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Kim Jiyoung, née en 1982
Pierre Bisiou (traduit par), Kyungran Choi (traduit par)
Date de parution : 02/01/2020
Éditeurs :
Nil

Kim Jiyoung, née en 1982

Pierre Bisiou (traduit par), Kyungran Choi (traduit par)
Date de parution : 02/01/2020

Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son...

Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu’elle aime mais qu’il lui faut...

Kim Jiyoung est une femme ordinaire, affublée d’un prénom commun – le plus donné en Corée du Sud en 1982, l’année de sa naissance. Elle vit à Séoul avec son mari, de trois ans son aîné, et leur petite fille. Elle a un travail qu’elle aime mais qu’il lui faut quitter pour élever son enfant. Et puis, un jour, elle commence à parler avec la voix d’autres femmes. Que peut-il bien lui être arrivé ?
En six parties, qui correspondent à autant de périodes de la vie de son personnage, d’une écriture précise et cinglante, Cho Nam-joo livre une photographie de la femme coréenne piégée dans une société traditionaliste contre laquelle elle ne parvient pas à lutter. Mais qu’on ne s’y trompe pas : Kim Jiyoung est bien plus que le miroir de la condition féminine en Corée – elle est le miroir de la condition féminine tout court.

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EAN : 9782378910617
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 1 x 205 mm
EAN : 9782378910617
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 216
Format : 1 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pancrace 02/04/2024
    « Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois parce que nous les avons faites sans elles. » Cette citation de Montaigne traduit parfaitement le ressenti de Kim Jiyoung, née en Corée du Sud en1982. C’est le constat d’un patriarcat plus pesant qu’une chape de plomb que relate Cho Nam Joo dans ce roman qui n’en est pas un. Trop ancré dans la réalité de la toute-puissance masculine que l’on côtoie à chaque étape de la vie de cette jeune femme. Dès la naissance, priorité au masculin : De la viande à diner, seulement pour les garçons. Des vêtements neufs et coordonnés pour l’école, seulement pour les garçons. Ceux qui sont usagés ou dépareillés sont pour les filles. L’argent des études est réservé pour les garçons. Les filles payeront les leurs en travaillant après les cours. « Combien de fois devrais-je te le répéter ? Les filles ne peuvent pas faire tout ça, c’est trop physique. Ce qui compte, c’est que votre présence à nos côtés nous donne de la force. » Ainsi parle son mari, super sympa, qui l’aidera lorsqu’elle aura accouché et quitté son travail, beaucoup moins bien payé pour élever le petit qui ne pourra sans équivoque n’être qu’un garçon sinon, il faudra recommencer. Les petites humiliations s’enchainent, les grosses la ligotent, l’ensevelissent par la mauvaise foi et l’hypocrisie du pouvoir masculin. Du père à l’employeur, du mari au collègue, tous règnent sur la condition de la femme. Cet ouvrage est un cri, un cri amplifié de références et de chiffres dénonçant la suprématie de l’homme. Le cri d’une jeune femme coréenne née en 1982, son écho trouvera malheureusement encore aujourd’hui toute sa résonance dans une majorité des pays du globe. « Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois parce que nous les avons faites sans elles. » Cette citation de Montaigne traduit parfaitement le ressenti de Kim Jiyoung, née en Corée du Sud en1982. C’est le constat d’un patriarcat plus pesant qu’une chape de plomb que relate Cho Nam Joo dans ce roman qui n’en est pas un. Trop ancré dans la réalité de la toute-puissance masculine que l’on côtoie à chaque étape de la vie de cette jeune femme. Dès la naissance, priorité au masculin : De la viande à diner, seulement pour les garçons. Des vêtements neufs et coordonnés pour l’école, seulement pour les garçons. Ceux qui sont usagés ou dépareillés sont pour les filles. L’argent des études est réservé pour les garçons. Les filles payeront les leurs en travaillant après les cours. « Combien de fois devrais-je te le répéter ? Les filles ne peuvent pas faire tout ça, c’est trop physique. Ce qui compte, c’est que votre présence à nos côtés nous donne de la force. » Ainsi parle son mari, super sympa, qui l’aidera lorsqu’elle aura accouché et quitté son travail, beaucoup moins bien payé pour élever le petit qui ne pourra sans équivoque...
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  • MeliCast90 07/03/2024
    L'auteur met en lumière l'histoire de vie de Jiyoung et comment à chaque étape de cette vie elle a été confrontée aux différences de traitement entre les femmes et les hommes. Ce livre féministe m'a permis de remettre en question certains points de vue que j'avais sur ce pays. En effet, j'ai beaucoup appris sur la condition de la femme en Corée et son évolution. Pourtant, je ne sais pas quoi penser de ce livre. J'ai eu énormément de mal à le lire de par sa structure et son style. Je reste déçue de la fin, mais je ne regrette finalement pas d'être allée jusqu'au bout.
  • Aeigan 03/03/2024
    Un superbe livre féministe qui dénonce les conditions de vie des femmes Sud-coréenne. Écrit d'une façon claire, simple et fluide ce court roman nous fais revivre toute l'existence de Kim Jiyoung en se concentrant sur les injustices qu'elle a connu face au "sexe fort". Un ouvrage puissant, même s'il a été très difficile pour moi de me faire aux noms Sud-coréen.
  • Simoneenroute 31/01/2024
    Roman Coréen sociale incournable, accent sur la condition des femmes. Rien de très surprenant, tous les pays du monde font ce même constat, l'égalité des genre, le patriarcat, la place de chacun.e dans la société, les professions, les maisons, les familles. L'interêt est de lire une auteure coréenne. Sa lecture est facile et fluide, pas de rébellion franche quant à ses sournoises attaques masculines banalisées c'est ainsi presque une biographie de femme ordinaire. Mais c'est bien à la fin du roman que le coup est donné, et là, on se dit que oui, pas étonnant qu'il fasse phénomène, cette histoire est bien bouclée et intelligemment construite. Elle marque au bon moment, et sort de son stéréotype.
  • jangofred 21/01/2024
    Excellent livre !!! Ce livre dénonce surtout la discrimination envers les femmes coréennes qui n'ont pas du tout les mêmes droits que les hommes notamment pour les postes à hautes responsabilités , sur les tenues vestimentaires , sur les salaires , sur les droits du travail etc . Mais elle ne parle pas que de ça elle évoque ce qu'une femme doit endurer chaque jour notamment sur le plan physique et psychologique , on peut dire clairement le terme : être une femme est un combat et l'autrice cherche à mettre un coup de poing à ce système raciste et patriarcal et il est omniprésent dans le monde , ce livre est un enseignement , un témoignage de ce les femmes endurent depuis des milliers d'années .
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