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Lune noire
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 21/03/2019
Éditeurs :
Sonatine

Lune noire

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 21/03/2019
Noir. Bien frappé.
 
Une vision toute particulière de la justice et de la morale a valu à Billy Lafitte d’être viré de la police du Mississippi. Il végète aujourd’hui comme shérif adjoint dans... Une vision toute particulière de la justice et de la morale a valu à Billy Lafitte d’être viré de la police du Mississippi. Il végète aujourd’hui comme shérif adjoint dans les plaines sibériennes du Minnesota, avec l’alcool et les filles du coin pour lui tenir compagnie, les laboratoires clandestins de... Une vision toute particulière de la justice et de la morale a valu à Billy Lafitte d’être viré de la police du Mississippi. Il végète aujourd’hui comme shérif adjoint dans les plaines sibériennes du Minnesota, avec l’alcool et les filles du coin pour lui tenir compagnie, les laboratoires clandestins de meth pour occuper ses journées. Si Billy franchit toutes les lignes, on peut néanmoins lui reconnaître une chose : il a un grand cœur. Ainsi, lorsqu’une amie lui demande de tirer d’affaire son fiancé, impliqué dans une sale affaire de drogue, c’est bien volontiers qu’il accepte. Quelques jours plus tard, Billy est arrêté par le FBI, enfermé dans une cellule au milieu de nulle part, et sommé de s’expliquer sur tous ces cadavres qui se sont soudain accumulés autour de lui.
 
Jamais bien-pensant, Anthony Neil Smith nous offre un noir bien frappé. Prenant le relais de Jim Thompson, Sam Peckinpah et James Crumley, il se demande à son tour comment préserver une vérité humaine, intègre, rebelle, dans un pays où règne un ordre hypocrite. Vous allez vite devenir accro à Billy Lafitte, soyez heureux, vous le retrouverez très bientôt lors de tribulations encore plus déjantées.
 
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EAN : 9782355847332
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355847332
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

"Sexe, drogues et rock'n'roll ! Lune noire est comme une chanson mortelle que l'on ne parvient pas à s'enlever de la tête."
Craig Johnson / --

