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Aussi fort que l'amour
Danièle Momont (traduit par)
Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 09/03/2023
Éditeurs :
L'Archipel

Aussi fort que l'amour

Danièle Momont (traduit par)
Collection : Romans l'Archipel
Date de parution : 09/03/2023
Trois ans après avoir été incarcéré pour le meurtre de sa petite amie Belinda, Stefan sort de prison. En butte à l’hostilité grandissante de tous, le jeune homme est harcelé de manière anonyme. Seule, Théa, sa mère, le soutient encore. Le nouveau roman de Jacquelyn Mitchard, l’autrice de Aussi profond que l’océan, adapté au cinéma avec Michelle Pfeiffer.
Stefan n’a que 17 ans quand il est envoyé en prison pour le meurtre, au cours d’une soirée arrosée, de sa petite amie Belinda. Trois ans plus tard, il est... Stefan n’a que 17 ans quand il est envoyé en prison pour le meurtre, au cours d’une soirée arrosée, de sa petite amie Belinda. Trois ans plus tard, il est libéré. Mais, à part Théa, sa mère, nul ne semble prêt à le voir reprendre le cours de sa vie.
À...
Stefan n’a que 17 ans quand il est envoyé en prison pour le meurtre, au cours d’une soirée arrosée, de sa petite amie Belinda. Trois ans plus tard, il est libéré. Mais, à part Théa, sa mère, nul ne semble prêt à le voir reprendre le cours de sa vie.
À commencer par la mère de Belinda et les membres de l’association « Touche pas à nos filles », qu’elle a créée dès l’incarcération de Stefan, et dont les manifestations hostiles attirent l’oeil des médias.
Théa voudrait aider son fils à se reconstruire, mais ses années derrière les barreaux l’ont amené à se replier sur lui-même. Et des inconnus commencent à le menacer. Dont cette jeune femme, qui le harcèle au téléphone…
Et si la nuit du drame, dont Stefan n’a aucun souvenir, n’avait pas livré tous ses secrets ?
Dans ce roman mêlant suspense psychologique et drame familial, Jacquelyn Mitchard renoue avec les thèmes qui ont fait le succès d’Aussi profond que l’océan, son best-seller international.

« Quelles que soient les épreuves, l’amour d’une mère est inconditionnel. » Psychology Today
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EAN : 9782809844580
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782809844580
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MilleetunepagesLM 01/11/2023
    Le commentaire de Lynda : Le thème de ce roman policier est un thème que l’on entend souvent parler dans les médias, mais souvent, je me suis demandé comment se sent la mère, la famille dans un cas comme celui-ci. Stefan, à l’âge de 17 ans est accusé et condamné pour le meurtre de sa petite amie Belinda. Il est condamné à trois ans de prison. Stefan ne comprend pas ce qui s’est passé, il aimait Belinda à la folie. Il a été retrouvé inconscient à côté du corps de Belinda, bourré complètement avec des drogues fortes. À sa sortie de prison, à l’âge de 20 ans, il doit reprendre sa vie, mais il n’y arrive pas, il se sent coupable, d’être vivant alors qu’elle est morte. Théa, sa mère, fera tout ce qu’elle peut pour l’aider, pour lui venir en aide, et ce, malgré l’opinion publique, les journaux, et le comité à la défense des victimes de féminicides ‘’touche pas à nos filles.’’ Et puis les appels commencent, et enfin une jeune fille qui les contacte, et qui dit savoir la vérité, elle dit savoir ce qui s’est vraiment passé. Stefan, de son côté, veut venir en aide aux personnes comme lui, en créant un certain mouvement pour les personnes qui souffrent de culpabilité profonde. Au final, c’est Théa qui est le centre de cette histoire, nous vivons vraiment les sentiments et les émotions que cette mère vit, les efforts qu’elle fait pour ne pas abandonner son fils. Le suspense quand les inconnus essaient tant bien que mal de s’immiscer dans leurs vies. Que s’est-il vraiment passé ? En bref, une lecture que j’ai aimée. Par contre j’y ai trouvé quelques longueurs, et d’un autre côté, il y a des points qui auraient dû être approfondis. Le scénario est assez réaliste, et moi qui n’accepte en aucun cas toutes ces formes de violence, j’ai, avec la lecture de ce roman, entendu un autre son de cloche, qui fait réfléchir, par contre quand on sait que ce sont les drogues fortes qui sont en fait, responsables de ce drame épouvantable, encore là, nos propres opinions refont surface.Le commentaire de Lynda : Le thème de ce roman policier est un thème que l’on entend souvent