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Concerto pour quatre mains
Collection : Fleuve noir
Date de parution : 08/10/2015
Éditeurs :
Fleuve éditions

Concerto pour quatre mains

Collection : Fleuve noir
Date de parution : 08/10/2015
Cinq bandits de haut vol, deux femmes d’exception, un avocat mythique et… de la musique avant toute chose.

D’un côté Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets et sa consoeur Leila Naciri. De l’autre, Franck Jammet, braqueur virtuose et sa compagne Julie Narmon, aussi discrète qu’efficace. Entre eux, un homme et une affaire. Où se trouvait Franck Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi Jean Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?
EAN : 9782265099371
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782265099371
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 140 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • berbonet 23/09/2022
    Tout d'abord, je trouve que le titre de ce roman est bien mal choisi. Cela rappelle un titre de film policier des années 60. Pas terrible ... Il s'agit d'un roman sur une suite de casses vertigineux qui se solde par des règlements de compte entre malfrats. Le point fort est le choix pertinent des personnages: un truand mélomane accompagné de sa compagne scientifique; un couple d'avocats sympathiques dont l'un est passionné d'escalade ... Roman plutôt plaisant à lire mais qui sera bien vite oublié.
  • chevalierortega33 12/09/2022
    Parce qu’il est appelé par le père de Akim pour assurer sa défense et que ce dernier est mutique, l’avocat Jean Villemont de nos jours va entreprendre une véritable enquête qui va le faire s’approcher de casseurs inspirés et multirécidivistes. Doués dirions-nous et en tous cas ingénieux et hyper-méticuleux, certain avec une vocation de musicien contrariée. Certes ils se connaissent depuis très longtemps, au départ ils n’étaient que deux Franck et Alex, aux enfances mêlées et aux destins qui devraient l’être tout autant, sauf à jeter l’éponge pour aspirer à la tranquillité ou à se faire serrer… Quant à Akim, il faut se poser la question : est-il victime d’une erreur judiciaire alors qu’il clame sa culpabilité ? L’action est emportée par une succession de « casses du siècle » qui laissent le lecteur pantois devant autant de précision. Une belle enquête, non pas classiquement policière, mais sous la houlette d’un avocat au plus bas de sa déprime, incapable de se projeter dans une histoire sentimentale et qui par conséquent se jette dans la quête de justice. Nous en apprenons beaucoup sur la justice belge et ses procédures. Une belle intrigue d’investigation comme les aime l’auteur qui ne laisse rien au hasard et cède la part belle aux situations cocasses et jubilatoires. Il avoue s’être inspiré de la vie de vrais truands … La psychologie des personnages est particulièrement fouillée et leurs relations cachent souvent une fraternité bienvenue, un certain code d’honneur. Enfin, avec beaucoup d’humour, l’auteur « sait » jouer sur sa belgitude assumée. Parce qu’il est appelé par le père de Akim pour assurer sa défense et que ce dernier est mutique, l’avocat Jean Villemont de nos jours va entreprendre une véritable enquête qui va le faire s’approcher de casseurs inspirés et multirécidivistes. Doués dirions-nous et en tous cas ingénieux et hyper-méticuleux, certain avec une vocation de musicien contrariée. Certes ils se connaissent depuis très longtemps, au départ ils n’étaient que deux Franck et Alex, aux enfances mêlées et aux destins qui devraient l’être tout autant, sauf à jeter l’éponge pour aspirer à la tranquillité ou à se faire serrer… Quant à Akim, il faut se poser la question : est-il victime d’une erreur judiciaire alors qu’il clame sa culpabilité ? L’action est emportée par une succession de « casses du siècle » qui laissent le lecteur pantois devant autant de précision. Une belle enquête, non pas classiquement policière, mais sous la houlette d’un avocat au plus bas de sa déprime, incapable de se projeter dans une histoire sentimentale et qui par conséquent se jette dans la quête de justice. Nous en apprenons beaucoup sur la justice belge et ses procédures. Une belle intrigue d’investigation comme les aime l’auteur qui ne laisse rien...
