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Ceux d'ici
Élisabeth Peellaert (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 11/01/2018
Éditeurs :
Plon

Ceux d'ici

Élisabeth Peellaert (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 11/01/2018
Jonathan Dee, « l’un des meilleurs décrypteurs de l’Amérique contemporaine », livre un roman magistral sur la middle class et ses désillusions. Captivant et terriblement actuel.
Howland, petite ville du Massachusetts, est un havre de paix pour les vacanciers venus de New York. Mark, lui, fait partie des locaux. Entrepreneur en bâtiment, il peine à joindre... Howland, petite ville du Massachusetts, est un havre de paix pour les vacanciers venus de New York. Mark, lui, fait partie des locaux. Entrepreneur en bâtiment, il peine à joindre les deux bouts. Engagé par Philip Hadi, New-Yorkais richissime, bien décidé à s’installer à Howland, il est fasciné par cet... Howland, petite ville du Massachusetts, est un havre de paix pour les vacanciers venus de New York. Mark, lui, fait partie des locaux. Entrepreneur en bâtiment, il peine à joindre les deux bouts. Engagé par Philip Hadi, New-Yorkais richissime, bien décidé à s’installer à Howland, il est fasciné par cet homme qui brasse des millions. Et si le moment était venu pour lui de tenter  sa chance ? Avec son frère, Mark décide de se lancer dans les placements immobiliers.  
Lorsque Hadi devient maire de la ville, utilisant ses fonds privés pour faire la pluie et le beau temps, le fossé se creuse encore un peu plus entre le New-Yorkais et les habitants de la petite ville…
Mettant en scène la montée d’un nouvel autoritarisme, c’est la fin du rêve américain que Jonathan Dee décrypte ici de main de maître. Un roman social non seulement brillant, mais aussi inquiétant de réalisme.


« Jonathan Dee livre un roman social non seulement brillant, mais aussi inquiétant de réalisme. Un texte tellement actuel et pertinent qu’on en vient même à se demander comment Dee a pu l’écrire avant les dernières élections. »
Booklist

 « Passionnant. Les personnages de la middle-class, tous à la poursuite du rêve américain, sont brillamment développés et leurs préoccupations sont terriblement actuelles. Dee mène l’intrigue d’une main de maître et fait monter la tension jusqu’à la parfaite note finale. »
Publishers Weekly
 
« Un nouveau roman magnifique… Dee s’est surpassé avec Ceux d’ici. Cet ouvrage examine la psyché américaine mise à mal entre les deux années charnières que sont 2001 et 2008. »
Boston Globe
 
