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Enfer blanc
Mathilde Sobottke (traduit par)
Collection : Belfond Noir
Date de parution : 03/10/2019
Éditeurs :
Belfond

Enfer blanc

Mathilde Sobottke (traduit par)
Collection : Belfond Noir
Date de parution : 03/10/2019
Dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, Max Annas tisse une intrigue où l’absurde côtoie le macabre sur fond de racisme, de repli communautaire et de peurs ancestrales. Un tohu-bohu hypnotique et sanglant, lauréat du prix du roman policier allemand.
C’est l’été, il est midi et Moses, jeune étudiant noir, n’aspire qu’à une chose : se poser chez lui avec sa copine et une bière bien fraîche. Sauf que sa... C’est l’été, il est midi et Moses, jeune étudiant noir, n’aspire qu’à une chose : se poser chez lui avec sa copine et une bière bien fraîche. Sauf que sa vieille Toyota vient de le lâcher. Tout comme son portable. Seule option : franchir le mur d’une gated community pour... C’est l’été, il est midi et Moses, jeune étudiant noir, n’aspire qu’à une chose : se poser chez lui avec sa copine et une bière bien fraîche. Sauf que sa vieille Toyota vient de le lâcher. Tout comme son portable. Seule option : franchir le mur d’une gated community pour trouver de l’aide. Mais dans ces résidences ultrasécurisées, où le seul fait d’être noir est suspect, le moindre faux pas peut avoir des conséquences terribles. Et Moses est sur le point de commettre sa première erreur.

À une rue de là, Nozipho et Thembinkosi, improbable duo de cambrioleurs, viennent de tomber sur un os : alors qu’ils visitent l’une des coquettes maisons de la résidence, les deux malfrats découvrent le cadavre encore tiède d’une vieille dame, caché dans un congélateur…  

La souricière est en train de se refermer. Pour en sortir, il faut courir. Ou mourir. 
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EAN : 9782714478603
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714478603
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Il arrive qu’un polar sorte du lot et frappe un grand coup. Enfer blanc est de ceux-là. Il entraîne son lecteur et le tient en haleine jusqu’à son dénouement, ahurissant… Si vous aimez les romans policier drôles et nerveux, alors Enfer blanc est fait pour vous. »
Mike Nicol, auteur de Power Play (éditions du Seuil, 2018)
« La prose élégante de Max Annas transcende le récit et, au fil des pages, intensifie la tension dramatique jusqu’à l’étouffement. »
New York Journal of Books
" Un huis-clos à ciel ouvert qu'on lit d'une traite avec l'impression d'avoir subi un lavage et essorage d'un seul coup, tant Annas donne une leçon d'efficacité. "
Thierry Boillot / L'Alsace