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  • VALENTYNE 09/06/2022
    Un roman très efficace qui m’a tenu en haleine tout le week-end dernier Le personnage principal Jean est avocat, en Belgique, il est appelé pour défendre Akim qui a tenté de braquer une banque. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, l’affaire est plus compliquée qu’au premier abord… En parallèle de cette histoire qui se déroule en 2013, l’auteur déroule une autre histoire (à partir de 1992) sur une bande de braqueurs de fourgons. Tout est bien argumenté, les personnages (même les braqueurs) sont sympathiques et on se surprend à souhaiter qu’ils réussissent leur coup. L’avocat est convaincant à la fois professionnellement parlant mais aussi humainement : j’ai aimé sa relation naissante avec sa consoeur Leila. Un roman (polar ?) qui se lit presque d’une traite…
  • adtraviata 04/04/2022
    C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé la plume de Paul Colize et surtout son art de mener une intrigue en mêlant plusieurs points de vue et plusieurs voix. Le roman commence par une page mystérieuse, quelqu’un sort de prison après une peine visiblement éprouvante et il promet à une journaliste « d’entrer dans la légende ». Ensuite on plonge dans « le casse du siècle », aussi efficace que rapide à l’aéroport de Zaventem. Le roman va alors dérouler les chapitres, en alternant l’enquête sur le casse de l’aéroport, la vie et les exploits de Franck Jammet, un braqueur chef de bande, réputé pour son efficacité, la précision de ses attaques et surtout son élégance (jamais de coups de feu, jamais aucun blessé lors de ses braquages) et enfin le travail et la vie de Jean Villemont, un avocat pénaliste réputé à qui on demande d’assurer la défense d’Akim Bachir, un obscur petit braqueur sans envergure. Malgré le peu d’intérêt de cette affaire, Jean Villemont est intrigué par son client qui se fait passer à tabac en prison au point d’atterrir aux soins intensifs et, en acceptant de le défendre, met le doigt dans un engrenage fatidique. Evidemment les fils qui relient le brillant cambrioleur et le petit délinquant seront habilement, que dis-je brillamment tissés par Paul Colize dans des chapitres courts, nerveux, non dénués d’humour (à commencer par le malin plaisir que prend l’auteur à donner pour titres à ses chapitres les derniers mots de chacun). Le romancier explique à la fin qu’il s’est inspiré de deux personnages réels dans l’histoire judiciaire belge : l’avocat pénaliste Pierre Monville (devenu Jean Villemont dans le roman) et le braqueur François Troukens, sorti de prison avec deux diplômes universitaires et devenu auteur et cinéaste. Si l’issue du roman dépasse de loin la réalité, de nombreux points communs unissent celle-ci et la fiction et honnêtement, c’est passionnant de suivre les deux hommes, l’un dans son parcours de braqueur, l’autre dans son travail d’avocat (et sa vie privée qui lui donne de l’humanité). Tous deux nous font un peu comprendre les arcanes de la justice et de la prison belges. Tous deux sont des virtuoses dans leur genre. Les femmes de leur vie ne sont pas là pour décorer non plus. Tous deux auraient pu être amis…C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé la plume de Paul Colize et surtout son art de mener une intrigue en mêlant plusieurs points de vue et plusieurs voix. Le roman commence par une page mystérieuse, quelqu’un sort de prison après une peine visiblement éprouvante et il promet à une journaliste « d’entrer dans la légende ». Ensuite on plonge dans « le casse du siècle », aussi efficace que rapide à l’aéroport de Zaventem. Le roman va alors dérouler les chapitres, en alternant l’enquête sur le casse de l’aéroport, la vie et les exploits de Franck Jammet, un braqueur chef de bande, réputé pour son efficacité, la précision de ses attaques et surtout son élégance (jamais de coups de feu, jamais aucun blessé lors de ses braquages) et enfin le travail et la vie de Jean Villemont, un avocat pénaliste réputé à qui on demande d’assurer la défense d’Akim Bachir, un obscur petit braqueur sans envergure. Malgré le peu d’intérêt de cette affaire, Jean Villemont est intrigué par son client qui se fait passer à tabac en prison au point d’atterrir aux soins intensifs et, en acceptant de le défendre, met le doigt dans un engrenage fatidique. Evidemment les...
