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Bangkok Psycho
Thierry Piélat (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 07/05/2009
Éditeurs :
Presses de la cité

Bangkok Psycho

Thierry Piélat (traduit par)
Collection : Sang d'Encre
Date de parution : 07/05/2009

« Burdett écrit comme un ange noir. » Chicago Tribune

Au fil de ses tournées dans le 8e District, le quartier chaud de Bangkok, l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep pensait avoir tout vu. Jusqu'à ce qu'il regarde le snuff movie qu'on lui...

Au fil de ses tournées dans le 8e District, le quartier chaud de Bangkok, l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep pensait avoir tout vu. Jusqu'à ce qu'il regarde le snuff movie qu'on lui a adressé anonymement.
La victime filmée est Damrong, une prostituée qu'il a aimée jusqu'à l'obsession quatre ans plus tôt, et...

Au fil de ses tournées dans le 8e District, le quartier chaud de Bangkok, l'inspecteur Sonchaï Jitpleecheep pensait avoir tout vu. Jusqu'à ce qu'il regarde le snuff movie qu'on lui a adressé anonymement.
La victime filmée est Damrong, une prostituée qu'il a aimée jusqu'à l'obsession quatre ans plus tôt, et qui continue de le hanter par-delà la mort. En effet, la nuit venue, l'esprit de Damrong rend des visites érotiques à Sonchaï, alors que celui-ci essaie désespérément de s'endormir aux côtés de sa compagne enceinte. Pour que la belle Damrong repose en paix et le laisse enfin tranquille, Sonchaï doit mettre la main sur son assassin. Son enquête l'entraîne d'un club privé de Bangkok, dont les membres font tout pour satisfaire leurs fantasmes extrêmes, au fin fond du Cambodge…
Thriller vénéneux, où l'ironie donne la réplique au politiquement incorrect, ce nouveau volet de la série « Bangkok » offre une plongée dans la Thaïlande d'aujourd'hui, très loin des clichés occidentaux sur les sociétés orientales.

