Ceux qu'on rencontre en chemin - Roman ados - Fin du monde - Famille - Espoir

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• BiblioPlume_ytb 25/01/2024

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  C’est bientôt la fin du monde. Et pourtant, ce n’est pas tellement ce qui préoccupe le plus Aisha, 17 ans. Il faut dire que dans sa famille, pas mal de secrets couvent et la rongent, renforcés par la disparition de sa sœur du jour au lendemain. Mais puisque le temps est compté, ne serait-il pas temps de de faire un pas vers l’autre ? Accompagné par sa mère, son petit-ami Walter et les parents de celui-ci ainsi qu’un chat, ce groupe improbable s’élance dans un dernier voyage, en quête d’une June dont on ignore désormais tout, afin de guérir certaines plaies du cœur. J’avoue que j’ai eu une agréable surprise en m’aventurant vers ce livre. En réalité, j’avais complètement oublié de quoi parlait le roman et la couverture m’avait induite en erreur ; je pensais lire quelque chose de « très jeunesse » et surtout, quelque chose de léger. Mais une fois l’étonnement passé, je n’ai pu qu’apprécier la qualité du texte et sa profondeur, son intelligence. On va aborder ici, de façon très douce et parlante à la fois, de nombreuses thématiques, pas toujours évidentes à traiter : le deuil, les relations familiales (entre parents-enfants, mais aussi entre sœurs), le sens de la vie, le bonheur… L’écriture, pour sa part, est simple mais tellement éloquente. On sent une grande maturité chez la narratrice et héroïne du récit, qui a ainsi un regard très tendre mais objectif sur sa mère (et sa gestion de gérer le deuil). Elle est authentique et on s’identifie facilement à elle sur certains points. Dans l’ensemble, la plume de l’autrice est efficace, les tournures des phrases sont simples mais belles et recherchées de façon à marquer son lecteur, tout en permettant une certaine accessibilité du texte. Le contexte de fin du monde est ici un prétexte intelligent, qui permet de repenser pas mal d’acquis actuels, d’éléments de notre société ; on y questionne le bonheur, son sens, le fonctionnement d’un pays et la vacuité de certaines pensées modernes face à un tel contexte. Enfin, si je devais énoncer un autre point fort de ce roman, j’évoquerais sans aucun doute la romance qu’on nous offre, entre Walter et Aisha. Walter, c’est un homme qui est à l’écoute, qui prend conscience de la douleur et de la colère qui sommeille en elle, qui parfois se prend cette violence en pleine figure, mais sans jamais lui en tenir rigueur. Et on sent, à travers certaines phrases, que la jeune femme lui est très attachée, qu’il est son pansement dans sa vie. Typiquement le genre de relations saines, qu’il est important de montrer à un jeune lectorat. Bref, ce livre, c’est un petit coup de cœur plein de surprises, du début à la fin, qui nous donnerait presque envie d’en lire davantage une fois terminé. A partir de 14-15 ans.C’est bientôt la fin du monde. Et pourtant, ce n’est pas tellement ce qui préoccupe le plus Aisha, 17 ans. Il faut dire que dans sa famille, pas mal de secrets couvent et la rongent, renforcés par la disparition de sa sœur du jour au lendemain. Mais puisque le temps est compté, ne serait-il pas temps de de faire un pas vers l’autre ? Accompagné par sa mère, son petit-ami Walter et les parents de celui-ci ainsi qu’un chat, ce groupe improbable s’élance dans un dernier voyage, en quête d’une June dont on ignore désormais tout, afin de guérir certaines plaies du cœur. J’avoue que j’ai eu une agréable surprise en m’aventurant vers ce livre. En réalité, j’avais complètement oublié de quoi parlait le roman et la couverture m’avait induite en erreur ; je pensais lire quelque chose de « très jeunesse » et surtout, quelque chose de léger. Mais une fois l’étonnement passé, je n’ai pu qu’apprécier la qualité du texte et sa profondeur, son intelligence. On va aborder ici, de façon très douce et parlante à la fois, de nombreuses thématiques, pas toujours évidentes à traiter : le deuil, les relations familiales (entre parents-enfants, mais aussi entre sœurs), le...

