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La Boîte noire de Darwin
Gilbert Thill (traduit par), Alessia Weil (traduit par)
Date de parution : 17/09/2009
Éditeurs :
Presses de la Renaissance

La Boîte noire de Darwin

Gilbert Thill (traduit par), Alessia Weil (traduit par)
Date de parution : 17/09/2009

Dans ce premier livre « darwiniquement incorrect », un grand biologiste américain ? le père de l'Intelligent Design ? affirme que les découvertes les plus récentes dans le domaine de la biochimie démontrent que les mécanismes de base de la vie ne sont pas issus d'un processus aveugle, mais témoignent d'une conception intelligente.

Et si Darwin s'était trompé ? Selon Michael Behe, le père de l'Intelligent Design, les découvertes les plus récentes dans le domaine de la biochimie démontrent que les mécanismes de...

Et si Darwin s'était trompé ? Selon Michael Behe, le père de l'Intelligent Design, les découvertes les plus récentes dans le domaine de la biochimie démontrent que les mécanismes de base de la vie sont le résultat d'une conception intelligente. Vendu à des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a...

Et si Darwin s'était trompé ? Selon Michael Behe, le père de l'Intelligent Design, les découvertes les plus récentes dans le domaine de la biochimie démontrent que les mécanismes de base de la vie sont le résultat d'une conception intelligente. Vendu à des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a créé un débat qui n'est pas prêt de s'arrêter.
L'œuvre de Darwin tourne autour d'une question : les êtres vivants sont-ils le résultat de forces naturelles comme le hasard et la sélection ou ont-ils été créés séparément par un Concepteur ? Darwin a montré que les caractéristiques des êtres vivants s'accordent bien mieux avec la première hypothèse. Mais Darwin et ses successeurs ignoraient tout du contenu de la cellule. Elle était pour eux une « boîte noire » dont le contenu était très simple. Depuis quelques décennies, les mécanismes de bases de la vie sont de mieux en mieux connus.
L'auteur nous emmène dans un voyage extraordinaire au cœur de l'infiniment petit. Il multiplie les exemples montrant que des processus aveugles et non programmés ne peuvent rendre compte de l'apparition et du développement d'un grand nombre de mécanismes de base de la biochimie grâce auxquels la vie existe.
Cela le conduit à réintroduire l'hypothèse que Darwin et ses successeurs avaient cru pouvoir éliminer, selon laquelle la vie, comme toute technologie, serait le résultat d'une conception intelligente. Il ne s'agit en aucune façon de soutenir un créationnisme naïf, l'auteur croit totalement en l'existence d'un ancêtre commun à tous les êtres vivants. Il ne s'agit pas non plus d'un retour en arrière, puisque cette conclusion est basée sur les résultats les plus récents des sciences de la vie, et non pas sur leur négation comme c'est le cas chez les créationnistes. Pour informer le public de façon complète, il est publié en même temps que l'ouvrage de Kenneth Miller, À la recherche du Dieu de Darwin, qui défend avec force le darwinisme et montre comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

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EAN : 9782750904326
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 452
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782750904326
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 452
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

"La boîte noire de Darwin, notamment, vient compléter la liste des ouvrages fondamentaux, maintenant disponibles en lague française, qu'un catholique doit impérativement lire pour exprimer une opinion éclairée sur le sujet de l'évolution ." F.E - La Nef - Sept 09 .

