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Chroniques de l'oiseau à ressort
Corinne Atlan (traduit par), Karine Chesneau (traduit par)
Date de parution : 15/03/2012
Éditeurs :
Belfond
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Chroniques de l'oiseau à ressort

Corinne Atlan (traduit par), Karine Chesneau (traduit par)
Date de parution : 15/03/2012

Après le succès phénoménal des trois tomes de 1Q84, la redécouverte d’un roman envoûtant, foisonnant d’humour, de personnages improbables et d’aventures oniriques, par le plus célèbre des auteurs japonais. Une réédition qui ravira les fans de 1Q84 !

Somnambule et halluciné, un roman sur l’amour et la solitude, plein d’une lumineuse mélancolie et d’un humour délirant. Dans la plus pure tradition murakamienne, une plongée dans le quotidien tourmenté...

Somnambule et halluciné, un roman sur l’amour et la solitude, plein d’une lumineuse mélancolie et d’un humour délirant. Dans la plus pure tradition murakamienne, une plongée dans le quotidien tourmenté d’une petite banlieue de Tokyo aux allures de voyage au cœur du rêve. 

Le jour où son chat disparaît, suivi de...

Somnambule et halluciné, un roman sur l’amour et la solitude, plein d’une lumineuse mélancolie et d’un humour délirant. Dans la plus pure tradition murakamienne, une plongée dans le quotidien tourmenté d’une petite banlieue de Tokyo aux allures de voyage au cœur du rêve. 

Le jour où son chat disparaît, suivi de près par sa femme, la vie de Toru Okada bascule soudain dans un tourbillon d’aventures saugrenues. 

Deux sœurs un peu sorcières, une mère maquerelle et son fils muet, un ancien militaire fasciné par les puits et un homme politique aux pouvoirs occultes se présentent à sa porte, chacun porteur d’une nouvelle énigme. 

Et pendant ce temps, l’oiseau à ressort remonte patiemment la pendule du monde…

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EAN : 9782714453204
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 848
Format : 140 x 225 mm
Belfond
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EAN : 9782714453204
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 848
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Comme souvent chez Murakami, on a l’impression qu’on pourrait en lire un quatrième, un cinquième [tome], que la lecture, cette promenade dans un jardin aux sentiers qui bifurquent pourrait et devrait ne pas finir – accueillant d’autres situations, d’autres personnages, d’autres livres, d’autres airs de musique. Dans un cadre toujours très construit, Murakami musarde et imagine sans fin, comme un herboriste remplit son herbier avec tout ce qu’il ramasse en chemin. »
Philippe Lançon, Libération

« Un roman hypnotique où se mêlent le possible et l'impossible, où rôdent toutes les inquiétudes de notre temps, où le merveilleux libère le réel de ses entraves, “parce qu'il n'y a aucune logique dans ce monde ”. Et où Murakami, l'ange du bizarre, renoue avec sa virtuosité. »
André Clavel, L’Express


« Haruki Murakami crée des univers dont on est aussitôt prisonnier… Le charme opère : on est absorbé par cette lecture qui tient du manga et de l’uchronie, mais aussi et surtout par une atmosphère qui n’appartient qu’à Murakami. »
Amélie Nothomb, Le Monde des Livres


