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« Ça n'a aucun sens »
Date de parution : 25/08/2016
Éditeurs :
Plon

« Ça n'a aucun sens »

Date de parution : 25/08/2016
A partir d’entretiens réguliers avec François Hollande depuis plusieurs années, cet ouvrage dresse le bilan d’un mandat qui, quelle que soit son issue, aura laminé toutes les certitudes de la gauche et aura été pour la France, celui d’un changement de monde, à la source d’une recomposition politique majeure.
Il reste à peine quelques mois à François Hollande pour décider s’il sera ou non candidat à sa réélection à la présidence de la République et cet homme qui n’aime... Il reste à peine quelques mois à François Hollande pour décider s’il sera ou non candidat à sa réélection à la présidence de la République et cet homme qui n’aime rien tant que maîtriser son environnement a suspendu son sort à une très aléatoire baisse du chômage.
Tout au long de...
Il reste à peine quelques mois à François Hollande pour décider s’il sera ou non candidat à sa réélection à la présidence de la République et cet homme qui n’aime rien tant que maîtriser son environnement a suspendu son sort à une très aléatoire baisse du chômage.
Tout au long de son mandat, François Hollande aura été un paradoxe ambulant. Désireux d’apaiser la société française mais prenant systématiquement sa majorité à rebrousse-poil. Promettant de réorienter l’Europe, mais finalement obligé de la sauver de l’implosion en étroite collaboration avec Angela Merkel. Attaché plus que tout à la liberté – à commencer par la sienne – mais n’endossant ses habits de Président que dans la dimension sécuritaire et militaire de son quinquennat. Habile à piéger la droite mais ne parvenant pas à se faire respecté à gauche.
Ce livre vous fait vivre de l’intérieur les moments clés du quinquennat et éclaire les motivations du chef de l’État lorsqu’il a pris ses décisions les plus transgressives. Grâce à des entretiens réguliers avec le Président menés depuis plusieurs années, l’auteur donne des clés de compréhension d’un homme qui demeure pour beaucoup un mystère.
En confrontant sa version à celle des principaux acteurs du quinquennat, cet ouvrage dresse le bilan d’un mandat qui quelle que soit son issue, aura laminé toutes les certitudes de la gauche et aura été pour la France, celui d’un changement de monde.
Le portrait d’un Président suspendu aux chiffres du chômage et qui n’a plus rien en main que les possibles fautes de ses concurrents et adversaires.
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EAN : 9782259227810
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259227810
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Alexein 21/10/2016
    C’est la dernière rentrée de notre président et c’est pas trop tôt ! Dans une série d’entretiens qui ont donné lieu à ce livre au titre accrocheur, FH se confie sur ses échecs (pas tous, malheureusement), ses regrets, ses inquiétudes et ses peurs. L’homme qui a eu du mal à rentrer dans le costume de président, qui s’est mis le pays à dos très rapidement, bien plus que son prédécesseur, et qui a mené une politique totalement décousue décide de se confier (calcul quant à la campagne à venir, sans aucun doute) et ce livre, qui n’est pas entièrement un portrait à charge, révèle cependant des défauts inexcusables pour un chef de l’État. Il a la peau dure, très dure. Il louvoie en permanence et lorsqu’il dit : « oui », cela signifie dans le meilleur des cas : « peut-être ». Comment se positionner avec un tel énergumène ? Il ne souffle ni le chaud ni le froid mais tiède en permanence, attendant de voir si les choses se goupilleront selon ses calculs et ménageant les susceptibilités. Son esprit de synthèse lui vient de l’enfance où il a dû composer très tôt avec des parents aux caractères presque diamétralement opposés. Sa personnalité, il est vrai, est complexe, et le titre du livre montre que sa vision de la logique est toute personnelle et défie parfois le bon sens. Le fiasco de la fameuse déchéance de nationalité, par exemple, montre un FH obsédé par l’idée de laisser une trace dans l’histoire de la Ve République, quitte à effectuer des manœuvres vaines aux yeux des citoyens qui voient clairement que ce jeu mesquin ne sert en rien l’intérêt de la Nation. Le mot d’ordre, si l’on peut dire, de notre président est que du moment que l’on ne cherchera pas à limiter sa liberté, il ne cherchera pas à limiter celle des autres. Et de laisser proliférer les expérimentations les plus farfelues et les petites guerres entre ministres. L’adage « Diviser pour mieux régner » ne