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EAN : 9782259263344
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259263344
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Une fable sociale aussi cruelle que vivifiante. Avec ce roman à la fois juste et enlevé, provocant et parfois glaçant, on retrouve ici l'auteur des Privilèges, portraitiste affûté des solitudes modernes. »
Lire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • La31 07/11/2021
    L'Amérique profonde de la côte Est nous est révélée dans ce roman. Difficultés de la vie de tous les jours, gestion d'une petite ville, nous sont décrites avec réalisme et vérité. Pour mieux comprendre l'Amérique d'après le 11 septembre date à laquelle débute le livre. A lire absolument....
  • NanaDelvo 27/04/2021
    Découvert en France avec Les Privilèges en 2011, l'Américain Jonathan Dee décrit ici de manière diablement critique l'élection d'un millionnaire new-yorkais à la tête d'une petite bourgade du Massachusetts, que ce nouvel arrivant soucieux de « rompre » avec le ronronnement politique habituel vient bouleverser de fond en comble à grands renforts d'oseille. Une hubris catastrophique observé par des locaux débordés, qui n'est pas sans rappeler les pratiques de l'ex-président Trump..
  • JM27773 15/04/2020
    Très bel ouvrage sur la différence de classes aux Etats Unis... Le choc de style et de niveau de vie entre d'un côté les citadins aux situations établies et reconnus ; vacanciers en quête de calme et de "retour aux choses simples" mais qui emportent dans leurs bagages leur style de vie new-yorkais... et puis les autres, les autochtones, ceux qui les accueillent et font tout pour leur plaire, qui subissent, acceptent leur dictature culturelle et qui sont prêts à toutes les concessions dans l'espoir d'un jour peut-être intégrer leur cercle fermé et accéder eux aussi au "rêve américain". Livre découvert en traînant à la Fnac, très bonne pioche !
  • gabb 23/02/2020
    Et hop, un petit nouveau dans ma bibliothèque, rayon "littérature américaine" ! Bienvenue à vous, Jonathan Dee, je vous ai trouvé une belle place entre T.C Boyle et Jonathan Franzen, non loin de John Irving et de Philip Roth, j'espère que vous y serez bien. (note pour plus tard : penser à renforcer cette étagère qui commence à ployer un peu sous la charge...) Peut-être n'avez-vous pas encore atteint la renommée que vos illustres voisins de rayonnage, mais en lisant "Ceux d'ici" on devine déjà que vous partagez avec eux les mêmes sujets de prédilection et que vous abordez - non sans talent - les mêmes thématiques à commencer par celle - inépuisable - de la grande Amérique, de ses mythes et de ses dérives... Et pour prendre la température de ce grand pays de contrastes, à jamais chamboulé par le séisme du 11 septembre, quoi de mieux qu'un voyage à Howland, au fin fond du Massachusetts ? C'est là, à quelques encablures de la Grosse Pomme et de Ground Zero, que nous emmène Jonathan Dee pour une immersion criante de réalisme dans une petite ville typiquement yankee, façon "j'irai dormir chez vous", à la rencontre d'une population aussi authentique qu'hétéroclite. Mark Firth et les siens (épouse, frère et soeurs), leurs collègues, voisins et amis, le facteur et la barmaid, le flic, le maire et son équipe municipale, sans oublier le richissime nouvel arrivant, Philip Hadi, fraichement débarqué de New-York pour éloigner sa famille du risque terroriste : les voilà, ceux d'ici. En les regardant vivre, entreprendre, se disputer, se remettre en question, se concerter sur la meilleure façon de développer l'économie de la région, le lecteur se trouve bien vite intégré dans le quotidien de leur petite communauté pleine d'espoirs et de doutes, de rêve et de ressentiments, ballotée d'une crise à l'autre entre les attentas de 2001 et la débâcle financière des subprimes en 2008. La construction du récit, qui semble s'attarder au hasard sur l'un ou l'autre des personnages au gré de leurs déambulations en ville et de leurs changements de trajectoires personnelles, est particulièrement brillante. Elle m'a souvent rappelé ces longs plans-séquences dont je raffole au cinéma, lorsque la caméra mobile suit l'un des protagonistes puis s'en détourne au profit d'un autre nouvellement apparu dans le champ. L'effet est très réussi, et la vie de ces citoyens modestes, pour la plupart représentants typiques d'une middle-class américaine en proie aux affres du déclassement, m'a semblé fidèlement restituée. A travers tous ces portraits terriblement humains et pétris de contradictions, c'est bien celui d'une Amérique en tension, minée par les inégalités sociales et la peur du lendemain, que Jonathan Dee nous propose ici. Un grand roman sur le désenchantement et les vicissitudes de ceux d'en-bas, qui se dévore avec un plaisir évident !Et hop, un petit nouveau dans ma bibliothèque, rayon "littérature américaine" ! Bienvenue à vous, Jonathan Dee, je vous ai trouvé une belle place entre T.C Boyle et Jonathan Franzen, non loin de John Irving et de Philip Roth, j'espère que vous y serez bien. (note pour plus tard : penser à renforcer cette étagère qui commence à ployer un peu sous la charge...) Peut-être n'avez-vous pas encore atteint la renommée que vos illustres voisins de rayonnage, mais en lisant "Ceux d'ici" on devine déjà que vous partagez avec eux les mêmes sujets de prédilection et que vous abordez - non sans talent - les mêmes thématiques à commencer par celle - inépuisable - de la grande Amérique, de ses mythes et de ses dérives... Et pour prendre la température de ce grand pays de contrastes, à jamais chamboulé par le séisme du 11 septembre, quoi de mieux qu'un voyage à Howland, au fin fond du Massachusetts ? C'est là, à quelques encablures de la Grosse Pomme et de Ground Zero, que nous emmène Jonathan Dee pour une immersion criante de réalisme dans une petite ville typiquement yankee, façon "j'irai dormir chez vous", à la rencontre d'une population aussi authentique qu'hétéroclite. Mark Firth et...
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  • Brooklyn_by_the_sea 24/11/2019
    Jonathan Dee livre ici une chronique amère des Etats Unis entre le 11 Septembre 2001 et la crise financière de 2008. Le rêve américain s'est dissous, mais Mark, entrepreneur en bâtiment, veut y croire encore. Dans son coin paisible du Massachusetts, il y croit d'autant plus qu'un millionnaire new yorkais, venu s'y réfugier et s'imposant peu à peu comme le Maître des Lieux, exhibe avec désinvolture ses signes de réussite. Mark parviendra-t'il à "réussir sa vie", lui aussi ? En tout cas, il y travaille... J'ai bien aimé la mélancolie qui se dégage de ce roman, la nostalgie d'une époque, pas si lointaine, où l'argent n'influençait pas à ce point la vie des gens, où les rapports humains étaient plus simples. Désormais, tout n'est que conflits, rébellions, difficultés administratives et financières, affaires d'apparences... Comment vivre dans une société où les valeurs se réduisent à celle du dollar ? C'est tout cela que Mark et les autres personnages doivent affronter, page après page, et c'est un peu déprimant -ça l'est d'autant plus que le constat est semblable de ce côté-ci de l'Atlantique. Néanmoins, le style de Jonathan Dee est agréable à lire, et la finesse de son analyse rend son roman pertinent et touchant. de quoi passer un bon moment littéraire.Jonathan Dee livre ici une chronique amère des Etats Unis entre le 11 Septembre 2001 et la crise financière de 2008. Le rêve américain s'est dissous, mais Mark, entrepreneur en bâtiment, veut y croire encore. Dans son coin paisible du Massachusetts, il y croit d'autant plus qu'un millionnaire new yorkais, venu s'y réfugier et s'imposant peu à peu comme le Maître des Lieux, exhibe avec désinvolture ses signes de réussite. Mark parviendra-t'il à "réussir sa vie", lui aussi ? En tout cas, il y travaille... J'ai bien aimé la mélancolie qui se dégage de ce roman, la nostalgie d'une époque, pas si lointaine, où l'argent n'influençait pas à ce point la vie des gens, où les rapports humains étaient plus simples. Désormais, tout n'est que conflits, rébellions, difficultés administratives et financières, affaires d'apparences... Comment vivre dans une société où les valeurs se réduisent à celle du dollar ? C'est tout cela que Mark et les autres personnages doivent affronter, page après page, et c'est un peu déprimant -ça l'est d'autant plus que le constat est semblable de ce côté-ci de l'Atlantique. Néanmoins, le style de Jonathan Dee est agréable à lire, et la finesse de son analyse rend son roman pertinent et touchant....
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