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Bloody Miami
Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 28/03/2013
Éditeurs :
Robert Laffont
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Bloody Miami

Odile Demange (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 28/03/2013

Portée par une prose électrique, cette grande fresque en 3D de la vie à Miami est un miroir de l’Amérique des années 2010, comme le fut pour les années 1990 le New York du Bûcher des vanités.
Brillant, culotté, à l’humour corrosif : un Tom Wolfe très grand cru.

« Une invasion armée, c’est une chose, évidemment. Mais Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays...

« Une invasion armée, c’est une chose, évidemment. Mais Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays étranger, dotée d’une langue et d’une culture étrangères, a immigré et établi sa domination en l’espace d’une génération à peine...

« Une invasion armée, c’est une chose, évidemment. Mais Miami est la seule ville d’Amérique – et même du monde, à ma connaissance – où une population venue d’un pays étranger, dotée d’une langue et d’une culture étrangères, a immigré et établi sa domination en l’espace d’une génération à peine – par la voie des urnes. Je veux parler des Cubains de Miami. Dès que j’ai pris conscience de cette réalité, j’ai trépigné d’impatience : il fallait que j’y aille. C’est ainsi que j’ai passé deux ans et demi dans la mêlée, en plein cœur de l’immense foire d’empoigne qu’est Miami. Il faut le voir pour le croire ; ou bien (oserais-je le suggérer ?) le lire dans Bloody Miami. Dans ce livre – où il n’est pas question d’hémoglobine, mais de lignées –, Nestor, un policier cubain de vingt-six ans, se retrouve exilé par son propre peuple de la ville d’Hialeah, la véritable « Little Havana » de Miami, pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie de vingt-quatre ans, leur tourne le dos, à Hialeah et à lui, pour des horizons plus glamour en devenant la maîtresse d’abord d’un psychiatre, star des plateaux télé et spécialiste de l’addiction à la pornographie, puis d’un « oligarque » russe dont le plus grand titre de gloire est d’avoir donné son nom au Musée des beaux-arts de Miami (en lui vendant des faux pour soixante-dix millions de dollars…) ; un professeur haïtien risque la ruine pour que ses enfants mulâtres soient pris pour des Blancs ; un chef de la police noir décide qu’il en a assez de servir d’alibi à la politique raciale du maire cubain ; le rédacteur en chef WASP de l’unique quotidien anglophone encore publié à Miami, certes diplômé de Yale mais qui ne comprend rien aux contradictions intrinsèques et complètement cinglées de cette ville, meurt de peur de perdre sa place – et ses privilèges ; tandis que son jeune reporter vedette, également sorti de Yale – mais qui, lui, a tout compris –, s’échine (avec succès et avec l’aide de Nestor, notre jeune policier cubain) à traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition… et je n’évoque là que neuf des personnages de Bloody Miami, qui couvre tout le spectre social de cette mégapole multiethnique. J’espère qu’ils vous plairont. C’est un roman, mais je ne peux m’empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d’y contempler l’aurore de l’avenir de l’Amérique ? »
Tom Wolfe

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EAN : 9782221134184
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 616
Format : 153 x 240 mm
Robert Laffont
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EAN : 9782221134184
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 616
Format : 153 x 240 mm

Ils en parlent

« Un punch digne du Bûcher des vanités. Une fresque à la Zola, l'humour vachard en plus. »

