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Courrier des tranchées
Daniel Cunin (traduit par)
Date de parution : 20/08/2015
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Courrier des tranchées

Daniel Cunin (traduit par)
Date de parution : 20/08/2015

À propos de son précédent roman Le Faiseur d'anges :
Glaçant et brillant ! – Nathalie Six, Le Figaro Littéraire
 
En virtuose de la construction romanesque, méticuleusement, il affine le rythme et épouse la perception. – Nils C.Ahl, Le Monde des livres
« Le lait est plus épais que le sang. »
 
le livre Londres, à l'aube de la Première Guerre mondiale. John Patterson refuse de s’enrôler, faisant fi du patriotisme et de l’effervescence...
« Le lait est plus épais que le sang. »
 
le livre Londres, à l'aube de la Première Guerre mondiale. John Patterson refuse de s’enrôler, faisant fi du patriotisme et de l’effervescence populaire, contrairement à son meilleur ami  Martin Bromley. Bercé par Keats et Thackeray, John, insatiable lecteur,  veut étudier la littérature...
« Le lait est plus épais que le sang. »
 
le livre Londres, à l'aube de la Première Guerre mondiale. John Patterson refuse de s’enrôler, faisant fi du patriotisme et de l’effervescence populaire, contrairement à son meilleur ami  Martin Bromley. Bercé par Keats et Thackeray, John, insatiable lecteur,  veut étudier la littérature anglaise et se complaît dans cet univers aux antipodes de la violence du conflit. Mais celle-ci se rappelle brutalement à lui lorsque le père de John, facteur, ne se résout pas à donner à Mme Bromley la lettre l'informant de la mort de son fils. 
En France, sur le front. John est finalement appelé à rejoindre les rangs de l’armée. Il découvre que Martin n’est pas mort en héros comme annoncé, mais qu’il a été exécuté par ses supérieurs. Doit-il révéler la vérité à Mme Bromley avant de partir pour une opération où il pourrait y laisser la vie ? 
 
