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Histoire des guerres de Vendée
1793-1832
Date de parution : 26/02/2015
Éditeurs :
Perrin

Histoire des guerres de Vendée

1793-1832

Date de parution : 26/02/2015
La guerre franco-française de quarante ans.
Du soulèvement de 1793 à la tentative désespérée de la duchesse de Berry en 1832, Emile Gabory raconte les grandes heures de la guerre de Vendée sans oublier de peindre... Du soulèvement de 1793 à la tentative désespérée de la duchesse de Berry en 1832, Emile Gabory raconte les grandes heures de la guerre de Vendée sans oublier de peindre les chefs qui l’ont incarnée – La Rochejaquelein, Charette, Bonchamps, Cathelineau, Stofflet…– et leurs antagonistes républicains, comme le redoutable Turreau... Du soulèvement de 1793 à la tentative désespérée de la duchesse de Berry en 1832, Emile Gabory raconte les grandes heures de la guerre de Vendée sans oublier de peindre les chefs qui l’ont incarnée – La Rochejaquelein, Charette, Bonchamps, Cathelineau, Stofflet…– et leurs antagonistes républicains, comme le redoutable Turreau et ses colonnes infernales, Hoche, Kléber ou encore le général Lamarque. Ecrit d’une plume alerte, ce grand récit, introuvable depuis longtemps, reste considéré comme une référence incontournable.

 
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EAN : 9782262049348
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262049348
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent


