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Comme à Hollywood
Date de parution : 12/05/2010
Éditeurs :
Robert Laffont

Comme à Hollywood

Date de parution : 12/05/2010

Parce que son existence se déroule sous les feux de la rampe, il ne peut pas vivre une histoire d'amour comme les autres.

Il est l'acteur le mieux payé d'Hollywood, la plus grande star du cinéma actuel. Elle vit à Paris où elle donne des cours de danse classique. Au cours d'une tournée...

Il est l'acteur le mieux payé d'Hollywood, la plus grande star du cinéma actuel. Elle vit à Paris où elle donne des cours de danse classique. Au cours d'une tournée européenne, il l'a rencontrée dans une boite de nuit. Quelques années plus tard, il raconte.
Les premières nuits. Le retour aux...

Il est l'acteur le mieux payé d'Hollywood, la plus grande star du cinéma actuel. Elle vit à Paris où elle donne des cours de danse classique. Au cours d'une tournée européenne, il l'a rencontrée dans une boite de nuit. Quelques années plus tard, il raconte.
Les premières nuits. Le retour aux États-Unis. La vie qui continue. À l'époque il était un homme qui n'avait plus goût à rien - si on laissait de côté les femmes trop faciles, les alcools trop forts, les drogues trop souvent. Mais quelque chose de très doux qui ressemblait à un espoir amoureux avait pris pour lui les traits de Juliette. Après s'être croisés à Paris, ils s'étaient rejoints à Los Angeles. Ils s'aimaient. La guerre avait tout de suite été déclarée. D'un côté, les producteurs, les agents, les ex, les dollars, les studios, les foules derrière les barrières, les journalistes. De l'autre, une jeune femme isolée, un peu lointaine. De festivals en projections, des rues de Rome aux plages californiennes, Juliette avait dû tout apprendre : marcher avec les gardes du corps, se montrer aux Oscars, se cacher pour être deux, répondre aux interviews, se méfier, sourire, mentir. Cauchemar ou conte de fées ? Les choses sont toujours un peu plus compliquées. Le grand acteur avait été un petit garçon mal aimé dans une drôle de famille. Après des succès planétaires et un premier mariage fabriqué de toutes pièces pour les magazines, sa fragilité n'avait pas diminué. Courageuse dans ce rude univers, Juliette s'était battue comme elle avait pu. Elle n'avait pas rejoué Pretty Woman mais elle n'avait pas imité la chèvre de M. Seguin qui se laisse dévorer par le loup quand le jour se lève.
Hollywood avait jugé que la lutte était inégale et qu'elle avait perdu la partie. L'homme n'en était pas certain, l'amour, souvent, c'est à qui perd gagne, se disait-il.

