionnante. L'écriture stylée de J.L. Milesi ajoute une dimension poétique à cette histoire absolument poignante. Les personnages qu'il crée sont d'une profondeur émotionnelle remarquable, et leur évolution tout au long du récit les rend extrêmement attachants. On se laisse emporter par leurs destinées entremêlées, évoluant dans un contexte où les tensions culturelles et historiques sont palpables. L'intrigue se déroule à une époque charnière, la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où les bouleversements sociaux et technologiques étaient monnaie courante. À travers le regard du photographe Edward Sheriff Curtis, le lecteur est plongé au cœur des grandes plaines américaines, témoignant des chocs de cultures entre les colons et les Indiens d'Amérique. La narration nous dévoile un pan sombre de l'histoire américaine, avec la guerre de cession en toile de fond et la chasse impitoyable aux Sioux. L'auteur réussit brillamment à mettre en lumière les différences culturelles, les croyances, et les tentatives d'éradication d'un peuple autochtone, offrant ainsi un témoignage poignant et bouleversant. Le récit prend une tournure inattendue avec la rencontre des deux protagonistes principaux, que tout oppose au départ, mais que tout rassemblera par la suite. Cette merveilleuse histoire sur fond de tragédie historique laisse le lecteur dépité, les larmes aux yeux, confronté à un génocide programmé malgré les principes énoncés dans la Constitution américaine. La quête photographique de Curtis pour immortaliser tous les survivants des tribus amérindiennes devient une mission chargée d'émotion, de mémoire, et de réparation. "Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." est un bel ouvrage qui résonnera longtemps dans mon cœur, un rappel poignant de l'invisibilisation et de l'oubli qui ont marqué l'histoire de ces peuples autochtones. Ce livre est, sans aucun doute, à ne pas manquer."Au loin, quelques chevaux, deux plumes..." de Jean-Louis Milesi est un roman qui m'a profondément touché, un véritable coup de cœur littéraire. Dès les premières pages, l'auteur nous entraîne dans un voyage captivant à travers deux mondes qui s'entrechoquent et s'entremêlent avec une maîtrise impressionnante. L'écriture stylée de J.L. Milesi ajoute une dimension poétique à cette histoire absolument poignante. Les personnages qu'il crée sont d'une profondeur émotionnelle remarquable, et leur évolution tout au long du récit les rend extrêmement attachants. On se laisse emporter par leurs destinées entremêlées, évoluant dans un contexte où les tensions culturelles et historiques sont palpables. L'intrigue se déroule à une époque charnière, la fin du XIXe et le début du XXe siècle, où les bouleversements sociaux et technologiques étaient monnaie courante. À travers le regard du photographe Edward Sheriff Curtis, le lecteur est plongé au cœur des grandes plaines américaines, témoignant des chocs de cultures entre les colons et les Indiens d'Amérique. La narration nous dévoile un pan sombre de l'histoire américaine, avec la guerre de cession en toile de fond et la chasse impitoyable aux Sioux. L'auteur réussit brillamment à mettre en lumière les différences culturelles, les croyances, et les tentatives d'éradication d'un peuple autochtone, offrant ainsi...
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  • Cassiopee42 17/12/2023
    « Une photographie […] C'est redonner naissance. » Jean-Louis Milesi est un excellent scénariste. le film d'animation Josep, les collaborations avec Robert Guédiguian (Marius et Jeannette, Marie-Jo et ses deux amours etc), c'est lui. Egalement écrivain, « Au loin, quelques chevaux, deux plumes… » est son deuxième roman. Dans ce récit, mêlant avec intelligence réalité et fiction, il revient sur l'histoire d'Edward Sheriff Curtis (1868-1952), l'homme qui a photographié des centaines d'indiens en leur donnant vie et leur rendant hommage. Il a montré très tôt que les appareils photos, qui commençaient à être utilisés, l'intéressaient. Il voulait faire de beaux clichés, expressifs, réalistes, et c'est vrai qu'ils sont magnifiques. Le livre commence avec des indiens en 1862, on fait connaissance avec l'un d'eux. Puis on bascule dans une famille de « blancs » où un jeune garçon se prend d'intérêt pour la photo. Lorsqu'il devient adulte, il est plutôt connu. Un jour, il décide de s'éloigner de sa femme et de ses enfants pour aller faire des clichés d'étourneaux et d'indiens pour la danse du soleil. Les indiens commencent à être parqués dans des réserves, les traditions vont se perdre et en agissant ainsi, il pense laisser une trace de leur histoire. Un petit mois d'absence, ça devrait vite passer… Mais rien ne se déroule comme prévu. Il est dépouillé, blessé et ne doit son salut qu'à un drôle de cow-boy taiseux qui s'occupe de lui. Pas vraiment libre de ses mouvements, il est obligé de le suivre… Une amitié improbable se noue entre ces deux hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Quand on fait preuve d'humanité, on finit toujours par se comprendre. Le texte est réparti en quatre parties d'inégale longueur, dans lesquels des faits sont présentés. Les dates ne sont pas toujours linéaires et elles sont chaque fois précisées ainsi que le lieu. le lecteur se repère sans problème. Quelques événements historiques sont introduits dans l’intrigue. Et d’autres sont inspirés de situations réelles. L’auteur s'est énormément documenté, renseigné, il revient sur certains massacres injustes, sur les filles indiennes arrachées à leur famille, pour devenir de bonnes chrétiennes dans des conditions déplorables. Il imagine que le voyage qu’il décrit a donné naissance à la vocation de Curtis. Cette lecture a été très agréable. J’aime les indiens, j’aime découvrir de nouveaux opus parlant d’eux. L’écriture est fluide, prenante. Il se passe toujours quelque chose. Le temps passe et le regard de Curtis évolue. Il sent et comprend mieux les choses. On peut alors imaginer que son approche de ces ethnies, qu’il voulait figer dans le temps avec son matériel, n’est plus celle des premiers jours. Il observe, enregistre, agit et devient un autre homme. Les extraits de poèmes de Mary Gates sont superbes ! Même si Jean-Louis Milesi n'a pas écrit une biographie, il fait revivre Edward Sheriff Curtis et nous rappelle ses expositions, sa passion qui ont permis à des tribus malmenées de rester vivantes en photos, des années après. « Une photographie […] C'est redonner naissance. » Jean-Louis Milesi est un excellent scénariste. le film d'animation Josep, les collaborations avec Robert Guédiguian (Marius et Jeannette, Marie-Jo et ses deux amours etc), c'est lui. Egalement écrivain, « Au loin, quelques chevaux, deux plumes… » est son deuxième roman. Dans ce récit, mêlant avec intelligence réalité et fiction, il revient sur l'histoire d'Edward Sheriff Curtis (1868-1952), l'homme qui a photographié des centaines d'indiens en leur donnant vie et leur rendant hommage. Il a montré très tôt que les appareils photos, qui commençaient à être utilisés, l'intéressaient. Il voulait faire de beaux clichés, expressifs, réalistes, et c'est vrai qu'ils sont magnifiques. Le livre commence avec des indiens en 1862, on fait connaissance avec l'un d'eux. Puis on bascule dans une famille de « blancs » où un jeune garçon se prend d'intérêt pour la photo. Lorsqu'il devient adulte, il est plutôt connu. Un jour, il décide de s'éloigner de sa femme et de ses enfants pour aller faire des clichés d'étourneaux et d'indiens pour la danse du soleil. Les indiens commencent à être parqués dans des réserves, les traditions vont se perdre et en agissant ainsi, il pense laisser une trace de leur...
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