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Jamais rien ne meurt
Valérie Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 05/09/2019
Éditeurs :
Belfond

Jamais rien ne meurt

Valérie Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 05/09/2019
Toutes les guerres sont livrées deux fois, la première sur les champs de bataille et la seconde dans les mémoires.


 
Après le retentissement international du Sympathisant, Viet Thanh Nguyen revient avec un essai remarquable et érudit sur la guerre, la mémoire et l’identité. Puisant dans sa propre histoire, celle d’un... Après le retentissement international du Sympathisant, Viet Thanh Nguyen revient avec un essai remarquable et érudit sur la guerre, la mémoire et l’identité. Puisant dans sa propre histoire, celle d’un intellectuel vietnamien ayant vécu l’exil et grandi aux États-Unis, l’auteur s’interroge sur cette guerre que les Vietnamiens nomment « américaine... Après le retentissement international du Sympathisant, Viet Thanh Nguyen revient avec un essai remarquable et érudit sur la guerre, la mémoire et l’identité. Puisant dans sa propre histoire, celle d’un intellectuel vietnamien ayant vécu l’exil et grandi aux États-Unis, l’auteur s’interroge sur cette guerre que les Vietnamiens nomment « américaine » et que les Américains nomment « du Vietnam ». De quelle manière est-elle remémorée, commémorée, industrialisée ? Quels sont les enjeux de la bataille du souvenir ?  

Analysant de nombreuses formes de témoignage, dont essais, romans, photographies, films, monuments commémoratifs, Viet Thanh Nguyen dépasse l’interprétation binaire du conflit pour tenter de restituer une mémoire juste, globale, qui prendrait aussi en considération d’autres points de vue, notamment ceux des civils, des ennemis, des vaincus et des populations alentour.
Chercher à restituer la vérité pour que jamais rien ne meure. Reconnaître la part d’humanité et d’inhumanité de chacun. Permettre la réconciliation et, ainsi, éviter que l’Histoire ne se répète.    
 
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EAN : 9782714478252
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714478252
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Jamais rien ne meurt montre à merveille de quelle manière la guerre du Vietnam est inscrite au plus profond de la mémoire nationale. Sa prose élégante est à la fois personnelle et universelle et surtout dotée d’une grande puissance évocatrice ! »
Ari Kelman, author of A Misplaced Massacre: Struggling over the Memory of Sand Creek

