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Bon sang ne saurait mentir
Paul Lequesne (traduit par)
Date de parution : 18/09/2008
Éditeurs :
Presses de la cité

Bon sang ne saurait mentir

Paul Lequesne (traduit par)
Date de parution : 18/09/2008

En ce début de XXIe siècle, il ne fait pas bon être chef d'entreprise à Moscou. Les attentats se multiplient : six morts en l'espace de quelques mois ! La prochaine victime pourrait bien être Nicholas Fandorine, sujet anglais naturalisé russe, petit-fils du célèbre détective Eraste Fandorine, et accessoirement P-DG d'une société de conseil.

Nicholas, en butte à un horrible chantage, se débat contre des tueurs appointés par des milliardaires sans scrupules et doit délaisser la programmation d'un jeu vidéo qui occupait jusqu'alors le...

Nicholas, en butte à un horrible chantage, se débat contre des tueurs appointés par des milliardaires sans scrupules et doit délaisser la programmation d'un jeu vidéo qui occupait jusqu'alors le plus clair de son temps. Etrangement, le jeu, inspiré de la biographie de Danila Fondorine, ancien secrétaire de Catherine II...

Nicholas, en butte à un horrible chantage, se débat contre des tueurs appointés par des milliardaires sans scrupules et doit délaisser la programmation d'un jeu vidéo qui occupait jusqu'alors le plus clair de son temps. Etrangement, le jeu, inspiré de la biographie de Danila Fondorine, ancien secrétaire de Catherine II et lointain aïeul de Nicholas, semble avoir acquis une existence propre. D'aventures en rebondissements, l'univers virtuel devient comme l'ombre de l'histoire de Nicholas, qui se voit entraîné dans une course-poursuite au cœur de la Russie éternelle.
Dans le premier tome de ce roman en deux parties, Boris Akounine, maître incontesté de l'intrigue policière sophistiquée, mêle avec brio deux histoires distinctes : l'une située dans la Russie contemporaine, gangrenée par la corruption, l'autre au XVIIIe siècle, sur fond de complots de cour. Les deux époques présentant, au bout du compte, bien des similitudes…

