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Autodafés
L'art de détruire les livres
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Presses de la cité

Autodafés

L'art de détruire les livres

Date de parution : 26/08/2021
Omerta, chasse aux sorcières et calomnie…
Qui donc organise la censure par le silence, promeut de mauvais livres par la connivence idéologique, organise la désinformation par le discrédit ?
Ce dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques où la pensée dominante a défendu les idéologies qui lui servent de fondations : le maoïsme que Simon Leys démontait dans Les... Ce dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques où la pensée dominante a défendu les idéologies qui lui servent de fondations : le maoïsme que Simon Leys démontait dans Les Habits neufs du président Mao (1971) ; le marxisme qu’effondrait L’Archipel du Goulag (1973) de Soljenitsyne; l’antiracisme que Paul Yonnet... Ce dernier demi-siècle a connu de grandes polémiques où la pensée dominante a défendu les idéologies qui lui servent de fondations : le maoïsme que Simon Leys démontait dans Les Habits neufs du président Mao (1971) ; le marxisme qu’effondrait L’Archipel du Goulag (1973) de Soljenitsyne; l’antiracisme que Paul Yonnet dénonçait dans Voyage au centre du malaise français (1993); l’impérialisme islamiste dont Samuel Huntington prophétisait la menace dans Le Choc des civilisations (1996); la psychanalyse que ridiculisait Le Livre noir de la psychanalyse (2005); le mythe d’un islam civilisateur de l’Occident que décomposait Aristote au mont Saint-Michel (2008) de Sylvain Gouguenheim.
Michel Onfray raconte l’histoire de ce qu’Orwell, dans 1984, nommait les « crimes par la pensée ».
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EAN : 9782258197060
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 120 x 210 mm
EAN : 9782258197060
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 120 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Denis_76 26/09/2023
    Ma critique a du mal à venir, car Michel Onfray, philosophe qui a publié plus de 100 livres, s'est, sur le coup, engagé dans la politique. Ce livre, "Autodafés", critique les polémistes qui "brûlent par les mots" ou assassinent verbalement les écrivains qui disent, selon lui, la vérité. Les vérités géopolitiques ne sont pas évidentes. Il prend en exemple 6 livres d'écrivains plus ou moins connus : Simon Leys, Alexandre Soljenitsyne, Paul Yonnet, Samuel Huntington, Catherine Meyer et Sylvain Gouguenheim. Son plan est simple et clair, pour chacun des six : 1) celui qui dit la vérité : il annonce le contenu du livre, qui est pour lui irréfutable ; 2) il sera exécuté : il passe en revue tous les médias et people qui contredisent le livre en question et descendent en flèche son auteur : torchon, contre-vérités, pas de preuves, auteur incompétent, destitution de chaire, refus de publication, j'en passe et des meilleurs : c'est l'inquisition, l'autodafé, tout juste s'il n'y a pas le bûcher ! . Que défendent ces 6 auteurs ? 1) Simon Leys sort en 1971 "Les habits neufs du président Mao." Il a vécu en Chine et parle bien le chinois. Sa thèse est la suivante : cette révolution n'est ni révolutionnaire, ni culturelle, ce n'est qu'un coup d'état pour ravir le pouvoir en faisant beaucoup de morts. Evidemment, il a toute "la fachosphère de gauche" ( terme d'Onfray) sur le dos, et il cite des noms d'écrivains et de journaux. 2) Alexandre Soljenitsyne publie en 1973 " L"Archipel du Goulag". Le communisme de Lénine-Trotsky-Staline est-il le paradis encensé par le PCF ou l'enfer dénoncé par Soljenitsyne ? 3) En 1993, Paul Yonnet publie "Voyage au centre du malaise français". Il se pose la question : comment la France en est-elle arrivée là où elle en est, haineuse d'elle-même, jouissant d'une délectation morose à tout ce qui salit sa mémoire, célébrant tout ce qui détruit le peuple français, la nation, le pays, la civilisation, la culture, perdant sa souverainété avec Maastricht, accueillant à bras ouvert les migrants ? Evidemment, on n'est pas loin de la thèse de la submersion migratoire. Naturellement, comme les cinq autres, Paul Yonnet est accusé de racisme, et de fascisme. 