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Déjeunons sur l'herbe - Prix Renaudot de l'essai 2022
Date de parution : 01/09/2022
Éditeurs :
Bouquins

Déjeunons sur l'herbe - Prix Renaudot de l'essai 2022

Date de parution : 01/09/2022
S’il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c’est bien Édouard Manet.
Depuis l’enfance, j’aime ses œuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes,...
S’il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c’est bien Édouard Manet.
Depuis l’enfance, j’aime ses œuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu’il a suscitée est inimaginable aujourd’hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans...
S’il y a un peintre français qui, par son seul génie, a bouleversé le monde entier, c’est bien Édouard Manet.
Depuis l’enfance, j’aime ses œuvres, ses noirs, ses ivoires, ses énigmes, ses amoureuses. La violence extrême qu’il a suscitée est inimaginable aujourd’hui. Je vous propose une balade personnelle et intime dans sa vie.
Ado, j’avais trois idoles : lui, Jacques Monory, le peintre des meurtres bleus, et Led Zeppelin. Vous allez les retrouver ainsi que des conversations sur le bel Édouard avec Koons, Barceló, Longo, Condo, Tabouret, Lavier, Yan Pei-Ming, Traquandi, Mivekannin et ceux qui font l’art vivant.
Je ne suis pas historien, ce qui me permet de convoquer des surprises dans le secret des ateliers : Picasso, Warhol, De Niro père et fils, Hockney, Visconti, César, Niki de Saint Phalle, La Casa de Papel, Laurence des Cars, Bourdieu, la maladie brutale, le journalisme, mes parents, modestes marchands de tableaux et ceux du monde entier…
Notre Hitchcock de la peinture a inventé l’art moderne pour le reste de la planète. Il adorait la vie et il a fini, presque paralysé, par peindre des fleurs déchirantes. Étant passé tout proche du ravin rejoindre mon père, je me suis autorisé ce roman vrai avec des reproductions magnifiques.
Édouard Manet a vécu la mort aux trousses en revenant tout jeune du Brésil, à cause de la syphilis qui l’a tué à 51 ans. Comme Baudelaire à 46 ans. Il lui ferma les yeux.
Il repose au cimetière de Passy, à Paris. Il incarne la preuve que l’art contemporain n’existe pas car le Déjeuner sur l’herbe est vivant pour l’éternité.
Partout.
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EAN : 9782382920664
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 14 x 20 mm
EAN : 9782382920664
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 14 x 20 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Rinco 29/03/2023
    Comme le titre et la couverture de ce livre le montrent, c'est Manet qui en est le fil rouge. En effet, Guillaume Durand passionné par les oeuvres de ce peintre, nous guide d'une manière très intéressante. Beaucoup d'artistes fascinés par Manet à travers le XXème et XXIème siècles ont reproduit à leur manière "le déjeuner sur l'herbe" ou des attitudes, des regards dans leurs toiles propres à Manet. Ce dernier, lui aussi dans ses toiles reproduisait des éléments présents dans certaines oeuvres. Par exemple, en hommage à Velasquez, on aperçoit l'ombre derrière la guêtre du Fifre, la trace qui apparaît aussi derrière la chaussure de Pablo de Valladolid chez Vélasquez. Comme le rappelle Guillaume Durand à la fin de son livre, ce n'est pas un texte pour ceux qui savent et connaissent parfaitement l'histoire de l'art. En revanche c'est un écrit accessible pour pénétrer dans l'univers de Manet et, pour ma part j'ai découvert beaucoup d'artistes. Je citerai Claire Tabouret, Jan van Imschoot, Gérard Traquandi et bien d'autres. Une agréable lecture où l'on prend le temps d'observer les différentes oeuvres qui foisonnent dans ce livre.
  • thomassandorf 06/03/2023
    Un tableau qui répond au code de la parité si chère à nos contemporains : deux hommes et deux femmes. Une discussion paisible semble être engagée. C'est en tout cas ce que Manet représente ici. Un cadre bucolique, un bouvier survole les reste d'un pique-nique. L'une des femmes prend le frais, les jambes dans l'eau, près d'une barque. L'autre, au premier plan, vous fixe de son regard énigmatique ; elle est nue. Et c'est la seule dévêtue. Scandale au Salon des Refusés en 1846. En effet ce tableau n'a rien de badin. Pour mieux comprendre le choc artistique et le bouleversement que Manet va provoquer dans les esprits à l'époque, ce qui fait que cette oeuvre est fondatrice, Guillaume Durand, sur le ton de la conversation comme il sait si bien le faire, nous emmène en balade. D'atelier en atelier, il bascule sans transition d'un Manet à Jacques Monory, Klein, le Caravage, Claire Tabouret, Yan Pey-Ming, Warhol, Jeff Koons et tant d'autres ; une masse innombrable... Comme le bouvier du tableau, il virevolte dans l'univers du cinéma (plus ou moins brèves apparitions de de Niro, Besson, Hitchcock, Jeanne Moreau...), le rock (ah ! les Stones, les Beatles, Led Zeppelin), la littérature (évidemment Zola, Baudelaire, les incontournables, qui a écrit après eux ?). Son univers artistique et mental n'a pas de limite, c'est un pot pourri et pas si fantaisiste que cela. Le lecteur est un peu perdu et étourdi par autant de références de la part de Guillaume Durand. Normal pour un enfant de galeriste, me direz-vous ; moins pour le novice. Mais qu'importe car il y a ici une ivresse née de la liberté de penser, une libération pour l'auteur plongé en plein confinement (le livre a sa propre histoire, liée au Covid), submergé par le deuil et la maladie (sa "vallée de larmes"), et