Courrier des tranchées
est un roman sur le mensonge, les illusions et les faux-semblants. Portrait documenté d’une sombre période, où les notions de courage et de lâcheté paraissent soudain floues, Stefan Brijs raconte le gouffre entre l’exaltation de la guerre et son effroyable réalité. En virtuose de la construction romanesque, il donne chair à des personnages sidérants de justesse, emportés par intrigue ingénieuse qui surprendra le lecteur jusqu’à la dernière page.
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EAN : 9782350873268
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 590
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350873268
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 590
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • missparker18 21/08/2022
    J'ai beaucoup aimé la première partie du roman, où on voit le personnage principal, John Patterson, refuser de s'engager dans la guerre au profit de ses études, alors même qu'il sera considéré comme un traite pour ce choix. J'ai trouvé que le contexte historique était bien raconté et les explications sur la propagande pour enrôler les plus jeunes dans cette guerre bien décrites et convaincantes. Dans la deuxième partie, on se retrouve au cœur de la guerre dans les tranchées et toute l'horreur que l'on connaît de cette guerre. Mais avant tout ce roman porte sur les lettres qui circulent durant la guerre, celles pour annoncer que tout va bien comme celles pour annoncer la mort d'un soldat. Ce roman nous amène à nous interroger sur ces courriers et parfois le mensonge dans ces lettres pour soulager les familles.
  • peneloppe277 03/01/2020
    1ère Guerre Mondiale, vécue par un jeune intellectuel anglais, amateur de littérature et de Keats, que les indignations provoquées par la violence du combat sur le sol britannique vont pousser à s'engager. Un jeune qui veut réussir mieux que son père, mais le sort qui s'acharne et la désillusion toujours présente. Désillusion ici d'une guerre stupide vue par les anglais, avec un jeune homme engagé presque malgré lui , fils de facteur et amoureux des lettres et Belles lettres, et amoureux de la sœur de son meilleur ami d'enfance et frère de lait .
  • Librincanto 03/02/2019
    Courrier des tranchées, ou le mensonge pour taire l'horreur. A Londres, à l'entrée en guerre de l'Angleterre dans le 1er conflit mondial, John Patterson refuse dans un premier temps de s'enrôler, préférant les études à la guerre. Ce choix n'est pas sans conséquence et il sera considéré comme lâche et poltron à maintes reprises par ses proches. D'autant que son meilleur ami, lui n'hésitera pas une minute et ira même jusqu'à mentir sur son identité afin de ne pas être réformé à cause de son trop jeune âge. Mensonge de l'Etat, via la presse en taisant les horreurs ou encore via les courriers transmis aux familles qui ont perdu un être cher sur le front. Mensonge du facteur, le père de John, qui protège son fils et qui refuse de distribuer les courriers annonçant la perte de leur proche. Mensonge de John à sa famille d'adoption qui refuse de voir celle qui l'a élevé attristé par la mort de son fils. Mensonge dans lequel chacun s'enlise et dont il est difficile de sortir... Jusqu'à la découverte inévitable de la vérité, ou pas. Embellir la réalité permet d'adoucir la tristesse des proches. Le rythme est très lent, je me suis souvent demandée où souhaitait en venir l'auteur et la fin m'a quelque peu déçue. Toutefois, l'écriture reste agréable à lire. Courrier des tranchées, ou le mensonge pour taire l'horreur. A Londres, à l'entrée en guerre de l'Angleterre dans le 1er conflit mondial, John Patterson refuse dans un premier temps de s'enrôler, préférant les études à la guerre. Ce choix n'est pas sans conséquence et il sera considéré comme lâche et poltron à maintes reprises par ses proches. D'autant que son meilleur ami, lui n'hésitera pas une minute et ira même jusqu'à mentir sur son identité afin de ne pas être réformé à cause de son trop jeune âge. Mensonge de l'Etat, via la presse en taisant les horreurs ou encore via les courriers transmis aux familles qui ont perdu un être cher sur le front. Mensonge du facteur, le père de John, qui protège son fils et qui refuse de distribuer les courriers annonçant la perte de leur proche. Mensonge de John à sa famille d'adoption qui refuse de voir celle qui l'a élevé attristé par la mort de son fils. Mensonge dans lequel chacun s'enlise et dont il est difficile de sortir... Jusqu'à la découverte inévitable de la vérité, ou pas. Embellir la réalité permet d'adoucir la tristesse des proches. Le rythme est très lent, je me suis souvent...
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  • luocine 02/10/2018
