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Et mon luth constellé
Date de parution : 18/01/2018
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Et mon luth constellé

Date de parution : 18/01/2018
Avec son écriture poétique, étoilée d’hommages littéraires (de D.H. Lawrence à Madame de Lafayette), Ariane Schréder explore les traumatismes de l’enfance et la magie des livres. Dans une douce mélancolie, son héroïne retrouve la force d’une amitié qu’elle avait crue disparue à jamais.
Louise vient d’apprendre la mort d’Iris. Elle part se réfugier dans son village natal, au creux des Pyrénées, abrité par un château Cathare. En retournant dans le hameau de son... Louise vient d’apprendre la mort d’Iris. Elle part se réfugier dans son village natal, au creux des Pyrénées, abrité par un château Cathare. En retournant dans le hameau de son enfance, Louise replonge dans l’histoire de cette amitié qui l’a construite et l’a déchirée.
Iris était arrivée au village une nuit...
Louise vient d’apprendre la mort d’Iris. Elle part se réfugier dans son village natal, au creux des Pyrénées, abrité par un château Cathare. En retournant dans le hameau de son enfance, Louise replonge dans l’histoire de cette amitié qui l’a construite et l’a déchirée.
Iris était arrivée au village une nuit d’été, jeune femme charismatique, qui avait décidé de poser ses valises pour quelques temps. Comédienne, elle avait fait revivre la librairie (du chat qui dort) et son propriétaire, vieil ours pétri de chagrin. Sa venue avait transformé le petit village montagnard, se liant d’amitié avec les uns et les autres et prenant Louise, enfant de dix ans, sous son aile comme une grande sœur. Ses lectures dans l’unique café étaient devenues le rendez-vous immanquable des habitants. Et pourtant, un jour sans dire au-revoir, alors que la petite Louise était hospitalisée, elle était partie, presque en cachette. Laissant derrière elle les cœurs gros et l’incompréhension d’une enfant, qui croyait-elle, avait été abandonnée.
 
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EAN : 9782350874357
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350874357
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SophieLesBasBleus 25/04/2018
    Je crois que, malgré la somme de livres lus et de commentaires rédigés, je ne parviendrai jamais à discerner la composition du philtre d'amour dont certains romans m'imprègnent. C'est un secret bien gardé que cette alchimie intime entre une histoire mise en mots, "en un certain ordre agencés", et mon "moi-lisant". "Et mon luth constellé" d'Ariane Schréder est de ceux-là qui me tiennent sous leurs charmes sans que je sache précisément identifier la (les) source(s) de l'envoûtement. L'histoire tient pourtant en peu de mots : une femme, Iris Dambre, meurt dans un accident d'avion et la narratrice, Louise, se remémore son apparition dans le petit village des Pyrénées où elle habitait avec Luce et Pierre, ses parents. Revenue sur les lieux pour les vacances, Louise tisse le passé au présent de la même manière que Luce, sa mère, tisse des robes de sirène. Les habitants du village se souviennent tous d'Iris et des lectures qu'elle "faisait vivre", certains soirs, dans le café de Josette. Posté en sentinelle dans sa librairie du Chat qui dort, le vieux Georges continue de veiller sur ces "histoires qui ne se terminent pas et sur ces personnages qui ne disparaissent jamais" car ils passent d'une histoire à l'autre. Il suffit d'y être attentif et le preux Roland, la langoureuse Lady Chatterley, Ulysse aux mille ruses, Iris Dambre et d'ombre nous entraînent à leur suite, à travers les livres, jusqu'à pénétrer notre propre vie. Ils nous aident la décrypter et à en éclairer tous les pans cachés. Le titre du roman nous donne la clé de cette lumineuse mise en abymes de la littérature. le nom des personnages, le décor, les situations, la prégnance de la nature et l'intensité des êtres ne cessent de nous renvoyer au poème de Gérard de Nerval et aux oeuvres qu'Iris fait découvrir à ses auditeurs et à la petite Louise. C'est du grand art que cette architecture qui ouvre, de manière si subtile, sur de belles et multiples perspectives ! Et la souplesse de l'écriture, sa chaude fluidité, habite et habille chaque parcelle de ce royaume romanesque. Il y a quelque chose de réconfortant et de très doux dans ce roman qui nous parle d'humanisme, de transmission et de trahison. Qui nous parle d'amours humaines et littéraires en les mariant par de splendides épousailles. La magie indicible du roman d'Ariane Schréder continue de m'accompagner, de me soutenir, de me murmurer les histoires tissées depuis la nuit des temps et de les rendre miennes. Lire ces mots qui vivent, me donne vie et me laisse entrevoir des parcelles d'éternité. Roland furieux, Iris de l'ambre et de l'ombre, Georges du Chat qui dort et