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Charles le Téméraire
Collection : Biographies
Date de parution : 05/02/2015
Éditeurs :
Perrin

Charles le Téméraire

Collection : Biographies
Date de parution : 05/02/2015
La fin du rêve bourguignon. Ascension et chute du dernier grand féodal.
Charles le Téméraire est une des figures les plus fascinantes du Moyen Age, mais son image brille d’un éclat crépusculaire. Cet homme intelligent, cultivé, organisateur hors pair, débordant d’énergie et... Charles le Téméraire est une des figures les plus fascinantes du Moyen Age, mais son image brille d’un éclat crépusculaire. Cet homme intelligent, cultivé, organisateur hors pair, débordant d’énergie et d’une capacité de travail étonnante ‒ un chroniqueur le surnomme « Charles le Travaillant » ‒, est en même temps un personnage... Charles le Téméraire est une des figures les plus fascinantes du Moyen Age, mais son image brille d’un éclat crépusculaire. Cet homme intelligent, cultivé, organisateur hors pair, débordant d’énergie et d’une capacité de travail étonnante ‒ un chroniqueur le surnomme « Charles le Travaillant » ‒, est en même temps un personnage inquiétant.
Duc de Bourgogne, il règne sur une étonnante collection de territoires allant de la Hollande au sud du Jura, dont il rêve de faire un royaume indépendant entre la France et le Saint Empire. Redouté par tous les souverains, il est l’homme qui a fait trembler Louis XI à Péronne, qui a défié l’empereur et placé Edouard IV sur le trône d’Angleterre. Mais son ambition démesurée lui fait perdre le sens des réalités. De son propre aveu, il préfère être craint que méprisé. Il règne par la peur et est capable des pires atrocités, comme la destruction de Liège. Obstiné, trop sûr de lui, le Téméraire méprise ses adversaires et subit deux terribles défaites contre les Suisses avant de périr misérablement dans la neige, à moitié dévoré par les loups, devant Nancy, en 1477. Destin tragique et fin sinistre d’un prince austère, mélancolique et impitoyable, son épitaphe pourrait être : « Charles le Téméraire, celui qui, à force de tout vouloir, a tout perdu. »

 
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EAN : 9782262043025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262043025
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

Avec d'incontestables talents de conteur, l'auteur fait ainsi revivre une figure singulière et singulièrement déroutante de l'histoire de France.
Laurent Vissière / Historia

