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Comment j'ai mangé mon estomac
Date de parution : 09/01/2014
Éditeurs :
Julliard

Comment j'ai mangé mon estomac

Date de parution : 09/01/2014

Jacques A. Bertrand  au sommet de son art.

« Je n’avais jamais pu tout à fait me résoudre à considérer que mon corps m’appartenait en mains propres, si j’ose dire. L’estomac, surtout, que j’avais tendance à sous-estimer. J’étais... « Je n’avais jamais pu tout à fait me résoudre à considérer que mon corps m’appartenait en mains propres, si j’ose dire. L’estomac, surtout, que j’avais tendance à sous-estimer. J’étais contrarié d’avoir à le transporter toujours avec moi. Je redoutais qu’il finisse par prendre trop de place dans ma vie.... « Je n’avais jamais pu tout à fait me résoudre à considérer que mon corps m’appartenait en mains propres, si j’ose dire. L’estomac, surtout, que j’avais tendance à sous-estimer. J’étais contrarié d’avoir à le transporter toujours avec moi. Je redoutais qu’il finisse par prendre trop de place dans ma vie. J’avais été alarmé le jour où un radiologue avec qui j’avais rendez-vous avait demandé à sa secrétaire : “L’estomac est arrivé ?” »

 
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EAN : 9782260021223
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 112
Format : 1 x 205 mm
EAN : 9782260021223
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 112
Format : 1 x 205 mm