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EAN : 9782258076754
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 348
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258076754
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 348
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Errant 04/12/2022
    Plus j'avance dans cette série, plus je deviens fan. Car non seulement cet épisode nous propose une enquête aux multiples ramifications, mais l'immersion dans la culture thaï est tellement captivante qu'elle rivalise d'importance avec l'intrigue principale. Et pour qui lit la saga dans l'ordre, l'évolution des personnages retient aussi l'attention, en particulier celle de miss FBI, de plus en plus attirée par ce monde tellement dépaysant. Burdett réussit à nous faire appréhender ce peuple aux croyances étonnantes, aux mœurs qui peuvent nous sembler un poil relâchés et à l'organisation sociale pour le moins inhabituelle. La touche de fantastique qu'il utilise ici ne nuit pas non plus, de même que la présence des khmers et que l'incursion au Cambodge. Son inspecteur Jitpleecheep reste aussi complexe, imprévisible et intrigant qu'à l'habitude. J'adore me plonger dans cet univers plein de non-dit, de références bouddhistes, d'étranges croyances et de conceptions déroutantes. En somme un roman policier amplement satisfaisant à plusieurs égards.
  • henrimesquida 22/09/2017
    Cette série me semble extraordinaire.
  • BMR 08/12/2009
    John Burdett nous avait déjà emmenés à Hong-Kong et surtout en Thaïlande avec Bangkok 8. On avait apprécié l'humour futé de ce voyage dans les bas-fonds du district 8 de la cité des anges (Krung Thep en VO) et l'intelligence amusée avec laquelle cet auteur américain essayait de nous instruire du fossé culturel entre les occidentaux (nous, les farangs) et les asiatiques. Il récidive avec Bangkok Psycho (entre temps il y aura eu Bangkok Tattoo, qu'on n'a pas lu). De nouveau Burdett met en scène Sonchaï, le flic métis qui a raté sa vocation de moine bouddhiste et l'américaine Kimberley, miss FBI, élevée au biberon judéo-cartésien, ce qui lui fournit bien évidemment tous les prétextes pour opposer les deux cultures. Dans cet épisode, Kimberley tombe même amoureuse du bel adjoint de Sonchaï ... un transsexuel sur le point de se faire opérer ! Kimberley considère cela comme un véritable gâchis (!) et n'aura de cesse de convaincre Sonchaï d'amener son ami(e) à renoncer ! Comme Bangkok 8, la première partie de Bangkok Psycho est une promenade, certes mouvementée (c'est quand même un polar) mais une promenade quand même, amusante, passionnante, cocasse, pittoresque, instructive, dans la culture thaï et les arcanes d'incompréhension où s'égarent les farangs. C'est savoureux, finaud, ironique, on avait déjà tout dit dans notre précédent billet sur Bangkok 8 mais on ne s'en lasse pas. Mais tout comme dans Bangkok 8, la seconde partie du bouquin bascule dans l'horreur, fini de rigoler. La région n'est pas de tout repos, la vie y est rarement facile et on a même droit à quelques incursions au-delà de la frontière Khmère. Ça secoue, et je ne parle pas du 4x4 sur la piste ! On y apprend notamment les règles, heureusement méconnues, du jeu de l'éléphant et je peux vous assurer que, lors de votre prochaine visite au zoo, vous ne regarderez plus ces paisibles pachydermes du même oeil ... Plus sérieusement, John Burdett nous décrit une Thaïlande où nos catégories cartésiennes si commodes semblent se diluer dans la moiteur tropicale. Il n'y a plus guère de frontière entre les hommes et les femmes : il est beaucoup question dans ce livre des travestis, transsexuels et autres katoeys (un peu l'équivalent des rae-rae de Tahiti). Il n'y a plus guère de frontière entre le bien et le mal : le grand patron de Sonchaï (Vikorn) est tout autant un parrain de la mafia locale que le colonel en chef de la police et l'on ne sait jamais trop dans quel registre il opère, passant de l'un à l'autre avec une aisance très déconcertante mais toute bouddhiste. Et il n'y a plus guère de frontière entre les vivants et les morts : au pays de la réincarnation, quand une vie humaine n'est somme toute qu'un petit moment d'un grand tout kharmique, les fantômes viennent vous hanter la nuit, voire reviennent carrément pour solder leurs comptes (le titre en VO est Bangkok Haunts). Dans la dernière partie du bouquin, John Burdett nous donne (et avec beaucoup d'habileté alors que l'exercice est périlleux) deux versions à comprendre en filigrane d'une même histoire à lire : la version logique où les méchants se font rattraper comme dans toute bonne intrigue policière et puis la version magique où les morts ne se contentent pas de crier vengeance mais entendent bien régler eux-mêmes leurs histoires avec les vivants. Le plus fort (et Dieu sait qu'on a pourtant été élevé au même biberon que miss FBI) c'est que, malmenés jusqu'ici par l'histoire que nous a contée Burdett, on ne sait finalement pas trop quelle lecture on a envie de privilégier ... Dans cette aventure, il est également beaucoup question de sexe (bien plus, me semble-t-il, que dans mes souvenirs de Bangkok 8), pas du sexe-galipettes mais du sexe-puissance qui anime les tréfonds de l'âme humaine, du sexe-tsunami. Comme si Bangkok n'était pas seulement la capitale mondiale du commerce de la chair mais bien plutôt l'épicentre terrestre de cette vague de fond. Si pour conclure on ajoute que tout démarre avec un snuff-movie (quand sont filmés en direct et pour de vrai, sexe et meurtre mêlés pour de sordides mais riches amateurs) on comprendra que Bangkok Psycho est décidément un roman passionnant mais dérangeant. Très dérangeant. Alors quand on dit coup de coeur ici, il faut comprendre aussi un peu de tachycardie ! John Burdett nous avait déjà emmenés à Hong-Kong et surtout en Thaïlande avec Bangkok 8. On avait apprécié l'humour futé de ce voyage dans les bas-fonds du district 8 de la cité des anges (Krung Thep en VO) et l'intelligence amusée avec laquelle cet auteur américain essayait de nous instruire du fossé culturel entre les occidentaux (nous, les farangs) et les asiatiques. Il récidive avec Bangkok Psycho (entre temps il y aura eu Bangkok Tattoo, qu'on n'a pas lu). De nouveau Burdett met en scène Sonchaï, le flic métis qui a raté sa vocation de moine bouddhiste et l'américaine Kimberley, miss FBI, élevée au biberon judéo-cartésien, ce qui lui fournit bien évidemment tous les prétextes pour opposer les deux cultures. Dans cet épisode, Kimberley tombe même amoureuse du bel adjoint de Sonchaï ... un transsexuel sur le point de se faire opérer ! Kimberley considère cela comme un véritable gâchis (!) et n'aura de cesse de convaincre Sonchaï d'amener son ami(e) à renoncer ! Comme Bangkok 8, la première partie de Bangkok Psycho est une promenade, certes mouvementée (c'est quand même un polar) mais une promenade quand même, amusante, passionnante, cocasse, pittoresque, instructive, dans la culture thaï et les arcanes d'incompréhension où s'égarent les...
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    Presses de la Cité

    A table #1 : le pad taï de Sonchaï Jitleepcheep

    Sonchaï Jitpleecheep, ce nom vous dit quelque chose ? Héros des romans de John Burdett, cet inspecteur sacrément gourmand craque dès qu’un pad thaï lui passe sous le nez. Une addiction plutôt alléchante qui nous a donné envie de vous partager la recette de ce plat traditionnel de la gastronomie thaïlandaise.

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