
©© Bruno Klein
Péter Nádas est né à Budapest en 1942. Plon a publié plusieurs de ses ouvrages, La fin d'un roman de famille (1991), Le Livre des Mémoires (1998), Amour (2000) et Minotaure (2005). Il vit en Hongrie.
Un événement littéraire historique: une œuvre monumentale, considérée par la critique mondiale comme "le Guerre et Paix du 21e siècle".
« Il ne faut pas longtemps pour que l’œil humain s’accommode aux ténèbres. »
Chef d’œuvre de Péter Nádas - dix-huit ans d’écriture, plus de cinq ans de traduction, une centaine...
« Il ne faut pas longtemps pour que l’œil humain s’accommode aux ténèbres. »
Chef d’œuvre de Péter Nádas - dix-huit ans d’écriture, plus de cinq ans de traduction, une centaine de personnages, tout à la fois chaos total et structure absolue -, Histoires parallèles faisait scandale en Hongrie avant même...
« Il ne faut pas longtemps pour que l’œil humain s’accommode aux ténèbres. »
Chef d’œuvre de Péter Nádas - dix-huit ans d’écriture, plus de cinq ans de traduction, une centaine de personnages, tout à la fois chaos total et structure absolue -, Histoires parallèles faisait scandale en Hongrie avant même sa publication et paraît à présent dans le monde entier.
Balayant soixante ans d’une Europe livrée aux remugles de l’Histoire et aux bouleversements de la société, le livre fait se côtoyer les époques dans un écho sans cesse démultiplié. La barbarie nazie résonne, répercutée à l’infini, d’histoire en histoire, les corps se libèrent parfois, la parole demeure souvent trompeuse, le sexe entravé débonde dans l’ombre, impudique et brut. Mystérieux et complexe, le roman fonctionne comme une chambre d’écho, traversée de stridences et de grondements, Nádas joue de la langue comme d’une flûte à serpents, et le lecteur, tour à tour fasciné, épuisé, révulsé, est toujours irrésistiblement attiré par son chant complexe et puissant. Ambitieux, exigeant, profond et brûlant, le texte de Nádas crée un monde à la fois palpable et insaisissable, apparemment anarchique, mais infiniment structuré, irrémédiablement clos et démesurément libre.
Péter Nádas est né à Budapest en 1942. Plon a publié plusieurs de ses ouvrages, La fin d'un roman de famille (1991), Le Livre des Mémoires (1998), Amour (2000) et Minotaure (2005). Il vit en Hongrie.
Devant ce livre, on peut hésiter, comme on le ferait devant une immense paroi à gravir à mains nues : dix-huit ans d'écriture, plus de cinq pour la traduction, et un demi-siècle d'histoire embrassé dans une chronologie heurtée où s'entremêlent destins collectifs et individuels. Péter Nádas, né en 1942 à Budapest, auteur de La Fin d'un roman de famille (1991) et du Livre des mémoires (1998), est un de ces écrivains hongrois qui, tel Péter Esterházy, affrontent la longue durée, brassant les décennies et les convulsions de leur pays. Ces Histoires parallèles, qui closent la trilogie, il serait vain de vouloir les résumer. Une multitude de personnages, une imbrication d'époques, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux lendemains de l'effondrement du mur de Berlin, une écriture sous tension, des chapitres qui oscillent entre cruauté et intimité, tout cela compose une fresque démentielle qui n'autorise aucune dérobade au lecteur
Ambitieux, exigeant, profond et brûlant, le texte de Nádas crée un monde à la fois palpable et insaisissable, apparemment anarchique, mais infiniment structuré, irrémédiablement clos et démesurément libre.
Dans son roman l'écrivain hongrois raconte soixante ans d'une Europe secouée par les dictatures. Un texte qui n'a pas plu à tous les Hongrois. Une œuvre monumentale où se croise une multitude de destins à travers différentes époques, de la seconde guerre mondiale à la chute du mur de Berlin
Avec ce roman-monstre hypersexuel, le Hongrois Péter Nádas écrit une histoire souterraine et pulsionnelle du XXe siècle, de la barbarie nazie à la chute du mur de Berlin. Titanesque.
Comment résumer de manière accrocheuse 1 700 pages ? Impossible. Histoires parallèles est une de ces œuvres qu’on ne peut guère condenser en une phrase destinée à frapper les esprits. Il ne s’agit pas d’un livre sur l’amour, sur la Première Guerre mondiale ou la guerre d’Algérie, ni sur l’invention du Minitel. Il ne s’agit pas non plus d’un livre à valeur ajoutée qui, en plus de vous distraire, vous administre quelques leçons indispensables, en matière de boules de geisha, par exemple. Histoires parallèles est simplement du beau travail, du très beau travail d’écriture.
Le Titan des lettres hongroises se nomme Péter Nádas. Ses romans sont de véritables défis à la littérature et, s'ils ont le débit du Danube, ils brassent des eaux nettement plus troubles.