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Conduire la guerre
Entretiens sur l'art opératif
Date de parution : 26/01/2023
Éditeurs :
Perrin

Conduire la guerre

Entretiens sur l'art opératif

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Date de parution : 26/01/2023
Une réflexion à deux voix sur la guerre et la stratégie comme la France n'en a pas connue depuis longtemps.
Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs... Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs assignés par le pouvoir à ses armées ? Pourquoi, pour prendre un exemple entre mille, les meilleures armées du monde ont-elles... Pourquoi, tout au long des siècles, les généraux ont-ils remporté tant de victoires qui n'amenaient pas la fin du conflit ? Pourquoi le sang versé servait-il si peu les objectifs assignés par le pouvoir à ses armées ? Pourquoi, pour prendre un exemple entre mille, les meilleures armées du monde ont-elles été réduites, entre 1914 et 1918, à un face-à-face aussi désespérant que stérile dans la boue des tranchées ? Conduire la guerre livre les clés de cette impasse et montre qu'un grand penseur soviétique oublié, Alexandre Svetchine, a montré la voie pour en sortir.
Jean Lopez amène Benoist Bihan à exposer sa pensée sur ce digne héritier de Clausewitz, sa vie, sa pensée et son oeuvre, réflexion mûrie depuis quinze ans et nourrie d'une formidable érudition. Chemin faisant, les deux complices nous offrent une promenade à travers vingt-cinq siècles de conflits. Ils revisitent les batailles dites décisives et l'action de ceux qu'on a présentés comme de grands capitaines. L'ouvrage ne se contente pas d'être historique et critique. En décortiquant l’œuvre de Svetchine, il expose la solution – l'art opératif – pour que les combats deviennent pleinement utiles à la stratégie et s'harmonisent avec la tactique. Original dans son approche, puissant par ses arguments, plaisant à lire de par sa forme dialoguée, cet ouvrage est totalement original et devrait marquer la pensée militaire d'une pierre blanche.
L’objectif ? Rien moins que le renouvellement de la pensée stratégique, un domaine apprécié du grand public mais qu’il fallait dépoussiérer et mettre à la portée de tous en trouvant le bon équilibre entre théorie et Histoire.
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EAN : 9782262100605
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262100605
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« Ce livre […] tombe à pic pour ceux qui veulent appliquer les leçons des coauteurs sur la guerre en Ukraine. » 
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Redrick 02/03/2023
    Pour qui lit l'excellente revue Guerre et Histoire, on retrouve deux têtes bien connues. Ici, sous forme d'un dialogue (350 questions/réponses), Jean Lopez interroge Benoist Bihan. Ce format vivant rend accessible l'exposé d'une pensée qui aurait pu être aride. Ce sont bien les thèses de Bihan qui sont dans le livre, Lopez endossant le rôle de questionneur très éclairé et illustrateur. Que trouve-t-on ici ? - Une thèse assez radicale sur l'échec général à travers toute l'histoire de la mise en adéquation des combats avec les buts stratégiques jusque là, sauf par accident. - Une analyse de l'art opératif théorisé par Sviétchine. - L'histoire qui entoure la genèse de cet art opératif dans les cercles militaires russe, les développements doctrinaux et l'application, notamment par la bataille en profondeur. - Une analyse sur l'évolution de la pensée stratégique en Union Soviétique et aux Etats Unis depuis la guerre froide. Et enfin, intéressant pour qui côtoie les complotistes qui nous bassinent avec ce fameux art opératif russe, dont l'efficacité magique attendue est inversement proportionnelle aux performances observées récemment sur le champ de bataille. C'est très stimulant, intéressant de bout en bout. J'en suis sorti avec l'application de cet art opératif à l'apprentissage des langues. Tout y est : la ligne stratégique à bien fixer, divisée en objectifs intermédiaires, la friction apportée par l'objet de l'étude lui-même, la fluctuation de la motivation et les événements de la vie, le constat que les outils tactiques (applis, manuels, cours, etc.) ont souvent une logique propre qui nous éloigne des buts stratégiques, les postures offensives et défensives, la posture d'attrition du plateau intermédiaire, etc.Pour qui lit l'excellente revue Guerre et Histoire, on retrouve deux têtes bien connues. Ici, sous forme d'un dialogue (350 questions/réponses), Jean Lopez interroge Benoist Bihan. Ce format vivant rend accessible l'exposé d'une pensée qui aurait pu être aride. Ce sont bien les thèses de Bihan qui sont dans le livre, Lopez endossant le rôle de questionneur très éclairé et illustrateur. Que trouve-t-on ici ? - Une thèse assez radicale sur l'échec général à travers toute l'histoire de la mise en adéquation des combats avec les buts stratégiques jusque là, sauf par accident. - Une analyse de l'art opératif théorisé par Sviétchine. - L'histoire qui entoure la genèse de cet art opératif dans les cercles militaires russe, les développements doctrinaux et l'application, notamment par la bataille en profondeur. - Une analyse sur l'évolution de la pensée stratégique en Union Soviétique et aux Etats Unis depuis la guerre froide. Et enfin, intéressant pour qui côtoie les complotistes qui nous bassinent avec ce fameux art opératif russe, dont l'efficacité magique attendue est inversement proportionnelle aux performances observées récemment sur le champ de bataille. C'est très stimulant, intéressant de bout en bout. J'en suis sorti avec l'application de cet art opératif à l'apprentissage des langues. Tout...
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