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  • Ingannmic 01/04/2022
    Février 2013 : un fourgon de la Brinks transportant des diamants est attaqué à l’aéroport de Zaventem (près de Bruxelles). L’opération s’est déroulée en moins de trois minutes, sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré, et a rapporté aux braqueurs un butin estimé à plusieurs millions. Autant de raisons qui hisseront ce braquage au rang de "casse du siècle" dans les annales criminelles. Il est par ailleurs pour Paul Colize le point de départ d’une intrigue faites d’allers-retours entre passé et présent, se focalisant sur deux personnages sans lien apparent l’un avec l’autre. Jean Villemont a pris l'habitude, étudiant, de compenser son manque de particularité en portant des chapeaux de formes et de couleurs diverses, et des gants couleur beurre frais. Il en est devenu, à son grand ravissement -puisqu’on le remarquait enfin-, la risée de la faculté. C’est pourtant en toute retenue mais avec succès qu’il exerce depuis vingt ans sa profession d’avocat pénaliste, fuyant les médias et délaissant les effets de manche. Malgré la lucidité qu’il doit à son expérience quant à la relativité de la justice et les faiblesses humaines, il a su se préserver de tout cynisme et de tout préjugé. Pour l'heure, il peine à se remettre du départ d’Estelle, la première et unique femme de sa vie. Déjà débordé par ses dossiers en cours, sa compassion le pousse néanmoins à accepter une nouvelle affaire, à la demande pressante d’un père désespéré dont le fils Hakim a braqué un bureau de poste. Un acte incompréhensible de la part de cet ex délinquant qui, dorénavant marié et père attentif d’un petit garçon, menait une vie rangée. Voilà pour le présent. C’est à l’occasion d’incursions dans le passé que nous faisons la connaissance du deuxième personnage principal de l’intrigue. Franck Jammet est un homme charismatique et intelligent, qui a longtemps exercé ses aptitudes en toute illégalité. Une expérience lui ayant appris, très jeune, que les plus fervents défenseurs de certaines valeurs sont souvent les premiers à les bafouer, ce fils de bonne famille sans histoires est devenu braqueur par esthétisme et par goût de l’adrénaline. Les plans aussi minutieux qu’ingénieux élaborés entre autres avec son fidèle ami Alex et sa compagne Julie, une surdouée de mécanique physique, pour des interventions menées avec des armes chargées à blanc, lui ont valu le surnom de "Franck l’Elégant". Un "gentleman braqueur", en quelque sorte, capable d'envoyer une lettre d'excuse à un convoyeur blessé accidentellement lors d’une de ses opérations. Il a depuis longtemps purgé une courte peine pour l’une des rares affaires où il a pu être inculpé, et mène désormais une vie paisible dans le sud de la France. Les similitudes entre le braquage de Zaventem et ses propres modes opératoires amènent la police belge à s’intéresser de nouveau à lui, mais Jammet a un alibi. La lecture nous fait alterner donc non seulement entre présent et passé -autour de la reconstitution du parcours délinquant de Franck- mais aussi entre ces deux héros aussi attachants l’un que l’autre, et ce faisant nous achemine vers leurs liens respectifs avec le casse de Zaventem, et ce qui va représenter pour Jean le pire dilemme de sa carrière d’avocat. Paul Colize n’a aucun mal à nous tenir en haleine. Les passages sur les larcins de Franck et son équipe, aussi précis que passionnants, diffusent un sentiment contagieux de délicieuse transgression. L’écriture est à la fois légère et élégante, et l’ensemble est teinté d’un humour subtil, l'auteur fustigeant au passage les limites d'une justice et d'un système carcéral peu propices à la réinsertion… Et j’ai trouvé la fin parfaite ! Une belle réussite, en somme.Février 2013 : un fourgon de la Brinks transportant des diamants est attaqué à l’aéroport de Zaventem (près de Bruxelles). L’opération s’est déroulée en moins de trois minutes, sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré, et a rapporté aux braqueurs un butin estimé à plusieurs millions. Autant de raisons qui hisseront ce braquage au rang de "casse du siècle" dans les annales criminelles. Il est par ailleurs pour Paul Colize le point de départ d’une intrigue faites d’allers-retours entre passé et présent, se focalisant sur deux personnages sans lien apparent l’un avec l’autre. Jean Villemont a pris l'habitude, étudiant, de compenser son manque de particularité en portant des chapeaux de formes et de couleurs diverses, et des gants couleur beurre frais. Il en est devenu, à son grand ravissement -puisqu’on le remarquait enfin-, la risée de la faculté. C’est pourtant en toute retenue mais avec succès qu’il exerce depuis vingt ans sa profession d’avocat pénaliste, fuyant les médias et délaissant les effets de manche. Malgré la lucidité qu’il doit à son expérience quant à la relativité de la justice et les faiblesses humaines, il a su se préserver de tout cynisme et de tout préjugé. Pour l'heure, il peine à se...
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