parler dans les médias, mais souvent, je me suis demandé comment se sent la mère, la famille dans un cas comme celui-ci. Stefan, à l’âge de 17 ans est accusé et condamné pour le meurtre de sa petite amie Belinda. Il est condamné à trois ans de prison. Stefan ne comprend pas ce qui s’est passé, il aimait Belinda à la folie. Il a été retrouvé inconscient à côté du corps de Belinda, bourré complètement avec des drogues fortes. À sa sortie de prison, à l’âge de 20 ans, il doit reprendre sa vie, mais il n’y arrive pas, il se sent coupable, d’être vivant alors qu’elle est morte. Théa, sa mère, fera tout ce qu’elle peut pour l’aider, pour lui venir en aide, et ce, malgré l’opinion publique, les journaux, et le comité à la défense des victimes de féminicides ‘’touche pas à nos filles.’’ Et puis les appels commencent, et enfin une jeune fille qui les contacte, et qui dit savoir la vérité, elle dit savoir ce qui s’est vraiment passé. Stefan, de son côté, veut venir en aide aux personnes comme lui, en créant un certain...
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  • Labibliothequedemarjorie 30/03/2023
    Wisconsin, au Nord des Etats-Unis. Stefan sort de prison après y avoir purgé une peine de trois ans pour le meurtre de sa petite amie, Belinda. Sa mère, Théa, ne l'a jamais abandonné et ce jour-là, elle l'attend pour sa sortie. Ces trois années lui ont paru une éternité. Mais, elle n'a jamais abandonné son fils malgré cette nuit dramatique. Une seule question se pose : comment reprendre une vie normale ? Surtout que cette libération est très médiatisée. L'intimité de la famille se trouve perturbée. Journalistes et associations de défense contre les violences sont présents devant la maison familiale. Puis, il y a Jill, la mère de Belinda et les membres de son association "Touche pas à nos filles" qui participe également aux manifestations. Stefan et ses parents, Théa et Jep, vont devoir reprendre le cours de leur vie. Mais, à Black Creek, tout le monde les connaît. Il n'est pas facile de se reconstruire sous les reproches et les regards douteux. De plus, une mystérieuse jeune femme contacte Théa. Elle dit savoir ce qui c'est réellement passé cette nuit-là. "Aussi fort que l'amour" est le premier roman de Jacquelyn Mitchard que je lis. L'autrice est connu pour "Aussi profond que l'océan", son premier roman adapté au cinéma en 1999. Dans son nouveau livre, elle parle de culpabilité, de délivrance et d'amour. On y suit la famille de Stefan Christiansen. Le sujet abordé concerne sa libération et la manière dont il vit ce moment. Suivent la reprise des habitudes, les remords et le sentiment de ne pas avoir le droit de vivre après avoir commis le pire. Stefan a besoin de trouver un sens à sa vie. Sa reconstruction est essentielle. A-t-il le droit à une seconde chance ? Comment trouver le bonheur ? Théa doit accepter d'être la mère d'un assassin. La situation est difficile car elle connaissait Belinda depuis toujours. Les familles sont amies de longues date et sont voisines. Elle doit pardonner et lui porter son soutien et son amour. Stefan ne se souvient de rien. Il sait qu'il a commis l'irréparable mais a tout oublié de cette nuit ce qui est très frustrant pour lui qui n'a jamais été violent. Cette liberté retrouvée lui donne l'idée de créer un programme permettant aux criminels ayant purgé leur peine de réaliser une bonne action envers leurs victimes ou les familles de celles-ci. Le fait d'être en vie et libre doit servir à quelque chose. A côté de cette reconstruction, on rencontre une jeune femme qui dit s'appeler Esmée. Elle ne communique que par téléphone. Elle semble avoir des informations sur la nuit du drame. Est-il possible qu'un élément ai échappé à tous ? Dans ce roman, il y a une intrigue mais surtout un drame familial dans lequel sont abordés la liberté, la renaissance et la rédemtion. On y parle de deuil, d'acceptation, de pardon et surtout d'amour maternel. Une très belle lecture ! Wisconsin, au Nord des Etats-Unis. Stefan sort de prison après y avoir purgé une peine de trois ans pour le meurtre de sa petite amie, Belinda. Sa mère, Théa, ne l'a jamais abandonné et ce jour-là, elle l'attend pour sa sortie. Ces trois années lui ont paru une éternité. Mais, elle n'a jamais abandonné son fils malgré cette nuit dramatique. Une seule question se pose : comment reprendre une vie normale ? Surtout que cette libération est très médiatisée. L'intimité