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sileva76 31/05/2018
    Georges Minois n'est pas assez connu du grand public amateur d'Histoire selon moi. Un Jean-Christian Petitfils l'est beaucoup plus pour les XVIIe et XVIIIe siècle, alors qu'il a sans doute moins de talent et surtout de rigueur scientifique. Minois est principalement un auteur de biographies (Charlemagne, Philippe le Bel, Charles VII, ou plus récemment Richard Coeur de Lion et Blanche de Castille), mais aussi d'essais (sur la censure ou encore l'athéisme) et de réels ouvrages d'histoire (sur la Guerre de Cent Ans ou l'Histoire du Moyen-Âge, par exemple). En 2014, il a publié un ouvrage sur la bataille de Poitiers (1356), défaite française. Sa biographie du Téméraire est bien écrite, même si ce n'est pas forcément grand public. Les citations d'auteurs sont dans le style du temps, c'est-à-dire un français difficile à lire. Je trouve cela plaisant, à titre personnel, parce que cela replace le personnage dans son contexte. Toutefois, cela casse le rythme de la lecture et oblige parfois à remettre en français plus moderne. Du coup, le lecteur que je suis a eu tendance à sauter les citations (nombreuses, longues et pas toujours utiles au propos). Mais la période est passionnante et, malgré tout, peu connue. Bien sûr les figure sde Charles VII ou Louis XI, les rois de France contemporains, ne sont pas des inconnus. J'ai toujours été intrigué par la figure de Louis XI et j'ai pu ici découvrir ses rapports ambigües avec Charles le Téméraire. Le duc de Bourgogne dirige un territoire morcelé, qui s'étend de la frontière Suisse actuelle à l'Alsace, et rejoint la mer du Nord. J'ai eu l'occasion de visiter l'une des villes principales des ducs, celle de Bruges. Charles le Téméraire hérite des relations de son père avec Charles VII. Elles sont complaisantes et diplomatiques. Charles VII préfère céder du terrain à Philippe le Bon pour pouvoir finir de battre les Anglais et mettre un terme à la guerre qui ravage le royaume depuis des décennies. Le Dauphin Louis, dans son conflit avec son royal père, se réfugia en Bourgogne et entretint de bonnes relations avec Philippe le Bon (jusqu'à sa mort en 1467). Par la suite, Louis XI tente de racheter les villes nordistes cédées par Charles VII à la Bourgogne. Il n'aura de cesse de jouer un double jeu avec Charles le Téméraire (qui ne fut pas dupe, ce qui entraîna la guerre entre les deux). L'intérêt du règne du Téméraire c'est son côté européen. Car le duc, pour contrebalancer le pouvoir de Louis XI, a cherché à s'allier avec le roi Edouard IV d'Angleterre, mais aussi l'empereur Frédéric III. Alors, si sur le fond, c'est du Georges Minois : rigueur, érudition, bonne synthèse des connaissances récentes, etc., ça reste laborieux sur la forme. Bref, une petite déception, alors que j'ai beaucoup des biographies de Minois. Georges Minois n'est pas assez connu du grand public amateur d'Histoire selon moi. Un Jean-Christian Petitfils l'est beaucoup plus pour les XVIIe et XVIIIe siècle, alors qu'il a sans doute moins de talent et surtout de rigueur scientifique. Minois est principalement un auteur de biographies (Charlemagne, Philippe le Bel, Charles VII, ou plus récemment Richard Coeur de Lion et Blanche de Castille), mais aussi d'essais (sur la censure ou encore l'athéisme) et de réels ouvrages d'histoire (sur la Guerre de Cent Ans ou l'Histoire du Moyen-Âge, par exemple). En 2014, il a publié un ouvrage sur la bataille de Poitiers (1356), défaite française. Sa biographie du Téméraire est bien écrite, même si ce n'est pas forcément grand public. Les citations d'auteurs sont dans le style du temps, c'est-à-dire un français difficile à lire. Je trouve cela plaisant, à titre personnel, parce que cela replace le personnage dans son contexte. Toutefois, cela casse le rythme de la lecture et oblige parfois à remettre en français plus moderne. Du coup, le lecteur que je suis a eu tendance à sauter les citations (nombreuses, longues et pas toujours utiles au propos). Mais la période est passionnante et, malgré tout, peu connue. Bien sûr...
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  • marieclaude64 07/05/2015
    est une figure incontournable du Moyen Age finissant. Il est presque une légende. C'est à ce personnage hors du commun que G.Minois, qui avait déjà écrit une biographie de Philippe Le Bel et Charles VII, consacre un ouvrage important. Charles est né en Bourgogne en 1433. Son père Philippe Le Bon est une forte personnalité. «  Il est libéral, généreux, courtois et de bonne compagnie. ». Il aime le faste dans ses demeures et ses vêtements. Il aime les femmes et a de nombreux bâtards. Il dépense en grand seigneur sans compter. Il fonde la Toison d'or, un ordre de chevalerie dans lequel tous les membres sont égaux et peuvent se critiquer les uns les autres dans le but de s'améliorer. Charles est fasciné par son père mais aussi il le déteste. Jamais il ne le quittera ou le trahira. Sa mère Isabelle du Portugal joue un grand rôle politique. Son époux lui confie des négociations diplomatiques. Elle est très proche de son fils, cas exceptionnel au Moyen Age. Philippe Le Bon associe son fils pendant les dernières années de son règne. Charles a de plus en plus de mal à contenir son impatience, à supporter l'influence des Croy sur son père et la relative soumission de celui ci au roi de France. Enfin, en 1467, à 37 ans, Charles devient duc de Bourgogne. Il est à la tête d'un immense état : la Bourgogne mais surtout les Flandres jusqu'aux Pays Bas, pièce maîtresse de ses territoires. Un territoire considérables, un territoire riche grâce à l'industrie textile des villes flamandes, un territoire que Charles parcourt sans cesse. Un territoire qu'il faut