l'ivresse fait tourner la tête. Paradoxalement c'est qu'il y a une forme de cohérence dans l'ouvrage de ce dandy contemporain. Et c'est dans ces moments les plus intimes, où il parle de ses parents, où il évoque ses tribulations, qu'il est le plus touchant et intéressant ; c'est là qu'il révèle l'essentiel de son livre. C'est un chemin personnel qui le mène au bout du deuil de son père. Ce destin est commun à Manet. L'homme qui a compris que derrière les danses, les fracs, les plaisirs et les femmes nues, il y a la détresse ultime de la maladie et de la mort. Là où est l'altérité, là est l'art. C'est aussi notre lot commun. Et c'est bien pour cela que Guillaume Durand peut nous en parler, comme dans une conversation d'ami à ami autour d'un plat de pâtes ou lors d'une balade dans un musée vaste comme le monde. Thomas SandorfUn tableau qui répond au code de la parité si chère à nos contemporains : deux hommes et deux femmes. Une discussion paisible semble être engagée. C'est en tout cas ce que Manet représente ici. Un cadre bucolique, un bouvier survole les reste d'un pique-nique. L'une des femmes prend le frais, les jambes dans l'eau, près d'une barque. L'autre, au premier plan, vous fixe de son regard énigmatique ; elle est nue. Et c'est la seule dévêtue. Scandale au Salon des Refusés en 1846. En effet ce tableau n'a rien de badin. Pour mieux comprendre le choc artistique et le bouleversement que Manet va provoquer dans les esprits à l'époque, ce qui fait que cette oeuvre est fondatrice, Guillaume Durand, sur le ton de la conversation comme il sait si bien le faire, nous emmène en balade. D'atelier en atelier, il bascule sans transition d'un Manet à Jacques Monory, Klein, le Caravage, Claire Tabouret, Yan Pey-Ming, Warhol, Jeff Koons et tant d'autres ; une masse innombrable... Comme le bouvier du tableau, il virevolte dans l'univers du cinéma (plus ou moins brèves apparitions de de Niro, Besson, Hitchcock, Jeanne Moreau...), le rock (ah ! les Stones, les Beatles, Led Zeppelin),...
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  • Matatoune 19/12/2022
    Guillaume Durand confie son admiration pour Edouart Manet à travers ce beau livre Déjeunons sur l'herbe inspiré du nom du tableau réalisé en 1863 qui est aussi le préféré du journaliste. Guillaume Durand révèle avoir voulu être « Le Bernard Pivot de l'Art ». Il tente d'expliquer pourquoi l'histoire de l'art mais aussi ses modernités restent connues d'un public restreint, un entre-soi que même l'Éducation nationale, rappelle-t-il, entretient. Alors, Déjeunons sur l'herbe présente en vingt neuf petits chapitres, superbement illustrés, l'oeuvre de Manet, mis en perspective avec les oeuvres des artistes de la seconde moitié du XXè siècle et du XIXè qui lui ont rendu hommage d'une manière ou d'une autre. . Mais, Guillaume Durand rend aussi hommage à un père aimé, choyé, grand amateur d'art et à sa mère qui a su, depuis tout jeune, lui expliquer l'Art qui est devenu au fil des années son trou noir, son havre de sérénité. Il balaye sa vie de journaliste en racontant ses rencontres, bien évidement diverses, avec les faiseurs d'opinions mais aussi avec les artistes qu'il a tellement aimé et qu'il aime encore. A chaque fois que nécessaire, Guillaume Durant raconte comment ce territoire que représente l'Art a été un continent de joie et de dépassement qu'il a revisité, jamais déçu. Le lecteur croise entre autres les oeuvres d'un Bertrand Lavier, celles de Claire Tabouret et Nikki de Saint-Phalle. Mais aussi la présentation de Anne Rose Suzanne Louviot devenue l'inspiratrice du Nana de Zola mais aussi transformée en Melle Mery Laurent, le modèle de Berthe Morizot, et la dernière muse d'Edouard. Celle de Jeff Koons reliée à Manet mais aussi aux impressions du journaliste, ex prof d'histoire, est exemplaire de lucidité, de respect, d'analyses et d'intelligence, relevant des aspects de sa personnalité et de sa curiosité peu connues. Cet ouvrage d'une simplicité désarmante, d'un abord tellement aisé permet de brosser l'influence de ce dandy séducteur qu'était Edouard Manet à partir du décryptage de ses oeuvres ainsi que ce qu'il a apporté à l'art contemporain. Un beau livre à offrir !Guillaume Durand confie son admiration pour Edouart Manet à travers ce beau livre Déjeunons sur l'herbe inspiré du nom du tableau réalisé en 1863 qui est aussi le préféré du journaliste. Guillaume Durand révèle avoir voulu être « Le Bernard Pivot de l'Art ». Il tente d'expliquer pourquoi l'histoire de l'art mais aussi ses modernités restent connues d'un public restreint, un entre-soi que même l'Éducation nationale, rappelle-t-il, entretient. Alors, Déjeunons sur l'herbe présente en vingt neuf petits chapitres, superbement illustrés, l'oeuvre de Manet, mis en perspective avec les oeuvres des artistes de la seconde moitié du XXè siècle et du XIXè qui lui ont rendu hommage d'une manière ou d'une autre. . Mais, Guillaume Durand rend aussi hommage à un père aimé, choyé, grand amateur d'art et à sa mère qui a su, depuis tout jeune, lui expliquer l'Art qui est devenu au fil des années son trou noir, son havre de sérénité. Il balaye sa vie de journaliste en racontant ses rencontres, bien évidement diverses, avec les faiseurs d'opinions mais aussi avec les artistes qu'il a tellement aimé et qu'il aime encore. A chaque fois que nécessaire, Guillaume Durant raconte comment ce territoire que représente l'Art a été un continent de joie et de dépassement...
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