de la famille se trouve perturbée. Journalistes et associations de défense contre les violences sont présents devant la maison familiale. Puis, il y a Jill, la mère de Belinda et les membres de son association "Touche pas à nos filles" qui participe également aux manifestations. Stefan et ses parents, Théa et Jep, vont devoir reprendre le cours de leur vie. Mais, à Black Creek, tout le monde les connaît. Il n'est pas facile de se reconstruire sous les reproches et les regards douteux. De plus, une mystérieuse jeune femme contacte Théa. Elle dit savoir ce qui c'est réellement passé cette nuit-là. "Aussi fort que l'amour" est le premier roman de Jacquelyn Mitchard que je lis. L'autrice est connu pour "Aussi profond que l'océan", son...
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  • Valmyvoyou_lit 30/03/2023
    Théa attend son fils à la porte de la prison. Ce dernier a été condamné pour le meurtre de sa petite amie, Belinda, lorsqu’il avait dix-sept ans. Après trois ans, sa peine a été convertie en conditionnelle. A la sortie, Jill, la mère de la victime, observe la scène. Elle est venue seule, sans les membres de l’association « Touche pas à nos filles », qu’elle a fondée à la mort de sa fille. Régulièrement, la pelouse de Théa est envahie par « les protestataires ». Ils lui reprochent d’être la mère d’un meurtrier. Stefan n’a aucun souvenir de la nuit du crime. Il a été retrouvé à côté du corps de Belinda, il était sous l’emprise de drogues puissantes. C’est l’enquête qui lui a révélé le déroulement des faits. Il ne comprend pas ce qui lui a pris, il n’est pas un homme violent et, depuis leur enfance, il aimait passionnément Belinda. Alors que sa mère veut l’aider à se reconstruire, il ne pense pas avoir droit à une nouvelle chance. Il est vivant, Belinda est morte. Il décide alors de créer un programme de réinsertion, dans lequel les condamnés apportent leur aide à leurs victimes ou à leurs proches. Cependant, il est difficile de se faire entendre lorsque l‘on a perpétré un féminicide. Je suis la première à ne laisser aucune chance aux meurtriers et aux violeurs. Pour cette raison, j’ai apprécié que la narratrice soit Théa. C’est la perception d’une mère qui aime son fils et qui s’interroge sur sa propre responsabilité. Elle ressent un fort sentiment de culpabilité. Elle décrit, également, les répercussions des actes criminels sur les proches du mis en cause. La famille est la cible de menaces, de vandalisme et de haine. Une inconnue, en particulier, attire l’attention de Théa. Ses avertissements voilés attisent les doutes de la mère effondrée. Les investigations ont-elles dévoilé l’ensemble de la vérité ? J’ai été intriguée par certains faits et j’ai ressenti de la compassion pour Théa. Cependant, lorsque je m’attardais sur certains évènements, j’étais écartelée entre mes convictions et mes sentiments. J’étais heureuse qu’elle m’offre une échappatoire, une raison d’éprouver certaines émotions que le suspense justifiait. Il m’était difficile d’être aussi bienveillante que l’auteure, aussi, j’étais heureuse que le panel de perceptions et de réactions soit étendu. Si je me fonde sur mon plaisir de lecture, j’ai passé un très bon moment avec ce roman. N’est-ce pas le principal ? Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse. Théa attend son fils à la porte de la prison. Ce dernier a été condamné pour le meurtre de sa petite amie, Belinda, lorsqu’il avait dix-sept ans. Après trois ans, sa peine a été convertie en conditionnelle. A la sortie, Jill, la mère de la victime, observe la scène. Elle est venue seule, sans les membres de l’association « Touche pas à nos filles », qu’elle a fondée à la mort de sa fille. Régulièrement, la pelouse de Théa est envahie par « les protestataires ». Ils lui reprochent d’être la mère d’un meurtrier. Stefan n’a aucun souvenir de la nuit du crime. Il a été retrouvé à côté du corps de Belinda, il était sous l’emprise de drogues puissantes. C’est l’enquête qui lui a révélé le déroulement des faits. Il ne comprend pas ce qui lui a pris, il n’est pas un homme violent et, depuis leur enfance, il aimait passionnément Belinda. Alors que sa mère veut l’aider à se reconstruire, il ne pense pas avoir droit à une nouvelle chance. Il est vivant, Belinda est morte. Il décide alors de créer un programme de réinsertion, dans lequel les condamnés apportent leur aide à leurs victimes ou à leurs proches. Cependant,...
