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Benes
Entre Hitler et Staline
Collection : Biographies
Date de parution : 15/01/2015
Éditeurs :
Perrin
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Benes

Entre Hitler et Staline

Collection : Biographies
Date de parution : 15/01/2015
Edvard Benes : un destin emblématique de la tragédie de l'Europe face aux totalistarismes.
 
Edvard Benes (1884-1948) est une des figures majeures de l’histoire tchèque du xxe siècle. Ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a... Edvard Benes (1884-1948) est une des figures majeures de l’histoire tchèque du xxe siècle. Ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a joué un rôle capital pour avoir été confronté à trois grandes expériences historiques : la fin des empires européens en 1918,... Edvard Benes (1884-1948) est une des figures majeures de l’histoire tchèque du xxe siècle. Ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans puis deuxième président de la République tchécoslovaque, il a joué un rôle capital pour avoir été confronté à trois grandes expériences historiques : la fin des empires européens en 1918, la confrontation avec le monde hitlérien et la division de l’Europe en deux avec le passage de sa moitié orientale sous la tutelle soviétique.
Si Benes a été l’objet de très nombreux travaux en Pays tchèques, c’est qu’il est au cœur d’interrogations et de polémiques centrales pour les identités nationale et étatique. Au niveau européen, son nom est lié à la fin de l’empire austro-hongrois, à la Conférence de la Paix de la région parisienne, à la politique de l’entre-deux-guerres. Il est aussi en relation avec le système international de l’époque, qu’il s’agisse des relations bilatérales avec la France, de la sécurité collective ou des grands événements qui ont marqué cette période. Ce sont surtout les accords de Munich des 29-30 septembre 1938 qui sont associés à son nom, comme victime de l’abandon des puissances occidentales, et le basculement de son pays lors du « coup de Prague » de février 1948.
Figure décisive de l’Europe centrale et de l’Europe pendant trente ans, Benes n’a fait l’objet d’aucune biographie en français. C’est dire l’intérêt d’une biographie attachée à croiser les archives françaises, tchèques et slovaques et à utiliser les centaines d’ouvrages parus sur cette personnalité.

 
 
 
 
 
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EAN : 9782262036232
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 506
Format : 154 x 240 mm
Perrin
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EAN : 9782262036232
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 506
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