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • seb_ply 04/07/2022
    Tout débute lorsque Billy Lafitte est interrogé par le FBI. Le lecteur comprend qu'il a laissé dans son sillage un sacré boxon. On remonte ensuite le court des évènements. On suit ce personnage ambiguë, un flic de la Nouvelle-Orélans qu a été muté dans un trou paumé suite à des bourdes. Une fois sur place, Billy rend un service à une connaissance et cette simple requête va l'entraîner dans un engrenage de violences et de galères dont il n'a pas idée. Il a des façons bien à lui de géreres choses, un franc-parler bien à lui, ce qui ne facilite rien. Ce livre coche toutes les cases d'un bon roman noir mais il manque un petit quelque chose. Peut être de l'épaisseur chez les personnages. Je suis curieux de lire la suite pour voir ce que cela donne.
  • Stelphique 14/05/2019
    Ce que j’ai ressenti: ***Noir, je t’aime… Anthony Neil Smith nous a préparé une saga dans toutes les nuances du Noir. Ce premier tome, Lune Noire , nous présente Billy Lafitte, un personnage tout sauf, recommandable. Entre ses penchants pour tous les vices que l’humanité porte en elle, et une sacrée dose de malchance dans toutes les actions qu’il entreprend, ce flic déchu cumule les emmerdes, et au plus il en fait, et au plus il en vient…Un cercle vicieux en somme. Saupoudré de répliques incises, avec un style complètement déjanté, dopé de testostérones et de bastons musclées, ce livre est bien frappé! J’ai apprécié cette ambiance tendue à l’extrême et le thème abordé des terroristes, même s’il manquait de nuances et de profondeur. Sous le couvert d’humour noir et de thriller complètement barré, on sentait une dénonciation de toutes ces nouvelles violences qui s’installent dans les coins reculés de l’Amérique. Je ne sais pas si la Lune éclaire ces terres poussiéreuses mais dans Lune Noire, les ténèbres et le sang l’emporte sur tout le reste. Préparez-vous, ça va déménager, entre les courses-poursuites, la justice bafouée, les cadavres accumulés et une violence démesurée: un nouveau phénomène arrive chez Sonatine éditions et c’est du costaud! "Je m’étais fait quelques ennemis, certes, mais je n’étais jamais allé les emmerder chez eux à cette heure de la nuit. Ayez la même putain de courtoisie à mon égard." ***Je t’aime, moi non plus… Même si j’aime les héros, enfin anti-héros plutôt, borderline et surprenant, (et en cela ce Billy Lafitte tient son rôle haut la main), cette lecture n’aura pas été pourtant, des plus fluides. Intéressant mais maladroit. Génial et l’instant d’après, décousu. Survolté puis sans punch. Ce roman noir ne m’a pas laissé de marbre. Nous avons joué à « Je t’aime moi non plus », des passages où je me suis dit, « J’adooooore », et d’autres, « ah non, mais sérieux?! » Je l’ai pris, je l’ai reposé, je l’ai aimé, j’ai détesté…Et puis, j’y suis arrivée, au bout de notre rendez-vous…Et finalement, je me suis dit, que ce que je recherche dans un livre, c’est avant tout l’émotion, les sensations. Alors, oui, je n’ai pas clairement adhéré à tout dans ce roman, mais j’ai aimé certains passages, vraiment hilarants. C’est aussi un premier roman, une certaine indulgence est donc de mise, et dans la mesure où j’ai eu mon éventail de ressentis (bons et mauvais), le contrat est rempli pour ma part. J’ai passé un bon moment. « Je commence à me dire que tu es un super-héros. – Ouais. Et mon pouvoir, c’est de pourrir le monde autour de toutes les personnes que je connais. – Au moins tu ne t’envoles pas. Là, tu serais un vrai connard. » ***Poursuivons l’histoire… S’il est vrai, qu’on a pas eu une symbiose de tous les instants, la note d’émotion sur la fin et ce personnage au grand cœur m’a quand même plu dans son imperfection. Je serai curieuse de lire la suite de ses aventures, d’autant plus que je viens de voir que notre héros badass va se retrouver dans l’univers des bikers. Je serai plus exigeante aussi. Mais j’ai hâte de continuer l’histoire…A noter que le prochain tome est annoncé pour septembre, donc il nous reste peu de temps, avant de voir revenir en grande fanfare, l’énergie palpitante et controversée de Anthony Neil Smith. "Les rêves de zombies étaient les pires. Chaque fois que j’en faisais un, je me réveillais le lendemain en me disant que le monde était plus dangereux que je ne l’avais initialement pensé." Ma note Plaisir de Lecture 7/10Ce que j’ai ressenti: ***Noir, je t’aime… Anthony Neil Smith nous a préparé une saga dans toutes les nuances du Noir. Ce premier tome, Lune Noire , nous présente Billy Lafitte, un personnage tout sauf, recommandable. Entre ses penchants pour tous les vices que l’humanité porte en elle, et une sacrée dose de malchance dans toutes les actions qu’il entreprend, ce flic déchu cumule les emmerdes, et au plus il en fait, et au plus il en vient…Un cercle vicieux en somme. Saupoudré de répliques incises, avec un style complètement déjanté, dopé de testostérones et de bastons musclées, ce livre est bien frappé! J’ai apprécié cette ambiance tendue à l’extrême et le thème abordé des terroristes, même s’il manquait de nuances et de profondeur. Sous le couvert d’humour noir et de thriller complètement barré, on sentait une dénonciation de toutes ces nouvelles violences qui s’installent dans les coins reculés de l’Amérique. Je ne sais pas si la Lune éclaire ces terres poussiéreuses mais dans Lune Noire, les ténèbres et le sang l’emporte sur tout le reste. Préparez-vous, ça va déménager, entre les courses-poursuites, la justice bafouée, les cadavres accumulés et une violence démesurée: un nouveau phénomène arrive chez Sonatine éditions et c’est...