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  • LaureLiseuseHyperfertile 19/03/2023
    Etre la mère d’un meurtrier. C’est cette thématique forte qui porte tout ce roman. Elle est forcément amenée avec les peurs, les interrogations, le jugement de toute la société, la difficulté de poursuivre une vie sereine. Théa n’a jamais rejeté son fils, accusé du crime très violent de sa petite amie alors qu’il n’avait que 17 ans. Trois années durant, pendant son emprisonnement, elle l’a défendu contre les accusations de violences conjugales associées au meurtre. Elle s’interroge bien sûr : comment celui qu’elle a élevé a pu en arriver là ? Mais c’est à ses côtés qu’elle sera, lorsqu’il sort de prison, prête à reprendre leur vie de famille, à l’accompagner dans la reprise de ses études, la recherche d’un travail. Mais Thea, Stefan et Jep sont victimes de harcèlement de la part d’un mystérieux jeune homme à capuche et Thea reçoit de mystérieux appels d’une jeune femme prétendant avoir été présente sur les lieux du meurtre alors qu’elle n’a jamais été évoquée lors de l’enquête. Aller de l’avant et passer à autre chose semble très vite impossible. J’ai beaucoup aimé cette mère courage, qui veut comprendre, qui est malmenée entre ses émotions, son amour de son fils et le besoin de savoir s’il y a encore des choses secrètes. D’autant qu’il y a l’espoir : et si Stefan, qui ne se souvient de rien en raison de la prise de drogues le jour fatidique, n’était finalement pas responsable ? Ca semble impossible et énorme, on se méfie du revirement que l’auteure nous réserve tout comme cela semble aussi tellement irréel que ce jeune homme bon, aidant et qui va incroyablement rebondir dès sa sortie de prison, puisse être coupable d’un crime aussi violent. Ce roman a des airs de thriller psychologique. J’ai été très très surprise des révélations finales ! Mais ça reste vraiment un roman car tout l’intérêt de cette lecture porte vraiment sur les interrogations qu’il transporte, des questions qui se posent à nous lecteurs et nous amèneront forcément à une plus grande ouverture d’esprit. Est-ce qu’un criminel reste une mauvaise personne ? Est-ce qu’il peut aussi être bon, rebondir, changer ? J’ai beaucoup aimé ces thématiques.Etre la mère d’un meurtrier. C’est cette thématique forte qui porte tout ce roman. Elle est forcément amenée avec les peurs, les interrogations, le jugement de toute la société, la difficulté de poursuivre une vie sereine. Théa n’a jamais rejeté son fils, accusé du crime très violent de sa petite amie alors qu’il n’avait que 17 ans. Trois années durant, pendant son emprisonnement, elle l’a défendu contre les accusations de violences conjugales associées au meurtre. Elle s’interroge bien sûr : comment celui qu’elle a élevé a pu en arriver là ? Mais c’est à ses côtés qu’elle sera, lorsqu’il sort de prison, prête à reprendre leur vie de famille, à l’accompagner dans la reprise de ses études, la recherche d’un travail. Mais Thea, Stefan et Jep sont victimes de harcèlement de la part d’un mystérieux jeune homme à capuche et Thea reçoit de mystérieux appels d’une jeune femme prétendant avoir été présente sur les lieux du meurtre alors qu’elle n’a jamais été évoquée lors de l’enquête. Aller de l’avant et passer à autre chose semble très vite impossible. J’ai beaucoup aimé cette mère courage, qui veut comprendre, qui est malmenée entre ses émotions, son amour de son fils et le besoin de...
