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Conspirata
Natalie Zimmermann (traduit par)
Date de parution : 19/11/2009
Éditeurs :
Plon

Conspirata

Natalie Zimmermann (traduit par)
Date de parution : 19/11/2009

Plongée haletante au coeur d'une Rome en plein marasme, alors que Cicéron découvre qu'il est la cible d'un complot meurtrier.

Rome, 63 avant J.-C.

Tandis que la cité romaine est sur le point de conquérir le plus vaste empire jamais connu, sept hommes se livrent une guerre sans merci pour...

Rome, 63 avant J.-C.

Tandis que la cité romaine est sur le point de conquérir le plus vaste empire jamais connu, sept hommes se livrent une guerre sans merci pour le pouvoir. Cicéron, consul élu et parvenu, César, son redoutable et jeune rival, Pompée, le plus grand général de la...

Rome, 63 avant J.-C.

Tandis que la cité romaine est sur le point de conquérir le plus vaste empire jamais connu, sept hommes se livrent une guerre sans merci pour le pouvoir. Cicéron, consul élu et parvenu, César, son redoutable et jeune rival, Pompée, le plus grand général de la République, Crassus, sa plus grande fortune, Caton, dangereux fanatique politique, Catilina, dont les mains sont déjà tachées de sang et Claudius, ambitieux et séducteur.

Les tribulations de ces figures historiques - leurs alliances et leurs trahisons, leur cruauté et leurs manœuvres, leur intelligence et leurs crimes - sont le matériau fantastique et bien réel de ce thriller trépidant. Grâce à Tiron, esclave et secrétaire particulier de Cicéron, l'Histoire se lit de l'intérieur, à travers les secrets de son maître, personnage complexe, politicien rusé, capable de déjouer les complots les plus machiavéliques de ses ennemis.

De meurtres déguisés en sacrifices, en condamnation à mort et procès scandaleux, jusqu'au déchaînement brutal de la foule romaine, Conspirata brosse le tableau à la fois historique et sans âge des horreurs du pouvoir.

