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Je ne pouvais rien dire
Xavier Panon (avec la collaboration de)
Date de parution : 14/02/2018
Éditeurs :
L'Archipel

Je ne pouvais rien dire

Xavier Panon (avec la collaboration de)
Date de parution : 14/02/2018
Un ancien agent livre document exclusif qui détaille les secrets des Renseignements généraux : techniques employées (interrogatoires, désinformations, écoutes...), relations avec les renseignements étrangers, enjeux économiques et politiques... Un témoignage de l'intérieur sur le secret le mieux gardé du gouvernement français.
Paul-Louis Voger a fait toute sa carrière dans les «services» du ministère de l’Intérieur. Recruté dans les années 1980 au contre- espionnage de la DST (il a même été agent... Paul-Louis Voger a fait toute sa carrière dans les «services» du ministère de l’Intérieur. Recruté dans les années 1980 au contre- espionnage de la DST (il a même été agent double pour contrer la pénétration de la police française par le KGB), il en dévoile les méthodes, parfois à la... Paul-Louis Voger a fait toute sa carrière dans les «services» du ministère de l’Intérieur. Recruté dans les années 1980 au contre- espionnage de la DST (il a même été agent double pour contrer la pénétration de la police française par le KGB), il en dévoile les méthodes, parfois à la limite de la légalité : interrogatoires, visites de domiciles, écoutes, recrutement d’indics, examen de fadettes, manipulation de sources humaines...Ce récit détaille certaines affaires terroristes que l’auteur a vécues en direct : la traque de Djamel Beghal, le mentor des frères Kouachi, le suivi des réseaux salafistes dans les quartiers ou en prison...Il dévoile les coulisses d’une profession qui nécessite sang-froid, rigueur, méthode et abnégation, montre l’évolution du métier du renseignement sur trois décennies et rappelle le poids des enjeux politiques, comme les incidences de certaines réformes regrettables.Une plongée saisissante au cœur des services secrets.
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EAN : 9782809823639
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 341
Format : 155 x 240 mm
EAN : 9782809823639
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 341
Format : 155 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fantasybooksaddict 14/03/2018
    En ce moment, je suis assez intriguée par tout ce qui relève des services secrets, d’où mes dernières lectures : Je devais aussi tuer de Nima Zamar, et Histoire secrète du Mossad de Gordon Thomas, qui nous dévoilaient l’envers du décor de l’espionnage en Israël et les différentes affaires internationales. Cette fois-ci, nous revenons en France pour découvrir le témoignage d’un agent de la DCRI, Paul-Louis Vogue (qui est un pseudonyme bien entendu). C’est très intéressant de voir évoluer une institution comme celle-ci, que ce soit grâce aux méthodes, à la technologie, ou aux différents dirigeants qui s’y sont succédés. Certes, si on a bien suivi l’actualité terroriste de ces dernières années, on ne retrouvera que quelques éléments qui viennent la compléter. Pourtant, ce livre nous permet de comprendre les conditions de travail de ces « espions », le manque de moyens, d’effectif, de formation… (d’autant plus important en provinces) ; avec le flux de données de plus en plus important avec l’arrivée d’internet ; la paperasse qui alourdie le système, les pressions politiques… Cela nous montre également que le terrorisme ne date pas d’aujourd’hui, qu’il avait déjà commencé dans les années 1990 et que si les politiques avaient été préventifs au lieu d’avoir tendance à jouer de la politique de l’autruche ou à penser à eux, la menace aurait pu être davantage prise au sérieux… D’autre part, il y a quelques points qui m’ont gêné, des redondances notamment à cause des méthodes utilisés, qui sont toujours les mêmes d’une affaire à l’autre, mais contre lesquelles on ne peut rien car finalement cela reste un témoignage où des faits nous sont relatés. De plus, les notes de bas de pages m’ont paru beaucoup trop nombreuses, bien qu’utile, je le reconnais, pour nous détailler les acronymes des différentes institutions par exemple. Pour conclure, je ne regrette pas cette lecture malgré certains défauts. En fait, on comprend que l’auteur a écrit ce livre pour pointer du doigt les faiblesses d’un système indispensable à notre pays. Il propose même quelques pistes pour y remédier dans l’espoir d’améliorer les choses.En ce moment, je suis assez intriguée par tout ce qui relève des services secrets, d’où mes dernières lectures : Je devais aussi tuer de Nima Zamar, et Histoire secrète du Mossad de Gordon Thomas, qui nous dévoilaient l’envers du décor de l’espionnage en Israël et les différentes affaires internationales. Cette fois-ci, nous revenons en France pour découvrir le témoignage d’un agent de la DCRI, Paul-Louis Vogue (qui est un pseudonyme bien entendu). C’est très intéressant de voir évoluer une institution comme celle-ci, que ce soit grâce aux méthodes, à la technologie, ou aux différents dirigeants qui s’y sont succédés. Certes, si on a bien suivi l’actualité terroriste de ces dernières années, on ne retrouvera que quelques éléments qui viennent la compléter. Pourtant, ce livre nous permet de comprendre les conditions de travail de ces « espions », le manque de moyens, d’effectif, de formation… (d’autant plus important en provinces) ; avec le flux de données de plus en plus important avec l’arrivée d’internet ; la paperasse qui alourdie le système, les pressions politiques… Cela nous montre également que le terrorisme ne date pas d’aujourd’hui, qu’il avait déjà commencé dans les années 1990 et que si les politiques avaient été préventifs...