« Auteur ‘transgénérationnel’ et ‘transnational’, Haruki Murakami colle à son époque, oscillant entre réalisme et fantastique, il excelle, au fil d’allégories et de pastiches, à fondre le familier et l’étrange, à nourrir les hasards de destinées, à esquisser l’indéfinissable malaise d’êtres en attente de quelque chose, sans savoir au juste quoi. »
Philippe Pons, Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tr57 09/10/2022
    Comme je l'ai lu dans l'une des critiques sur ce site, le personnage principal semble davantage subir les événements que suivre le cours de sa volonté, et on peut avoir du mal à s'y attacher pour cette raison là. Je n'y souscris néanmoins qu'à moitié. D'une part ce n'est pas tout à fait vrai. La force de son désir ou de son besoin de sauver Kumiko le conduit à aller à l'encontre de la pente naturelle ou des oracles qu'il reçoit. Dans ce conte japonais, je retrouve le thème du prince charmant qui doit sauver sa belle. D'autre part, ne surestimons pas nous tous notre capacité à vouloir et décider et n'y a-t-il pas chez Toru Okada une sagesse supérieure à celle de ces hommes - où de l'homme en général - que dépeint Spinoza dans sa lettre à Schuler, quand il les compare compare à une pierre qui roule : « Cette pierre, assurément, puisqu’elle n’est consciente que de son effort, croira être libre et ne persévérer dans son mouvement que par la seule raison qu’elle le désire. Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients... Comme je l'ai lu dans l'une des critiques sur ce site, le personnage principal semble davantage subir les événements que suivre le cours de sa volonté, et on peut avoir du mal à s'y attacher pour cette raison là. Je n'y souscris néanmoins qu'à moitié. D'une part ce n'est pas tout à fait vrai. La force de son désir ou de son besoin de sauver Kumiko le conduit à aller à l'encontre de la pente naturelle ou des oracles qu'il reçoit. Dans ce conte japonais, je retrouve le thème du prince charmant qui doit sauver sa belle. D'autre part, ne surestimons pas nous tous notre capacité à vouloir et décider et n'y a-t-il pas chez Toru Okada une sagesse supérieure à celle de ces hommes - où de l'homme en général - que dépeint Spinoza dans sa lettre à Schuler, quand il les compare compare à une pierre qui roule : « Cette pierre, assurément, puisqu’elle n’est consciente que de son effort, croira être libre et ne persévérer dans son mouvement que par la seule raison qu’elle le désire. Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent. » Pour poursuivre cette critique dans le registre de la paresse, en empruntant à d'autres leurs propos, il me semble qu'on trouve dans le roman même une description de sa forme, quand Toru Okada décrit ainsi un récit de Cannelle : « Peut-être aussi qu'il ne s'agissait pas d'une histoire fixée sous une forme définitive, mais d'un récit à la forme changeante, qui s'enrichissait au fur et à mesure de divers éléments, comme dans la transmission orale ». J'ai aimé, mais aurait sans doute eu du mal à aller au bout de ce pavé sans les récits historiques à l'intérieur même du conte sur l'Etat du Mandchoukouo et l'armée du Guaandong, qui prennent aux tripes et donnent une tension à l'ouvrage.
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  • CaroleGab 30/08/2022
    Près de 3 semaines pour terminer ce livre, mais c'était intentionnel je voulais faire durer le plaisir !.. Rester plongée dans cette ambiance hors du temps et de l'espace qui est présente dans les livres d'Haruki Murakami. Finalement à la question "mais alors ça raconte quoi ton bouquin????!", pas grand chose à répondre. Ça parle de gens qui vivent leur vie, se croisent, autour d'eux un mystère, une intrigue mais on en parle qu'à demi-mot. L'ensemble du livre laisse flotter dans l'air le fil rouge qui nous tient tout du long autour de la disparition de Kumiko. Mais parfois on fait des boucles et des nœuds avec ce fil rouge, au point que ce n'est qu'une pelote dans un coin. Et puis un nouveau chapitre démarre et on se dit "ah oui tient c'est vrai, c'est pour ça qu'on était là au départ". Et pourtant les digressions ne semblent pas hors propos, au contraire. Certains personnages apparaissent et disparaissent en livrant leur part dans le récit et ça nous semble le plus naturel et logique du monde. Tous les personnages sont super riches et attachants, la trame de fond et le récit qui lui fait écho pendant la guerre sont également très prenants. A... Près de 3 semaines pour terminer ce livre, mais c'était intentionnel je voulais faire durer le plaisir !.. Rester plongée dans cette ambiance hors du temps et de l'espace qui est présente dans les livres d'Haruki Murakami. Finalement à la question "mais alors ça raconte quoi ton bouquin????!", pas grand chose à répondre. Ça parle de gens qui vivent leur vie, se croisent, autour d'eux un mystère, une intrigue mais on en parle qu'à demi-mot. L'ensemble du livre laisse flotter dans l'air le fil rouge qui nous tient tout du long autour de la disparition de Kumiko. Mais parfois on fait des boucles et des nœuds avec ce fil rouge, au point que ce n'est qu'une pelote dans un coin. Et puis un nouveau chapitre démarre et on se dit "ah oui tient c'est vrai, c'est pour ça qu'on était là au départ". Et pourtant les digressions ne semblent pas hors propos, au contraire. Certains personnages apparaissent et disparaissent en livrant leur part dans le récit et ça nous semble le plus naturel et logique du monde. Tous les personnages sont super riches et attachants, la trame de fond et le récit qui lui fait écho pendant la guerre sont également très prenants. A nouveau une belle expérience de lecture pour moi, malgré des moments de très grande mélancolie à la lecture de certains passages. Merci pour ces chroniques de l'oiseau à ressort.
