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Gwaz-Ru
Collection : Terres de France
Date de parution : 03/10/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

Gwaz-Ru

Collection : Terres de France
Date de parution : 03/10/2013

Dans l’entre-deux-guerres, vers Quimper, l’initiation de Gwaz-Ru, jeune rural plein de convictions parti pour la ville.

Nicolas Scouarnec, alias Gwaz-Ru (« l’homme rouge »), a quitté sa campagne de Briec et la servitude du métier de journalier pour s’embaucher comme manœuvre dans le bâtiment. A Quimper,...

Nicolas Scouarnec, alias Gwaz-Ru (« l’homme rouge »), a quitté sa campagne de Briec et la servitude du métier de journalier pour s’embaucher comme manœuvre dans le bâtiment. A Quimper, il se syndique, fraye avec le Parti communiste, côtoie des nationalistes bretons, rencontre la femme de sa vie et fonde...

Nicolas Scouarnec, alias Gwaz-Ru (« l’homme rouge »), a quitté sa campagne de Briec et la servitude du métier de journalier pour s’embaucher comme manœuvre dans le bâtiment. A Quimper, il se syndique, fraye avec le Parti communiste, côtoie des nationalistes bretons, rencontre la femme de sa vie et fonde une famille nombreuse.
Il traversera les périodes troubles de l’entre-deux-guerres, de l’Occupation et de la Libération sans se départir de son esprit frondeur, allant de bonheurs en désillusions mais restant ce qu’il est : un rebelle à tous les pouvoirs, excepté celui qu’exerce sur lui le travail de la terre. Au bout de sa quête d’un monde meilleur, trouvera-t-il son jardin à cultiver – une terre qui lui appartienne ?

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EAN : 9782258104914
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258104914
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« On admire l’art savant du dialoguiste, on se délecte à sa parfaite peinture des campagnes hallucinées et des villes sans tendresse. En bref, on éprouve ce bonheur contradictoire de tourner hâtivement chaque page, en sachant cependant qu’elle nous rapproche d’un épilogue qu’on souhaiterait ne jamais voir venir. Ce paradoxe est preuve certaine que nous lisons un superbe roman. »
Alain-Gabriel Monot / ArMen