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gilbertthill 23/12/2010
    La théorie de Darwin contient deux idées ou thèses majeures. La première, c'est que les êtres vivants ont une ascendance commune. Autrement dit, ils sont reliés, via un processus évolutif, à un ou quelques rares ancêtres communs ayant peuplés la terre aux premiers temps de la vie sur terre. La deuxième thèse, celle dite de « l'horloger aveugle » popularisée par Richard Dawkins, concerne le mécanisme de l'évolution qui, selon Darwin et ses successeurs, repose sur le couple variations aléatoires/sélection naturelle. Ce mécanisme darwinien de l'évolution est un mécanisme aveugle et non dirigé fondé sur le hasard et la nécessité, lequel exclut tout dessein intelligent, toute cause intelligente. Dans ce livre merveilleux qui a fait date, Behe montre comment une découverte extraordinaire faite dans les sciences biologiques au cours des dernières décennies du 20ème siècle, si elle reste compatible avec l'idée d'ascendance commune, sonne en revanche le glas de la thèse de l'horloger aveugle. De quoi s'agit-il ? Quelle est donc cette découverte qui met à mal l'édifice darwinien? Et bien la voici : les biologistes se sont aperçus qu'au caeur même de l'unité de base de toute vie qu'est la cellule, de nombreuses fonctions absolument vitales étaient remplies par de véritables machines moléculaires ultrasophistiquées dont les prouesses dépassent de très, très, très loin celles de nos technologies les plus avancées. Mais, et c'est là l'essentiel, ces machines moléculaires ne sont pas seulement ultrasophistiquées, elles sont souvent aussi irréductiblement complexes. Or, et Behe le (dé)montre avec force détails mais aussi beaucoup d'élégance, les mécanismes aveugles de type darwiniens sont extraordinairement impotents dès lors qu'il s'agit d'expliquer l'origine des systèmes irréductiblement complexes. Mais alors, si les causes aveugles fondées sur le hasard et la nécessité sont incapables d'expliquer la complexité irréductible que l'on rencontre dans les êtres vivants, que reste-t-il ? A ce stade, Behe fait remarquer qu'on connaît un type de causes capables de produire des systèmes irréductiblement complexes, ce sont les causes intelligentes. Aussi, par un raisonnement connu sous le nom d' « inférence en faveur de la meilleure explication », Behe conclut que les systèmes irréductiblement complexes des êtres vivants sont mieux expliqués par des causes intelligentes que par des mécanismes aveugles et non dirigés de types darwiniens. La structure logique de son raisonnement est la suivante : 1) Certains systèmes biologiques sont irréductiblement complexes (IC). 2) Il faut expliquer l'origine de ces systèmes IC. 3) Toutes les explications fondées sur le hasard, la nécessité ou la combinaison des deux ont échouées. 4) Or on connaît un type de causes opérant aujourd'hui capable de produire des systèmes IC, ce sont les causes intelligentes. 5) Il est donc scientifiquement fondé d'inférer qu'une cause intelligente est à l'origine de ces systèmes IC. Ce type de raisonnement qui, comme je l'ai dit plus haut porte le nom d'inférence en faveur de la meilleure explication, est un raisonnement classique dont la légitimité est parfaitement admise dans les sciences historiques. J'invite tous ceux que la question de nos origines passionne à lire ce beau livre, ils ne seront pas déçus. La théorie de Darwin contient deux idées ou thèses majeures. La première, c'est que les êtres vivants ont une ascendance commune. Autrement dit, ils sont reliés, via un processus évolutif, à un ou quelques rares ancêtres communs ayant peuplés la terre aux premiers temps de la vie sur terre. La deuxième thèse, celle dite de « l'horloger aveugle » popularisée par Richard Dawkins, concerne le mécanisme de l'évolution qui, selon Darwin et ses successeurs, repose sur le couple variations aléatoires/sélection naturelle. Ce mécanisme darwinien de l'évolution est un mécanisme aveugle et non dirigé fondé sur le hasard et la nécessité, lequel exclut tout dessein intelligent, toute cause intelligente. Dans ce livre merveilleux qui a fait date, Behe montre comment une découverte extraordinaire faite dans les sciences biologiques au cours des dernières décennies du 20ème siècle, si elle reste compatible avec l'idée d'ascendance commune, sonne en revanche le glas de la thèse de l'horloger aveugle. De quoi s'agit-il ? Quelle est donc cette découverte qui met à mal l'édifice darwinien? Et bien la voici : les biologistes se sont aperçus qu'au caeur même de l'unité de base de toute vie qu'est la cellule, de nombreuses fonctions absolument vitales étaient remplies par...
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  • Z3D 19/07/2010
    M. Behe est un excellent vulgarisateur. Il permet de mettre le doigt sur la complexité de la vie même pour les néophytes! Le style est clair et les parties techniques sont dans une topologie identifiable pour ceux ne voulant pas s'encombrer de détails moléculaires. En revanche la thèse avancée est quelques fois redondantes (le piège souris revient 10 fois). De plus, il avance que peu de recherches ont été menées dans le domaine de l'évolution car elles dérangent les Darwiniens (possible mais pas uniquement), hors le peu de recherche peut également s'expliquer par un manque d'intérêt financier dans le domaine. La recherche préfère comprendre les mécanismes que comprendre leur apparition. Une fois que nous aurons tout compris, nous pourrons nous pencher sur la question. Il est vrai que les exemple (j'aurais ajouté la transcription des gènes) pris dans ce livre sont édifiants et l'idée de complexité irréductible parait justifiée. Cependant bien qu'il s'en défende je trouve son idée de conception intelligente (sous entendu Dieu) n'est qu'une idée bouche-trou montrant les limites de nos connaissances. Le point fort du livre c'est de montrer que le Darwinisme ne résout pas tout et qu'à l'échelle moléculaire/génétique, le Darwinisme parait être une impasse. Le constat proposé par ce livre me fait penser à celui qui a eu lieu en physique avec la physique quantique qui à séparé les lois régissant le macromonde du nanomonde!M. Behe est un excellent vulgarisateur. Il permet de mettre le doigt sur la complexité de la vie même pour les néophytes! Le style est clair et les parties techniques sont dans une topologie identifiable pour ceux ne voulant pas s'encombrer de détails moléculaires. En revanche la thèse avancée est quelques fois redondantes (le piège souris revient 10 fois). De plus, il avance que peu de recherches ont été menées dans le domaine de l'évolution car elles dérangent les Darwiniens (possible mais pas uniquement), hors le peu de recherche peut également s'expliquer par un manque d'intérêt financier dans le domaine. La recherche préfère comprendre les mécanismes que comprendre leur apparition. Une fois que nous aurons tout compris, nous pourrons nous pencher sur la question. Il est vrai que les exemple (j'aurais ajouté la transcription des gènes) pris dans ce livre sont édifiants et l'idée de complexité irréductible parait justifiée. Cependant bien qu'il s'en défende je trouve son idée de conception intelligente (sous entendu Dieu) n'est qu'une idée bouche-trou montrant les limites de nos connaissances. Le point fort du livre c'est de montrer que le Darwinisme ne résout pas tout et qu'à l'échelle moléculaire/génétique, le Darwinisme parait être une impasse. Le...
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