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Danseur
Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 21/08/2003
Éditeurs :
Belfond

Danseur

Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 21/08/2003

Des forêts de l'Oural aux clubs de l'underground new-yorkais en passant par Leningrad et les hauts lieux de la jet-set internationale, un roman flamboyant porté par une écriture âpre et riche où se dessine une somptueuse histoire d'amour, d'art et d'exil.

En 1944, dans un hôpital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public : aucun des soldats mutilés n'oubliera cet instant éblouissant… Dès lors, ce fils de paysan sait....

En 1944, dans un hôpital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public : aucun des soldats mutilés n'oubliera cet instant éblouissant… Dès lors, ce fils de paysan sait. Il sait qu'il ne reculera devant rien : mentir à sa mère, braver la colère du père, endurer brimades et...

En 1944, dans un hôpital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public : aucun des soldats mutilés n'oubliera cet instant éblouissant… Dès lors, ce fils de paysan sait. Il sait qu'il ne reculera devant rien : mentir à sa mère, braver la colère du père, endurer brimades et humiliations. Pour danser comme il le doit, il ira jusqu'à s'exiler à jamais.
Travailleur acharné, obsédé de beauté et de perfection, Rudik fascinera tous ceux qui croiseront sa route, leur offrant le sentiment d'avoir côtoyé un ange ou un démon, un vrai génie, un monstre de sexe et d'excès.

Une icône du xxe siècle : Noureïev.

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EAN : 9782714437297
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 372
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714437297
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 372
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Depuis Le Chant du coyote (1996), Les Saisons de la nuit (1998) et un précédent recueil de nouvelles, La Rivière de l’exil (1999), on sait que l’écrivain irlandais est un auteur majeur. À 36 ans, il a acquis une maîtrise remarquable. Sens extraordinaire du récit, évocation incroyablement subtile de l’écriture servie par une sensibilité qui sont le propre des grands artistes. »
Christian Sauvage - Le Journal du dimanche

« La simplicité des phrases, la capacité à suggérer des abîmes de complexité en quelques mots, la mélodie mélancolique d’un style cadencé […] sont étourdissantes. McCann est de ces rares écrivains capables de faire parler le blanc entre les lignes. Et ce qu’il dit est à la fois poignant et universel. »
Pierre Sorgue - Télérama

« Jeune mousquetaire des lettres irlandaises, l’auteur a fait ses premières gammes sur les genoux de Beckett et de McGahern, mais il a su inventer sa propre musique : prose décapée, lyrisme zonard, écriture impeccablement rythmée. »
André Clavel - L’Express

« Colum McCann convoque une foule de témoins, réels ou imaginaires, dans une narration époustouflante [et] déploie tout son talent de romancier. Créant des personnages inoubliables, il les met en scène dans une construction polyphonique raffinée et joue de tous les registres d'écriture. Brillant et virtuose, Danseur est aussi un livre bouleversant. »
Christine Gomariz - Paris Match

« Un roman surprenant, [...] moderne qui brouille les limites entre fiction et réalité pour atteindre le vrai. McCann imagine juste. Danseur est un roman dont Noureïev est le héros, un roman russe sur "ce beau pays de merde" qu'est l'URSS de l'après-guerre, un roman âpre et suave sur l'underground new-yorkais, un roman acharné sur un homme qui ne voulait pas connaître de limites, un roman triste sur une vie passée à fuir, sauf qu'on n'échappe pas à soi-même. Complètement schizophrène. En metteur en scène, McCann ose tous les grands écarts, les gros plans et les ralentis, réinvente la vie de Noureïev en images. »
Olivia de Lamberterie - Elle

« [Danseur] a une ampleur, un souffle, une folie si rares qu'on a envie d'embrasser les parents de Colum McCann. [...] Parmi les plus belles pages que j'ai lues cette année sur le snobisme de génies et la solitude des artistes. »
Frédéric Beigbeider - Voici

