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Eteindre le soleil
Collection : Plon récit
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Plon

Eteindre le soleil

Collection : Plon récit
Date de parution : 10/02/2022
Ariane Bois évoque l'emprise au féminin, un récit intime et bouleversant.
Depuis toujours, ils forment un bloc. Un père à la Montand, aventurier à ses heures, solaire et flamboyant, engagé à gauche. Une fille, admirative, amoureuse des mots.
Ensemble, ils ont traversé...
Depuis toujours, ils forment un bloc. Un père à la Montand, aventurier à ses heures, solaire et flamboyant, engagé à gauche. Une fille, admirative, amoureuse des mots.
Ensemble, ils ont traversé les paysages riants de l’enfance mais aussi les pires épreuves : la perte d’un fils et d’un frère, puis celle...
Depuis toujours, ils forment un bloc. Un père à la Montand, aventurier à ses heures, solaire et flamboyant, engagé à gauche. Une fille, admirative, amoureuse des mots.
Ensemble, ils ont traversé les paysages riants de l’enfance mais aussi les pires épreuves : la perte d’un fils et d’un frère, puis celle d’une épouse et d’une mère, disparue à l’autre bout du monde. D’une famille de quatre, ils sont devenus deux, fragiles, blessés, mais obstinés à rétablir leur équilibre. Et puis survient une femme, éprise du père, qui l’apaise.

Pourtant, très vite, l’attitude d’Édith déroute. D’où viennent ces malentendus, ces piques, cette agressivité ? Lors d’un séjour en Provence, tout bascule et la folie s’invite. Jusqu’au vertige.

Ce récit est l’histoire d’un homme, pris au piège d’une relation toxique, et d’une fille prête à tout pour le sauver. Ariane Bois évoque ici l’emprise au féminin. Un texte intime et bouleversant.
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EAN : 9782259310901
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 120 x 185 mm
EAN : 9782259310901
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 120 x 185 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • charlotterevedelivres 06/02/2023
    " Chère maman, Lorsque tu nous as quittés, le monde s'est écroulé sous mes pieds. Le ciel s'est voilé devant mes yeux. Avec Papa, nous avons dû surmonter notre peine et cette douleur nous a rapprochés. Nous sommes devenus inséparables. Nos yeux ont parlé pour nous et ce lien d'amour est devenu indestructible. Je suis devenue maman à mon tour. Porter la vie est la plus belle chose qui pouvait m'arriver. Pour que les rayons du soleil viennent à nouveau réchauffer mon cœur meurtri de ton absence. Le temps a fait son œuvre et les larmes ont cessé petit à petit de couler. Les repas en famille avec Papa et ses petits-enfants. Il ne manquait que toi. Puis est venu pour Papa le temps de la reconstruction. Il a fini par nous présenter Edith. Cette femme qui était venue lui prendre son cœur. Celui qui t'appartenait mais que tu avais laissé vide depuis ta mort. Jamais elle ne prendrait ta place. Mais je voyais Papa sourire à nouveau et plus que tout au monde, son bonheur était primordial. Les joies de reconstruire une vie familiale. Des moments de partage et de joie devant nous. La complicité qui nous liait avec Papa allait être au paroxysme lors de... " Chère maman, Lorsque tu nous as quittés, le monde s'est écroulé sous mes pieds. Le ciel s'est voilé devant mes yeux. Avec Papa, nous avons dû surmonter notre peine et cette douleur nous a rapprochés. Nous sommes devenus inséparables. Nos yeux ont parlé pour nous et ce lien d'amour est devenu indestructible. Je suis devenue maman à mon tour. Porter la vie est la plus belle chose qui pouvait m'arriver. Pour que les rayons du soleil viennent à nouveau réchauffer mon cœur meurtri de ton absence. Le temps a fait son œuvre et les larmes ont cessé petit à petit de couler. Les repas en famille avec Papa et ses petits-enfants. Il ne manquait que toi. Puis est venu pour Papa le temps de la reconstruction. Il a fini par nous présenter Edith. Cette femme qui était venue lui prendre son cœur. Celui qui t'appartenait mais que tu avais laissé vide depuis ta mort. Jamais elle ne prendrait ta place. Mais je voyais Papa sourire à nouveau et plus que tout au monde, son