François Busnel / Lire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Champdefaye 09/10/2022
    Tom Wolfe est mort en 2018 à l’Age de 88 ans. A l'origine, plutôt journaliste-écrivain (L'étoffe des héros), il avait débarqué dans le roman avec fracas en publiant à 56 ans Le Bûcher des Vanités. Vendu à plus de 2.000.000 d'exemplaires, adapté très moyennement au cinéma par Brian de Palma, cet extraordinaire roman réaliste et débridé décrit de façon violente, acide et drôle le monde de la finance new-yorkaise et le fonctionnement de la justice sous l'influence de la politique et de la presse. Tom Wolfe vient de publier "Bloody Miami" ( en anglais "Back to Blood"). Un peu moins noir que le "Bûcher", "Bloody Miami" est tout aussi acide, méchant et drôle. Très inventif dans le domaine des onomatopées et de la typographie, ce roman raconte une histoire où se mêlent et se démènent de façon désordonnée et souvent violente la police, la presse, la mairie, les communautés raciales de cubanos, noirs, WASP et haïtiens et la mafia russe. Pris dans l'essoreuse de faits divers à caractères racistes, d'une régate orgiaque, et d'une escroquerie aux faux tableaux, on suit, parfois essoufflé, les mésaventures de quelques personnages, dont le point commun est qu'ils sont (presque) tous animés par une forte volonté. Nestor... Tom Wolfe est mort en 2018 à l’Age de 88 ans. A l'origine, plutôt journaliste-écrivain (L'étoffe des héros), il avait débarqué dans le roman avec fracas en publiant à 56 ans Le Bûcher des Vanités. Vendu à plus de 2.000.000 d'exemplaires, adapté très moyennement au cinéma par Brian de Palma, cet extraordinaire roman réaliste et débridé décrit de façon violente, acide et drôle le monde de la finance new-yorkaise et le fonctionnement de la justice sous l'influence de la politique et de la presse. Tom Wolfe vient de publier "Bloody Miami" ( en anglais "Back to Blood"). Un peu moins noir que le "Bûcher", "Bloody Miami" est tout aussi acide, méchant et drôle. Très inventif dans le domaine des onomatopées et de la typographie, ce roman raconte une histoire où se mêlent et se démènent de façon désordonnée et souvent violente la police, la presse, la mairie, les communautés raciales de cubanos, noirs, WASP et haïtiens et la mafia russe. Pris dans l'essoreuse de faits divers à caractères racistes, d'une régate orgiaque, et d'une escroquerie aux faux tableaux, on suit, parfois essoufflé, les mésaventures de quelques personnages, dont le point commun est qu'ils sont (presque) tous animés par une forte volonté. Nestor Camacho: flic Cubano, habitant de Hialeah, hyper musclé, naïf, gaffeur et fou amoureux de Magdalena. Magdalena Otero, superbe Cubana, infirmière psychiatrique, maitresse de Nestor et de son patron psychiatre Norman Lewis, médecin psychiatre spécialiste de l'addiction à la pornographie, totalement tordu et addict lui-même. Maurice Fleischmann, milliardaire et onaniste furieux, patient captif du Dr Lewis. John Smith, jeune WASP journaliste frais émoulu de Yale, Tintin décalé dans l'univers tropical de la Floride et marécageux de la presse, Dionisio Cruz, maire Cubano de Miami, fin politicien sans âme, soucieux seulement de maintenir le calme médiatique entre les communautés. Cyrus Booker, géant noir et chef de la police, à qui Nestor et Dionisio causeront bien des soucis Sergei Koroliov, grand voyou princier, oligarque escroc et maffieux russe. Et puis, il y a la ville, immense et surchauffée, dont cinquante pour cent des habitants sont d'immigration récente, avec ses quartiers comme Hialeah, où les femmes arrosent le petit carré de béton qui leur tient lieu de jardin, comme Star Island et Fisher Island aux accès limités aux milliardaires et ferry séparé pour le personnel, comme South Beach avec ses bâtiments Art Deco et son festival Art Basel Miami Beach, où l'on se bouscule à l'entrée pour pouvoir acheter dans les premières minutes une demi-douzaine de morceaux d'art contemporain pour une quinzaine de millions de dollars, comme Hallandale avec ses résidences pour déambulateurs d'aluminium et palmiers rachitiques. Un peu moins réussi, selon moi, que le Bûcher des Vanités, ce livre se lit pourtant passionnément, en quelques heures. Bien qu'on ait parfois l'impression que l'auteur tire un peu à la ligne, on reste ébahi par la technique de Wolfe pour décrire les scènes d'action ( dans le Bûcher, l'arrivée du Golden boy au tribunal du Bronx; dans Bloody Miami, la scène de la traversée de Byscaine Bay par le bateau de la police du port) dont on sort épuisé. Cet auteur est si original et si maître de lui que, de cette histoire de sexe, de sang, d'argent, de faux art et de vraie drogue, de trafic d'influences et de manipulations médiatiques, il se sort avec une happy end presque morale.