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• bookeuse_en_serie 30/08/2023

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  Que feriez-vous si la fin du monde était dans un an ? Personnellement, c’est le genre de question qui me donne le vertige. La mort me fait peur mais savoir que tout pourrait disparaître avec moi je trouve ça encore plus affolant. Ici, c’est la question à laquelle doivent répondre nos héros, car ce fait de science-fiction est devenu leur réalité. Pas de doute possible, pas de solution… Le monde est donc à l’arrêt depuis la grande annonce. Qui a envie de continuer de travailler en sachant ça ? Donc l’option « tour du monde », on oublie, car plus de pilotes ou de personnel pour gérer des voyages récréatifs. Si la fin du monde m’angoisse, vous pouvez imaginer avec quelle appréhension (teintée de curiosité) j’ai commencé ce livre. Et finalement ça se lit tout seul ! Alors oui c’est difficile parfois. On se trouve face à des réflexions très profondes et assez déchirantes sur le futur de nos héros. Sur ce qu’il aurait pu être, DÛ être… Ils avaient l’avenir devant eux. Cette fin du monde, c'est l’occasion de se poser des questions, de faire le point sur sa vie, ses regrets. Y-a-t-il des choses à réparer, des personnes qu’on aimerait revoir ? Aïcha est une héroïne complexe. Pleine de colère, de rage et pourtant si renfermée. Elle a du mal à s’exprimer, s’interroge énormément. Doit-elle laisser ses émotions prendre le pas ? Ne serait-ce pas égoïste pour tous ceux qui gravitent autour d’elle et tentent malgré tout de profiter des derniers moments ? J’ai aussi découvert une plume sublime (un grand bravo à la traductrice d’ailleurs). Je comprends que ce roman commence à rafler des prix. Il le mérite largement. C’est beau, mature. Mais c’est aussi fluide. L’ambiance est bien moins pesante que ce à quoi je m’attendais. J’ai adoré me laisser porter par l’histoire. En conclusion, c’était vraiment beau ! Dur par moment, mais j’ai aimé la façon dont le thème de la fin du monde est abordé. Ça se dévore et c’est tant mieux parce que mon cœur n’aurait pas survécu à un livre plus long Que feriez-vous si la fin du monde était dans un an ? Personnellement, c’est le genre de question qui me donne le vertige. La mort me fait peur mais savoir que tout pourrait disparaître avec moi je trouve ça encore plus affolant. Ici, c’est la question à laquelle doivent répondre nos héros, car ce fait de science-fiction est devenu leur réalité. Pas de doute possible, pas de solution… Le monde est donc à l’arrêt depuis la grande annonce. Qui a envie de continuer de travailler en sachant ça ? Donc l’option « tour du monde », on oublie, car plus de pilotes ou de personnel pour gérer des voyages récréatifs. Si la fin du monde m’angoisse, vous pouvez imaginer avec quelle appréhension (teintée de curiosité) j’ai commencé ce livre. Et finalement ça se lit tout seul ! Alors oui c’est difficile parfois. On se trouve face à des réflexions très profondes et assez déchirantes sur le futur de nos héros. Sur ce qu’il aurait pu être, DÛ être… Ils avaient l’avenir devant eux. Cette fin du monde, c'est l’occasion de se poser des questions, de faire le point sur sa vie, ses regrets. Y-a-t-il des choses à réparer, des personnes qu’on aimerait revoir ? Aïcha...

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• bookamber_ 22/08/2023

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  Une lecture légère et mignonne qui nous fait voyager à travers la Malaisie. J’ai beaucoup accroché à la plume de l’autrice que j’ai trouvé très agréable à lire, avec des chapitres courts et qui alternent enter plusieurs temporalité. Le rythme est très sympa et ne laisse donc pas le temps de s’ennuyer. Le roman est bercé de super jolies descriptions qui nous met réellement en immersion dans les décors et sont même parfois agrémentées de petites illustrations qui rajoutent un vrai plus à cette lecture. L’aspect road trip est sympa bien que j’aurai préféré qu’il soit plus long avec un peu plus de voyage. Globalement, j’ai bien aimé cette histoire qui appuie sur l’importance de la famille mais je n’en garderai pas souvenir longtemps.
• milareadbook04 07/06/2023