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  • Librincanto 09/03/2018
    Un livre témoignage qui peut déranger mais qui relate des faits et des anecdotes du point de vue de l'intérieur. Celui qui s'intéresse un minimum à l'actualité n'apprendra rien de vraiment nouveau, si ce n'est avec quelques précisions supplémentaires. Paul Louis Voger, un pseudonyme qu'il utilise pour se protéger lui ainsi que ses proches, est un espion aujourd'hui à la retraite. Passionné par son métier, on ressent à travers la lecture de ce livre, une grande frustration. Frustration liée aux méandres de l'administration trop complexe et bridée pour le suivi des affaires. C'est sûrement ce qui l'a poussé à écrire, à raconter. L'auteur révèle également le manque considérable de communication entre les différents services, ce qui nuit à l'efficacité de leur travail et surtout aux résultats qui pourraient en découler. Au-delà de l'absence de communication, on peut également déplorer des "guerres de territoire entre les différentes services" : chacun devrait se cantonner à son travail d'investigation et ne il faut surtout pas empiéter sur le terrain d'un autre service au risque de toucher l'orgueil de certains. Quel dommage car les résultats seraient sûrement plus fructueux qu'ils ne le sont aujourd'hui. L'auteur a choisi de relater les faits qu'il a vécu de manière chronologique. Ainsi, on constate l'évolution des méthodes d'enquêtes utilisant les moyens les plus traditionnels et ancestraux (décollage de l'enveloppe, pose classique de micros...) aux plus modernes. Et surprise ou non, ce sont les procédés les plus modernes qui échappent souvent aux services de renseignement. Non pas dans la maîtrise de la technique mais sur le fait qu'ils se concentrent sur ce procédé uniquement au détriment de l'humain qui est au cœur de l'enquête selon Paul Louis Voger. Aujourd'hui, les enquêteurs ne prennent plus et/ou n'ont plus le temps de vérifier les données, de trouver les ressources humaines qui leur fourniront ou confirmeront les informations essentielles. Au-delà des méthodes, ce que l'auteur regrette aussi, c'est le manque cruel de formation et de transmission d'informations des anciens à la "bleusaille', terme désignant les débutants dans le métier. A ma grande surprise, j'ai préféré la partie consacrée au KGB et à la surveillance de l'URSS, des communistes à celle du terrorisme, qui constitue une large partie du livre. Concernant la montée du terrorisme, ce phénomène avait été remonté au gouvernement par les services du renseignement dès 1994. A l'époque, il a été choisi de se concentrer sur d'autres affaires et les notes reçues n'étaient pas considérées à la hauteur de leur dangerosité. En conclusion, ce témoignage est une plongée intéressante au cœur des services de renseignement français. Paul Louis Voger dresse un constat amer et alarmiste de la situation actuelle qui montre l'urgence de mettre en place des actions correctives au vu du contexte international. Selon moi, ce livre a été écrit pour évoquer un métier formidable et indispensable à la sécurité du pays mais qui est aujourd'hui en péril. Un retard immense a été accumulé sur les méthodes et le fonctionnement, dû aux fusions et réformes de ces dernières années. Surtout, ce que je retiens de ce métier, c'est que l'humain est un élément central et essentiel. Je tiens à remercier les éditions L'Archipel ainsi que l'opération Masse critique de Babelio pour la découverte de ce livre. Un livre témoignage qui peut déranger mais qui relate des faits et des anecdotes du point de vue de l'intérieur. Celui qui s'intéresse un minimum à l'actualité n'apprendra rien de vraiment nouveau, si ce n'est avec quelques précisions supplémentaires. Paul Louis Voger, un pseudonyme qu'il utilise pour se protéger lui ainsi que ses proches, est un espion aujourd'hui à la retraite. Passionné par son métier, on ressent à travers la lecture de ce livre, une grande frustration. Frustration liée aux méandres de l'administration trop complexe et bridée pour le suivi des affaires. C'est sûrement ce qui l'a poussé à