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EAN : 9782259206679
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782259206679
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 154 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Des_manga_envoila 22/01/2024
    Quel tome, quelle plume ! Après un Imperium qui narre le début de carrière de Ciceron et dans lequel l'ombre de Cesar se profilait, Conspirata nous plonge en plein dans les méandres du pouvoir. Imperium était une bonne introduction au fonctionnement de la république romaine et permettait au lecteur de mettre en place les grandes figures de l'époque, notamment Ciceron, Pompée, Cesar, Catilina et Crassus ainsi qu'une ribambelle de personnages secondaires. Une fois ce contexte posé, l'intrigue décolle et prend toute son ampleur dans Conspirata pour en faire un thriller politique haletant.
  • Roggy 19/03/2023
    Comme toujours chez Robert Harris, le récit repose sur un narration de grande ampleur calquée sur un travail de recherche titanesque. Bien que souffrant de quelques longueurs, Conspirata est porté par une belle force centrifuge, marque de fabrique de l'auteur anglais, avec les incroyables variations de langue qu'on lui connaît. Cette fois il s'attaque à Cicéron, qui a été un homme d'Etat passionnant . Avocat, philosophe et orateur hors pair,  l'homme politique romain s'est hissé hors de la plèbe vers le sommet du pouvoir à la seule force de son intelligence hors pair, à une époque où les privilèges liés à la naissance dominaient dans tous les strates de la société. La reconstitution soignée de la Rome de la fin de la République est étonnante. Véritable arène où tout n'est que rivalités, complots, trahisons, jeux de pouvoir, stratagèmes et manipulations de toute sorte, le romancier nous sert un festin d'intrigues et de rebondissements. Malgré la force de caractère de Cicéron et son désir exemplaire de défendre Rome, on doit reconnaître qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir face à ses adversaires, véritables brigands en toge blanche qui n'ont cessé de le nuire et d'attenter à sa vie. Leur intelligence n'avait d'égale que leur fourberie, faisant l'armure vertueuse de Cicéron ressembler plutôt à une maille de côté cousue en dentelle. La puissance, la force et l'habileté de ses adversaires prestigieux, Pompée, Crassus et - bien entendu - Jules César étaient inébranlables. L'intellectuel vertueux a certainement péché par excès de confiance en soi, l'ivresse du pouvoir et de gloire est un cocktail explosif qui fait tourner les têtes les mieux faites. Robert Harris a eu la bonne idée d'épingler le personnage de Tiron, l'esclave et fidèle secrétaire de Cicéron en lui donnant la mission de retranscrire les discours de son maître. Ce personnage véridique a été l'inventeur d'un système d'écriture abrégée qui existe toujours aujourd'hui. Cette virée dans la sphère politique romaine d'antan où l'histoire est le fond de toile, séduit de bout en bout! Comme toujours chez Robert Harris, le récit repose sur un narration de grande ampleur calquée sur un travail de recherche titanesque. Bien que souffrant de quelques longueurs, Conspirata est porté par une belle force centrifuge, marque de fabrique de l'auteur anglais, avec les incroyables variations de langue qu'on lui connaît. Cette fois il s'attaque à Cicéron, qui a été un homme d'Etat passionnant . Avocat, philosophe et orateur hors pair,  l'homme politique romain s'est hissé hors de la plèbe vers le sommet du pouvoir à la seule force de son intelligence hors pair, à une époque où les privilèges liés à la naissance dominaient dans tous les strates de la société. La reconstitution soignée de la Rome de la fin de la République est étonnante. Véritable arène où tout n'est que rivalités, complots, trahisons, jeux de pouvoir, stratagèmes et manipulations de toute sorte, le romancier nous sert un festin d'intrigues et de rebondissements. Malgré la force de caractère de Cicéron et son désir exemplaire de défendre Rome, on doit reconnaître qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir face à ses adversaires, véritables brigands en toge blanche qui n'ont cessé de le nuire et d'attenter à sa vie. Leur intelligence n'avait d'égale que leur fourberie, faisant l'armure vertueuse de Cicéron ressembler plutôt à...
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  • Lamifranz 16/08/2022
    « Conspirata » (2009) est le deuxième roman de Robert Harris consacré à Cicéron, après « Imperium » (2006) et avant « Dictator » (2015). L’histoire, vous la connaissez, l’Histoire aussi (dans le cas contraire, ressortez vos livres d’Histoire sans faire d’histoires), bon, puisque c’est vous je vous fais un petit topo récapitulatif : dans le premier volume il acquiert ses galons de grand avocat dans son procès contre Verrès et il accède à la magistrature suprême (imperium), c’est-à-dire le consulat, en 63 avant J.C. (J.C. voulant dire Jésus-Christ et non pas Jules César). L’action de « Conspirata » se passe entre cette date (63 avant JC) et 58 avant J.C année où il doit partir en exil. Celle de « Dictator » s’articule en deux parties : l’exil (58 avant J.C. – 47 avant J.C) et le retour à Rome où il sera exécuté (47 avant.J.C. – 43 avant J.C). Tout auréolé de son accession au consulat, Cicéron se heurte aux manigances de ses collègues du Sénat, de généraux plus ou moins corrompus et d’ambitieux de toutes sortes. Ses adversaires, il les connaît, il sait de quoi ils sont capables, et il les craint, mais il a de la ressource et de la ruse à revendre. Sans parler de son talent oratoire : c’est un de ses plus virulents adversaires, Catilina, qui va en faire les frais : « Quousque tandem abutere Catilina patientia nostra ? » « Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ? » (1ère catilinaire) (C’est pas pour me vanter, mais ça c’est un souvenir de collège) Catilina, qui n’en était pas à sa première conjuration, ni à sa première infamie, ne répondit pas à cette question (tout sauf) innocente, et prit la fuite. Cicéron pour autant n’était pas tiré d’affaire : Pompée, le général légendaire, et Crassus, aussi riche que vénal et vicieux, sont des adversaires à ne pas négliger, tout comme Clodius, un mafioso avant l’heure, démagogue