Jojo du cat qui éveille, merveilleuse Alice et Stella étoile noire, tour abolie et château en ruines, luth constellé, lyre orphéenne et lire. Lire encore. Lire toujours. Je crois que, malgré la somme de livres lus et de commentaires rédigés, je ne parviendrai jamais à discerner la composition du philtre d'amour dont certains romans m'imprègnent. C'est un secret bien gardé que cette alchimie intime entre une histoire mise en mots, "en un certain ordre agencés", et mon "moi-lisant". "Et mon luth constellé" d'Ariane Schréder est de ceux-là qui me tiennent sous leurs charmes sans que je sache précisément identifier la (les) source(s) de l'envoûtement. L'histoire tient pourtant en peu de mots : une femme, Iris Dambre, meurt dans un accident d'avion et la narratrice, Louise, se remémore son apparition dans le petit village des Pyrénées où elle habitait avec Luce et Pierre, ses parents. Revenue sur les lieux pour les vacances, Louise tisse le passé au présent de la même manière que Luce, sa mère, tisse des robes de sirène. Les habitants du village se souviennent tous d'Iris et des lectures qu'elle "faisait vivre", certains soirs, dans le café de Josette. Posté en sentinelle dans sa librairie du Chat qui dort, le vieux Georges continue de veiller sur ces "histoires qui ne se terminent pas et sur ces personnages qui ne disparaissent jamais" car ils passent d'une...
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  • vratajczak257 05/04/2018
    Une superbe écriture pour ce roman des éditions Heloise d'Ormesson ... Une histoire singulière qui interroge le lecteur mais le récit est un peu long... L'histoire a tendance à faire du sur place ...
  • nathavh 04/03/2018
    Et mon luth constellé, une phrase empruntée à Gérard de Nerval "El desdichado", un de mes poèmes préférés ado nous emmène vous l'avez compris vers l'amour des mots et de la littérature. Louise revient dans son village natal après l'annonce du décès brutal d'Iris. Elle se replonge quinze années en arrière et essaie de comprendre la raison pour laquelle Iris avait quitté furtivement le village sans lui faire ses adieux. Louise avait dix ans lorsqu'Iris a débarqué au village avec sa 2 CV jaune. Iris, actrice de théâtre sans le sou à l'époque. Elle est allé frapper à la porte du vieux Georges et de sa librairie toute empoussiérée. Elle lui a proposé un marché : occuper sa mansarde en échange de lectures publiques dans le village, se chargeant de donner vie à ses livres. Il faut dire que la librairie "Le chat qui dort" est sombre, encombrée de "dolomites" - piles de livres grimpant jusqu'au plafond- , le vieux Georges depuis qu'il est veuf restant à lire des journées complètes à son bureau. Marché conclu, elle devra lire exclusivement les livres de la librairie, une belle occasion de redécouvrir des classiques. : "Hélène et la guerre de Troyes", "Madame Bovary", "Ana Karénine", "Belle du seigneur", "L'amant de Lady Chatterley", "L'amant" de Duras et "La princesse de Clèves". On se réunissait donc dans le bistrot du village pour entendre Iris interpréter ces classiques parée de jolies robes... Une amitié va naître entre Louise et Iris, une belle complicité, elle sera la seule à avoir le droit d'accéder à la mansarde. Amour, amitié, mélancolie. Un jour pourtant Iris partira comme elle est venue, sans dire au revoir à Louise. La laissant veiller sur le vieux Georges qui entre temps s'était bien ouvert aux autres. Un très beau récit, une histoire d'amour, d'amitié. L'amour des gens, de la vie mais aussi l'amour des mots. La plume est très poétique, j'ai fait un très beau voyage, redécouvert des classiques. A la fin du roman, je n'ai qu'une envie : relire entre autre "La princesse de Clèves" Ma note : 8.5/10Et mon luth constellé, une phrase empruntée à Gérard de Nerval "El desdichado", un de mes poèmes préférés ado nous emmène vous l'avez compris vers l'amour des mots et de la littérature. Louise revient dans son village natal après l'annonce du décès brutal d'Iris. Elle se replonge quinze années en arrière et essaie de comprendre la raison pour laquelle Iris avait quitté furtivement le village sans lui faire ses adieux. Louise avait dix ans lorsqu'Iris a débarqué au village avec sa 2 CV jaune. Iris, actrice de théâtre sans le sou à l'époque. Elle est allé frapper à la porte du vieux Georges et de sa librairie toute empoussiérée. Elle lui a proposé un marché : occuper sa mansarde en échange de lectures publiques dans le village, se chargeant de donner vie à ses livres. Il faut dire que la librairie "Le chat qui dort" est sombre, encombrée de "dolomites" - piles de livres grimpant jusqu'au plafond- , le vieux Georges depuis qu'il est veuf restant à lire des journées complètes à son bureau. Marché conclu, elle devra lire exclusivement les livres de la librairie, une belle occasion de redécouvrir des classiques. : "Hélène et la...
