Contes de Noël et autres textes

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Felina 18/06/2023

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  J'ai connu Dino Buzzati au lycée avec le récit du « K » qui dont l'ambiance m'avait un peu marquée. Par contre, je n'ai jamais lu son livre le plus lu dans le système scolaire « Le désert des tartares ». J'ai commencé le recueil « Contes de Noël et autres textes » un peu avant Noël (pile à la bonne période), mais j'avais d'autres lectures sur le feu et les jours passant, je ne l'ai pas repris. Je venais d'ailleurs de finir il y a peu « Un amour » du même auteur. Ce livre fait partie d'une collection que j'aime particulièrement : Pavillons Poches. C'est ainsi que j'ai découvert des auteurs et des titres que je n'aurai probablement jamais lu, comme « Un mois à la campagne », « Nos âmes la nuit », etc. À travers une trentaine de récits, l'auteur aborde un thème cher à son cœur : Noël. Au fil des pages, le lecteur va découvrir des textes parfois autobiographiques, parfois imaginés, mais tous tournés vers les fêtes chrétiennes et surtout la naissance du petit Jésus. Dino Buzzati partage sa vision et ses réflexions sur ce moment devenu davantage commercial que chaleureux. Et cela reste tout à fait d'actualités. Ces textes courts permettent de revivre l'ambiance chaleureuses des fêtes d'antan, et de voir les dérives commerciales qui accompagnent maintenant la période de Noël. On ne peut qu'être choqué par le boum des calendriers de l'avent par exemple, totalement hallucinant. Les histoires défilent, les unes après les autres, et leur classement chronologique permet au lecteur de prendre toute la mesure de l'évolution dont le commun des mortels fêtent maintenant ce moment. J'ai connu Dino Buzzati au lycée avec le récit du « K » qui dont l'ambiance m'avait un peu marquée. Par contre, je n'ai jamais lu son livre le plus lu dans le système scolaire « Le désert des tartares ». J'ai commencé le recueil « Contes de Noël et autres textes » un peu avant Noël (pile à la bonne période), mais j'avais d'autres lectures sur le feu et les jours passant, je ne l'ai pas repris. Je venais d'ailleurs de finir il y a peu « Un amour » du même auteur. Ce livre fait partie d'une collection que j'aime particulièrement : Pavillons Poches. C'est ainsi que j'ai découvert des auteurs et des titres que je n'aurai probablement jamais lu, comme « Un mois à la campagne », « Nos âmes la nuit », etc. À travers une trentaine de récits, l'auteur aborde un thème cher à son cœur : Noël. Au fil des pages, le lecteur va découvrir des textes parfois autobiographiques, parfois imaginés, mais tous tournés vers les fêtes chrétiennes et surtout la naissance du petit Jésus. Dino Buzzati partage sa vision et ses réflexions sur ce moment devenu davantage commercial que chaleureux. Et cela reste...

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• LivresdAvril 16/05/2023

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  Ayant eu l'occasion d'apprécier l'écriture et l'ironie de Buzzati à plusieurs reprises, je n'ai pas hésité à emprunter ce recueil de textes de Noël. Cette fête étant plus stressante que magique pour moi, j'étais curieuse de lire "hors saison" ce qu'il avait pu écrire sur le sujet. Premier regret : les récits ne sont pas rangés chronologiquement. J'aurais aimé pouvoir suivre l'évolution de la vision de l'auteur de cette fête dans le temps. Pourtant, des thématiques reviennent épisodiquement : le consumérisme qui a remplacé la magie, la pression autour du faste des cadeaux, la fraternité qui ressurgit ce jour-là mais disparaît dès le lendemain, la foi qui a peu à peu perdu son importance... Sur un total de 33 textes, et malgré une écriture toujours ciselée, c'est parfois un peu répétitif. Certains récits sortent du lot et m'ont particulièrement plu : ceux qui ont un ancrage dans le temps ("Demain une grande occasion", "Sans titre") ou ceux franchement ironiques ("Stupidité des enfants", le "Conte de Noël" déjà présent dans le recueil "Panique à la Scala" ou encore "Grand ménage de Noël"). J'ai aussi apprécié "L'étrange Noël de Mister Scrooge" qui, comme son titre l'indique, est une "suite" du "Chant de Noël" de Dickens. Peut-être aurais-je plus apprécié ce recueil si je l'avais feuilleté de temps en temps plutôt que de le lire d'une traite.Ayant eu l'occasion d'apprécier l'écriture et l'ironie de Buzzati à plusieurs reprises, je n'ai pas hésité à emprunter ce recueil de textes de Noël. Cette fête étant plus stressante que magique pour moi, j'étais curieuse de lire "hors saison" ce qu'il avait pu écrire sur le sujet. Premier regret : les récits ne sont pas rangés chronologiquement. J'aurais aimé pouvoir suivre l'évolution de la vision de l'auteur de cette fête dans le temps. Pourtant, des thématiques reviennent épisodiquement : le consumérisme qui a remplacé la magie, la pression autour du faste des cadeaux, la fraternité qui ressurgit ce jour-là mais disparaît dès le lendemain, la foi qui a peu à peu perdu son importance... Sur un total de 33 textes, et malgré une écriture toujours ciselée, c'est parfois un peu répétitif. Certains récits sortent du lot et m'ont particulièrement plu : ceux qui ont un ancrage dans le temps ("Demain une grande occasion", "Sans titre") ou ceux franchement ironiques ("Stupidité des enfants", le "Conte de Noël" déjà présent dans le recueil "Panique à la Scala" ou encore "Grand ménage de Noël"). J'ai aussi apprécié "L'étrange Noël de Mister Scrooge" qui, comme son titre l'indique, est une "suite" du "Chant de Noël" de Dickens. Peut-être aurais-je...

