« Si vous pensez que Joseph Stiglitz est un féroce critique de la
mondialisation, lisez donc le nouveau livre d'Artus et Virard. Dans un style
très Cassandre (dont on rappellera que le problème venait du fait que ses
prédictions - justes - n'étaient pas écoutées), les deux auteurs décrivent la
globalisation comme une machine inégalitaire qui emballe la consommation des
ressources rares. Elle dégrade la planète, inonde le monde de liquidités,
nourrit un casino financier producteur de risques et écartèle l'Europe qu'elle
menace de dislocation. Chapitre après chapitre, le constat revient: ces
processus sont à l'oeuvre, s'accroissent et réclament, pour être maîtrisés, une
coordination internationale des politiques publiques, sur laquelle on ne peut
compter. De ce décalage entre une mondialisation étatique restée à l'âge de
pierre et une mondialisation économique sans frein pourraient sortir les pires
scénarios d'affrontement. Le livre reste court en propositions politiques pour
remédier à la situation. Mais il appelle urgemment à se saisir du sujet.
»
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES
« En 2007, la crise du subprime a
mis en lumière la fragilité du système financier international: des milliers de
milliards se sont évaporés en quelques jours. Cette crise, manifestation d'un
monde où l'argent coule à flot, n'est sans doute que le premier signal
annonciateur de plus grands bouleversements. Patrick Artus et Marie-Paule Virard
expliquent dans leur essai que le pire est à venir. Leur diagnostic lucide et
sombre est aussi un avertissement aux responsables politiques et économiques:
des mesures radicales sont nécessaires pour enrayer la course folle de la
globalisation, cette machine à prendre du revenu aux uns pour le redistribuer
aux autres. »
LE FIGARO
« Voici un essai bien documenté et bien
écrit qui se lit comme un thriller. Sauf que la réalité dépasse la fiction:
inégalités croissantes,gaspillage des ressources, spéculation financière,
explosion du prix des denrées alimentaires et du pétrole, retour de l'inflation
! Les deux auteurs, Patrick Artus et Marie-Paule Virard, mettent à u les
soubresauts inquiétants de la machine infernale, sans vrai pilote, qu'est devenu
la mondialisation. Une période très instable faite de désordres, en rupture
totale avec les 50 dernières années de prospérité, risque de s'installer,
pronostiquent-ils. Il semble loin le temps où les chantres de la mondialisation
nous promettaient un monde meilleur. »
COURRIER CADRES
« Depuis
la chute du mur, la globalisation a déchaîné des forces d'autant plus
indomptables qu'elles ne sont pas régulées de manière coopératives et qu'elles
sont devenues le champ clos de tous les égoïsmes. En 2007, la crise des
"subprimes" a mis en lumière l'extrême fragilité du système financier
international: des illiers de milliards de dollars se sont évaporés en quelques
jours. Cette crise, manifestation de la folie d'un monde où l'argent couleà
flots, n'est sans doute que le premier signe annonciateur de plus grands
bouleversements. Dans tous les domaines. »
LE JOURNAL DE GIEN - LE BIEN
PUBLIC
« Les altermondialistes n'ont plus le monopole de la critique
de la mondialisation. Auparavant partisans d'une accélération des échanges, les
économistes les plus orthodoxes voient aujourd'hui la montée des périls; dans un
petit livre au style sans fioritures, Patrick Artus et Marie-Paule Virard
analysent les ressorts de la globalisation, et ses multiples dangers: elle mine,
le tissu social, attise les tentations protectionnistes, épuise les ressources
rares tout en réchauffant la planète, fabrique du risque financier, et menace de
faire exploser l'Europe. Faut-il revenir en arrière ? Ce n'est pas le propos des
auteurs qui mettent notamment en exergue le milliard de personnes sorties de la
pauvreté grâce à la mondialisation. En revanche, ils dénoncent l'absence
dramatique d'action collective des gouvernements, centrés sur des préoccupations
étroitement nationales, alors que les problèmes ne sont plus que mondiaux.
»
CHALLENGE
« Globalisation, un scénario catastrophe. "La
globalisation est une formidable machine inégalitaire." Tel est le constat sans
appel du dernier ouvrage de l'économiste Patrick Artus et de la journaliste
Marie-Paule Virard, qui fut longtemps rédactrice en chef d'Enjeux-Les Échos.
Ici, pas de discours anti-capitaliste, mais un "cri d'alarme" contre une
globalisation faite "d'instabilité, de désordres et de craintes de toutes
sortes" parce que "livrée à elle-même". [...] Sans jamais tomber dans le jargon
économique et avec pédagogie, les auteurs dressent un bilan en cinq points aussi
lucide que sombre: "inégalités croissantes, gaspillage des ressources,
spéculation financière, course absurde aux profits et implosion de l'Europe".
L'angélisme n'est pas leur fort ! Patrick Artus et Marie-Paule Virard
n'envisagent qu'une porte de sortie: la mise en place, d'urgence, d'une nouvelle
coopération internationale. »
SYNDICALISME HEBDO
« Après Le
capitalisme est en train de s'autodétruire (2005) et Comment nous avons
ruiné nos enfants (2006), Patrick Artus (économiste) et Marie-Paule Virard
(journaliste) tirent de nouveau la sonnette d'alarme. La mondialisation que
d'aucuns qualifiaient d'"heureuse", vire au cauchemar. Chiffres et faits
d'actualité à l'appui, ils montrent comment elle se transforme tout à la fois en
"machine" à produire des inégalités entre pays et au sein des pays (du Sud comme
du Nord), en "chaudron" qui consume les ressources rares, en "casino" où tous
les risques sont permis, en "moteur à implosion" pour le système monétaire
international, en "centrifugeuse" qui menace l'Union européenne d'éclatement...
»
ALTERNATIVES INTERNATIONALES
« Il y eut une
mondialisation heureuse. Devenue globalisation, elle nous promet une chaîne
infinie de souffrances économiques et morales. C'est cette chaîne dont
l'économiste Patrick Artus et la journaliste Marie-Paule Virard détaillent les
maillons. D'où un livre-Cassandre déduisant de la situation actuelle une
généralisation systématique des désastres. Terrible lucidité. »
LE
QUOTIDIEN DU MEDECIN