Elle s'appelait Sophie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• kielosa 28/01/2024

  Signaler
  Il y a tout juste 7 jours, le 21 janvier dernier, que le meurtrier de Sophie Toscan du Plantier, le britannique Ian Bailey, est décédé à Bantry en Irlande. Sophie, née Bouniol le 28 juillet 1957, épouse en secondes noces, en 1990, du célèbre producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier (1941-2003) a été brutalement tuée, le 23 décembre 1996, à Toormore, un minuscule hameau près de Schull dans le Comté de Cork au sud de l’Irlande. Elle avait 39 ans. Le terme brutal n’est pas un terme choisi au hasard, car le crâne de la victime avait été broyé avec un parpaing et le corps frappé plusieurs fois par une pierre et hachette. Selon l’autopsie, il n’y a pas eu de viol ni agression sexuelle. Relativement vite les soupçons se sont portés sur Ian Bailey, un petit pigiste originaire de Manchester, où il est né en 1959, qui avec sa femme, Catherine Jules Thomas, occupait un cottage pas trop loin de celui de Sophie. Bailey était un homme à la carrure forte et avec son 1,93 mètre, réputé pour sa violence, entre autres sur son épouse, qui avait déjà porté plainte. En plus, ses déclarations à la police ne tenaient pas debout et il n’avait pas d’alibi pour l’heure du crime. Puis, il y a des témoignages de voisins qui l’ont vu à des endroits suspects à une heure suspecte. Malgré les convictions des policiers irlandais de Cork, faute de preuves, Bailey est relâché et à partir de ce moment commencent les méandres d’une poursuite judiciaire extrêmement difficile, rare et complexe ... L’auteur, un journaliste d’investigation britannique, a pendant 6 longues années mené sa propre enquête et explique dans son ouvrage de 350 pages les différents procès et phases de procès, que je ne compte pas résumer ici, sauf souligner que Ian Bailey a été condamné par contumace par la Cour d’assises de Paris à 25 ans de prison pour homicide volontaire. La Haute Cour d’Irlande a, jusqu'à 3 fois, refusé l’extradition vers la France du meurtrier, pour des motifs, à mon humble avis, discutables ! Il est fascinant de constater comment Nick Foster, qui, de son propre aveu, avait espéré au départ de son enquête "que Bailey était innocent et que je contribuerais à le prouver", a fini par se rendre compte qu’il a été bel et bien coupable de la mort horrible de Sophie Toscan du Plantier. Je signale qu’en janvier 2014 est paru de Jean-Antoine Bloc et Julien Cros "L’Affaire Sophie Toscan du Plantier : Un déni de justice" avec une préface de son fils (d’un premier mariage) Pierre-Louis Baudey-Vignaud, et de sa mère, Marguerite Bouniol. Il y a tout juste 7 jours, le 21 janvier dernier, que le meurtrier de Sophie Toscan du Plantier, le britannique Ian Bailey, est décédé à Bantry en Irlande. Sophie, née Bouniol le 28 juillet 1957, épouse en secondes noces, en 1990, du célèbre producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier (1941-2003) a été brutalement tuée, le 23 décembre 1996, à Toormore, un minuscule hameau près de Schull dans le Comté de Cork au sud de l’Irlande. Elle avait 39 ans. Le terme brutal n’est pas un terme choisi au hasard, car le crâne de la victime avait été broyé avec un parpaing et le corps frappé plusieurs fois par une pierre et hachette. Selon l’autopsie, il n’y a pas eu de viol ni agression sexuelle. Relativement vite les soupçons se sont portés sur Ian Bailey, un petit pigiste originaire de Manchester, où il est né en 1959, qui avec sa femme, Catherine Jules Thomas, occupait un cottage pas trop loin de celui de Sophie. Bailey était un homme à la carrure forte et avec son 1,93 mètre, réputé pour sa violence, entre autres sur son épouse, qui avait déjà porté plainte. En plus, ses déclarations à la police ne tenaient pas debout et...

  Lire la suite

  En lire moins