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  8 mois avant la fin du monde . Aisha n'a pas vu sa sœur depuis de nombreux mois, elle décide alors avce sa mère de partir à sa recherche . Walter, son copain ainsi que les parents de ce dernier sont du voyage. Commence alors leur dernier périple en Malaisie , c'est l'occasion pour notre héroïne de renouer acace passé et présent avant l'ultimatum... • Ceux qu'on rencontre en chemin est un roman écrit par Nadia Mikail et publié chez Slalom. • Ce n'est pas le genre de roman que j'ai l'habitude de lire chez cet éditeur mais il ne m'a absolument pas déçue, au contraire . • Un mélange d'une sorte de science fiction avec cette fin du monde approchant à grand pas , mais sans être pour autant dans un monde futuriste , ce qui nous permet facilement de nous identifier aux différents personnages . • Le passé et le présent se mêlent au travers d'anecdotes racontées par les différents personnages. • Franchement, je ne vais pas vous mentir, j'ai dévoré ce roman jusqu'à la dernière ligne car l'ambiance est géniale, les personnages sont attachants au possible, la plume de l'auteure est extrêmement fluide ce qui nous offre une lecture rapide et additive.
• labibliodeclo 24/05/2023

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  Si vous attendez un roman postapocalyptique sur une famille qui tente de survivre à la fin du monde, passez votre chemin. Ce roman porte principalement sur la quête de soi, sur le pardon, la famille. On y rencontre Aisha, dix-sept ans, et son entourage : sa mère, sa sœur Jude, son petit-ami Walter, les parents de ce dernier et Sac-à-Puces, ce drôle de chat qui à la couleur du cury. Un beau panel de personnages, mais... ... j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez approfondis. Notamment Walter, que j'ai senti très détaché, lointain. De fait, j'ai eu du mal à m'attacher à eux, à m'identifier à eux. En revanche, j'ai adoré le chat, si bien représenté au début de chaque chapitre ! Même si je n'ai pas accroché avec les personnages, j'ai bien aimé leur voyage : un voyage où l'on se (re)découvre, où l'on accepte les traumatismes passés. Avec un style d'écriture assez classique, ce roman aborde des thématiques parfois délicates, comme le deuil, d'une façon très douce. C'est une jolie histoire, mais elle me laisse toutefois frustrée : comme une impression de pas assez, comme si j'avais survolé cette histoire en passant à côté. J'aurai aussi adoré que l'autrice approfondisse le côté "fin du monde" qui ne se révèle pas indispensable pour cette histoire, je trouve. Pourtant, cela aurait vraiment pu être sympa et apporter un vrai quelque chose à ce roman. Ceux qu'on rencontre en chemin, finalement, sont ceux que nous côtoyons tous les jours, que nous pensons connaître, sans vraiment les connaître. J'ai apprécié cette lecture, même si j'aurai préféré qu'elle soit plus approfondie ! Si vous attendez un roman postapocalyptique sur une famille qui tente de survivre à la fin du monde, passez votre chemin. Ce roman porte principalement sur la quête de soi, sur le pardon, la famille. On y rencontre Aisha, dix-sept ans, et son entourage : sa mère, sa sœur Jude, son petit-ami Walter, les parents de ce dernier et Sac-à-Puces, ce drôle de chat qui à la couleur du cury. Un beau panel de personnages, mais... ... j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez approfondis. Notamment Walter, que j'ai senti très détaché, lointain. De fait, j'ai eu du mal à m'attacher à eux, à m'identifier à eux. En revanche, j'ai adoré le chat, si bien représenté au début de chaque chapitre ! Même si je n'ai pas accroché avec les personnages, j'ai bien aimé leur voyage : un voyage où l'on se (re)découvre, où l'on accepte les traumatismes passés. Avec un style d'écriture assez classique, ce roman aborde des thématiques parfois délicates, comme le deuil, d'une façon très douce. C'est une jolie histoire, mais elle me laisse toutefois frustrée : comme une impression de pas assez, comme si j'avais survolé cette histoire en passant à côté. J'aurai aussi adoré que l'autrice...

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