A l'instar des biographies historiques les plus fouillées, le Benes d'Antoine Marès se plonge dans les années de formation, dans l'éveil d'une conscience politique et, bien sûr, dans la confrontation à l'exercice du pouvoir.
Le Figaro Littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Canto7 11/09/2023
    Un très bon livre sur l'ancien ministre des affaires étrangères puis président de la Tchécoslovaquie. Le livre se présente de manière chronologique pour mieux comprendre le fonctionnement et les décisions de cet homme d'état qui s'est souvent trouvé tiraillé entre deux situations. Un seul bémol à ce livre, un nombre important de coquilles. On voit qu'avec les logiciels de correction, les éditeurs se donnent moins la peine de corriger.
  • Etsionbouquinait 07/06/2022
    Voici une biographie dédiée à celui qui fut l’une des figures majeures de la politique tchécoslovaque (mais aussi européenne) de la première moitié du XXème siècle, Edvard Beneš – Un drame entre Hitler et Staline. Le destin extraordinaire d’un fils de paysans, cadet d’une famille de 10 enfants, qui deviendra « ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans, président de la République à deux reprises », et qui sera au milieu de trois événements majeurs du siècle : la dislocation de l’Autriche-Hongrie, la Seconde Guerre Mondiale, puis la césure du continent en deux blocs. Né en 1884, ascète, très curieux, autonome, apprenant sans cesse, obsédé par la gestion de son temps, Edvard Beneš est issu d’une famille de paysans qui s’est enrichie à force de travail. Il étudie à Prague et à Paris. Lorsque la guerre éclate, il mène depuis Paris une activité de liaison clandestine avec son pays et d’activité politique, notamment en lien avec Tomáš Garrigue Masaryk, le futur président de Tchécoslovaquie. Secrétaire général du Conseil national tchécoslovaque en février 1916 qu’il transforme progressivement en gouvernement provisoire (juin 1918), il prouve tous ses talents de propagande et de diplomatie. En cela, il sera l’un des grands architectes de la création de la Tchécoslovaquie, qui est présentée comme un futur Etat stable, pont entre l’Est et l’Ouest, capable de se substituer à l’Autriche. Une activité qu’il continuera après la déclaration d’indépendance de la Tchécoslovaquie durant les discussions du Congrès de Versailles. Les pays Européens n’étant pas trop au fait des réalités d’Europe Centrale, Beneš se démène pour placer ses pions. Rentré en Bohême, il devient Ministre des Affaires Etrangères, adoptant un trépied : création de la Petite Entente avec la Yougoslavie et la Roumanie, politique d’alliance forte avec la France, adhésion à la SDN. Une construction qui vacillera progressivement et montrera ses limites dans les années 30. Antoine Marès met clairement en évidence dans son livre les défauts et les erreurs commises par Beneš. Il est trop optimiste, sous-estime les volontés d’annexion d’Hitler, et comptera trop sur la France durant la période qui débouchera sur les Accords de Munich. Mais que faire ? Exilé en Angleterre durant la guerre, fournissant beaucoup d’efforts pour fédérer la résistance et faire reconnaître le gouvernement par les Alliés, ce qui altérera sa santé déjà fragile, Beneš reste profondément marqué par la trahison française de Munich de 1938 et se rapprochera de l’URSS qui lui promet un rétablissement intégral de la Tchécoslovaquie et l’expulsion de la minorité allemande. Cette dernière prendra d’ailleurs forme à la fin de la guerre. Les détracteurs de Beneš lui reprocheront ces expulsions. Antoine Marès nous montre très bien que la position de Beneš était au départ de viser les responsables de Munich et les nazis, mais elle se durcit au fur et à mesure, sous la pression de la résistance intérieure. Au passage, si vous vous intéressez à ce thème, je vous conseille d’aller relire la chronique que j’avais consacrée au livre de R.M. Douglas, Les expulsés. Après un retour triomphal dans son pays, il doit composer avec les communistes, dont l’influence est forte. Rappelons par exemple que l’Armée Rouge a perdu 140.000 hommes dans les combats de libération de la Tchécoslovaquie. Victime d’une attaque cérébrale, alors qu’il aurait fallu de l’énergie pour faire face au nouveau péril, Beneš était certain d’avoir raison, négligeant l’intuition. Le coup de Prague de février 1948, qui voit la démission des ministres non communistes, et la prise du pouvoir par les communistes, marque la satellisation de la Tchécoslovaquie sur l’URSS. Beneš démissionne en juin 1948 et meurt peu après, en septembre. Le terrain est libre pour une transformation radicale sur pays… C’est un livre très intéressant, objectif, qui met en perspective le destin d’un homme dans son siècle. Voici une biographie dédiée à celui qui fut l’une des figures majeures de la politique tchécoslovaque (mais aussi européenne) de la première moitié du XXème siècle, Edvard Beneš – Un drame entre Hitler et Staline. Le destin extraordinaire d’un fils de paysans, cadet d’une famille de 10 enfants, qui deviendra « ministre des Affaires étrangères pendant dix-sept ans, président de la République à deux reprises », et qui sera au milieu de trois événements majeurs du siècle : la dislocation de l’Autriche-Hongrie, la Seconde Guerre Mondiale, puis la césure du continent en deux blocs. Né en 1884, ascète, très curieux, autonome, apprenant sans cesse, obsédé par la gestion de son temps, Edvard Beneš est issu d’une famille de paysans qui s’est enrichie à force de travail. Il étudie à Prague et à Paris. Lorsque la guerre éclate, il mène depuis Paris une activité de liaison clandestine avec son pays et d’activité politique, notamment en lien avec Tomáš Garrigue Masaryk, le futur président de Tchécoslovaquie. Secrétaire général du Conseil national tchécoslovaque en février 1916 qu’il transforme progressivement en gouvernement provisoire (juin 1918), il prouve tous ses talents de propagande et de diplomatie. En cela, il sera l’un des grands architectes de la création...
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  • Bobo1001 11/12/2021
    Pointu ? Central plutôt ! Pourquoi lire une biographie d'Edvard Benes ? Parce que l'homme fut intègre et brillant, par bien des aspects ( de ce point de vue il peut faire penser à l'un de ses contemporains Léon Blum), mais aussi parce qu'il fut placé à l'un des pires postes d'observation de l'histoire européenne au XXème siècle. Il vécut à la fois l'humiliation de Munich en 1938, une occupation allemande, un exil, et un retour difficile, très diminué. Entre 1945 et 1948, président de la République affaibli, obsédé par une potentielle renaissance du danger allemand, il ne sut et ne put pas s'opposer à la pression soviétique. Un destin tragique et difficile que raconte simplement et synthétiquement Antoine Marès, l'un des plus grands spécialistes de l'histoire de feu la Tchécolosvaquie. Il est entre autre directeur du Centre d'histoire de l'Europe centrale. Ceux qui s'intéressent à l' histoire de cette partie du monde, ou qui souhaiteraient en apprendre davantage à l'occasion d'un voyage à Prague apprendront beaucoup de choses passionnantes. Ceux, nombreux, qui ont découvert cette histoire dans les romans de Kundera liront ce livre avec un grand intérêt
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