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  • Annezzo 06/06/2022
    ET un 800 pages, un ! Engouffré goinfré en quelques jours : ce livre est le prototype de ce qu'on aime dans les séries : on rentre dedans, on se familiarise avec les personnages, et on en veut tant et plus jusqu'à la page finale... en attendant la saison 2. Qui ne viendra jamais mais on fait semblant d'y croire parce qu'on en reprendrait bien encore 800 pages... Et une visite approfondie de Miami en sus. Je ne l'ai pas adorée, cette ville, ya des rythmes comme ça, on reste à côté. Là, Tom Wolfe nous fait une belle étude de moeurs, la cité latina, la cité cubaine, et ses minorités qui peinent à faire copines : les Americanos/Anglos à jamais blonds/blondes, oui, une minorité. Les Blackos, à ne pas confondre avec les Haïtiens, con mala reputacion. Et tiens, les Russes, mafia aux goûts de luxe ringards. Et une petite incursion dans le monde hype de l'Aaaart pas piquée des hannetons. La lutte des classes, les incompréhensions, tous ces rythmes différents. Les Cubains sont partout, dominent la ville, et ne sont arrivés que depuis une cinquantaine d'années, ce qui en fait la plus récente émigration de poids aux USA. On... ET un 800 pages, un ! Engouffré goinfré en quelques jours : ce livre est le prototype de ce qu'on aime dans les séries : on rentre dedans, on se familiarise avec les personnages, et on en veut tant et plus jusqu'à la page finale... en attendant la saison 2. Qui ne viendra jamais mais on fait semblant d'y croire parce qu'on en reprendrait bien encore 800 pages... Et une visite approfondie de Miami en sus. Je ne l'ai pas adorée, cette ville, ya des rythmes comme ça, on reste à côté. Là, Tom Wolfe nous fait une belle étude de moeurs, la cité latina, la cité cubaine, et ses minorités qui peinent à faire copines : les Americanos/Anglos à jamais blonds/blondes, oui, une minorité. Les Blackos, à ne pas confondre avec les Haïtiens, con mala reputacion. Et tiens, les Russes, mafia aux goûts de luxe ringards. Et une petite incursion dans le monde hype de l'Aaaart pas piquée des hannetons. La lutte des classes, les incompréhensions, tous ces rythmes différents. Les Cubains sont partout, dominent la ville, et ne sont arrivés que depuis une cinquantaine d'années, ce qui en fait la plus récente émigration de poids aux USA. On apprend comment les Cubains qui fuient leur île peuvent devenir citoyens américains - ou pas : si tu es "pied sec" (dry foot), c'est que tu as posé le pied sur le sol américain, et voilà, tu le deviens, c'est tout. Si tu es "pied mouillé" (wet foot) c'est que tu es resté dans l'eau, ou sur un bateau quand on t'a arrêté ; dans ce cas tu te retrouves enfermé sur un bateau spécial et on te renvoie au pays. Si un flic débutant t'emprisonnait au sol, alors tu ferais ta peine de prison mais tu aurais le droit de rester ensuite. Simple, cette loi, non ? Ca ne marche que pour les Cubains, en convention. Tom Wolfe est un écrivain-bruiteur, mêlant les bruits de la ville à son écriture, ça embrouille un peu mais j'aime bien l'idée. C'est aussi-surtout un inquisiteur d'esprit, dévoilant ce que ressentent les personnages en leur for intérieur - et c'est toujours une histoire de complexe d'infériorité et de pouvoir. Les personnages principaux appartiennent à chacune des communautés sus-citées, et chacune se bat pour avoir son mot à dire, son droit d'exister dans la dignité, son envie d'échapper à la fatalité de son groupe mais aussi, la possibilité d'en être fier, après tout... Le bûcher des vanités, oui ! Même s'il y a de la tendresse, au fond, pour chacun ou presque. Je n'en dis pas plus, au lecteur de les découvrir, nos camarades agités. Deux citations, deux discussions. L'une, de mamies délires qui parlent de leur mystérieux voisin slave. L'autre, de snobs du Marché de l'Art lors d'une expo (le livre date de 2014, tiens tiens, hello senor Poutine). - "je ne sais même pas comment il s'appelle. - Nicolaï. Son nom de famille commence par un K mais c'est plein de V de K de Z de