4) Samuel Huntington, avec "Le choc des civilisations" en 1996, ne dit pas que maintenant que l'URSS s'est écroulée, la guerre froide est terminée ; il écrit qu'une autre guerre se ré-installe, une guerre de religions entre l'Occident chrétien et l'islam : les guerres de Bosnie, Chypre, Arménie, Tchéchène, Palestine, Soudan, Philippines, Indonésie sont des guerres de religion. Il dénonce en Occident, la perte des valeurs. La question est : l'Occident peut-il se renouveler ? Là, on sent le rapprochement avec "Soumission" de Houellebecq. Huntington aussi est assassiné verbalement par "la fachosphère de gauche", bien pensante. 5) Catherine Meyer dirige un collectif qui sort en 2005 "Le livre noir de la psychanalyse". Pour elle, la psychanalyse est un bobard, une pompe à fric ; Onfray le pense aussi, qui a sorti un livre contre Freud. L'inquisition littéraire fuse, là aussi. J'aime bien Sigmund Freud, ses concepts, même si j'avoue que, comme disent Catherine Meyer et Michel Onfray, les traitements sont inefficaces, et servent à soutirer de l'argent au patient. Cependant, la découverte des trois instances me parait fondamentale, ainsi que l'interprétation des rêves ( ça se rapproche du spiritisme, que je pense qu'il faut connaître, mais surtout ne pas abuser). 6) Sylvain Gouguenheim, en 2008, publie "Aristote au Mont Saint-Michel". Evidemment, Onfray, Normand comme moi, est fier que ça se passe en Normandie, bien que les Bretons ( que j'adore), disent que le Mont leur appartient :) La thèse est la suivante : non ! les Musulmans n'ont pas importé les Ecritures en occident, ce sont des Arabes chrétiens, qui avec Jacques de Venise, ont ramené ces Ecritures écrites en grec, au Mont-Saint-Michel où ce moine a passé plusieurs années à les traduire au XIIè siècle. Donc, non, on ne doit rien aux Musulmans. D'où, encore une fois, haro sur l'écrivain !... etc... . Ce livre, avec quelques flous mais bien écrit et facile à lire, m'a laissé un goût amer : j'aime les petits livres d'Onfray sur Nietzsche ou les Indiens de Guyane, mais là, le philosophe aventurier se transforme en philosophe politique, domaine où je m'interroge encore : devons-nous être fiers d'être français, ou devons-nous accueillir toute la misère du monde ? Michel Onfray, lui, a choisi son camp :) Ma critique a du mal à venir, car Michel Onfray, philosophe qui a publié plus de 100 livres, s'est, sur le coup, engagé dans la politique. Ce livre, "Autodafés", critique les polémistes qui "brûlent par les mots" ou assassinent verbalement les écrivains qui disent, selon lui, la vérité. Les vérités géopolitiques ne sont pas évidentes. Il prend en exemple 6 livres d'écrivains plus ou moins connus : Simon Leys, Alexandre Soljenitsyne, Paul Yonnet, Samuel Huntington, Catherine Meyer et Sylvain Gouguenheim. Son plan est simple et clair, pour chacun des six : 1) celui qui dit la vérité : il annonce le contenu du livre, qui est pour lui irréfutable ; 2) il sera exécuté : il passe en revue tous les médias et people qui contredisent le livre en question et descendent en flèche son auteur : torchon, contre-vérités, pas de preuves, auteur incompétent, destitution de chaire, refus de publication, j'en passe et des meilleurs : c'est l'inquisition, l'autodafé, tout juste s'il n'y a pas le bûcher ! . Que défendent ces 6 auteurs ? 1) Simon Leys sort en 1971 "Les habits neufs du président Mao." Il a vécu en Chine et parle bien le chinois. Sa thèse est la suivante : cette révolution...
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  • Acidus 22/05/2023
    Je ressors souvent indécis d’une lecture de Michel Onfray ; ce dernier étant capable du pire comme du meilleur (et cela dans un même ouvrage). C’est le cas avec cet « Autodafé » dans lequel le philosophe sélectionne cinq livres dont le contenu et leurs auteurs se sont vu crucifier sur la place médiatique. J’aime bien le concept mais j’ai moins apprécié le ton incisif d’Onfray. On flirte avec le règlement de compte et les attaques ad hominem. Parfois aveuglé par sa propre idéologie, Onfray verse à plusieurs reprise dans la caricature faute de nuances à certains de ses propos. L’écrivain nous balance tout un tas d’informations malheureusement pas toujours vérifiables faute de sources. En le lisant, j’ai parfois eu l’impression qu’il adoptait le même comportement que ceux qu’il dénonçait. A côté de ces points négatifs, Michel Onfray appuie là où ça fait mal, met en lumière les absurdités et les contradictions d’une « presse bien-pensante », n’hésitant pas à balancer des noms. Pas de langue de bois chez lui. Intéressant mais à lire avec précaution et son sens critique en éveil.