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Charivari75 28/02/2024
    La danse, je n'y connais rien mais le nom de Rudolf Noureev est évoquateur même à un profane. Dans ce roman fiction extrêmement bien documenté, l'auteur nous raconte la vie et "l'ascension" du génial Noureev et au fil des pages, il aime, il séduit, il trahit ... et il danse continuellement comme un possédé. C'est ce qui m'a le plus intéressé, ce besoin effréné de danser pour apaiser sa part sombre tout en progressant. Et en arrière-plan, l'histoire de la deuxième moitié du 20ème siècle à travers le prisme du communisme, des privations (alimentaires et de liberté). Et il n'occulte pas les libertés sexuelles et la montée en puissance du Sida. Pas totalement un livre sur Noureiev, mais plutôt un ouvrage sur les liens très forts qui peuvent unir les différents personnages et façonner leur destin. Colum McCann conserve son indéniable talent de narration mais ce roman n'est pas à la hauteur d'Apeirogon à mon avis. Il est moins dense, moins intense tout en étant agréable à lire.
  • luocine 19/02/2023
    C’est ma troisième lecture de cet auteur irlandais, et si ce n’est pas mon préféré j’en ai, cependant, beaucoup aimé une grande partie. Cet auteur sait mieux que quiconque décrypter l’horreur de la tyrannie qu’elle soit soviétique ou américaine comme dans les saisons de la nuit, mais il est surtout, pour moi, l’auteur d’Apeirogon qui m’a tant bouleversée l’été dernier. Dans ce roman Colum McCann va faire revivre Rudolph Noureev, il prend un partie pris intéressant. Ce sont tous les gens qui l’ont connu et côtoyé de près qui vont faire son portrait. Peu à peu, nous aurons une idée assez précise de son parcours et de sa vie. La partie que je trouve passionnante se passe Oufa dans l’Oural. Le premier chapitre est consacré à la guerre 39#8260;45 et les ravages dans l’armée soviétique. Puis l’enfant grandit et il a la chance de rencontrer une danseuse exilée à Oufa avec son mari et originaire de Léningrad, elle reconnaîtra son talent exceptionnel. Cette danseuse fait partie des gens « relégués » c’est à dire qui ont été jugés mauvais soviétiques par Staline et les habitants d’Oufa le lui font bien sentir.. Son père est un homme rude et bon communiste, il souffrira de voir son fils devenir danseur. Le jour de sa mort alors que Rudolph Noureev est un danseur étoilé mondialement connu, son fils pensera que son père ne l’a jamais vu danser. En 1961,(on connaît l’histoire) Noureev choisit de rester à Paris, sa famille et tous ceux qui l’ont connu sont alors soumis en Union Soviétique à des interrogatoires sans fin. Et ses parents seront obligés de le renier, même sa mère qui adorait son fils. La deuxième partie du récit montre le danseur étoile dans sa vie de prince en occident. J’avoue que cela m’a beaucoup moins intéressée. C’est une suite de soirées avec au programme, sexe, alcool, drogues… Ce n’est vraiment pas ce que je préfère dans la vie. Gorbatchev l’autorisera à venir 48 heures en Russie pour voir sa mère mourante, on ne sait pas si elle a pu le reconnaître. Quelque soit la vie folle, que mène le danseur, il a toujours envers lui-même cette incroyable discipline qu’exige la danse classique pour devenir ce spectacle défiant la loi de la gravité. Je pense que pour bien aimer ce roman il faut s’y connaître, plus que moi, en danse classique. Je conseille donc ce livre pour la partie soviétique et la description de l’exigence de la danse classique sinon j’ai eu beaucoup de mal avec l’aspect orgiaque de la vie du prince de la danse, surtout quand on sait qu’il y trouvera la mort car finalement Noureev sera emporté par le SIDA à 54 ans.C’est ma troisième lecture de cet auteur irlandais, et si ce n’est pas mon préféré j’en ai, cependant, beaucoup aimé une grande partie. Cet auteur sait mieux que quiconque décrypter l’horreur de la tyrannie qu’elle soit soviétique ou américaine comme dans les saisons de la nuit, mais il est surtout, pour moi, l’auteur d’Apeirogon qui m’a tant bouleversée l’été dernier. Dans ce roman Colum McCann va faire revivre Rudolph Noureev, il prend un partie pris intéressant. Ce sont tous les gens qui l’ont connu et côtoyé de près qui vont faire son portrait. Peu à peu, nous aurons une idée assez précise de son parcours et de sa vie. La partie que je trouve passionnante se passe Oufa dans l’Oural. Le premier chapitre est consacré à la guerre 39#8260;45 et les ravages dans l’armée soviétique. Puis l’enfant grandit et il a la chance de rencontrer une danseuse exilée à Oufa avec son mari et originaire de Léningrad, elle reconnaîtra son talent exceptionnel. Cette danseuse fait partie des gens « relégués » c’est à dire qui ont été jugés mauvais soviétiques par Staline et les habitants d’Oufa le lui font bien sentir.. Son père est un homme rude et bon communiste, il souffrira...
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  • Delicesdelivres 15/02/2023
    Entre fiction et réalité, l’histoire de Rudik (inspiré par Rudolf Noureïev), qui ne reculera devant rien pour réaliser son rêve de danser. Excès, mensonges, exil…jalonnent sa vie et son art. Avis : Un roman ambitieux sur l’une des figures les plus fascinantes du XXème siècle.
  • Laveze 19/09/2022
    DANSEUR de COLUM McCANN J’avais découvert McCann avec les saisons de la nuit qui m’avait enchanté. Danseur est une biographie romancée de Rudolf Noureiev, écrite à travers différents personnages de son entourage et lui même. Loin des bios souvent légèrement ennuyeuses McCann a trouvé le ton qui m’a littéralement passionné. Je vous conseille cette lecture même si la danse a peu d’intérêt pour vous.
  • Jo_Ly 02/09/2022
    Trouver des mots pour dire l'ogre. Tout de suite. Enfant déjà. La boulimie de vie. D'amour. De danse. Rudolf Noureev. Ceux qui me connaissent un peu savent ma passion pour le ballet. Pour certaines étoiles. Pour les ogres évidemment. Je découvre Danseur, des étoiles plein les yeux. Qu'on me parle de Noureev, encore et encore, que jamais je ne me lasse, comme de ses pirouettes, de ses sauts phénoménales. De cette énergie du désespoir qui, définitivement, trouve son écho... Voici Rudi, Rudik, raconter en majorité par les autres. Sa sœur, sa professeure, la fille de sa professeure, son ami, sa domestique... Lui aussi, parfois, prend les mots. Et si la forme se veut romancer, le fond ne perd rien en intensité. Donc en réalité. Son départ de Russie, condamnée. Son homosexualité. Sa verve. L'hommage à l'homme, au danseur, ne pouvait passer que par certaines urgences, admirablement rendues. Par soubresauts. Par accélération. Comme une figure de ballet, un porté difficile après une respiration
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