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marie2406 07/06/2023
    L’auteur nous entraine sur ses terres bretonnes pour nous dresser un magnifique portrait d’homme. Et cet homme c’est Nicolas Scouarnec, dit Gwaz-Ru « l’homme rouge » à cause de ses idées. Il faut dire que Gwaz-Ru est né au tournant du XXème siècle, et il ne s’en est fallu que de quelques mois qu’il parte combattre dans les tranchées au début de l’hiver 1918. Lui qui avait déjà des idées révolutionnaires et anticléricales dans cette terre de Bretagne imprégnée de foi religieuse va au début des années 20 après avoir été démobilisé, quitter sa campagne et sa triste condition de journalier grâce à un « recruteur » qui lui a en même temps donné une carte du parti communiste, un emploi de manœuvre dans le bâtiment et un logement. Mais Gwaz-Ru n’en fait réellement qu’à sa tête et il finira par rendre sa carte du parti à la veille de la Seconde Guerre non sans avoir dit à ses camarades ce qu’il pensait de Staline, de ses purges et de son pacte avec Hitler. Gwaz-Ru qui a rencontré Tréphine avec qui il s’est marié juste avec deux amis comme témoins et surtout pas de curé, va bâtir une famille avec cette femme qui ne manque pas de dire ce qu’elle pense, mais qui surtout sait si bien canaliser son mari. Ils traverseront tant bien que mal la période de l’entre-deux guerres, la guerre elle-même et la libération toujours veillant aussi bien l’un sur l’autre que sur leurs enfants, tout en ne comptant pas les heures de dur labeur sur la petite exploitation maraichère qu’ils ont repris. Une belle évocation de ces hommes et femmes qui ont façonné ce quart de siècle depuis la fin de la Première Guerre Mondiale jusqu’à la fin de la Seconde. Et une belle évocation de la Bretagne, de ses paysages, de ses traditions, de ses habitants et de sa langue que parle aussi bien Gwaz-Ru que la plupart des protagonistes. L’auteur nous entraine sur ses terres bretonnes pour nous dresser un magnifique portrait d’homme. Et cet homme c’est Nicolas Scouarnec, dit Gwaz-Ru « l’homme rouge » à cause de ses idées. Il faut dire que Gwaz-Ru est né au tournant du XXème siècle, et il ne s’en est fallu que de quelques mois qu’il parte combattre dans les tranchées au début de l’hiver 1918. Lui qui avait déjà des idées révolutionnaires et anticléricales dans cette terre de Bretagne imprégnée de foi religieuse va au début des années 20 après avoir été démobilisé, quitter sa campagne et sa triste condition de journalier grâce à un « recruteur » qui lui a en même temps donné une carte du parti communiste, un emploi de manœuvre dans le bâtiment et un logement. Mais Gwaz-Ru n’en fait réellement qu’à sa tête et il finira par rendre sa carte du parti à la veille de la Seconde Guerre non sans avoir dit à ses camarades ce qu’il pensait de Staline, de ses purges et de son pacte avec Hitler. Gwaz-Ru qui a rencontré Tréphine avec qui il s’est marié juste avec deux amis comme témoins et surtout pas de curé, va bâtir une famille avec cette femme qui ne manque...
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  • YvPol 02/11/2013
    Hervé Jaouen commence cette histoire à la fin de la Première Guerre et la finit (provisoirement, car une suite est prévue) en 1944, à la libération de Quimper et des environs. Comme d'habitude avec lui, ses personnages sont forts, aux caractères bien trempés, totalement ancrés dans leur terre natale. Dire de Gwaz-Ru qu'il est têtu serait un pléonasme, il est Breton, ça devrait suffire pour connaître son entêtement, son côté obtus et rigide et indépendant. C'est un beau personnage, un patriarche qui ne s'en laisse pas compter, mais Hervé Jaouen n'en a pas fait un tyran : il règne sur sa maisonnée, c'est à la fois une réalité et une tromperie ; certes, il dirige, prend des décisions, mais Tréphine est omniprésente, et si dans certains romans ou films, on doit deviner que derrière l'Homme se cache la Femme, là Tréphine n'est absolument pas en retrait. L'auteur en fait une femme douce, travailleuse et aimante pour son mari et ses enfants, mais au caractère assuré et assumé qui ne se prive pas de dire à qui de droit ce qu'elle pense, ce que d'ailleurs Gwaz-Ru accepte et aime aussi chez elle. Souvent chez Hervé Jaouen, je trouve des portraits jouissifs, ce roman ne fait pas exception L'écriture est truculente, tout à fait adaptée au parler franc et direct des paysans de l'époque (enfin, ce que j'en imagine, puisque je n'étais point né), et si elle fait la part belle aux protagonistes, elle n'oublie pas de parler du pays, de la Bretagne, présente dans toutes les pages, à la fois par son paysage, par son climat et sa langue, le breton que parle une grande partie des intervenants, Gwaz-Ru en premier. Pour être très franc, ce roman n'est pas mon préféré de l'auteur, le genre saga quand bien même il se passe en Bretagne n'est pas vraiment mon truc, je me suis même demandé plusieurs fois pourquoi je continuais à le lire, mais j'étais bien incapable de m'arrêter et même survoler comme je peux le faire parfois m'était difficile. Je n'ai donc point boudé mon plaisir et ai humé profondément l'air breton qui devait passer entre les pages, dans les mots de Gwaz-Ru et Tréphine et dans l'écriture d'Hervé Jaouen, toujours au diapason des histoires qu'il raconte avec talent.Hervé Jaouen commence cette histoire à la fin de la Première Guerre et la finit (provisoirement, car une suite est prévue) en 1944, à la libération de Quimper et des environs. Comme d'habitude avec lui, ses personnages sont forts, aux caractères bien trempés, totalement ancrés dans leur terre natale. Dire de Gwaz-Ru qu'il est têtu serait un pléonasme, il est Breton, ça devrait suffire pour connaître son entêtement, son côté obtus et rigide et indépendant. C'est un beau personnage, un patriarche qui ne s'en laisse pas compter, mais Hervé Jaouen n'en a pas fait un tyran : il règne sur sa maisonnée, c'est à la fois une réalité et une tromperie ; certes, il dirige, prend des décisions, mais Tréphine est omniprésente, et si dans certains romans ou films, on doit deviner que derrière l'Homme se cache la Femme, là Tréphine n'est absolument pas en retrait. L'auteur en fait une femme douce, travailleuse et aimante pour son mari et ses enfants, mais au caractère assuré et assumé qui ne se prive pas de dire à qui de droit ce qu'elle pense, ce que d'ailleurs Gwaz-Ru accepte et aime aussi chez elle. Souvent chez Hervé Jaouen, je trouve des portraits jouissifs, ce...
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  • elvire29 18/10/2013
    Hervé Jaouen dresse avec talent le magnifique portrait d'un paysan hors normes, révolté contre les injustices, contestataire, grande gueule mais avant tout humaniste. Un personnage très attachant qui sait se faire respecter de tous. Un régal quand on est comme moi fan de l'auteur.
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  • News
    Presses de la Cité

    Hervé Jaouen : aux origines du cycle Scouarnec-Gwenan

    Entre chronique et saga familiale, les sept romans qui constituent le cycle des Scouarnec-Gwenan sont une traversée passionnante, et balisent près d’un siècle d’histoire(s) en Bretagne. Hervé Jaouen revient sur la création de ce cycle littéraire débuté il y a plus de dix ans.

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