s’applique qu’aux ennemis et lorsqu’on l’applique à son propre camp, on appelle cela « se saborder ». Les gens intelligents pratiquent l’auto-défense et les socialistes pratiquent l’autodestruction. Il faudra attendre les attentats de janvier 2015 pour qu’il endosse enfin le costume de président. Mais il restera toujours le « petit pépère » de la Nation, comme pourrait le dire Jacques Mailhot. « Ça n’a aucun sens ! » Voici l’aveu d’un être qui vit hors de la réalité. Il lâche cette réplique chaque fois que les autres n’agissent pas comme il l’avait prévu, donnant l’impression de ne pas comprendre ou de ne même pas essayer de comprendre le pourquoi du comment. Il a été dit et répété qu’il a un contact facile avec les gens, qu’en peu de temps passé avec eux il peut cerner leur personnalité et découvrir ce qu’il appelle un « levier », c'est-à-dire un point de vulnérabilité sur lequel il pourra s’appuyer lors d’une négociation, par exemple avec Angela Merkel. Sur le plan économique, croyant à la théorie des cycles économiques, il a parié (!!!!!) sur un retour spontané de la croissance et ses mesures, comme celle du pacte de responsabilité, ne devaient servir qu’à accompagner cette croissance qui serait donc revenue d’elle-même (il est difficile de faire plus apprenti-sorcier), l’allègement des charges des entreprises devant quant à lui être compensé par une hausse des impôts des ménages. Ça me rappelle un livre sur l’histoire des États-Unis de René Rémond qui cite le président Hoover qui doit faire face au mécontentement croissant des citoyens suite à la crise du fameux vendredi noir de 1929 : « La prospérité les attend au coin de la rue. » Cependant, la crise dure et l’esbroufe retombe vite. Mais ce qui a achevé de plomber sa crédibilité (quoique, le mandat n’est pas encore terminé) fut le déroulement ubuesque de l’adoption du projet de loi travail. FH a montré une totale incompétence de maîtrise dans le déroulement du processus visant à faire voter cette loi. C’est avant tout à une bataille des egos que nous avons assisté avec cette dernière, la ministre El Khomri ne jouant que le rôle de fusible, un pion facilement sacrifiable. Comment bien faire son travail de ministre lorsque le président vous court-circuite par voie officieuse (SMS) avec les autres parties prenantes aux négociations ? Comment travailler correctement lorsque ce même président confie des tâches de collaboration à des gens qui se haïssent viscéralement et se tirent dans les pattes dès que l’occasion se présente ? Cela, semble-t-il, ne manque pas de sens pour lui. Ce livre, quoique peu emballant, est tout de même assez intéressant et révèle par exemple la gêne montrée par le président à l’évocation de l’expression « sans-dents ». L’a-t-il dite ? Pas sûr, il ne se le rappelle pas bien, c’est possible mais… Cela résume bien le personnage. L’histoire retiendra de lui un grand flou. Et quid de sa loi sur le mariage, de ses réformes sur l’école et le collège, attribuables à un candidat qui prétendait apaiser le pays ? Il est bien connu que c’est en montant les gens les uns contre les autres qu’on apaise la société. Carton plein ! Je crois qu’il n’en aura pas raté une. On passe son temps à pervertir la logique et le bon sens et on vient ensuite se plaindre que ça n’a aucun sens. Voilà un type qui aurait dû travailler dans la médiation ou l’arbitrage, pas dans la prise de décisions au plus haut niveau d’un pays. C’est la dernière rentrée de notre président et c’est pas trop tôt ! Dans une série d’entretiens qui ont donné lieu à ce livre au titre accrocheur, FH se confie sur ses échecs (pas tous, malheureusement), ses regrets, ses inquiétudes et ses peurs. L’homme qui a eu du mal à rentrer dans le costume de président, qui s’est mis le pays à dos très rapidement, bien plus que son prédécesseur, et qui a mené une politique totalement décousue décide de se confier (calcul quant à la campagne à venir, sans aucun doute) et ce livre, qui n’est pas entièrement un portrait à charge, révèle cependant des défauts inexcusables pour un chef de l’État. Il a la peau dure, très dure. Il louvoie en permanence et lorsqu’il dit : « oui », cela signifie dans le meilleur des cas : « peut-être ». Comment se positionner avec un tel énergumène ? Il ne souffle ni le chaud ni le froid mais tiède en permanence, attendant de voir si les choses se goupilleront selon ses calculs et ménageant les susceptibilités. Son esprit de synthèse lui vient de l’enfance où il a dû composer très tôt avec des parents aux caractères presque diamétralement...
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