W, quand on l'entend, on dirait que toutes les lettres sont entrées en collision à un carrefour". - "Tu es déjà allé à Bâle ? Je ne connais pas d'endroit plus épouvantable, à part Helsinki peut-être. Pas un resto correct ! Le poisson ? Infect ! On dirait qu'il a voyagé à l'arrière d'une Honda - Et les prix ! Et les hôtels prétendument historiques de Bâle ! Je vais te dire ce qu'ils ont d'historique : les sanitaires. Aaaargh, tu pourrais les récurer jour et nuit pendant une semaine, ils seraient encore gris comme une vielle grabataire qui pue de la gueule. -.../... et qu'est-ce que tu vas faire ? Demander à Poutine de glisser du polonium dans mon cappucino ?"
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  • Bobo1001 28/01/2022
    Miami = vices ? Attention chef d'oeuvre...J'adore, un livre sur lequel je n'ai aucune réserve. C'est vraiment jouissif à lire, c'est ultra-brillant, cela a plein de choses à dire, avec lesquelles je ne suis pas forcément d'accord, mais quitte à lire un réactionnaire franchement préférez Wolfe à Houellebecq ! A condition d'accrocher bien sûr au mode opératoire de Tom Wolfe, toujours plus ou moins identique. A savoir des chapitres centrés sur un des protagonistes. Puis se noue une intrigue forte et inéluctable. le style est incroyablement brillant. C'est puissant et incroyablement drôle. Certaines scènes me font encore rire en y repensant. Et pour le prix d'un livre vous aurez, j'en témoigne, l'impression de connaître Miami comme votre poche, tout comme la lecture d'Un homme un vrai avait fait de vous un spécialiste d'Atlanta...Admirateur de Zola, Wolfe a comme lui le sens incroyable du détail et s'appuie sur une documentation abondante. Ceux qui ne connaissent pas encore ont bien de la chance !
  • Dieselle 17/09/2021
    A Miami, les gens vivent dans leur communauté d’origine. Les ponts entre ces différents mondes sont compliqués à mettre en œuvre et le racisme est permanent. Certains métiers sont même majoritairement occupés par certaines ethnies. Par exemple, dans cette grande ville au taux de criminalité élevé, la plupart des policiers sont cubains. Nestor Camacho fait parti de ces policiers. Il est cubain mais parle à peine espagnol. Il est surtout américain et ne s’intéresse pas beaucoup à ses origines. Alors lorsque son chef l’envoie en haut d’un mât récupérer un réfugié cubain pour l’arrêter et l’empêcher de pénétrer sur le terrritoire américain, il n’hésite pas. Fier de ses muscles qu’il a longuement sculpté dans une salle de sport latino, il monte à la force des bras et redescend le réfugié, sous les caméras des journalistes et sous les hués de ses compatriotes. Alors qu’il pense avoir accompli une action héroïque, il est rapidement rejeté par sa communauté qu’il a trahi en arrêtant un ressortissant cubain qui demandait l’asile. Le réfugié sera renvoyé dans son pays, manu militari, par sa faute. Rejeté par ses pairs, mais aussi par sa petite amie Magdalena qui rêve d’une autre vie que celle à laquelle on la... A Miami, les gens vivent dans leur communauté d’origine. Les ponts entre ces différents mondes sont compliqués à mettre en œuvre et le racisme est permanent. Certains métiers sont même majoritairement occupés par certaines ethnies. Par exemple, dans cette grande ville au taux de criminalité élevé, la plupart des policiers sont cubains. Nestor Camacho fait parti de ces policiers. Il est cubain mais parle à peine espagnol. Il est surtout américain et ne s’intéresse pas beaucoup à ses origines. Alors lorsque son chef l’envoie en haut d’un mât récupérer un réfugié cubain pour l’arrêter et l’empêcher de pénétrer sur le terrritoire américain, il n’hésite pas. Fier de ses muscles qu’il a longuement sculpté dans une salle de sport latino, il monte à la force des bras et redescend le réfugié, sous les caméras des journalistes et sous les hués de ses compatriotes. Alors qu’il pense avoir accompli une action héroïque, il est rapidement rejeté par sa communauté qu’il a trahi en arrêtant un ressortissant cubain qui demandait l’asile. Le réfugié sera renvoyé dans son pays, manu militari, par sa faute. Rejeté par ses pairs, mais aussi par sa petite amie Magdalena qui rêve d’une autre vie que celle à laquelle on la destine, Nestor déménage, change de quartier et se lie d’amitié avec un journaliste en quête d’un article qui ferait sa gloire. Celui-ci va entraîner Nestor dans une enquête sur un magnat russe qui a offert des œuvres d’art au musée de la ville. 