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EAN : 9782258067691
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258067691
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nanouche 17/10/2022
    Bon sang ne saurait mentir est le deuxième épisode des aventures de Nicholas Fandorine, le petit-fils d'Eraste Petrovitch Fandorine. Boris Akounine nous raconte deux histoires simultanément. Celle de notre héros se déroule dans la Russie d'aujourd'hui. Enlevé par des malfrats prêts à tout pour parvenir à leur but Nicholas se voit forcé de travailler pour eux en échange de la vie de ses enfants. Son éducation de gentleman britannique ne l'a guère préparé à la noirceur qu'il découvre au fur et à mesure qu'il perce à jour une machination diabolique. Heureusement il peut compter sur son intelligence et sur la chance héritée de son ancêtre. Parallèlement nous suivons aussi les aventures de Mitia, un petit surdoué de six ans, placé à la cour de Catherine 2 pour la distraire. Ayant eu fortuitement connaissance d'un complot Mitia est obligé de fuir pour sauver sa vie. Le ressort comique est l'opposition entre la précocité intellectuelle de Mitia et sa naïveté face aux choses de la vie. Boris Akounine découpe ses deux histoires en chapitres qui s'alternent, changeant de personnage toujours à un moment de forte tension. Le lien est fait par la fin de chaque chapitre dont l'idée est reprise dans le début du suivant : "Et que deviendrai-je après cela ? Si tant est qu'un cadavre puisse devenir quelque chose. Non, sérieusement, quand demain on l'emportera, que sera-t-il advenu de moi ?" "Nous verrons cela demain, déclara Danila en réponse à la question que venait de lui poser Mitia d'une voix misérable". Au début les deux histoires semblent n'avoir aucun rapport entre elles si ce n'est qu'elles se déroulent en Russie puis petit à petit on découvre ce qui unit les personnages en même temps que leurs aventures se ressemblent de plus en plus. Il y a beaucoup d'humour et on n'a jamais aucun doute sur le fait que les gentils vont gagner. La question est plutôt comment vont-ils se sortir de ce mauvais pas car l'auteur se plaît à semer des embûches sur leur route. Tout ceci fait de Bon sang ne saurait mentir un vrai roman-feuilleton que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. C'est le genre de lecture qu'une fois commencée j'ai du mal à lâcher mais en même temps je redoute le moment où j'en aurai terminé. Heureusement, il y a deux tomes.Bon sang ne saurait mentir est le deuxième épisode des aventures de Nicholas Fandorine, le petit-fils d'Eraste Petrovitch Fandorine. Boris Akounine nous raconte deux histoires simultanément. Celle de notre héros se déroule dans la Russie d'aujourd'hui. Enlevé par des malfrats prêts à tout pour parvenir à leur but Nicholas se voit forcé de travailler pour eux en échange de la vie de ses enfants. Son éducation de gentleman britannique ne l'a guère préparé à la noirceur qu'il découvre au fur et à mesure qu'il perce à jour une machination diabolique. Heureusement il peut compter sur son intelligence et sur la chance héritée de son ancêtre. Parallèlement nous suivons aussi les aventures de Mitia, un petit surdoué de six ans, placé à la cour de Catherine 2 pour la distraire. Ayant eu fortuitement connaissance d'un complot Mitia est obligé de fuir pour sauver sa vie. Le ressort comique est l'opposition entre la précocité intellectuelle de Mitia et sa naïveté face aux choses de la vie. Boris Akounine découpe ses deux histoires en chapitres qui s'alternent, changeant de personnage toujours à un moment de forte tension. Le lien est fait par la fin de chaque chapitre dont l'idée est reprise dans le début du...
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  • athena1 14/01/2011
    Bon sang ne saurait mentir : un livre, deux Russies, deux personnages hauts en couleurs. D'abord la Russie post-communiste, celle de l'économie de marché, gangrénée par la corruption et la mafia. Akounine nous offre pour guide, Nicholas Fandorine, descendant de ce cher Eraste, un chef d'entreprise. L'histoire débute lorsque notre personnage reçoit la visite d'un individu dans le cadre de son activité de conseil. Une visite assez saugrenue qui s'achèvera quelques heures plus tard par le décès de notre visiteur inconnu. Un meurtre qui va plonger Nicholas dans les bas fonds de la nouvelle Russie à coup de chantage et de mauvaises rencontres. Ensuite, la Russie du 18ième s, celle de la Grande Catherine, l'impératrice. Une découverte qui, pour ce premier tome, se déroule à travers les yeux de Mithridate, un jeune surdoué, que son père a décidé d'amener à la Cour afin de montrer à son altesse, le génie de son fils. Parce qu'il faut la distraire Catherine II, tous les soirs, tous les matins défilent des inconnus venus tenter leur chance, et peu réussissent. Mais le jeune garçon va y parvenir au delà de ses espérances, puisqu'il sera convié à demeurer à la Cour près de son altesse. Une position qui sera renforcée le jour où notre cher Mithridate parviendra à sauver l'impératrice d'un empoisonnement orchestré par ses propres conseillers. Mais cette Russie du 18ième, c'est Nicholas qui nous la conte. Une histoire prévue pour un jeu vidéo sensé relater la vie de Danila Fondorine, aïeul de Nicholas. D'ailleurs ces deux histoires, évoluent tels des battements de coeur, de manière alternée et tributaires l'une de l'autre. Une fois de plus, merci à monsieur Akounine pour cette Russie qu'il nous livre dans chacun de ses ouvrages. Bon sang ne saurait mentir : un livre, deux Russies, deux personnages hauts en couleurs. D'abord la Russie post-communiste, celle de l'économie de marché, gangrénée par la corruption et la mafia. Akounine nous offre pour guide, Nicholas Fandorine, descendant de ce cher Eraste, un chef d'entreprise. L'histoire débute lorsque notre personnage reçoit la visite d'un individu dans le cadre de son activité de conseil. Une visite assez saugrenue qui s'achèvera quelques heures plus tard par le décès de notre visiteur inconnu. Un meurtre qui va plonger Nicholas dans les bas fonds de la nouvelle Russie à coup de chantage et de mauvaises rencontres. Ensuite, la Russie du 18ième s, celle de la Grande Catherine, l'impératrice. Une découverte qui, pour ce premier tome, se déroule à travers les yeux de Mithridate, un jeune surdoué, que son père a décidé d'amener à la Cour afin de montrer à son altesse, le génie de son fils. Parce qu'il faut la distraire Catherine II, tous les soirs, tous les matins défilent des inconnus venus tenter leur chance, et peu réussissent. Mais le jeune garçon va y parvenir au delà de ses espérances, puisqu'il sera convié à demeurer à la Cour près de son altesse. Une position...
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  • Thoxana 21/06/2010
    Ce roman mêle deux époques différentes : celles de la Russie moderne et celle de Catherine la Grande. Quelques similitudes entre les 2 scénarii rendent l'idée interessante. Mais on aurait effectivement pu écrire un seul volume pour tout relater. La fin est cependant ingénieuse et sauve le tout : les "méchants" ne sont pas toujours ceux que l'on croie...
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