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Glittery_books 28/02/2022
    Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que la maison d'éditions puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique. Encore une fois, je sors dans ma zone de confort avec un essai. Encore une fois, je ne sais pas trop comment chroniquer ce genre de livres, mais encore une fois, j'ai été ravi de le lire. Je fais partie de ces personnes qui n'ont jamais eu de cours sur 'la guerre de Vietnam', nous n'avons d'ailleurs jamais parlé de l'invasion des Français au Cambodge, etonnant, n'est-ce pas ? Mais bref. Le Vietnam est un pays qui m'interesse et je souhaiterais y vivre quelques mois, ou années dans le futur, alors je m'interesse à l'histoire du pays. Et je trouve que cet essai est un très bon condensé à propos de la guerre, des champs de bataille qu'il y a pu y avoir, non seulement pour le Vietnam, mais aussi pour le Cambodge et le Laos, et ses armées. On y traite aussi de la Corée du Sud, d'à quel point la décision qui a été prise pour la guerre du Vietnam a été importante et décisive pour leur développement et ce que ce pays est aujourd'hui. J'ai d'ailleurs adoré cette partie, je n'avais jamais réfléchi à tout ça, il y avait des informations que je n'avais même pas. On y parle de la mémoire, est-ce qu'elle importe tant que ça, ou bien le contraire. Qui a le devoir de mémoire, quand, et pourquoi. A quel moment ça devient une pure publicité, à quel moment ça tourne à la superficialité grâce, ou plutôt à cause des Americains et de leur besoin de faire des films de guerre où ils sont les sauveurs, les gentils. D'ailleurs, personnellement je ne suis pas attiré par ce genre de films donc je n'avais absolument pas toutes les références qui sont dans le livre, même pas Apocalypse Now, oui peut-être suis-je inculte... Dans tous les cas, l'auteur nous 'spoil', si je peux dire', le film pour que nous puissions comprendre où il veut en venir, et fort heureusement d'ailleurs. Peut-être que je jetterais un coup d'oeil à ces fameux films pour me faire ma propre idée, même si après avoir lu ce bouquin, j'aurais peut-être une autre vision des choses que si je les avais vu sans connaître l'histoire de cette, ou plutôt de ces guerres. Il y a aussi un passage sur les jeux vidéos, et encore une fois, je suis une fan de jeux vidéos mais pas ceux concernant la guerre, alors je n'avais aucune idée du fait qu'un des Call Of se déroule au Vietnam. Je n'aurais jamais pensé apprendre ce type de choses en ouvrant ce bouquin, et pourtant... Et puis, il y a la guerre. La vision de chaque armée, le fait que pour les Américains, ce soit quelque chose de jouïssif à regarder, puisque les images restent. Je ne mets pas tout le monde dans le même sac, tout comme l'auteur, il parle dans tous les cas du fait que nous ne pouvons être sûrs que les méchants aient été réellement méchants, et l'inverse pour les gentils, toute personne est à la fois humaine et porte un brin, ou plus, d'inhumanité en soi, mais c'est important de souligner que les Americains ne sont pas tout à fait les héros/sauveurs des films. C'est une lecture très intense, surtout en ces temps difficiles. Et je dois bien l'avouer, j'ai eu du mal à débuter,à rentrer dedans correctement. Les chapitres sont longs, denses, mais on s'y fait, et j'ai dévoré le livre une fois lancée. Le début est juste long, je trouve qu'on ne voit pas très bien où on met les pieds, où l'auteur veut nous emmener, bien que savoir pourquoi cette guerre est appelée Guerre du Vietnam par certains, et Guerre Américaine par d'autres reste intéressant. Je tiens aussi à souligner le fait qu'on parle de monuments réels, qui existent encore, qui sont à visiter bien qu'ils ont l'air compliqué à trouver. Je me suis fais une petite liste d'ailleurs. Les photos dispercées dans le livre font parfois froid dans le dos, les oeuvres en particulier, mais rien n'est trop sanglant, c'est ce dont j'avais peur et.. ça va. Les descriptions sont parfois crues, mais vraies. Je suis quelqu'un de sensible, mais ce qui est choquant, c'est l'integralité de l'Histoire, et non les détails, bien qu'ils soient glaçants. Il y a énormément de références, qui sont toutes à la fin du livre. Si vous les regardez toutes une par une, ça prends un temps fou alors je vous conseille de simplement les lire à la toute fin, je trouve cela plus agréable. Un grand merco à l'auteur pour son travail, c'est un essai dense, encore une fois, mais important. Il y a d'ailleurs une partie littérature et je vais me noter les bouquins référencés pour plus tard. Je suis contente de sortir de plus en plus de ma zone de confort, contente que ce genre d'essais soit publié en France, aussi. L'exercice de la note me paraît un peu deplacé lors des essais, encore plus pour celui ci. Mais j'ai beaucoup aimé apprendre tout ça et, encore une fois, je suis reconnaissante du travail de recherches de l'auteur.Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que la maison d'éditions puisque j'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique. Encore une fois, je sors dans ma zone de confort avec un essai. Encore une fois, je ne sais pas trop comment chroniquer ce genre de livres, mais encore une fois, j'ai été ravi de le lire. Je fais partie de ces personnes qui n'ont jamais eu de cours sur 'la guerre de Vietnam', nous n'avons d'ailleurs jamais parlé de l'invasion des Français au Cambodge, etonnant, n'est-ce pas ? Mais bref. Le Vietnam est un pays qui m'interesse et je souhaiterais y vivre quelques mois, ou années dans le futur, alors je m'interesse à l'histoire du pays. Et je trouve que cet essai est un très bon condensé à propos de la guerre, des champs de bataille qu'il y a pu y avoir, non seulement pour le Vietnam, mais aussi pour le Cambodge et le Laos, et ses armées. On y traite aussi de la Corée du Sud, d'à quel point la décision qui a été prise pour la guerre du Vietnam a été importante et décisive pour leur développement et ce que ce pays est aujourd'hui. J'ai...
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  • Yzou 23/02/2022