administrer et faire plier. Pendant toute la durée de son règne, Charles est en lutte avec les villes flamandes. Il ne comprend pas et déteste la bourgeoisie urbaine. Le siège de Liège est l'illustration de cette guerre terrible que se livre Charles et les Flandres. Autre affrontement : le roi de France Louis XI. Les deux hommes se connaissent bien. Le dauphin Louis s'est réfugié à la cour de Bourgogne. Deux personnalités opposées. «  L'invisible araigne« ne cesse de prendre Charles dans sa toile et de tisser des alliances pour piéger Le Téméraire. Face à ce redoutable adversaire, Charles s'efforce de s'assurer l'appui de l'Angleterre. Mais, ses plus dangereux ennemis se révèlent être les suisses. Ils ont ces armes redoutables : les piques ( les carrés de soldats constituent des hérissons ) et les hallebardes. Charles en fait l'amère expérience à Granson et à Morat. Mais, le but et l'intérêt du livre n'est pas de raconter des batailles déjà bien connues. G.Minois traque la personnalité du Téméraire , essaie de comprendre cet homme si complexe, sinon étrange. Et en cela, il excelle. Il s'appuie sur le témoignages de ses contemporains tels Olivier De La Marche et Commynes. Charles, c'est d'abord un chevalier, d'une grande résistance physique, qui aime les campagnes militaires. C'est un prince flamboyant qui parle bien. Il aime se donner en spectacle dans des fêtes somptueuses et des tenues extravagantes. Il affectionne en particulier les chapeaux extraordinaires et de plus en plus ridicules. Il ne faut pas oublier que la cour de Bourgogne est la plus luxueuse de l'époque. Elle étale un luxe et une richesse qui contrastent avec les campagnes ravagées par les guerres. Charles aime la musique. Mais, il est peu sensible à la peinture, cette peinture flamande qui avec Van Den Weyden, Hans Memling ou Petrus Christus est à son apogée. «  Charles a un tempérament porté aux extrêmes « . Cela se traduit par des colères terribles dans lesquelles il ne se contrôle plus. Sa rage à se venger en est une autre manifestation. Ses explosions de joie ou de tristesse sont exagérées et lui attirent les remontrances des chevaliers de la Toison d'Or. Le calme, il ne le trouve qu'en navigant sur les eaux bordant les Pays Bas. C'est un travailleur infatigable «  Charles le Travaillant «  dit de lui Olivier de La Marche. C'est un homme de dossier. Tout est minutieusement réglé dans le moindre détail, mais sur le papier. Car Charles le Législateur est décontenancé par la réalité. Son armée, rigoureusement organisée par des ordonnances, se laisse surprendre dans les batailles. Charles ne remporte aucune grande victoire . Pourtant, son orgueil démesuré lui fait croire qu'il est un grand stratège. Très obstiné, c'est son principal défaut, il n'écoute aucun conseil. Son ambition forcenée l'entraîne dans des rêves irréalisables. Il n'a pas les moyens de ses ambitions. Son attitude bornée et autoritaire explique les sièges interminables et inutiles de villes comme Liège et Neuss. Sa cruauté est sans limites. Son moyen de gouvernement est la peur. «  J'aime mieux être haï que méprisé « . Sa sexualité a soulevé des questions même chez ses contemporains. Charles n'a pas d'aventures sexuelles comme la grande majorité des princes ce l'époque y compris son père . Il reste fidèle à ses deux épouses Isabelle de Bourbon et Marguerite d'York qu'il rencontre néanmoins peu souvent. Alors, problèmes pathologiques ou homosexualité ?. G.Minois penche pour la deuxième hypothèse. Cette homosexualité pourrait expliquer son caractère tourmenté . Un autre trait de sa personnalité est une profonde mélancolie. Charles est profondément triste. Il ne rit jamais. La mort qu'il redoute et recherche l'obsède. On a pu parler d'une véritable tendance suicidaire. Certains diagnostiquent même une maladie paranoïaque. Ce sont ces traits de caractère qui expliquent d'abord les erreurs et ensuite les désastres. Charles est battu par les Suisses à Morat. Son armée est en déroute. Lui même est méconnaissable. Mais, il s'obstine, veut faire plier le duc René II de Lorraine. Et malgré le conseil de ses proches, il met le siège devant Nancy. «  Il est fou «  dit Louis XI. Le siège dure. C'est l'hiver. Le cadavre de Charles est retrouvé enseveli sous le neige, dévoré par les loups. Héros romantique, personnage détesté et détestable ? G. Minois nous retrace de manière vivante, sans érudition inutile, le portrait d'un homme qui a marqué son temps et l'Histoire. Laissez vous , à votre tour, fasciner par le dernier grand duc de Bourgogne  Charles Le Téméraire.,le dernier grand prince du Moyen Age. est une figure incontournable du Moyen Age finissant. Il est presque une légende. C'est à ce personnage hors du commun que G.Minois, qui avait déjà écrit une biographie de Philippe Le Bel et Charles VII, consacre un ouvrage important. Charles est né en Bourgogne en 1433. Son père Philippe Le Bon est une forte personnalité. «  Il est libéral, généreux, courtois et de bonne compagnie. ». Il aime le faste dans ses demeures et ses vêtements. Il aime les femmes et a de nombreux bâtards. Il dépense en grand seigneur sans compter. Il fonde la Toison d'or, un ordre de chevalerie dans lequel tous les membres sont égaux et peuvent se critiquer les uns les autres dans le but de s'améliorer. Charles est fasciné par son père mais aussi il le déteste. Jamais il ne le quittera ou le trahira. Sa mère Isabelle du Portugal joue un grand rôle politique. Son époux lui confie des négociations diplomatiques. Elle est très proche de son fils, cas exceptionnel au Moyen Age. Philippe Le Bon associe son fils pendant les dernières années de son règne. Charles a de plus en plus de mal à contenir son...
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