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pat0212 02/10/2022
    J’avoue être passée un peu à côté de ce roman. Moses, un jeune noir tombe en panne près de la résidence The Pines, un quartier sécurisé habité par des blancs, nous sommes en Afrique du Sud et l’Apartheid est loin de n’être plus qu’un souvenir. Un de ses camarades d’université y habite et il profite de l’ouverture du portail pour se glisser dans la résidence pour demander de l’aide à ce collègue. Il doit rejoindre son amie Sandy au plus vite mais s’aperçoit que son téléphone est déchargé, de plus son camarade n’est pas à la maison. La présence de ce jeune noir déplaît à certains habitants et au service de sécurité, d’ailleurs en même temps un couple de cambrioleurs se cache dans une des maisons, Trois blancs, puis les agents de sécurité prennent Moses en chasse, celui-ci ne trouve pas la sortie du lotissement. Il est vu comme un criminel alors qu’il n’a rien fait, tandis que les voleurs tombent sur un cadavre frais dans le congélateur. Pratiquement tout le roman est consacré à la course poursuite entre Moses et ses adversaires. Le dénouement est violent et peu plausible. Le début de l’intrigue m’a intéressée mais la chasse à l’homme est beaucoup trop longue, Moses tourne en rond dans le quartier et nous avec bien trop longtemps. L’intrigue secondaire avec les voleurs n’est pas aboutie et n’apporte pas grand chose. La scène de la fusillade est peu crédible également. Je ne suis pas vraiment entrée dans cette histoire. Le style est assez plat. La thématique principale est le racisme et son corollaire, la violence. L’Afrique du Sud n’est pas réconciliée avec son histoire. Les vieux réflexes ont la vie dure. Avec la fusillade et le massacre consécutif, l’auteur veut montrer la violence qui règne dans ce pays. Les personnages n’ont malheureusement aucune profondeur, tout est dans l’action. Il n’y a pas que les noirs qui sont défavorisés, mais aussi toute une tranche de la population blanche qui a été complètement déclassée après l’Apartheid, ce sont ces personnes qui en veulent le plus aux noirs qui ont pris leur place, ils décident de poursuivre Moses qui n’a rien fait et l’accusent de tous les maux. Il ne cherche même pas à s’expliquer, sachant qu’il aura forcément tort et finira en prison. Ces actions en disent long sur l’état de la société dans ce pays. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour ce roman. #EnferBlanc #NetGalleyFrance !J’avoue être passée un peu à côté de ce roman. Moses, un jeune noir tombe en panne près de la résidence The Pines, un quartier sécurisé habité par des blancs, nous sommes en Afrique du Sud et l’Apartheid est loin de n’être plus qu’un souvenir. Un de ses camarades d’université y habite et il profite de l’ouverture du portail pour se glisser dans la résidence pour demander de l’aide à ce collègue. Il doit rejoindre son amie Sandy au plus vite mais s’aperçoit que son téléphone est déchargé, de plus son camarade n’est pas à la maison. La présence de ce jeune noir déplaît à certains habitants et au service de sécurité, d’ailleurs en même temps un couple de cambrioleurs se cache dans une des maisons, Trois blancs, puis les agents de sécurité prennent Moses en chasse, celui-ci ne trouve pas la sortie du lotissement. Il est vu comme un criminel alors qu’il n’a rien fait, tandis que les voleurs tombent sur un cadavre frais dans le congélateur. Pratiquement tout le roman est consacré à la course poursuite entre Moses et ses adversaires. Le dénouement est violent et peu plausible. Le début de l’intrigue m’a intéressée mais la chasse à l’homme...
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  • AFLC 01/03/2022
    Livre très vite lu. Le thème général m’avait beaucoup plu et l’histoire est très prenante. Tout au long du livre j’ai couru, retenu mon souffle et espéré avec Moses. L’humour est très présent pourtant ce genre de situation a existé ou existe peut être encore.
  • evergreen13 29/12/2021
    A perdre haleine Afrique du Sud. Moses jeune étudiant bien sous tous rapports rentre chez lui après avoir aidé l'un de ses professeurs à déménager lorsque sa vieille voiture tombe en panne... Et son téléphone portable n'a plus de batterie... Qu'à cela ne tienne il se trouve juste devant une résidence où, croit-il se rappeler, habite l'un de ses camarades chez qui il est déjà venu passer une soirée. Il n'aura qu'à sonner et demander de l'aide ! Seulement Moses est noir et dans cette résidence ultra sécurisée les seuls noirs à s'y trouver sont les nounous, jardiniers ou autre personnel de maison... Ah oui et peut être aussi ce couple de cambrioleurs qui fera une bien macabre découverte... Moses se retrouve bien vite avec tout le personnel de sécurité et la police à ses trousses... et tous sont très déterminés à ne pas laisser passer l'occasion d'une démonstration de force. Pas le temps de s'expliquer ou de se justifier... Il faut juste courir, et courir vite ! Jusqu'à perdre haleine. Excellent roman mené à 100 à l'heure. Nous suivons Moses, complètement dépassé par ce qui lui arrive, mais aussi les cambrioleurs, et d'autres personnages qui se retrouvent, quelque fois à corps défendant, au coeur de l'action. Les chapitres sont courts, le rythme ne faiblit pas et l'épilogue est inattendu. Décidément l'apartheid n'est pas (encore) de l'histoire ancienne. A perdre haleine Afrique du Sud. Moses jeune étudiant bien sous tous rapports rentre chez lui après avoir aidé l'un de ses professeurs à déménager lorsque sa vieille voiture tombe en panne... Et son téléphone portable n'a plus de batterie... Qu'à cela ne tienne il se trouve juste devant une résidence où, croit-il se rappeler, habite l'un de ses camarades chez qui il est déjà venu passer une soirée. Il n'aura qu'à sonner et demander de l'aide ! Seulement Moses est noir et dans cette résidence ultra sécurisée les seuls noirs à s'y trouver sont les nounous, jardiniers ou autre personnel de maison... Ah oui et peut être aussi ce couple de cambrioleurs qui fera une bien macabre découverte... Moses se retrouve bien vite avec tout le personnel de sécurité et la police à ses trousses... et tous sont très déterminés à ne pas laisser passer l'occasion d'une démonstration de force. Pas le temps de s'expliquer ou de se justifier... Il faut juste courir, et courir vite ! Jusqu'à perdre haleine. Excellent roman mené à 100 à l'heure. Nous suivons Moses, complètement dépassé par ce qui lui arrive, mais aussi les cambrioleurs, et d'autres personnages qui se retrouvent, quelque fois à corps...