    Après avoir découvert l’autrice Kim Thuy à l’automne dernier, j’ai eu envie d’en savoir plus sur cette guerre qui a forcé sa famille à fuir le Vietnam. Cette guerre, appelée en France (comme aux Etats-Unis) « la guerre du Vietnam » et désignée au Vietnam comme « la guerre Américaine », se confond pour moi avec des références cinématographiques (américaines) telles que Forest Gump, Apocalypse Now, Good Morning Vietnam… Un imaginaire fait de « Napalm et de tropiques », peuplé de vétérans rongés par les cauchemars et les flash-backs et par les manifestations pacifistes de quelques hippies idéalistes. « Jamais rien ne meurt » est un essai exigeant qui interroge cette guerre à travers le prisme de la construction de la mémoire collective. Né au Vietnam puis réfugié aux Etats-Unis, Viet Thanh Nguyen en fait également une quête d’identité qui ne peut se satisfaire d’une approche duale de la guerre et de son souvenir qui opposeraient les « bons » et les « méchants ». Tout au long de cet ouvrage, dense mais passionnant, il analyse le processus industriel de création mémorielle en examinant par exemple des photos devenues célèbres, des cimetières militaires ou encore des monuments aux morts. Il étudie également le rôle de l’industrie du cinéma, laquelle représente un frein à la construction d’une mémoire éthique qui demanderait de se souvenir de la même façon de nos semblables et des autres comme autant d’humanités, mais surtout d’inhumanités mêlées. A la lecture de cet essai, j’ai pris conscience que certaines constructions des « industries de la mémoire » pouvaient être très problématiques voire dangereuses. Un grand merci à Babelio et aux Editions 10/18 pour cette découverte qui m’a donnée envie d’aller lire les autres œuvres de cet auteur, notamment son premier roman « Le Sympathisant », pour lequel il a reçu le prix Pullitzer en 2016.Après avoir découvert l’autrice Kim Thuy à l’automne dernier, j’ai eu envie d’en savoir plus sur cette guerre qui a forcé sa famille à fuir le Vietnam. Cette guerre, appelée en France (comme aux Etats-Unis) « la guerre du Vietnam » et désignée au Vietnam comme « la guerre Américaine », se confond pour moi avec des références cinématographiques (américaines) telles que Forest Gump, Apocalypse Now, Good Morning Vietnam… Un imaginaire fait de « Napalm et de tropiques », peuplé de vétérans rongés par les cauchemars et les flash-backs et par les manifestations pacifistes de quelques hippies idéalistes. « Jamais rien ne meurt » est un essai exigeant qui interroge cette guerre à travers le prisme de la construction de la mémoire collective. Né au Vietnam puis réfugié aux Etats-Unis, Viet Thanh Nguyen en fait également une quête d’identité qui ne peut se satisfaire d’une approche duale de la guerre et de son souvenir qui opposeraient les « bons » et les « méchants ». Tout au long de cet ouvrage, dense mais passionnant, il analyse le processus industriel de création mémorielle en examinant par exemple des photos devenues célèbres, des cimetières militaires ou encore des monuments aux morts. Il étudie également le rôle de l’industrie du cinéma, laquelle représente un frein à la construction...
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  • mapagelecture 08/02/2022
    Nous ne la connaissons que de loin car elle n’a pas concerné notre patrie. Du moins, à part quelques brèves mentions, je n’ai pas souvenir de l’avoir étudié en Histoire. J’étais donc étonnée et très curieuse lorsque nos chemins se sont croisés lors de la masse critique Babelio. Et ne parlons pas de ma joie en apprenant quelques jours après que j’allais le recevoir... Il m’intriguait, je peux maintenant le dire, avec raison. Ceci n’est pas un roman. Ceci n’est pas une nouvelle. Ceci est un essai. Mais pas n’importe quel essai. Il s’agit d’un essai assez exhaustif (selon moi) qui tente de nous exposer le points de vue des deux parties : les États Unis et le Vietnam. Les faits sont relatés avec simplicité et partialité par l’auteur, qui n’hésite pas à documenter ses propos, à les illustrer par de nombreux exemples. Derrière cet essai se cache un travail de recherche et de réflexion remarquable qui nous pousse à réfléchir sur le devoir de mémoire. Des questions, il s’en pose tout le long. De la guerre du Vietnam, oui il en parle. Et pourtant au delà de cette guerre, il nous amène à nous questionner. Car le devoir de mémoire : oui. Mais de quelle mémoire parle-t-on? Que choisissons-nous de retenir, et surtout, comment le transmettons-nous aux nouvelles générations?Nous ne la connaissons que de loin car elle n’a pas concerné notre patrie. Du moins, à part quelques brèves mentions, je n’ai pas souvenir de l’avoir étudié en Histoire. J’étais donc étonnée et très curieuse lorsque nos chemins se sont croisés lors de la masse critique Babelio. Et ne parlons pas de ma joie en apprenant quelques jours après que j’allais le recevoir... Il m’intriguait, je peux maintenant le dire, avec raison. Ceci n’est pas un roman. Ceci n’est pas une nouvelle. Ceci est un essai. Mais pas n’importe quel essai. Il s’agit d’un essai assez exhaustif (selon moi) qui tente de nous exposer le points de vue des deux parties : les États Unis et le Vietnam. Les faits sont relatés avec simplicité et partialité par l’auteur, qui n’hésite pas à documenter ses propos, à les illustrer par de nombreux exemples. Derrière cet essai se cache un travail de recherche et de réflexion remarquable qui nous pousse à réfléchir sur le devoir de mémoire. Des questions, il s’en pose tout le long. De la guerre du Vietnam, oui il en parle. Et pourtant au delà de cette guerre, il nous amène à nous questionner. Car le devoir de...
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    Belfond

    Littérature étrangère : la rentrée des éditions Belfond !

    Cette année, la rentrée littéraire Belfond est hors normes avec, en son cœur, le roman de Chris Kraus qui l'est tout autant : de par son ambition, son ampleur, sa profondeur, sa taille aussi. Un magnum opus plein de folie, de sang, de larmes, de passions, qui couvre plus de soixante-dix ans d’histoire, une œuvre qui fait sensation en Allemagne. C’est aussi l'occasion de retrouvailles avec Viet Thanh Nguyen et Yiyun Li, deux auteurs à l'image de Belfond, engagés et amoureux éperdus de la littérature.

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