Un texte d'une grande simplicité, qui fait toujours référence et se lit comme un roman.
Le Figaro Histoire
Un album magnifiquement illustré.
Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BVIALLET 19/02/2023
    Le 12 juillet 1790, l'Assemblée constituante, se montrant plus antireligieuse qu'anti-monarchique, vote la « Constitution civile du clergé ». Evêques et prêtres seront élus par le peuple et devront prêter serment de fidélité à la République. le clergé se retrouve aussitôt partagé entre « jureurs » et « réfractaires ». Bien qu'au départ très favorable à la Révolution, le petit peuple vendéen rejette « les jureurs » et à l'automne 1790, les premiers troubles éclatent dans le bocage vendéen. Des pétitions pleuvent, réclamant le retour de la liberté de culte. En vain. En août 1791, un décret permet de fondre les cloches des églises pour en faire des pièces de monnaie. Bientôt les paysans refusent de payer l'octroi, déplorant que la révolution qui avait promis de réduire les impôts n'ait fait que les augmenter. Les processions et les pèlerinages sont interdits. Des chapelles sont détruites. Et le 27 mai 1792, le pouvoir décrète la déportation de tous les prêtres réfractaires qui sont embarqués en Espagne ou en Angleterre. Les premières tentatives de révolte sont des échecs noyés dans le sang (500 morts à Bressuire). Et finalement, c'est la conscription et la levée en masse de 300 000 hommes qui mettra vraiment le feu aux poudres. Les Vendéens s'arment de fourches et de faux retournées et vont chercher dans leurs châteaux les quelques nobles un peu versés dans l'art militaire pour les mettre à leur tête. Ainsi Charette de la Contrie parvient-il à s'emparer pour un temps de Pornic. Puis ce sont d'Elbée, Bonchamps, les Sapinaud, La Rochejaquelein et tant d'autres qui se retrouvent contraints de suivre le mouvement. Ainsi débutèrent les guerres de Vendée qui s'achevèrent par le fer et par le feu sous les coups des terribles colonnes infernales de Turreau qui avait l'ordre écrit de la Convention de ravager le pays, de détruire les récoltes et les habitations et de trucider ceux qu'ils appelaient des « bandits », mais aussi les vieillards, les femmes, pour qu'elles ne produisent plus de rebelles, et les enfants, pour qu'ils n'aient jamais l'idée de venger leurs parents… « Histoire des guerres de Vendée » est un essai historique d'une très grande qualité, précis, parfaitement documenté, antérieur aux travaux de Reynald Secher, l'historien contemporain qui fit le plus pour ramener à la surface l'histoire d'un génocide longtemps mis sous le boisseau. En effet, le « populicide » programmé, organisé, planifié par le comité de salut public et la Convention, fut doublé d'un « mémoricide ». Mais la vérité, même bien cachée au fond de son puits, finit un jour ou l'autre par revenir à la surface. Dans cet ouvrage qui est le condensé d'une oeuvre monumentale de sept tomes, Emile Gabory ne fait qu'énumérer des faits tous indiscutables. Tout comme les Etats-Unis se sont construits sur le sang des Indiens, la République Française s'est établie sur celui des peuples de l'ouest qui avaient osé revendiquer la liberté de culte et donc s'opposer aux révolutionnaires. Il ne cache pas les nombreuses erreurs stratégiques que firent les Vendéens manquant de vigilance, d'organisation et de coordination. Il montre également le peu d'efficacité de l'aide des émigrés et du soutien de l'Angleterre (catastrophes de Quiberon et de l'île d'Yeu), la veulerie des princes, sans oublier le fatal franchissement de la Loire dans l'espoir fallacieux de faire alliance avec les Chouans de Bretagne et de Normandie et d'atteindre un port pour pouvoir continuer la lutte. Une « Virée de Galerne » qui sera aussi sanglante que fatale. Gabory termine cette tragédie avec la folle initiative de la duchesse de Berry en 1832 qui s'achèvera aussi dans le sang et enterrera pour toujours toute velléité de révolte dans l'Ouest. Entre temps, Napoléon avait ramené la paix religieuse en promulguant le Concordat. Un ouvrage majeur sur le sujet.Le 12 juillet 1790, l'Assemblée constituante, se montrant plus antireligieuse qu'anti-monarchique, vote la « Constitution civile du clergé ». Evêques et prêtres seront élus par le peuple et devront prêter serment de fidélité à la République. le clergé se retrouve aussitôt partagé entre « jureurs » et « réfractaires ». Bien qu'au départ très favorable à la Révolution, le petit peuple vendéen rejette « les jureurs » et à l'automne 1790, les premiers troubles éclatent dans le bocage vendéen. Des pétitions pleuvent, réclamant le retour de la liberté de culte. En vain. En août 1791, un décret permet de fondre les cloches des églises pour en faire des pièces de monnaie. Bientôt les paysans refusent de payer l'octroi, déplorant que la révolution qui avait promis de réduire les impôts n'ait fait que les augmenter. Les processions et les pèlerinages sont interdits. Des chapelles sont détruites. Et le 27 mai 1792, le pouvoir décrète la déportation de tous les prêtres réfractaires qui sont embarqués en Espagne ou en Angleterre. Les premières tentatives de révolte sont des échecs noyés dans le sang (500 morts à Bressuire). Et finalement, c'est la conscription et la levée en masse de 300 000 hommes qui mettra vraiment le feu aux poudres. Les Vendéens s'arment...
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  • DrWayn 05/08/2021