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  • manU17 26/02/2018
    « Iris. Je n'arrive pas à l'imaginer morte. Tombée du ciel comme un grand oiseau blanc. Striant la nuit. Avalée par la mer. Boule de feu peut-être, étoile filante ou météore. Et alors seulement cela devient possible. Aigu jusqu'à l'évidence, malgré tout ce qui à l'intérieur résiste de peine et d'incrédulité, de révolte et de scandale. Iris s'en est allée aussi soudainement, aussi brutalement, qu'elle était arrivée. Et nous avait, une fois déjà, quittés. » Il est des liens qui ne s’expliquent pas. Comme l’amitié entre un adulte et un enfant par exemple, comme celle d’Iris et de Louise. Iris est une comédienne un peu fantasque, un être de nulle part, la beauté et la fragilité de la fleur du même nom. Elle débarque un jour dans un petit village de montagne, à l’ombre d’un château cathare, où vit Louise, une petite fille de dix ans. Louise est d’emblée fascinée par cette personnalité peu commune, pleine d’entrain, d’audace et si douce à la fois. Iris va s’installer dans une mansarde comme une colombe en haut d’un pigeonnier. Prendre de la hauteur ou y observer le monde, son nouveau petit monde, à l’abri des regards. La mansarde est située au-dessus de la librairie du vieux Georges. Un vieux bougon qui vit quasiment en ermite dans une boutique qui tient davantage de la caverne d’un bouquiniste, aux piles de livres à la stabilité improbable, que de la librairie aux rayonnages épurés et sans âmes. Une librairie dont il a lu tous les livres… Comme une tornade blanche bienveillante, Iris dépoussière le lieu, redonne leur sens premier aux ouvertures trop longtemps obstruées et la vie se réapproprie les lieux. Sur sa lancée, elle va donner des lectures au café du village. Des soirées où tout le monde se retrouve sans doute plus pour les représentations de la tragédienne Iris que pour la portée des œuvres littéraires proposées mais peu importe. Aux lectures d’Iris, on écoute aussi bien des extraits de La Chanson de Roland d’Ian Short que de Belle du Seigneur d’Albert Cohen, de L’Iliade ou de L’Amant de Lady Chatterley, des lectures dont il restera forcément quelque chose après le départ d’Iris. Oui, je ne vous ai pas dit, Iris est partie comme elle est arrivée, sans crier gare. Il ne pouvait pas en être autrement, Louise le savait, le redoutait et a eu bien du mal à s’en remettre. Pour le lecteur aussi, pas même découverte, Iris n’est déjà plus. Le roman s’ouvre sur sa mort, bien des années plus tard, et Louise, sous le choc, tente de remonter le fil de son histoire dans le but ou plutôt le prétexte de raconter son Iris à la fille de son amie regrettée… Et mon luth constellé, titre emprunté à un vers de Nerval, est une belle ode à la littérature, à l’amitié et aux relations entre les êtres, portée par l’écriture sensible et poétique d’Ariane Schréder que je découvre avec ce roman particulièrement touchant. Merci à Babelio et aux Éditions Héloïse d'Ormesson ! « Iris. Je n'arrive pas à l'imaginer morte. Tombée du ciel comme un grand oiseau blanc. Striant la nuit. Avalée par la mer. Boule de feu peut-être, étoile filante ou météore. Et alors seulement cela devient possible. Aigu jusqu'à l'évidence, malgré tout ce qui à l'intérieur résiste de peine et d'incrédulité, de révolte et de scandale. Iris s'en est allée aussi soudainement, aussi brutalement, qu'elle était arrivée. Et nous avait, une fois déjà, quittés. » Il est des liens qui ne s’expliquent pas. Comme l’amitié entre un adulte et un enfant par exemple, comme celle d’Iris et de Louise. Iris est une comédienne un peu fantasque, un être de nulle part, la beauté et la fragilité de la fleur du même nom. Elle débarque un jour dans un petit village de montagne, à l’ombre d’un château cathare, où vit Louise, une petite fille de dix ans. Louise est d’emblée fascinée par cette personnalité peu commune, pleine d’entrain, d’audace et si douce à la fois. Iris va s’installer dans une mansarde comme une colombe en haut d’un pigeonnier. Prendre de la hauteur ou y observer le monde, son nouveau petit monde, à l’abri des regards. La mansarde est située au-dessus de la librairie du vieux Georges. Un vieux bougon...