Ils en parlent

" Au sommet de son art, ce roman est écrit avec un savant dosage d'humour "
Le dauphiné liberé
" C'est sans compter le talent créatif et l'humour de Jacques A. Bertrand, qui s'empare de ces événements et qui, mêle habilement réflexions sur le corps, la maladie, le temps qui passe et ce que l'on fait de nos vies, avec la finesse et le talent qui lui sont propres "
Aurélie Janssens / Pages
« Miracle de pudeur et de délicatesse. »
Philippe-Jean Catinchi / Le Monde des Livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • isabelleisapure 24/04/2015
    Jacques A. Bertrand nous livre dans ce court récit son combat contre la maladie, contre le cancer. Rien de triste ni de lugubre sous la plume de l’auteur. Il a choisi l’humour pour terrasser le mal. Tout y passe, les médecins un peu bizarres, les infirmières souvent si belles que l’on voudrait les avoir rencontrer dans d’autres circonstances, et puis bien sûr il y a les proches, les amis surtout qui ne sachant que dire, se contentent souvent comme entrée en matière d’un « Tu as bonne mine aujourd’hui ». Et puis l’attente interminable dans des salles bondées en espérant que le diagnostic du médecin donnera un peu d’espoir. J’ai aimé ce texte drôle, malgré la lourdeur du sujet. J’y ai trouvé belle leçon de courage et d’espoir.
  • kikibaba 20/04/2015
    Dans ce livre l'auteur parle de se traversée du cancer de l'estomac. La même année où sa compagne luttait contre un cancer du sein, lui dévorait son propre estomac. Comme toujours avec Jacques A. Bertrand, on rit de tout, même du pire sans que le texte ne devienne léger ni qu'il tombe dans le pathos. L'écriture est impeccable, pour moi, l'un de ses meilleurs livres.
  • Croquignolle 27/01/2015
    Un immense coup de coeur pour ce petit roman, tout en pudeur, en poésie, délicieusement arrosé d'humour et de tendresse. J'ai ri. J'ai pleuré. J'ai tremblé. J'ai vibré. Du début à la fin. Le sujet est grave : l'homme atteint d'un cancer affronte ses angoisses, ses douleurs et les longues attentes hospitalières. Il souffre mais laisse l'humour sortir vainqueur du combat. Sous chaque mot se cache un sourire, sous chaque phrase, une remarque épicée du malade sur son propre état. Un sens de l'auto-dérision lumineux que seul un humain gravement atteint dans sa santé est capable de ressentir et de partager. Jacques A. Bertrand ne tombe jamais dans le larmoyant, le pathétique ou le désespoir. Avec pudeur et poésie, il ouvre les portes sur "la nébuleuse du Crabe" et permet un nouveau regard sur la maladie. Il invite à apprécier chaque instant pour ce qu'il est et à s'ouvrir à l'émerveillement. Un roman au ton juste, vrai, sensible qui m'a chamboulée et qui m'a touchée au plus profond de mon âme. J'en ressors avec une joie surprenante, une envie de vivre encore plus forte et un sentiment de gratitude souriante.
  • kevindio 02/11/2014
    Le narrateur nous raconte ici son cancer de l'estomac, alors que sa femme elle aussi est atteinte d'une tumeur au sein. Un livre déprimant ? Détrompez-vous. En effet, là où le récit pourrait être tourné vers la maladie, la souffrance et la mort, le narrateur prend plutôt les choses avec un humour parfois particulier et une ironie omniprésente qui m'ont fait beaucoup apprécier ce roman. On suit donc le développement de son cancer, sa chimiothérapie qui va être la cause d'une grande perte pour lui (sa moustache), le service et l'attente dans les hôpitaux, mais on a aussi droit à une petite réflexion sur ce qu'il a dû mal à digérer - à la fois au sens propre, mais surtout au sens figuré, le tout offrant un agréable (mais trop court) moment de lecture.
  • marina53 20/06/2014
    Alors que sa femme lutte contre un cancer du sein, Jacques A. Bertrand décide de l'imiter. Après tout, ils font beaucoup de choses ensemble. Alors, pourquoi ne pas tenter celle-ci... Depuis tout petit déjà, il avait des problèmes à l'estomac. Sans s'en préoccuper plus que cela, même s'il reconnaît l'avoir malmené, bon an mal an, il vit avec. Jusqu'au jour où, lors d'un examen, le gastro-entérologue lui apprend que son ulcère dégénérait. Son état s'aggrave d'autant plus que son estomac s'auto-ingérait et qu'une tumeur maligne s'y était logée. S'ensuit le protocole habituel à savoir les séances de chimiothérapie et les effets indésirables qui vont de pair que ce soient les vomissements, l'alopécie, les longues heures d'attentes ou les séjours prolongés dans différents hôpitaux... Jacques A. Bertrand change de registre pour s'attaquer à un sujet ô combien plus grave mais malheureusement qui nous touche tous. Mais il n'a rien perdu de sa verve ni de sa répartie et encore moins de son humour grinçant. Voilà un bien joli pied de nez à cette maladie qui le ronge! Au passage, il ne manquera pas d'égratigner les pigeons ou l'hôpital et son personnel ou bien de déclarer son amour pour sa femme Héloïse ou bien encore de s'attarder sur la bêtise humaine, tout cela sur le même ton caustique. Sans oublier les médecins qu'il affuble de noms ridicules! Ce roman autobiographique est à la fois poignant, salutaire et doucement ironique. Puisse-t-il lui avoir fait l'économie d'une séance chez le psy... Une belle leçon de courage... Au scanner: Comment j'ai mangé mon estomac... Pronostic vital non engagé, en voie de guérison... Alors que sa femme lutte contre un cancer du sein, Jacques A. Bertrand décide de l'imiter. Après tout, ils font beaucoup de choses ensemble. Alors, pourquoi ne pas tenter celle-ci... Depuis tout petit déjà, il avait des problèmes à l'estomac. Sans s'en préoccuper plus que cela, même s'il reconnaît l'avoir malmené, bon an mal an, il vit avec. Jusqu'au jour où, lors d'un examen, le gastro-entérologue lui apprend que son ulcère dégénérait. Son état s'aggrave d'autant plus que son estomac s'auto-ingérait et qu'une tumeur maligne s'y était logée. S'ensuit le protocole habituel à savoir les séances de chimiothérapie et les effets indésirables qui vont de pair que ce soient les vomissements, l'alopécie, les longues heures d'attentes ou les séjours prolongés dans différents hôpitaux... Jacques A. Bertrand change de registre pour s'attaquer à un sujet ô combien plus grave mais malheureusement qui nous touche tous. Mais il n'a rien perdu de sa verve ni de sa répartie et encore moins de son humour grinçant. Voilà un bien joli pied de nez à cette maladie qui le ronge! Au passage, il ne manquera pas d'égratigner les pigeons ou l'hôpital et son personnel ou bien de déclarer son amour pour sa femme Héloïse ou...
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