écrire, à raconter. L'auteur révèle également le manque considérable de communication entre les différents services, ce qui nuit à l'efficacité de leur travail et surtout aux résultats qui pourraient en découler. Au-delà de l'absence de communication, on peut également déplorer des "guerres de territoire entre les différentes services" : chacun devrait se cantonner à son travail d'investigation et ne il faut surtout pas empiéter sur le terrain d'un autre service au risque de toucher l'orgueil de certains. Quel dommage car les résultats seraient sûrement plus fructueux qu'ils ne le sont aujourd'hui. L'auteur a choisi de relater les faits qu'il a vécu de...
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  • davem 08/03/2018
    "Je ne pouvais rien dire" relate sous couvert d'un pseudonyme les quelque trente années d'un agent de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et ensuite de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). En d'autres mots, ce sont un peu les chroniques d'un espion "made in France". Divisé en quatre parties, le livre s'attarde d'abord à nous faire découvrir le métier d'agent des renseignements. Un métier qui en trente ans à évidemment beaucoup évolué. Des planques, visites domiciliaires, et interrogatoires on est passé à l'aire du numérique et de la technologie. Une évolution du métier que l'auteur semble un peu regretté. Le facteur humain étant à ses yeux primordial dans ce métier. Et même si les techniques évoluent, elles apportent aussi de nouveaux défis, comme celui de la gestion et l'interprétation d'une quantité astronomique de données. Ensuite, on se plonge un peu plus dans le monde des espions comme on se les imagine, avec des agents-doubles, etc. Evidemment, une part importante du livre est consacrée à la menace terroriste islamiste. En lisant le livre, je me suis rendu compte à quel point cette menace, même si elle a beaucoup évolué, n'est pas neuve. La France a déjà connu des vagues de terrorisme dans le passé. Enfin, la dernière partie est consacrée aux affaires dites "réservées, ces missions confiées aux services de renseignements et qui sont souvent un peu "limite" d'un point de vue légal. Comme par exemple des requêtes émanant du monde politique pour surveiller telle ou telle personne. Le livre est sans conteste instructif et jette un peu de lumière sur un univers qui par définition se doit de rester dans l'ombre. Par contre, la lecture est un peu ardue, trop d'affaires sont citées sans que l'on entre jamais vraiment dans les détails, on reste souvent au niveau de l'anecdote. On apprend aussi beaucoup de termes spécifiques au métier, mais on regrettera l'usage abusif des acronymes qui obligent à recourir de façon intempestives aux notes de bas de page ce qui ralentit considérablement le rythme de lecture. "Je ne pouvais rien dire" relate sous couvert d'un pseudonyme les quelque trente années d'un agent de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et ensuite de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). En d'autres mots, ce sont un peu les chroniques d'un espion "made in France". Divisé en quatre parties, le livre s'attarde d'abord à nous faire découvrir le métier d'agent des renseignements. Un métier qui en trente ans à évidemment beaucoup évolué. Des planques, visites domiciliaires, et interrogatoires on est passé à l'aire du numérique et de la technologie. Une évolution du métier que l'auteur semble un peu regretté. Le facteur humain étant à ses yeux primordial dans ce métier. Et même si les techniques évoluent, elles apportent aussi de nouveaux défis, comme celui de la gestion et l'interprétation d'une quantité astronomique de données. Ensuite, on se plonge un peu plus dans le monde des espions comme on se les imagine, avec des agents-doubles, etc. Evidemment, une part importante du livre est consacrée à la menace terroriste islamiste. En lisant le livre, je me suis rendu compte à quel point cette menace, même si elle a beaucoup évolué, n'est pas neuve. La France a déjà connu des vagues de...
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