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• jcjc352 17/01/2023

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  Une anthologie de nouvelles de Buzzati. Ces textes de 1934 à 1971 sont toutes consacrées à noël et fête chrétiennes. Une trentaine de niveaux assez différents mais toutes plus ou moins déplorent la perdition du sens de cette fête chrétienne qui s’est muée en foire mercantile. Buzzati déplore aussi la perte des liens fraternels qui se jour-là, un jour par an, étaient encore sincères. On remarque que le père noël et le petit Jésus c’est la même chose pas saint Nicolas ni Santa Claus mais l’enfant Jésus. Dino Buzzati n’est pas tendre avec les chrétiens qui ont oublié le sens de la nativité car en quarante ans il a vu ce petit moment sacré se muer en une féroce fête commerciale. Il n’est pas tendre non plus, mais quand même compréhensif, avec le petit Jésus qui est bien lui-même responsable de cet état des choses. Entre autres parmi ces trente trois nouvelles - Un père n’achète plus de jouets ce que déplore le propriétaire du magasin de jouets et pour cause ses enfant sont devenus adultes et il ne les voit même plus - Un noël sous les bombes à Milan avec les milanais qui se réfugient dans la cathédrale pensant à juste titre qu’elle les protégerait - scrogneugneu avare qui n’achète pas de jouets - «Noël, ça suffit !» Une nouvelle de cinq pages où on retrouve l’âne (pas l’Âne de Shrek mais celui-ci est aussi gentil et plus désabusé) et le Bœuf (pas Ferdinand mais il a quand même un grand cœur et est un peu désillusionné) de la crèche originelle celle de Bethléem, la vraie. Celle qui a vu la naissance du petit Jésus (pas le saucisson de Lyon) et les trois rois mages ( pas les Inconnus) porteurs de présents sans parler de l’étoile du noël, l’étoile de Bethléem qui, annonça aux mages la naissance du petit Jésus du moins selon saint Matthieu,. Alors qu’ils sont au paradis l’âne propose au Bœuf de descendre sur terre à noël pour retrouver la chaude ambiance du temps ou Bœuf soufflait sur le petit Jésus pour le réchauffer. Mais les temps ont changés et ils ne trouvent qu’affairement, folie des achats. Ils ne retrouvent plus l’ambiance de leurs souvenirs, le froid, la paix, la plénitude, les musettes au loin le bruissement des anges et même l’étoile était cachée par la pollution. Joli conte nostalgique d’un temps disparu Même si noël est passé il est intéressant de feuilleter cette anthologie ne serait-ce que pour aborder noël prochain avec une sérénité retrouvée Une anthologie de nouvelles de Buzzati. Ces textes de 1934 à 1971 sont toutes consacrées à noël et fête chrétiennes. Une trentaine de niveaux assez différents mais toutes plus ou moins déplorent la perdition du sens de cette fête chrétienne qui s’est muée en foire mercantile. Buzzati déplore aussi la perte des liens fraternels qui se jour-là, un jour par an, étaient encore sincères. On remarque que le père noël et le petit Jésus c’est la même chose pas saint Nicolas ni Santa Claus mais l’enfant Jésus. Dino Buzzati n’est pas tendre avec les chrétiens qui ont oublié le sens de la nativité car en quarante ans il a vu ce petit moment sacré se muer en une féroce fête commerciale. Il n’est pas tendre non plus, mais quand même compréhensif, avec le petit Jésus qui est bien lui-même responsable de cet état des choses. Entre autres parmi ces trente trois nouvelles - Un père n’achète plus de jouets ce que déplore le propriétaire du magasin de jouets et pour cause ses enfant sont...