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EAN : 9782221107751
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221107751
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Evilysangel 19/06/2010
    On ne connaît pas son nom. Lui-même ne se reconnaît plus autrement qu'au travers de ses rôles et notamment des héros qu'il interprète de façon récurrente, sorte d'Indiana Jones encore plus attractif... On sait juste qu'il est beau, très charismatique, que toutes les femmes l'admirent et le désirent, que tous les hommes l'envient ou le jalousent, qu'il est nonchalant, quasi indifférent et qu'il s'est coulé dans le moule que l'industrie cinématographique lui a taillé sur mesure : rôle de héros attachants dans des films à gros budgets, tournées de promotions interminables dans le monde entier, avec premières et interviews taillées sur mesures... Entouré de "gardes fous" vigilants qui lui obtiennent tout ce qu'il désire au moindre claquement de doigt, il erre, désabusé, dans ce monde qu'il n'a presque pas choisi. Pendant tout le roman, on va le voir évoluer dans ce monde fait de fastes et de paillettes où les plus en vue sont loin d'être les plus heureux... Entre fêtes extrêmes où l'alcool, les stupéfiants et les filles faciles lui sont quasiment offerts sur un plateau et les journées de tournage où il ne peux que se sublimer pour se sentir exister, le héros est bien malmené...
  • majanissa 03/06/2010
    je n’ai pas accroché. J’ai fait le rapprochement avec le côté un peu sordide de 99 francs de Beigbeder que je n’avais absolument pas aimé. Ce côté sex, drug and money, ce n’est pas mon dada, j’aurais préféré que le livre accentue sur la relation entre le narrateur et Juliette. Mais bon, le « je » est un homme imbu de sa petite personne, égoiste, centré sur lui-même donc il est normal que le livre soit centré sur lui, sa débauche et moins sur les sentiments des autres. On retrouve un univers bling bling, irréel, tourbillonnant, blasé, fané, en majorité bien trop loin des limites qui sont les miennes. En bref, un livre qui n’est pas fait pour moi mais tout de même bien écrit, agréable à lire et qui plaira à bien d’autres, je n’en doute pas.
  • melusine1701 26/05/2010
    J'ai eu une petite appréhension avec ce livre. Le titre et le résumé m'ont semblé peu convaincants à première vue. Un remake de Pretty Woman façon Hollywood? Un mélodrame de l'acteur qui ne contrôle plus sa vie, qui ressent cruellement le vide derrière les paillettes, et qui vient s'inscrire dans la droite lignée de Britney Spears et autres péteurs de plomb médiatiques professionnels? Eh bien oui... et non! Oui, l'histoire peut se résumer à cela, et pourtant il y a quelque chose dans le style de Camille Pouzol qui arrive, on ne sait comment, à faire de cette histoire tellement convenue et tellement drama-people un véritable drame personnel. Juliette reste insaisissable pour le lecteur, et c'est moins le récit d'une histoire d'amour que le récit d'un homme seul, qui vit en marge de lui-même et qui n'a jamais vraiment compris ce qu'il venait faire dans cette vie. Et pourtant il ne comprend rien, il fait tout de travers,il essaye et échoue à vivre, tout simplement. J'ai été touchée, j'ai adhéré.
  • Well-read-kid 23/05/2010
    Je ne connaissais pas Camille Pouzol, bien que cette jeune journaliste soit déjà l’auteur de deux romans jeunesse. Aucun aprioris, donc, quand je prend en main ce livre, que les éditions Robert Laffont et Babelio ont eu la gentillesse de m’envoyer. Récit à la première personne, dans tous les sens du terme, car au fond, de mon point de vue, c’est le seul personnage qui compte, ce livre, c’est l’histoire d’un acteur, le mieux payé d’Hollywood nous dit-on, arrivé là un peu par hasard, et qui, après des années au sommet, après avoir laissé tomber sa famille, son premier amour, son passé, se remet en question. A l’aube de la quarantaine, il fait le bilan sur sa vie, sur la vacuité de la célébrité, sur l’artifice de son existence. Pourquoi cette brusque prise de conscience ? La réponse tient en un nom : Juliette. Cette rencontre le pousse dans ses retranchements, à se rappeler son enfance, son rôle mal défini au sein de la famille, et à espérer, à vouloir fuir. En gros, c’est cela. Dès les premières pages, j’ai accroché. Un ton vif, agréable, un style fluide, drôle. Ça sonne vrai. Au début, ça m’a rappelé un peu Lolita Pill, avec ce côté trash, cette dénonciation, quelque part, des travers des riches, de leur débauche. Là s’arrête la comparaison. Le récit alterne entre le présent et les souvenirs du narrateur. On s’y croirait. Le personnage principal, passé ses côtés odieux de diva qui a l’habitude que tout le monde se plie à ses moindres désirs, devient attachant dès qu’on commence à le connaître. Camille Pouzol nous emmène dans le club très fermé des superstars d’Hollywood dans le sillage de Juliette. On découvre le côté faux, tapageur, programmé de la vie des acteurs en vue. Ça ne donne pas envie, d’ailleurs. J’ai beaucoup aimé, au final. Bien que le thème puisse sembler convenu, puisque l’on nous présente l’histoire comme une relation amoureuse qui change un homme, la façon dont l’exploite Camille Pouzol est réussie, on ne s’ennuie pas une seconde, on a même du mal à lâcher son livre. « Comme à Hollywood » ? Un Page-Turner ! Merci donc aux éditions Robert Laffont (dont le fondateur nous a hélas quitté il y a quelques jours) et Babelio ! Je ne connaissais pas Camille Pouzol, bien que cette jeune journaliste soit déjà l’auteur de deux romans jeunesse. Aucun aprioris, donc, quand je prend en main ce livre, que les éditions Robert Laffont et Babelio ont eu la gentillesse de m’envoyer. Récit à la première personne, dans tous les sens du terme, car au fond, de mon point de vue, c’est le seul personnage qui compte, ce livre, c’est l’histoire d’un acteur, le mieux payé d’Hollywood nous dit-on, arrivé là un peu par hasard, et qui, après des années au sommet, après avoir laissé tomber sa famille, son premier amour, son passé, se remet en question. A l’aube de la quarantaine, il fait le bilan sur sa vie, sur la vacuité de la célébrité, sur l’artifice de son existence. Pourquoi cette brusque prise de conscience ? La réponse tient en un nom : Juliette. Cette rencontre le pousse dans ses retranchements, à se rappeler son enfance, son rôle mal défini au sein de la famille, et à espérer, à vouloir fuir. En gros, c’est cela. Dès les premières pages, j’ai accroché. Un ton vif, agréable, un style fluide, drôle. Ça sonne vrai. Au début, ça m’a rappelé un peu Lolita Pill, avec...
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