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  • Arale 02/05/2019
    Un roman noir comme je les aime, légèrement déjanté, avec une touche d'humour (bien noir, évidemment), et un personnage totalement barré. On suit les aventures de Billy de son point de vue, avec toutes les grossièretés qui vont avec le personnage. J'ai particulièrement apprécié cette narration à la première personne qui m'a fait dévorer ce livre très rapidement. Pourtant, j'ai trouvé ce tome introductif. L'intrigue m'a semblé peu profonde tout en promettant des événements qui je l'espère seront présents dans le deuxième tome. Les personnages sont trop peu développés à mon goût, même notre héros... Je reste donc un peu sur ma faim. Cela n'en demeure pas moins un premier tome pleins de promesses. Je reste donc dans l'attente du tome 2 !
  • encoredunoir 19/04/2019
    Premier volume d’une série annoncée, Lune noire est un roman bien débile comme on les aime. Que l’on en juge à son histoire. Billy Lafitte état flic Gulfport, Mississippi, quand Katrina a frappé la côte du Golfe du Mexique et il a mis beaucoup de cœur à aider ses concitoyens. Le problème, c’est qu’il l’a fait contre de menus dédommagements en espèces sonnantes et trébuchantes, ce qui lui a valu de se faire virer par son employeur et par sa femme. Grâce ou à cause de son beau-frère, il a fini par échouer dans la police municipale de Yellow Medicine, un patelin du Minnesota où il chasse désormais les excès de vitesse, les dealers de meth et les ivrognes en rêvant de soleil et de boudin cajun. Manque de chance, c’est aussi là, pour des raisons pas très évidentes, que des terroristes particulièrement mauvais – dans tous les sens du terme – ont décidé de lancer une offensive. Croyant bêtement aider le petit ami de sa maîtresse occasionnelle, Billy, se retrouve vite avec sur le dos le FBI et une bande d’islamistes radicaux inspirés par les pires cartels mexicains pour ce qui est des avertissements à envoyer à leurs ennemis. On n’ira peut-être pas jusqu’à dire qu’il s’agit là du roman de l’année – ni même du trimestre – mais il est indéniable que dans le genre violent, foutraque et marrant, Lune noire se pose là. Pas un des personnages d’Anthony Neil Smith n’est là pour rattraper l’autre. Veules, lâches, corrompus, bêtes à manger du foin, manipulateurs, ils sont au mieux attendrissants dans leur bêtise ou leur propension à croire qu’ils peuvent s’en sortir malgré tout. Quant à l’intrigue, particulièrement tirée par les cheveux, elle est surtout prétexte à des scènes hallucinantes, à des dialogues ou des monologues du héros percutants et confits de mauvais esprit. Porté par cette histoire menée tambour battant, ce roman est donc un parfait exutoire, un défouloir pour l’auteur, sans doute, mais aussi pour le lecteur s’il a l’esprit assez mal placé. Ça n’est sûrement pas rien Anthony Neil Smith que d’arriver à maintenir son livre sur cette crête étroite de laquelle il pourrait aisément basculer dans le plus total et lassant n’importe quoi. On attend maintenant de voir ce que nous réserve la suite. Premier volume d’une série annoncée, Lune noire est un roman bien débile comme on les aime. Que l’on en juge à son histoire. Billy Lafitte état flic Gulfport, Mississippi, quand Katrina a frappé la côte du Golfe du Mexique et il a mis beaucoup de cœur à aider ses concitoyens. Le problème, c’est qu’il l’a fait contre de menus dédommagements en espèces sonnantes et trébuchantes, ce qui lui a valu de se faire virer par son employeur et par sa femme. Grâce ou à cause de son beau-frère, il a fini par échouer dans la police municipale de Yellow Medicine, un patelin du Minnesota où il chasse désormais les excès de vitesse, les dealers de meth et les ivrognes en rêvant de soleil et de boudin cajun. Manque de chance, c’est aussi là, pour des raisons pas très évidentes, que des terroristes particulièrement mauvais – dans tous les sens du terme – ont décidé de lancer une offensive. Croyant bêtement aider le petit ami de sa maîtresse occasionnelle, Billy, se retrouve vite avec sur le dos le FBI et une bande d’islamistes radicaux inspirés par les pires cartels mexicains pour ce qui est des avertissements à envoyer à leurs ennemis. On...
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  • Amnezik666 28/03/2019
    Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre… oups on rembobine, me suis trompé de bande ! Au commencement (comprendre au début du présent bouquin), on fait connaissance avec Billy Laffite alors qu’il est détenu par le FBI. On apprend assez rapidement que Laffite n’est pas franchement du genre incorruptible, loin s’en faut ! Du coup on a envie de comprendre comment il est arrivé là… Vous vous demandez peut-être si je ne suis pas en train de vous faire un bis repetita de ma chronique de Corruption, le roman de Don Winslow, qui fut mon coup de cœur 2018. Que nenni ! Je reconnais volontiers que les deux romans débutent de façon assez similaire, mais Anthony Neil Smith s’engage rapidement sur une voie radicalement différente de celle empruntée par Don Winslow. Si vous aimez les romans noirs bien noirs (humour compris) ? Vous en avez marre de ces héros qui pensent et lavent plus blanc que blanc ? Vous voulez un héros bad ass pur jus ? Alors incontestablement Lune Noire est le bouquin qu’il vous faut ! Histoire de vous plonger au cœur de l’action Anthony Neil Smith opte pour un récit à la première personne, vous voilà dans la peau de Billy Laffite. Un costume qui peut parfois piquer aux entournures, plus encore que l’horrible pull en laine miteux offert par mamie à Noël dernier ! Passe encore que Billy soit roublard, menteur, fonceur, magouilleur, queutard, un poil alcoolo, un brin suicidaire… j’en passe et des meilleurs ! Il est aussi et surtout doté d’un tempérament sanguin qui va systématiquement privilégier l’instinct à la réflexion ; pour le meilleur (parfois) ou pour le pire (souvent)… Le genre de gars que l’on serait tenté de prendre en grippe d’entrée de jeu ; eh bien non ! Je n’irai pas jusqu’à dire qu’à force de voir les choses à sa manière ou fini par adopter sa façon de faire et de penser, mais il n’en reste pas moins que l’auteur sait y faire pour nous rendre son antihéros sympathique et attachant (même si parfois on a envie de lui foutre des baffes). Tout comme je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est foncièrement bon dans le fond (ou alors il faut creuser longtemps) mais il n’en reste pas moins qu’il a un grand cœur. La preuve ? C’est en voulant aider une amie (avec, il est vrai, une arrière-pensée lubrique) qu’il se retrouve impliqué dans une affaire de sûreté nationale et de terrorisme. Face à lui, l’agent fédéral Franklin Rome, convaincu plus que de raison (à ce stade c’est même maniaco-obsessionnel) que Laffite est en lien direct avec ce réseau terroriste. Sûr de son bon droit Rome va tout mettre en oeuvre pour obtenir des aveux. Le bouquin ne se limite pas une confrontation entre Laffite et Rome, il est bien plus dense que cela et fait intervenir de nombreux autres acteurs. C’est volontairement que je passe sous silence le cœur même de l’intrigue et le rôle de ces autres personnages. C’est un roman qui mérite d’être effeuillé progressivement afin d’en savourer chaque instant… laissons au seul lecteur la seule jouissance de le déflorer à son rythme. Quand je suis arrivé à la fin du roman mon premier réflexe a été de me dire : « Ah bin merde alors, c’est déjà fini« . Il faut dire que ce final sonne un peu comme le top départ d’un second round. Et second round il y aura bel et bien puisque Sonatine va nous proposer de retrouver Billy Laffite en septembre avec le roman Bête Noire. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, un troisième tome est déjà disponible en VO ; on peut légitimement espérer le voir figurer dans le prochain catalogue de l’éditeur. Avec ce roman Sonatine ose, une fois de plus, proposer un titre qui sort des sentiers battus, et c’est justement pour ça que l’on aime cette maison d’édition.Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre… oups on rembobine, me suis trompé de bande ! Au commencement (comprendre au début du présent bouquin), on fait connaissance avec Billy Laffite alors qu’il est détenu par le FBI. On apprend assez rapidement que Laffite n’est pas franchement du genre incorruptible, loin s’en faut ! Du coup on a envie de comprendre comment il est arrivé là… Vous vous demandez peut-être si je ne suis pas en train de vous faire un bis repetita de ma chronique de Corruption, le roman de Don Winslow, qui fut mon coup de cœur 2018. Que nenni ! Je reconnais volontiers que les deux romans débutent de façon assez similaire, mais Anthony Neil Smith s’engage rapidement sur une voie radicalement différente de celle empruntée par Don Winslow. Si vous aimez les romans noirs bien noirs (humour compris) ? Vous en avez marre de ces héros qui pensent et lavent plus blanc que blanc ? Vous voulez un héros bad ass pur jus ? Alors incontestablement Lune Noire est le bouquin qu’il vous faut ! Histoire de vous plonger au cœur de l’action Anthony Neil Smith opte pour un récit à la première personne, vous voilà dans la peau...
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