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  • mylena 21/08/2022
    Ce roman avait tout pour me plaire. D'abord j'avais adoré l'univers créé par l'auteur dans 1Q84 ainsi que son écriture. Ensuite le côté roman puzzle, façon La vie mode d'emploi, avec de multiples personnages ne me gêne pas, l'insertion de récits se déroulant lors de l'occupation nipponne en Chine, de l'attaque des russes et des goulags en Sibérie m'a plutôt intéressée, ainsi que les réflexions entre poids du destin et libre choix individuel. L'intervention épisodique de l'oiseau à ressort qui semble remonter l'horloge du monde et de l'air de La pie voleuse, servent de fil rouge entre univers réel et univers onirique, mais ils ne sont pas les seuls. le rôle du puits à sec est tout simplement une idée géniale, même si elle n'est pas tout à fait nouvelle (voir l'univers de Fred ou le terrier d'Alice aux pays des merveilles). Hélas, il y a un gros mais, avec moi, la mayonnaise n'a pas pris. Ce qui m'a vraiment beaucoup gênée c'est de ne ressentir aucune empathie pour les personnages, même pour le personnage principal Toru Okada. J'ai du coup eu l'impression de lire des épisodes les uns après les autres, bien écrits, dans un univers fantastique plutôt froid... Ce roman avait tout pour me plaire. D'abord j'avais adoré l'univers créé par l'auteur dans 1Q84 ainsi que son écriture. Ensuite le côté roman puzzle, façon La vie mode d'emploi, avec de multiples personnages ne me gêne pas, l'insertion de récits se déroulant lors de l'occupation nipponne en Chine, de l'attaque des russes et des goulags en Sibérie m'a plutôt intéressée, ainsi que les réflexions entre poids du destin et libre choix individuel. L'intervention épisodique de l'oiseau à ressort qui semble remonter l'horloge du monde et de l'air de La pie voleuse, servent de fil rouge entre univers réel et univers onirique, mais ils ne sont pas les seuls. le rôle du puits à sec est tout simplement une idée géniale, même si elle n'est pas tout à fait nouvelle (voir l'univers de Fred ou le terrier d'Alice aux pays des merveilles). Hélas, il y a un gros mais, avec moi, la mayonnaise n'a pas pris. Ce qui m'a vraiment beaucoup gênée c'est de ne ressentir aucune empathie pour les personnages, même pour le personnage principal Toru Okada. J'ai du coup eu l'impression de lire des épisodes les uns après les autres, bien écrits, dans un univers fantastique plutôt froid et peu attirant globalement (en dehors de l'allée sans début ni fin entre les maisons). L'écriture est pourtant fluide, souvent poétique, et encore plus souvent onirique (aussi bien dans l'univers du rêve que dans celui du cauchemar). Je n'ai guère plus accroché au personnage de la jeune fille May Kasahara, encore moins aux soeurs Malta et Creta Cano, totalement désincarnées, ou à Muscade et Cannelle, presque antipathiques, alors que pourtant tous ces personnages ont des rôles fascinants. A force d'être énigmatiques je les ai tous (à part peut-être May) trouvés réduits à de simples marionnettes, des images de papier glacé sans âme et sans personnalité. le seul que je retrouvais avec plaisir au fil de ma lecture, c'était le lieutenant Mamiya. Bref, il y a tous les ingrédients d'un chef d'oeuvre mais personnellement je n'ai pas accrochée, je suis toujours restée à distance du texte, et donc déçue.
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  • Soralex 03/02/2022
    Difficile de juger un Murakami, encore plus quand il fait près de 1000 pages. Donc je laisse un petit avis simple pour qui se demande s'il doit se plonger dans cette brique. On y retrouve donc un livre à mi-chemin entre rêve et réalité pour ne pas changer, l'ambiance est toujours au rendez-vous. Une tranche de vie avec certains flash back historiques qui peuvent ennuyer. Une quête intérieure où le voyage est plus réussi que la destination, en effet je n'ai même pas eu la sensation d'avoir lu une fin à ce récit, à l'image de certains personnages qui en disparaissent comme si de rien n'était. Un bilan mitigé pour une oeuvre bien moins maîtrisée que Kafka sur le rivage, qui reste le meilleur ouvrage pour découvrir l'auteur.
  • Nathanielfox 14/12/2021
    J'avais beaucoup entendu parler de cette auteur, c'est donc très curieux que je me suis lancé dans les Chroniques de l'oiseau a ressort. Il s'agit d'une lecture qui m'a un peu déstabilisé de par ce monde un peu étrange et parfois dérangeant. Ce roman est pour moi un voyage difficile dans l'imaginaire de Murakami dans lequel on se perd assez vite je trouve.
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