bonheur était primordial. Les joies de reconstruire une vie familiale. Des moments de partage et de joie devant nous. La complicité qui nous liait avec Papa allait être au paroxysme lors de ces futurs repas autour de cette famille reconstruite et unie. Personne ne voyait le ciel s'assombrir à nouveau. Personne n'entendait les mots assassins. Personne ne se posait de questions sur mon visage qui se fermait. Ces paroles cachées, des mots insidieux. Je voulais chasser cette noirceur de mon esprit mais elle revenait sans cesse. Le conte de fée dans lequel je m'étais imaginée me réfugier depuis ta mort s'avérait celui d'une descente aux enfers. L'étau se resserrait. Personne ne me croyait. Tout le monde me disait de ne pas y prêter attention. Et les mots fusaient de plus belle. Attaques, sourires de façade avant le déchainement et l'isolement. Je me sentais seule. C'était voulu. J'ai lutté jusqu'au bout. Jusqu'au dernier souffle. Imaginer pardonner ? Insoutenable pensée. J'ai tant de peine que l'histoire se soit terminée ainsi. Que les colombes volent dans le ciel pour y ramener la douceur qui nous a été enlevée. "
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  • fifilosofia 26/12/2022
    Une fille à la limite de l’emprise paternelle me semble-t-il, vouant à son père une admiration et un amour inconditionnels, déjà quelque peu lacérée par la perte de sa mère et de son frère, et qui pour continuer à entretenir avec son père une relation très serrée, je dirais même privilégiée, doit affronter la nouvelle compagne de ce dernier, elle-même une perverse narcissique totalement barrée. Voilà l’énoncé du problème tel que je l’ai ressenti. On peut se dire que tous les autres personnages de ce récit (autobiographique semble-t-il) sont plus ou moins grisés, en arrière-plan, comme dans un fondu de cinéma, le mari, les enfants de la « fille », même la « fille » elle-même qui jamais ne s’érige vraiment contre cette prédatrice qui lui vole littéralement son père et a à son égard des gestes de violence graves. Cette « fille » jamais ne se rebelle, laisse mollement la situation s’éroder toute à la confiance démesurée qu’elle a placée dans son père, ce héros ! Malheureusement, le père n’a pas joué le jeu, comme cela arrive trop souvent dans la vraie vie, et peut-être en a-t-il payé le prix fort ! Je reste perplexe, mais... Une fille à la limite de l’emprise paternelle me semble-t-il, vouant à son père une admiration et un amour inconditionnels, déjà quelque peu lacérée par la perte de sa mère et de son frère, et qui pour continuer à entretenir avec son père une relation très serrée, je dirais même privilégiée, doit affronter la nouvelle compagne de ce dernier, elle-même une perverse narcissique totalement barrée. Voilà l’énoncé du problème tel que je l’ai ressenti. On peut se dire que tous les autres personnages de ce récit (autobiographique semble-t-il) sont plus ou moins grisés, en arrière-plan, comme dans un fondu de cinéma, le mari, les enfants de la « fille », même la « fille » elle-même qui jamais ne s’érige vraiment contre cette prédatrice qui lui vole littéralement son père et a à son égard des gestes de violence graves. Cette « fille » jamais ne se rebelle, laisse mollement la situation s’éroder toute à la confiance démesurée qu’elle a placée dans son père, ce héros ! Malheureusement, le père n’a pas joué le jeu, comme cela arrive trop souvent dans la vraie vie, et peut-être en a-t-il payé le prix fort ! Je reste perplexe, mais je connais des histoires vraies et proches de moi qui ressemblent beaucoup à celle-ci ….
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  • roselineser 18/11/2022
    Je n'attribue que 3 étoiles car j'ai un avis partagé. J'ai adoré le style et n'ai pas lâché le roman mais j'ai été gênée par l'indulgence de la fille envers ce père certes brillant, qui a souffert, mais qui a une relation toxique avec une "virago" qui abîme les relations familiales. La compassion de la fille me semble presque anormale tant il n'est pas juste que le père idolâtré révèle une telle faiblesse. Pour moins que ça certains parents ont été jugés plus sévèrement par leurs enfants ce qui n'empêche pas l'amour.