et séducteur, patron d’une bande d’hommes de mains prêts à tout, ou Caton, un fanatique hystérique, et enfin, le dernier mais pas le moindre, Jules César ipse (himself en français moderne), jeune, ambitieux, dénué de scrupules, grand stratège, le plus dangereux de tous… Cicéron, face à tous ces périls, attaque, se défend, ruse, fait valoir son talent oratoire, mais il y a un moment où, cerné de toutes parts et victime d’une machination, il est contraint à l’exil. Robert Harris, avec ce deuxième opus (pour rester dans l’ambiance) nous régale encore avec la destinée de Cicéron. Grâce à son secrétaire Tiron, nous le suivons dans ses aventures de prétoire, dans ses joutes (pas toujours mouchetées) avec ses adversaires, dans ses erreurs et ses changements de pied déconcertants, dans ses appartements avec sa femme Terentia… bref nous suivons un homme avec ses qualités et ses défauts, et une forme d’honnêteté relative qui nous le rend sympathique. Avec Robert Harris, l’Histoire se lit comme un roman, et le roman se pare des couleurs de l’Histoire, pour notre plus grand plaisir. L’auteur, de plus, a la bonne idée de nous mettre en annexe un glossaire des plus utiles. Quod populus quaerit ? (que demande le peuple ?) (ça c’est du latin de cuisine, pas du latin de collège). « Conspirata » (2009) est le deuxième roman de Robert Harris consacré à Cicéron, après « Imperium » (2006) et avant « Dictator » (2015). L’histoire, vous la connaissez, l’Histoire aussi (dans le cas contraire, ressortez vos livres d’Histoire sans faire d’histoires), bon, puisque c’est vous je vous fais un petit topo récapitulatif : dans le premier volume il acquiert ses galons de grand avocat dans son procès contre Verrès et il accède à la magistrature suprême (imperium), c’est-à-dire le consulat, en 63 avant J.C. (J.C. voulant dire Jésus-Christ et non pas Jules César). L’action de « Conspirata » se passe entre cette date (63 avant JC) et 58 avant J.C année où il doit partir en exil. Celle de « Dictator » s’articule en deux parties : l’exil (58 avant J.C. – 47 avant J.C) et le retour à Rome où il sera exécuté (47 avant.J.C. – 43 avant J.C). Tout auréolé de son accession au consulat, Cicéron se heurte aux manigances de ses collègues du Sénat, de généraux plus ou moins corrompus et d’ambitieux de toutes sortes. Ses adversaires, il les connaît, il sait de quoi ils sont capables, et il les craint, mais il a de la...
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  • Franckg 11/05/2022
    Deuxième opus de la trilogie sur le parcours de Cicéron qui s'étend de son entré au consulat jusqu'à son exil quatre ans plus tard. Déjà on remarque un changement dans le style d'écriture alors qu'on délaisse beaucoup plus le côté biographie pour s'en tenir au roman historique. Mais il ne faut pas croire que les faits sont délaissés pour s'en tenir à la facilité, seulement que l'interaction entre les personnages est plus dynamique et les dialogues plus présents, au détriment du côté magistral. Cicéron a atteint son but en devenant consul mais ses ennemis sont également plus déterminés à l'éliminer, à commencer par Catilina et ses alliés. Les événements et le procès qui suivront auront un impact sur le futur politique de Cicéron alors que ses détracteurs, menés par Clodius, les utiliseront à leur avantage et mèneront Cicéron hors de Rome. Encore une fois, on est plongé dans les dédales de la politique où la corruption est maître et où tout le monde agit pour ses propres intérêts. Cicéron lui-même n'y échappe pas et sa vanité et son orgueil finiront par le rattraper et lui causer des ennuis. Outre sa montée au pouvoir et la déchéance qui suivra, on a en parallèle Jules César, plus effacé dans le premier tome mais qui prend plus de place ici. Personnage sans doute le plus important de la chute de la République, on le voit tranquillement placer ses pions et façonner ses premières alliances, dont son fameux triumvirat. L'auteur le dépeint comme un être très manipulateur mais intelligent et Cicéron sera l'un des premiers à le voir comme une menace réelle à la politique qui changera le visage de Rome à jamais. Bien entendu, l'animosité entre les deux sera palpable. Une suite à l'image de Imperium, très immersive et l'ajout d'un glossaire à la fin pour mieux s'y retrouver avec les personnages et certains termes oubliés aident mieux à la compréhension. Seul bémol, on a la difficulté à suivre la ligne du temps après le consulat de Cicéron et on remarque que le récit s'est étendu sur quatre années sans qu'on s'en rendre trop compte.Deuxième opus de la trilogie sur le parcours de Cicéron qui s'étend de son entré au consulat jusqu'à son exil quatre ans plus tard. Déjà on remarque un changement dans le style d'écriture alors qu'on délaisse beaucoup plus le côté biographie pour s'en tenir au roman historique. Mais il ne faut pas croire que les faits sont délaissés pour s'en tenir à la facilité, seulement que l'interaction entre les personnages est plus dynamique et les dialogues plus présents, au détriment du côté magistral. Cicéron a atteint son but en devenant consul mais ses ennemis sont également plus déterminés à l'éliminer, à commencer par Catilina et ses alliés. Les événements et le procès qui suivront auront un impact sur le futur politique de Cicéron alors que ses détracteurs, menés par Clodius, les utiliseront à leur avantage et mèneront Cicéron hors de Rome. Encore une fois, on est plongé dans les dédales de la politique où la corruption est maître et où tout le monde agit pour ses propres intérêts. Cicéron lui-même n'y échappe pas et sa vanité et son orgueil finiront par le rattraper et lui causer des ennuis. Outre sa montée au pouvoir et la déchéance qui suivra, on a en...
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  • Lecteur_75015 14/04/2021
    Deuxième tome de cet auteur que je lis et que j’apprécie. Je ne savais pas que ce roman était un second tome : ne pas avoir lu le premier n’a pas posé problème pour comprendre l’intrigue. Malgré les sept personnages mis en valeur par la quatrième de couverture, le roman se focalise surtout sur Cicérone. Grandeurs et décadences d’un avocat romain. Je lirai le tome suivant sans hésiter.
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