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  • collectifpolar 10/04/2021
    En Afrique du Sud, à la suite d'une panne de voiture, Moses, un jeune étudiant noir, pénètre dans un quartier sécurisé où ne vivent que des Afrikaners aisés. Lorsqu'un garde armé l'interpelle, il prend la fuite. Une attitude suspecte qui signe le début d'une chasse à l'homme. Dans le même temps, deux cambrioleurs qui ont pénétré dans la résidence découvrent un cadavre dans une maison. Avec son deuxième roman, Enfer blanc, récompensé du Deutscher Krimipreis 2017, Max Annas fait une entrée fracassante sur la scène littéraire germanique et les auteurs de polar allemand ne sont pas si nombreux que ça à être traduit en France. Ce court roman policier se lit à toute vitesse, il faut dire que l'histoire va à cent à l'heure. Max Annas a longtemps travaillé et vécu en Afrique du Sud et on sent à la lecture de son roman qu'il connait bien ce pays arc-en-ciel. Il a bien cerné les problématiques dues au passé de cet état où l'apartheid a été la loi durant de trop nombreuses années. Il a intégré le racisme sous jacent qui on découle. Et ici on peut dire qu'il montre et dénonce à la fois cet état de faits. Mais en plus il a construit une intrigue captivante à tiroir qui nous emporte littéralement et on veut savoir qui va pouvoir sortit indemne de cette histoire. Alors il ne fallait surtout pas rater son dénouement, mais ouf le final est à la hauteur de nos attentes. Une belle découverte en somme ! En Afrique du Sud, à la suite d'une panne de voiture, Moses, un jeune étudiant noir, pénètre dans un quartier sécurisé où ne vivent que des Afrikaners aisés. Lorsqu'un garde armé l'interpelle, il prend la fuite. Une attitude suspecte qui signe le début d'une chasse à l'homme. Dans le même temps, deux cambrioleurs qui ont pénétré dans la résidence découvrent un cadavre dans une maison. Avec son deuxième roman, Enfer blanc, récompensé du Deutscher Krimipreis 2017, Max Annas fait une entrée fracassante sur la scène littéraire germanique et les auteurs de polar allemand ne sont pas si nombreux que ça à être traduit en France. Ce court roman policier se lit à toute vitesse, il faut dire que l'histoire va à cent à l'heure. Max Annas a longtemps travaillé et vécu en Afrique du Sud et on sent à la lecture de son roman qu'il connait bien ce pays arc-en-ciel. Il a bien cerné les problématiques dues au passé de cet état où l'apartheid a été la loi durant de trop nombreuses années. Il a intégré le racisme sous jacent qui on découle. Et ici on peut dire qu'il montre et dénonce à la fois cet état de faits. Mais en plus...
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  • JML38 08/11/2019
    Petite cause, grandes conséquences. La petite cause : une simple panne de voiture. Oui, mais elle arrive à Moses, jeune Sud-Africain noir, à proximité d'un quartier résidentiel blanc. le jeune homme, à cours de batterie sur son portable, a la lumineuse idée d'aller demander de l'aide à une vague connaissance d'études habitant l'endroit. Dans le même temps, un couple de cambrioleurs à l'œuvre dans les habitations bourgeoises fait une macabre découverte dans un congélateur, qui laisse supposer une mort non naturelle dont les responsables ne sont pas loin. Dans un environnement étroitement vidéo-surveillé, où il est difficile - en théorie – à toute personne n'ayant rien à y faire de pénétrer, Moses est rapidement repéré et catalogué comme un voyou, un « tsotsi » fortement indésirable. Une chasse à l'homme se déclenche à travers les propriétés, véritable course de haies et de murets pour le jeune homme, piégeant par la même occasion les cambrioleurs, chacun réalisant qu'au final le plus problématique n'était pas d'entrer mais bien de sortir. La situation se dégrade à mesure que le nombre de traqueurs évolue à la hausse, mélange de blancs et de noirs quelque peu hétéroclite, composé d'habitants autoproclamés « service de sécurité », d'agents de l'agence de surveillance, de policiers, avec dans le tas quelques nostalgiques d'une époque révolue qui avait pourtant de bons côtés à leurs yeux. Cela grouille bientôt dans des parages où il ne fait pas bon être noir parmi les blancs..., quoique... lorsque la paranoïa ambiante atteint son paroxysme... L'auteur privilégie l'action, ce qui est parfaitement louable, et j'ai apprécié le rythme infernal, bien qu'un peu répétitif, qu'il impose à son récit, ainsi que le virage assez ubuesque que finit par prendre l'histoire. J'ai juste eu du mal dans certains passages intenses – certainement à cause d'un manque de concentration de ma part - à différencier les participants à la traque, leur groupe d'appartenance, et - ce qui est gênant au vu de son importance - leur couleur de peau. Merci à Babelio et aux éditions Belfond.Petite cause, grandes conséquences. La petite cause : une simple panne de voiture. Oui, mais elle arrive à Moses, jeune Sud-Africain noir, à proximité d'un quartier résidentiel blanc. le jeune homme, à cours de batterie sur son portable, a la lumineuse idée d'aller demander de l'aide à une vague connaissance d'études habitant l'endroit. Dans le même temps, un couple de cambrioleurs à l'œuvre dans les habitations bourgeoises fait une macabre découverte dans un congélateur, qui laisse supposer une mort non naturelle dont les responsables ne sont pas loin. Dans un environnement étroitement vidéo-surveillé, où il est difficile - en théorie – à toute personne n'ayant rien à y faire de pénétrer, Moses est rapidement repéré et catalogué comme un voyou, un « tsotsi » fortement indésirable. Une chasse à l'homme se déclenche à travers...
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