    Je ne connaissais pas du tout Emile Gabory (1872-1954) qui a consacré l'essentiel de son travail d'historien aux guerres de Vendée, et sur lequel je suis tombé par hasard pour ma première lecture sur les guerres et le génocide vendéen. Cet ouvrage vient après et synthétise l'essentiel de l'œuvre de Gabory (comme il l'écrit dans la préface), de l'insurrection initiale de Chatillon en 1793 à l'échec du soulèvement de la princesse de Berry en 1832. Pour un ouvrage de synthèse, Gabory fait le choix de conserver peut être pas tous les faits, mais en tout cas de mentionner un grand nombre de protagonistes ce qui rend le début de la lecture un peu exigeant. Puis on reconnaitra les noms des généraux vendéens et républicains principaux (et ayant vécus assez longtemps) ce qui permettra au final de dresser un large panel des militaires ayant combattus. La segmentation des chapitres est efficace, permettant de bien cerner les principaux épisodes des combats tout en faisant pour certains d'entre eux des descriptions bienvenues sur certains aspects de la vie quotidienne des combattants. Gabory s'attache à différencier les épisodes de combats, où une armée a affronté une autre, à ceux d'exaction contre des civils, le plus horrible étant le génocide réalisé par les colonnes infernales des révolutionnaires contre les villages vendéens, ainsi que les massacres des civils accompagnant la Vendée outre-Loire. Mais certains combattants vendéens se sont rendus également coupable du meurtre de prisonniers de guerres. La lecture de ces passages est éprouvante et la fin de ces massacres en 1796 est bienvenue. Selon Gabory c'est le soulèvement vendéen qui a permis la fin de la répression religieuse. Au vue de la défaite militaire des vendéens (et du sort de la Vendée vaincue), l'explication de ce succès reste un peu inexpliquée. Reste que ce livre reste une bonne synthèse de ces évènements permettant de bien cerner acteurs et épisodes principaux des conflits, et donne envie de continuer à lire sur ce sujet.Je ne connaissais pas du tout Emile Gabory (1872-1954) qui a consacré l'essentiel de son travail d'historien aux guerres de Vendée, et sur lequel je suis tombé par hasard pour ma première lecture sur les guerres et le génocide vendéen. Cet ouvrage vient après et synthétise l'essentiel de l'œuvre de Gabory (comme il l'écrit dans la préface), de l'insurrection initiale de Chatillon en 1793 à l'échec du soulèvement de la princesse de Berry en 1832. Pour un ouvrage de synthèse, Gabory fait le choix de conserver peut être pas tous les faits, mais en tout cas de mentionner un grand nombre de protagonistes ce qui rend le début de la lecture un peu exigeant. Puis on reconnaitra les noms des généraux vendéens et républicains principaux (et ayant vécus assez longtemps) ce qui permettra au final de dresser un large panel des militaires ayant combattus. La segmentation des chapitres est efficace, permettant de bien cerner les principaux épisodes des combats tout en faisant pour certains d'entre eux des descriptions bienvenues sur certains aspects de la vie quotidienne des combattants. Gabory s'attache à différencier les épisodes de combats, où une armée a affronté une autre, à ceux d'exaction contre des civils, le plus horrible étant le...
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  • PtitLu44 17/11/2019
    Le livre est consacré aux différents soulèvements que connaitront l’Ouest de la France au lendemain de la Révolution française. Les conflits débutent dans un climat de terreur où la liberté religieuse est remise en cause par les montagnards, et où les monarchies européennes coalisées forcera les républicains à lever une armée pour lutter dans l’est. Les premières années du soulèvement auront été populaires, ce sont les paysans qui iront chercher les aristocrates pour mener les combats. La Vendée militaire, bien que non préparée à la guerre et malgré les dissensions entre ces leaders, connaitra de nombreuses victoires et mettra sous pression les républicains. Le conflit bascule lorsque les Républicains gagnent à Cholet. Les Vendéens fuiront avec femmes et enfants, 100 000 personnes traverseront la Loire avec barques et radeaux de fortune, tout cela en 2 jours. Le chemin de croix des Vendéens se poursuivra en Normandie, après un aller-retour pour tenter de rejoindre les Emigrés (nobles) et les Anglais, verra de nombreux des leurs tomber. A cela, il faut ajouter des hordes lancées par la Convention en Vendée pour terroriser les populations, en brûlant et massacrant tout sur leur passage. La situation commencera à s’apaiser lorsque Napoléon accordera en 1800 un retour à la liberté religieuse. La liberté religieuse ayant été acquise, la contestation perdra de son souffle. La Vendée aura été solidaire et aura permis qu’on lui accorde ce qu’il lui avait été retiré, la liberté religieuse. Pour cela son peuple en paiera le prix fort. des_Histoires_et_des_HommesLe livre est consacré aux différents soulèvements que connaitront l’Ouest de la France au lendemain de la Révolution française. Les conflits débutent dans un climat de terreur où la liberté religieuse est remise en cause par les montagnards, et où les monarchies européennes coalisées forcera les républicains à lever une armée pour lutter dans l’est. Les premières années du soulèvement auront été populaires, ce sont les paysans qui iront chercher les aristocrates pour mener les combats. La Vendée militaire, bien que non préparée à la guerre et malgré les dissensions entre ces leaders, connaitra de nombreuses victoires et mettra sous pression les républicains. Le conflit bascule lorsque les Républicains gagnent à Cholet. Les Vendéens fuiront avec femmes et enfants, 100 000 personnes traverseront la Loire avec barques et radeaux de fortune, tout cela en 2 jours. Le chemin de croix des Vendéens se poursuivra en Normandie, après un aller-retour pour tenter de rejoindre les Emigrés (nobles) et les Anglais, verra de nombreux des leurs tomber. A cela, il faut ajouter des hordes lancées par la Convention en Vendée pour terroriser les populations, en brûlant et massacrant tout sur leur passage. La situation commencera à s’apaiser lorsque Napoléon accordera en 1800 un retour à la liberté...
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