  • SamueldHalescourt 23/01/2023
    Le premier qui dit la vérité … il doit être exécuté (médiatiquement) Michel Onfray a de nouveau commis un ouvrage de salubrité publique. Avec Autodafés il s'en vient dresser la chronologie des accueils réservés à quelques livres fondamentaux de notre histoire récente par les tenants de la pensée correcte qui préfèrent se tromper en fidélité à leurs vieilles lunes plutôt que de réinitialiser leurs logiciels en fonction des nouvelles vérités constatées. Otages de leurs parcours idéologiques, incapables de penser librement, sans opinion, ils se vautrent systématiquement et avec régularité historique dans tout ce qui sera admis comme faux ou néfaste des décennies plus tard. Bien sûr, ces autodafés sont symboliques, médiatiques, mais ils conservent indubitablement la même virulence. Que ce soit Simon Leys, Alexandre Soljenitsyne, Paul Yonnet, Samuel Huntington ou Sylvain Gouguenheim, ils ont été, à la sortie de leur bouquin, conspués par ceux qu'Onfray nomme les fachos-de-gauche qui ne sauraient voir autre chose du réel que ce qu'ils plaquent comme leurs fantasmes délirants. Merci Michel pour ce petit tour d'horizon et cette implacable démonstration. Pour rappeler quelques évidences, quelques errances, les genres de souvenir honteux qui sont d'habitude remémorés à satiété uniquement pour ceux que l'on qualifie d’extrême droite. Merci de nous rappeler qu'il faut bien se garder de se réclamer d'une obédience, d'un mouvement, d'une filiation si l'on veut penser à peu près justement. Être philosophiquement anarchiste, c'est-à-dire considérer son esprit comme une feuille vierge ou un palimpseste sur lequel on viendrait imprimer nos nouvelles réflexions dépouillées de tout a priori, ne considérer que l’instinct et le bon sens. Pour conclure, la présentation de quelques livres et leurs auteurs qui ont eu le malheur de déplaire à la grande prêtrise de gauche de leur temps. Grossière erreur pour ceux qui voudraient jouir des retombées de leur œuvre mais lucidité implacable pour ceux qui avaient l'intention de marquer l'histoire. Michel Onfray nous invite une fois de plus à nous débrancher des écoles de pensées pré-existantes pour mieux explorer ce que nous avons de plus cher, notre moi et ses vues personnelles. Samuel d'Halescourt Le premier qui dit la vérité … il doit être exécuté (médiatiquement) Michel Onfray a de nouveau commis un ouvrage de salubrité publique. Avec Autodafés il s'en vient dresser la chronologie des accueils réservés à quelques livres fondamentaux de notre histoire récente par les tenants de la pensée correcte qui préfèrent se tromper en fidélité à leurs vieilles lunes plutôt que de réinitialiser leurs logiciels en fonction des nouvelles vérités constatées. Otages de leurs parcours idéologiques, incapables de penser librement, sans opinion, ils se vautrent systématiquement et avec régularité historique dans tout ce qui sera admis comme faux ou néfaste des décennies plus tard. Bien sûr, ces autodafés sont symboliques, médiatiques, mais ils conservent indubitablement la même virulence. Que ce soit Simon Leys, Alexandre Soljenitsyne, Paul Yonnet, Samuel Huntington ou Sylvain Gouguenheim, ils ont été, à la sortie de leur bouquin, conspués par ceux qu'Onfray nomme les fachos-de-gauche qui ne sauraient voir autre chose du réel que ce qu'ils plaquent comme leurs fantasmes délirants. Merci Michel pour ce petit tour d'horizon et cette implacable démonstration. Pour rappeler quelques évidences, quelques errances, les genres de souvenir honteux qui sont d'habitude remémorés à satiété uniquement pour ceux que l'on qualifie d’extrême droite. Merci de nous...
