Bouts de bois

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• croquemiette 29/01/2024

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  Nous voici face à un Objet Littéraire Non Identifié ! Agnès Stienne, par ailleurs cartographe et artiste, se penche sur les divers objets en bois de notre quotidien, comme les bouchons de lièges, les cagettes ou les boîtes de camembert, pour remonter jusqu’à l’arbre dont ils sont extraits. Elle évoque la manière dont les forêts sont gérées, avec le problème de la monoculture qui appauvrit les sols et nuit à la biodiversité et la privatisation des bois, qui empêche une gestion écologique et réflechie à l'échelle nationale, à long terme. Les forêts, qui devraient représenter un bien commun, sont régies par des impératifs économiques et de rentabilité, le bois étant une marchandise comme une autre et n’échappant pas au capitalisme. Dans le contexte de réchauffement climatique, cette mauvaise approche et la monoculture amplifient le phénomène des méga-feux qui ont des conséquences dramatiques. Elle propose en fin d’ouvrage de faire de la forêt le cinquième élément, après l’eau, la terre, le feu et l’air. J’ai trouvé cette idée brillante, tant les arbres sont indispensables aux êtres vivants et à l’environnement. Ce texte est à la croisée des chemins (forestiers)… Tour à tour poétique et sensible, puis très technique et documenté, on peut s’y perdre. Les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas vraiment, alternant entre le rapport à la nature de l’artiste, de longues énumérations de végétaux, et des passages très pointus sur les normes en vigueur. J’ai découvert ce livre dans sa version numérique, je n’ai donc pas pu zoomer sur les différentes illustrations, ce qui est frustrant. Au moins n'ai-je pas consommé de papier ! #x1f609 Si tu es passionné.e par la nature et le bois, je t'invite à partir à la rencontre de ce texte singulier et sensible, illustré des œuvres et des cartes d’Agnès Stienne, qui réussit le pari d’être hybride. Nous voici face à un Objet Littéraire Non Identifié ! Agnès Stienne, par ailleurs cartographe et artiste, se penche sur les divers objets en bois de notre quotidien, comme les bouchons de lièges, les cagettes ou les boîtes de camembert, pour remonter jusqu’à l’arbre dont ils sont extraits. Elle évoque la manière dont les forêts sont gérées, avec le problème de la monoculture qui appauvrit les sols et nuit à la biodiversité et la privatisation des bois, qui empêche une gestion écologique et réflechie à l'échelle nationale, à long terme. Les forêts, qui devraient représenter un bien commun, sont régies par des impératifs économiques et de rentabilité, le bois étant une marchandise comme une autre et n’échappant pas au capitalisme. Dans le contexte de réchauffement climatique, cette mauvaise approche et la monoculture amplifient le phénomène des méga-feux qui ont des conséquences dramatiques. Elle propose en fin d’ouvrage de faire de la forêt le cinquième élément, après l’eau, la terre, le feu et l’air. J’ai trouvé cette idée brillante, tant les arbres sont indispensables aux êtres vivants et à l’environnement. Ce texte est à la croisée des chemins (forestiers)… Tour à tour poétique et sensible, puis très technique et documenté, on peut...

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