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  • helvetius 24/02/2018
    Voici une bien jolie lecture, tout en douceur et pleine de poésie, qui s'adresse aux amoureux de la littérature mais également à ceux qui aiment les histoires d'amitiés et les histoires passées, à ces rencontres inattendues qui dévastent toutes les convictions et permettent de comprendre certaines choses, bref, à ces histoires du passé qui forge un présent différent de ce qu'il aurait pu être... Ce roman commence par une mort, celle d'Iris, qui a elle toute seule, a su ranimer un village le temps d'un hiver mais a surtout aidé une petite fille à se découvrir. Louise se remémore ce fameux hiver ou l'arrivée d'Iris a chamboulé la routine moribonde d'un village perdu au pied d'un château cathare... C'est un roman très bien écrit mais qui m'a laissé un sentiment un peu étrange. D'un côté j'ai aimé les flash back, l'ambiance du village en hiver et la petite vie qui s'y déroule, j'ai aimé la petite Louise, Jo, Georges et sa fameuse librairie mais j'ai eu un peu de mal avec Iris justement. À croire que je suis un peu comme Jeanne, méfiante à l'égard des personnes un peu fantasques qui peuvent chambouler un quotidien bien rodé et rassurant...Iris est une comédienne, une tragédienne, qui s'approprie les textes qu'elle lit à voix haute au café du village, elle refait vivre des personnages cultes mais qui malheureusement, souffre de leur désuétude aux yeux des gens. Iris les ranime et leur insuffle l'étincelle nécessaire pour raviver l'intérêt des gens. Le choix des lectures est toujours bien réfléchi, un message à faire passer, l'envie de choquer, bref, Iris redonne vie à ces personnages de roman en même temps qu'elle redonne vie au village et à certains de ces habitants. En disparaissant aussi subitement qu'elle apparait, on aurait presque pu croire à un mirage. Vive, intelligente, gentille, Iris est surtout un personnage qui a besoin de panser ses plaies et qui a pu finalement panser celles des habitants du village plutôt que les siennes...Cela en fait un personnage très touchant et attachant mais un brin trop extravagant pour moi. C'est donc une lecture douce, poétique et mélancolique que nous offre Ariane Schréder. Le contexte dramatique du début du roman est nuancé par les événements du passé qui nous plonge dans la mélancolie d'une Louise adulte, qui ne cessera jamais de "vénérer" Iris. Le style est beau, c'est très bien écrit, sans fioritures bien que poétique, il n'y a pas de lourdeur et le texte défile si facilement que le roman se lit en quelques heures...Vraiment, une très jolie lecture qui ne laisse pas indifférent tant les souvenirs que l'auteur nous présente ont l'air bien réels. Je remercie Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour l'envoi de ce livre dans le cadre de masse critique. Voici une bien jolie lecture, tout en douceur et pleine de poésie, qui s'adresse aux amoureux de la littérature mais également à ceux qui aiment les histoires d'amitiés et les histoires passées, à ces rencontres inattendues qui dévastent toutes les convictions et permettent de comprendre certaines choses, bref, à ces histoires du passé qui forge un présent différent de ce qu'il aurait pu être... Ce roman commence par une mort, celle d'Iris, qui a elle toute seule, a su ranimer un village le temps d'un hiver mais a surtout aidé une petite fille à se découvrir. Louise se remémore ce fameux hiver ou l'arrivée d'Iris a chamboulé la routine moribonde d'un village perdu au pied d'un château cathare... C'est un roman très bien écrit mais qui m'a laissé un sentiment un peu étrange. D'un côté j'ai aimé les flash back, l'ambiance du village en hiver et la petite vie qui s'y déroule, j'ai aimé la petite Louise, Jo, Georges et sa fameuse librairie mais j'ai eu un peu de mal avec Iris justement. À croire que je suis un peu comme Jeanne, méfiante à l'égard des personnes un peu fantasques qui peuvent chambouler un quotidien bien rodé et rassurant...Iris est une comédienne,...
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