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  • YannMarcDrieu 04/02/2022
    Le diktat de la pensée dominante. Dans cet ouvrage, Michel Onfray s'attache à nous montrer l'oppression systématique des tenants de la pensée dominante sur toute tentative d'argumentation contradictoire. Depuis Mai 1968, tout auteur essayant de contredire le prétendu bienfait d'idéologies dites progressives se voient soumis à l'omerta et aux calomnies. Il ne faut surtout pas toucher aux prétendues sacro-saintes vertus du marxisme, du maoïsme, de l'islam civilisateur ou de la supercherie freudienne qu'est la psychanalyse !! Sinon les thuriféraires de la pensée post soixante-huitarde soumettrons vos pensées à l'autodafé !! Merci Michel de nous ouvrir les yeux!
  • Lune 11/10/2021
    Des livres voudraient exister. Une omerta s'organise. La « bien-pensance » ou dite telle monte aux barricades. Il y a ceux qui sont refusés, ceux que des critiques ignorent volontairement, ceux qui sont chroniqués de telle manière qu'ils ne puissent se lire, ceux encore qui sont annoncés comme pamphlets leur ôtant ainsi toute valeur d'étude circonstanciée… Michel Onfray nous raconte quelques « cas » de cette liberté d'expression bafouée. « Le premier qui dit la vérité » suivi de « Il doit être exécuté » donne le ton du livre. D'un côté présentation du livre, des objectifs de l'auteur, de l'autre les réactions journalistiques, médias, universitaires, philosophes, historiens, etc… Successivement nous parcourons le maoïsme (Simon Leys), le marxisme et les goulags (Soljenitsyne), la France de gauche et l'antiracisme (Paul Yonnet), les civilisations et l'islamisme (Samuel Huntington), la noirceur de la psychanalyse (Collectif), l'islam à l'origine de notre civilisation (un mythe) (Sylvain Gouguenheim). Une introduction et une conclusion précisent les propos et les pensées de l'auteur. Michel Onfray, dont on sait qu'il va au fond des faits, appelant la raison raisonnante, ne s'embarrasse pas de ménager qui ou quoi que ce soit si telle est son opinion qu'il estime fondée, preuves à l'appui. Les mots sont durs parfois, ils disent et dénoncent ce qui doit l'être. Ils nous obligent à nous méfier, à ne pas donner foi à une seule personne, un seul quotidien, une seule chaîne d'infos … Ne pas lancer des affirmations sans vérifications, ne pas être dupes des intérêts politiques, financiers, ego qui tentent de nous manipuler. Au-delà des ouvrages pris en exemple, le livre interpelle le lecteur. On ressent le malaise qu'ont dû éprouver les auteurs qui, après des années de recherches et de travail, ont vu leur ouvrage balayé d'un revers souvent nauséabond, une destruction concertée … Ah! le poids des mots! Des noms sont cités et étonnent, des journaux pointés du doigt … Michel Onfray réussit, une fois de plus, à montrer et démontrer les failles d'un système et la descente aux enfers d'une civilisation, pour l'instant, en déroute. Des livres voudraient exister. Une omerta s'organise. La « bien-pensance » ou dite telle monte aux barricades. Il y a ceux qui sont refusés, ceux que des critiques ignorent volontairement, ceux qui sont chroniqués de telle manière qu'ils ne puissent se lire, ceux encore qui sont annoncés comme pamphlets leur ôtant ainsi toute valeur d'étude circonstanciée… Michel Onfray nous raconte quelques « cas » de cette liberté d'expression bafouée. « Le premier qui dit la vérité » suivi de « Il doit être exécuté » donne le ton du livre. D'un côté présentation du livre, des objectifs de l'auteur, de l'autre les réactions journalistiques, médias, universitaires, philosophes, historiens, etc… Successivement nous parcourons le maoïsme (Simon Leys), le marxisme et les goulags (Soljenitsyne), la France de gauche et l'antiracisme (Paul Yonnet), les civilisations et l'islamisme (Samuel Huntington), la noirceur de la psychanalyse (Collectif), l'islam à l'origine de notre civilisation (un mythe) (Sylvain Gouguenheim). Une introduction et une conclusion précisent les propos et les pensées de l'auteur. Michel Onfray, dont on sait qu'il va au fond des faits, appelant la raison raisonnante, ne s'embarrasse pas de ménager qui ou quoi que ce soit si telle est son opinion qu'il estime fondée, preuves à l'appui. Les mots sont durs parfois, ils disent et dénoncent ce qui doit l'être. Ils...
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