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• Pluiedor 28/11/2022

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  Ce recueil contient 33 textes inédits de Dino Buzzati, tous concernant Noël. L'auteur nous décrit l'ambiance (triste ou joyeuse selon les situations, la difficulté de trouver des cadeaux, le consumérisme, l'hypocrisie, la foi simple de l'âne et du boeuf par exemple... Ces textes brefs se lisent avec un réel plaisir, même s'ils sont la plupart du temps fort caustiques.
• Livre_o_vert 08/11/2022

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  C'est un recueil de 33 textes inédits en France, allant des années 1930 jusqu'en 1970. J'ai vraiment eu un coup de cœur pour 14 des écrits retrouvés ici : - Technique de la crèche, "dans cette crèche de quatre sous, il y a une touche d'inspiration et de bonheur." - Étrange Noël, "Le Père-Noël n'est jamais descendu des brumes du Nord pour entrer en douce, la nuit, dans l'un de ces toukouls [...] N'ont jamais vu la neige et ils ne peuvent pas comprendre ce que c'est." - Un Noël comme autrefois, "écrivez que l'envie d'aimer les autres, nous pourrions l'avoir, mais que les autres nous font un peu peur." - Stupidité des enfants, "ils ont commencé à mourir, ça, c'est sûr. Ils sont adultes, ils ont grandi." - Sans titre 1, "des nouvelles, avaient un mot gentil. À cette époque, les espoirs étaient encore vivaces, intacts !" - Cet étrange phénomène qu'on appelle Noël, "pour le jour de Noël - croyez-le ou non - ils deviennent bons d'un seul coup." - Noël ça suffit, "Noël a pris de trop grandes proportions, alors. Mais tu te souviens, cette nuit-là, à Bethléem, l'étable, les bergers, ce bel enfant ? Il faisait froid, ce soir-là, et pourtant il y avait une paix, une plénitude." - L'art du cadeau se perd, "il faut faire un cadeau coûteux : concept tout à fait stupide." - Colère de Noël, "Mais une carte de voeux, ou une carte de visite avec deux mots griffonnés, qu'est-ce que ça lui coûtait." - Le très grand petit Jésus, - Mon frère a ouvert un paquet, - L'immeuble sans, - La vieille nounou, - Quand le sapin n'était pas en plastique. Nous naviguons entre des souvenirs de l'auteur, des réflexions sur les traditions de Noël, un questionnement sur la vision variée de Noël dans le monde. Mais aussi une planche illustrée par lui-même, des poèmes. J'apprécie le format de ce recueil, les textes font à peine 5 pages. C'est rapide à lire et il arrive à capter l'audimat en seulement quelques lignes. C'est une bonne découverte dans l'ensemble.C'est un recueil de 33 textes inédits en France, allant des années 1930 jusqu'en 1970. J'ai vraiment eu un coup de cœur pour 14 des écrits retrouvés ici : - Technique de la crèche, "dans cette crèche de quatre sous, il y a une touche d'inspiration et de bonheur." - Étrange Noël, "Le Père-Noël n'est jamais descendu des brumes du Nord pour entrer en douce, la nuit, dans l'un de ces toukouls [...] N'ont jamais vu la neige et ils ne peuvent pas comprendre ce que c'est." - Un Noël comme autrefois, "écrivez que l'envie d'aimer les autres, nous pourrions l'avoir, mais que les autres nous font un peu peur." - Stupidité des enfants, "ils ont commencé à mourir, ça, c'est sûr. Ils sont adultes, ils ont grandi." - Sans titre 1, "des nouvelles, avaient un mot gentil. À cette époque, les espoirs étaient encore vivaces, intacts !" - Cet étrange phénomène qu'on appelle Noël, "pour le jour de Noël - croyez-le ou non - ils deviennent bons d'un seul coup." - Noël ça suffit, "Noël a pris de trop grandes proportions, alors. Mais tu te souviens, cette nuit-là, à Bethléem, l'étable, les bergers, ce bel enfant ? Il faisait froid, ce soir-là, et pourtant il y...

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