3. Avis personnel Pendant la lecture de ce livre, j’étais à Miami (dans mes rêves seulement) avec Nestor, cet anti héros un peu ridicule et naïf mais profondément honnête et « flic » dans l’âme, à boire du café cubain et à manger des pastelitos. Le style de l’auteur est très particulier, bourré d’onomatopées. Cela m’a un peu gênée au début mais ensuite j’y ai vu un intérêt. Le récit n’en est que plus vivant. On entend les sons, on sent les odeurs avec les personnages. J’ai vraiment accroché à l’intrigue et aux personnages, surtout Nestor, agaçant au début et de plus en plus attachant au fur et à mesure qu’il avance dans la vie. Magdalena aussi qui essaye de se faire une place dans un monde qui n’est pas le sien et qui va de désillusion en désillusion est forte au début du récit car elle prend sa vie en main mais elle devient vulnérable et pathétique au fur et à mesure qu’elle découvre que ce monde qui la faisait rêver ne correspond pas à l’image qu’elle s’en faisait. On découvre dans ce roman, les communautés cubaine, afro-américaine et haïtienne qui luttent contre les stéréotypes et qui tentent de vivre les uns avec les autres tant bien que mal. Très bon roman.
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  • Tiguidou 08/08/2021
    Bloody Miami nous fait faire un tour organisé dans différentes communautés ethniques de Miami pour nous montrer à quel point ces communautés sont repliées sur elles-mêmes et se mélangent difficilement pour citer une phrase du livre: " Miami est la ville où tout le monde détesté tout le monde." Le roman nous offre aussi une galerie de personnages plus flamboyants les uns que les autres, flamboyants mais superficiels pour la plupart. Je me demande si C'est un reflet de la réalité ou une caricature. Bien sûr il y a dans cette ville une concentration de riches et même de super-riches rivalisant de pretention et de suffisance et ces riches côtoient des gens ordinaires, des salariés , des entrepreneurs et aussi des personnes démunies. Une des choses qui m'ont frappées C'est le fossé entre les immigrants de première génération et ceux de deuxième generation; le roman met en évidence l'incompréhension entre ceux qui ont du souffrir et tout sacrifier pour arriver à immigrer aux USA et leur progéniture qui n'a pas vécu les mêmes choses et n'ont donc pas le même point de vue. Les parents eux ne comprennent pas que leurs enfants ne soient pas engagés dans les... Bloody Miami nous fait faire un tour organisé dans différentes communautés ethniques de Miami pour nous montrer à quel point ces communautés sont repliées sur elles-mêmes et se mélangent difficilement pour citer une phrase du livre: " Miami est la ville où tout le monde détesté tout le monde." Le roman nous offre aussi une galerie de personnages plus flamboyants les uns que les autres, flamboyants mais superficiels pour la plupart. Je me demande si C'est un reflet de la réalité ou une caricature. Bien sûr il y a dans cette ville une concentration de riches et même de super-riches rivalisant de pretention et de suffisance et ces riches côtoient des gens ordinaires, des salariés , des entrepreneurs et aussi des personnes démunies. Une des choses qui m'ont frappées C'est le fossé entre les immigrants de première génération et ceux de deuxième generation; le roman met en évidence l'incompréhension entre ceux qui ont du souffrir et tout sacrifier pour arriver à immigrer aux USA et leur progéniture qui n'a pas vécu les mêmes choses et n'ont donc pas le même point de vue. Les parents eux ne comprennent pas que leurs enfants ne soient pas engagés dans les mêmes combats. On a donc un roman satirique qui m'a plu jusqu'à un certain point en me faisant prendre conscience des difficultés sociales d'une ville qui compte 50% d'immigrants de fraîche date mais qui m'a aussi un peu énervé avec ses onomatopées invraisemblable et ses répétitions ayant pour but se souligner la progression et l'intensité du propos,exemple: ..." immense immense immense flamboyante flamboyante crise de crise de crise de, l'enseigne était tout cela...". Une fois à l'occasion ça peut aller mais à presque toutes les pages ça devient lassant. Je ressors donc avec une opinion mitigée de cette lecture. C'est un roman plaisant mais bien en dessous de " Le bûcher des vanites".
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