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  • Clem_YCR 19/03/2023
    Aussi profond que l'océan est un film qui m'avait bouleversée (inspiré du roman du même nom de Jacquelyn Mitchard, il vient d'être republié chez Archipoche). Lorsque j'ai vu qu'un livre de l'auteure était publié aux Editions de l'Archipel, je n'ai pas tergiversé bien longtemps avant de le lire. J'ai eu un coup de cœur pour les personnages et le récit que nous livre Jacquelyn Mitchard. Totalement prise par le récit, révoltée par ce que subit Théia, angoissée par ces mystérieux appels anonymes et les menaces qui lui sont adressée. Aussi fort que l'amour est très addictif et traite sans parti pris le sujet de la réinsertion carcérale. Si le récit est porté par la voix de Théia, qui nous confie ses difficultés à vivre le retour de son fils à la maison, ses doutes quant à ce qu'elle devrait ressentir ou ce qu'elle pense devoir ressentir vs ce qu'elle ressent vraiment; nous avons également la vision de Stefan qui, après trois ans de prison pour meurtre, tente, tant bien que mal de se reconstruire une vie. Il est beaucoup question de reconstruction, d'acceptation; Stefan s'interroge sur ce qu'il a le droit de vivre, désormais. Il est pétri de remords et cherche un moyen de faire "le bien" autour de lui, plus encore que ce qui peut sembler "normal", car il a des choses à se faire pardonner. Stefan et sa mère suivent chacun un chemin différent mais subissent tout deux la haine et la méchanceté de tiers : Stefan parce que certains considèrent qu'il n'a pas suffisamment payé sa "dette" ou encore qu'il ne mérite pas de vivre, Théia parce qu'on lui reproche de mal avoir élevé son fils, de ne pas l'avoir suffisamment entouré pour qu'il en arrive à de telles extrémités. A ces chemins de croix, à l'absence de l'être aimé, à la culpabilité, viennent s'ajouter des appels mystérieux et un homme masqué qui donnent au roman un petit air de thriller. Théia enfile son costume d'enquêtrice pour découvrir ce qu'il s'est réellement passé ce soir là. J'ai bien aimé l'évolution des regards vis à vis de Stefan, la dichotomie des réflexions et des comportements à l'encontre d'un meurtrier en réinsertion. Les gens s'octroient le droit de juger voire d'exercer la sentence qu'ils trouvent "juste". Jacquelyn Mitchard aborde le sujet avec bienveillance et y pose une réflexion sensée. Quelque part, il est aussi beaucoup question d'apparence, et l'on constate que les choses peuvent être mal perçues en fonction de la personne qui s'exprime. Un roman percutant, sensible et sans doute un peu tabou qui se termine d'une manière qu'on avait peut être vu venir, mais qui exacerbe tous les sentiments qui nous ont traversé au cours de la lecture.Aussi profond que l'océan est un film qui m'avait bouleversée (inspiré du roman du même nom de Jacquelyn Mitchard, il vient d'être republié chez Archipoche). Lorsque j'ai vu qu'un livre de l'auteure était publié aux Editions de l'Archipel, je n'ai pas tergiversé bien longtemps avant de le lire. J'ai eu un coup de cœur pour les personnages et le récit que nous livre Jacquelyn Mitchard. Totalement prise par le récit, révoltée par ce que subit Théia, angoissée par ces mystérieux appels anonymes et les menaces qui lui sont adressée. Aussi fort que l'amour est très addictif et traite sans parti pris le sujet de la réinsertion carcérale. Si le récit est porté par la voix de Théia, qui nous confie ses difficultés à vivre le retour de son fils à la maison, ses doutes quant à ce qu'elle devrait ressentir ou ce qu'elle pense devoir ressentir vs ce qu'elle ressent vraiment; nous avons également la vision de Stefan qui, après trois ans de prison pour meurtre, tente, tant bien que mal de se reconstruire une vie. Il est beaucoup question de reconstruction, d'acceptation; Stefan s'interroge sur ce qu'il a le droit de vivre, désormais. Il est pétri de remords et cherche un...
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