    Ce roman prêté par ma sœur, lui avait beaucoup plu car il se focalise sur un aspect peu connu de la guerre 14#8202;–#8202;18 vu du côté britannique, à savoir la minorité qui n’a pas participé à l’élan patriotique qui a conduit une génération à faire la guerre. J’ai partagé son plaisir de lecture et j’ai aimé les rapports entre les deux personnages principaux : John le pacifiste et Martin le va-t-en-guerre. Ils ont grandi auprès de la même femme. La mère de Martin,madame Bombley, d’un milieu très pauvre et secoué par l’alcoolisme brutal d’un père marin, heureusement souvent absent, a été la nourrice de John dont la mère n’a pas survécu à son accouchement. Son père se réfugie dans la douleur et la passion pour les livres anciens qu’il ne lit pas mais qu’il collectionne. John Patterson est destiné aux études, malheureusement la guerre 14#8202;–#8202;18 viendra interrompre cette destinée. Le choix de ces deux personnages permet à l’auteur de cerner au plus près le patriotisme en Grande Bretagne. C’est ma réserve par rapport à ce roman, les patriotes sont tous abrutis et seuls les pacifistes ont le courage de réfléchir. C’est intéressant de voir tous les procédés qui ont amené les Britanniques à s’engager dans une guerre qui, somme toute, n’était pas la leur. Par exemple des groupes de femmes qui décorent de plumes blanches les hommes qui ne s’engagent pas alors qu’ils pourraient le faire. Les agents recruteurs postés dans tous les endroits stratégiques de Londres qui entraînent tous les jeunes à vouloir au plus vite servir leur pays, les effets de la propagande qui représentent les Allemands comme des sauvages et qui annoncent victoire sur victoire des troupes anglaises. Face à cela, deux personnages qui s’opposent à la guerre et dont les personnalités sont très bien analysées et ont, cela se sent, toute la compréhension de l’écrivain. Finalement, John s’engagera, lorsque son père sera tué, victime annexe d’un bombardement allemand avec un zeppelin. Il recherchera Martin et voudra savoir ce qui lui est arrivé. Ce sera encore l’occasion de détruire un peu plus l’image de l’héroïsme et dénoncer la cruauté des armées au combat.Tout ce qui est dit est vrai, sans doute mais explique mal l’élan de tout un peuple pour faire cette guerre. L’intérêt du roman, réside dans l’analyse de l’amitié conflictuelle qui lie Martin et John et aussi le portrait du père de John, le facteur qui ne supporte plus d’apporter les lettres annonçant la mort des soldats dans les foyers anglais. Le titre du roman est très important car si tout se joue sur le terrains au milieu des bombes et des balles qui fauchent les vies, l’auteur accorde une grande importance au courrier qui peut à lui seul changer le sort de ceux qui reçoivent ces lettres. Le point de vue de cet auteur belge sur l’engagement britannique est original et très fouillé, mais j’ai vraiment du mal à croire que seuls les abrutis voulaient faire la guerre cela a dû jouer sur un ressort plus profond de la nation anglaise.Ce roman prêté par ma sœur, lui avait beaucoup plu car il se focalise sur un aspect peu connu de la guerre 14#8202;–#8202;18 vu du côté britannique, à savoir la minorité qui n’a pas participé à l’élan patriotique qui a conduit une génération à faire la guerre. J’ai partagé son plaisir de lecture et j’ai aimé les rapports entre les deux personnages principaux : John le pacifiste et Martin le va-t-en-guerre. Ils ont grandi auprès de la même femme. La mère de Martin,madame Bombley, d’un milieu très pauvre et secoué par l’alcoolisme brutal d’un père marin, heureusement souvent absent, a été la nourrice de John dont la mère n’a pas survécu à son accouchement. Son père se réfugie dans la douleur et la passion pour les livres anciens qu’il ne lit pas mais qu’il collectionne. John Patterson est destiné aux études, malheureusement la guerre 14#8202;–#8202;18 viendra interrompre cette destinée. Le choix de ces deux personnages permet à l’auteur de cerner au plus près le patriotisme en Grande Bretagne. C’est ma réserve par rapport à ce roman, les patriotes sont tous abrutis et seuls les pacifistes ont le courage de réfléchir. C’est intéressant de voir tous les procédés qui ont amené les...
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  • adtraviata 11/02/2016