  • hcdahlem 07/09/2022
    Deux mariages et deux enterrements Avec ce nouveau récit, Ariane Bois rend hommage à son père douloureusement marqué par deux deuils successifs. Avant que sa relation privilégiée ne vienne s'interrompre avec l'arrivée d'une prédatrice. Fort émouvant, terriblement révoltant. La belle histoire de la famille Bois va virer au drame. Avec un père ressemblant à Montand, une épouse aventurière et deux beaux enfants, la narratrice et son frère, la vie leur souriait pourtant. Mais le destin va frapper trois fois. D'abord par l'annonce de l'accident survenu sur la banquise où sa mère était partie en expédition. L'hélicoptère russe dans lequel elle avait pris place s'est écrasé. Un choc d'autant plus violent pour la narratrice qu'elle était enceinte de son premier enfant. Une douloureuse épreuve qui va se doubler d'un suicide, celui de son frère qui, pour son père, va creuser le sillon de la culpabilité. Pourquoi n'a-t-il rien vu? Comment a-t-il fait pour ignorer son mal-être? N'aurait-il pas pu éviter ce passage à l'acte? "Le deuil connait sa propre grammaire, étrangère à celle du monde réel. Ceux qui s’y sont brûlés un jour reconnaîtront ce pas de deux dansé avec la folie." Pour ne pas sombrer, il faut alors faire preuve de beaucoup de... Deux mariages et deux enterrements Avec ce nouveau récit, Ariane Bois rend hommage à son père douloureusement marqué par deux deuils successifs. Avant que sa relation privilégiée ne vienne s'interrompre avec l'arrivée d'une prédatrice. Fort émouvant, terriblement révoltant. La belle histoire de la famille Bois va virer au drame. Avec un père ressemblant à Montand, une épouse aventurière et deux beaux enfants, la narratrice et son frère, la vie leur souriait pourtant. Mais le destin va frapper trois fois. D'abord par l'annonce de l'accident survenu sur la banquise où sa mère était partie en expédition. L'hélicoptère russe dans lequel elle avait pris place s'est écrasé. Un choc d'autant plus violent pour la narratrice qu'elle était enceinte de son premier enfant. Une douloureuse épreuve qui va se doubler d'un suicide, celui de son frère qui, pour son père, va creuser le sillon de la culpabilité. Pourquoi n'a-t-il rien vu? Comment a-t-il fait pour ignorer son mal-être? N'aurait-il pas pu éviter ce passage à l'acte? "Le deuil connait sa propre grammaire, étrangère à celle du monde réel. Ceux qui s’y sont brûlés un jour reconnaîtront ce pas de deux dansé avec la folie." Pour ne pas sombrer, il faut alors faire preuve de beaucoup de caractère et pouvoir s'attacher à une indéfectible solidarité familiale. Pour envisager de continuer à vivre, d'avancer, de construire une existence malgré ces deux trous béants, il faut tout à la fois se soutenir et s'ouvrir aux autres. Et se réconforter avec les livres. Après avoir entendu son père lui confier "C'est ça que j'aurais voulu écrire!" après avoir refermé Martin cet été de Bernard Chambaz "bijou de tact et de sensibilité" qu'elle lui avait offert, elle comprendra qu'il allait mieux, mais aussi qu'il l'encourageait à reprendre elle aussi la plume, à retrouver sa rédaction et l'écriture de reportages et de livres. De son côté, il cherchera une nouvelle compagne. Qui va prendre les traits d'Édith. Et qui va l'entraîner, sous couvert d'amour, dans une nouvelle spirale infernale. "Cette femme voulait mon père pour elle toute seule, refusait de le partager avec sa famille, ses petits-enfants, et surtout sa propre fille dont les liens privilégiés avec l'homme qu'elle aimait la dérangeaient et la rendaient même folle, la dernière année. Une affaire de jalousie féminine, mais aussi de grignotage progressif, d'isolement de la victime, de prise de territoire. D'emprise, donc, et de terreur." On comprend qu'il ait fallu du temps à Ariane Bois pour écrire cet hommage à un père aujourd'hui disparu, car sa colère ne s'est pas apaisée. On voudrait croire à ce principe Nietzschéen et dire que tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Mais on se consolera en se disant qu'à son tour, elle vient porter une pierre à ce bel édifice d'ouvrages qui aident les lecteurs à surmonter leurs propres épreuves. Merci Ariane!
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  • fredm50 08/06/2022
    Je suis mitigée , d’un côté , on se prend à vouloir « sauver » la relation du patriarche avec sa fille et ses petits enfants , de l’autre impression d’être prise à partie pour approuver le ressenti de l’autrice . Roman manifestement très autobiographique mais ce qui manque cruellement c’est le point de la vue de la «  méchante belle- mère » . Oui la relation père - fille était fusionnelle mais une autre femme n’a t’elle pas le droit de vouloir aimer et d’avoir «  pour elle » cet homme ? J’ai été vraiment gênée par ce sentiment qui est apparu aux deux tiers du livre .
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