    Stefan Brijs développe un aspect très intéressant de la guerre 14-18, celui de la pression que subissaient les jeunes hommes en Angleterre et de la propagande patriotique pour que le maximum de Britanniques s’engagent volontairement dès les premiers mois de la guerre. La Grande-Bretagne dispose en effet d’une armée de métier qui subira rapidement de lourdes pertes et tous les renforts étaient les bienvenus pour pallier ces manques. Au début, les jeunes gens doivent avoir au moins 19 ans et mesurer au moins 1, 70 m pour s’engager mais nombreux sont ceux qui tricheront et seront acceptés les yeux fermés par les médecins recruteurs. C’est le cas de Martin Bromley, le frère de lait du narrateur John Patterson, qui use aussi d’une autre entourloupe (que je ne vous révélerai pas) pour enfin aller en découdre avec « les Huns » de l’autre côté de la Manche. (L’auteur n’a pas manqué non plus d’évoquer la haine qui se déchaîne aussi envers les habitants d’origine allemande établis en Angleterre.) Pendant longtemps, la guerre est présentée un peu comme une image d’Epinal, une « simple » affaire patriotique et les lettres envoyées aux familles des victimes ne sont que des formulaires qui présentent la mort des leurs comme une mort héroïque, directe (« une balle en plein coeur », « il n’a pas souffert »…). Bien loin de la réalité atroce des tranchées évidemment. C’est ce que comprend très vite William Dunn, un étudiant ami de John Patterson qui, comme lui, refuse de s’engager, par pacifisme, et démonte les mécanismes de la propagande britannique. John suit des études de littérature, il est soutenu par son père, facteur (dont le métier ne cesse de s’alourdir, physiquement et moralement) et collectionneur d’éditions de livres anciens et par madame Bromley, sa nourrice, mère de Martin, toujours bienveillante envers le jeune étudiant. Celui-ci ne cesse d’être partagé entre des sentiments contradictoires par rapport à l’engagement, à la notion de courage et de lâcheté, régulièrement montré du doigt par des recruteurs persévérants ou des amis plus ou moins proches. La guerre évolue, et les zeppelins allemands réussissent à atteindre Londres pour la bombarder dès 1915. C’est lors d’une de ces attaques que la vie du jeune homme va changer radicalement et provoquer son engagement. Il se retrouvera vers la fin 1916 dans les environs d’Arras, ordonnance du lieutenant Ashwell,rescapé de la bataille de la Somme. Relativement protégé par son emploi, John n’a qu’une envie : savoir ce qui est arrivé à Martin. Lui qui refusait de s’engager est maintenant soldat à temps plein et sur le front, les questions de courage et de lâcheté, d’héroïsme sont bien éloignées de la réalité : on fait la guerre non parce qu’on le veut mais parce qu’il le faut, on suit les ordres pour sauver sa peau et celle de ses camarades, de son chef de peloton, pas question de reculer devant les Allemands sous peine d’être traduit devant une commission spéciale si pas la cour martiale. Et les manières de mourir racontées par Stefan Brijs sont loin du simple « Killed in action » envoyé aux familles. Personne finalement n’est vraiment un héros… mais on honore la mémoire de tous, les braves et les salauds, c’est ce qui ressort entre autres de cette lecture très riche. L’histoire de John, d’abord sur « Le Front domestique » puis sur « Le Front occidental », anti-héros pas toujours très glorieux ni sympathique dans ses hésitations, mais qui finit par devenir terriblement attachant, les thématiques du courage et de la lâcheté, de l’héroïsme et de la propagande, les chagrins d’amour et les amitiés indéfectibles entre frères d’armes, les livres et la poésie, fragiles remparts contre la barbarie : autant d’éléments qui composent un roman captivant et dont les 600 pages se tournent toutes seules. Une lecture qui fait bouger les lignes.Stefan Brijs développe un aspect très intéressant de la guerre 14-18, celui de la pression que subissaient les jeunes hommes en Angleterre et de la propagande patriotique pour que le maximum de Britanniques s’engagent volontairement dès les premiers mois de la guerre. La Grande-Bretagne dispose en effet d’une armée de métier qui subira rapidement de lourdes pertes et tous les renforts étaient les bienvenus pour pallier ces manques. Au début, les jeunes gens doivent avoir au moins 19 ans et mesurer au moins 1, 70 m pour s’engager mais nombreux sont ceux qui tricheront et seront acceptés les yeux fermés par les médecins recruteurs. C’est le cas de Martin Bromley, le frère de lait du narrateur John Patterson, qui use aussi d’une autre entourloupe (que je ne vous révélerai pas) pour enfin aller en découdre avec « les Huns » de l’autre côté de la Manche. (L’auteur n’a pas manqué non plus d’évoquer la haine qui se déchaîne aussi envers les habitants d’origine allemande établis en Angleterre.) Pendant longtemps, la guerre est présentée un peu comme une image d’Epinal, une « simple » affaire patriotique et les lettres envoyées aux familles des victimes ne sont que des formulaires qui présentent la...
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