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La chasse au trésor
Serge Quadruppani (traduit par)
Collection : Fleuve noir
Date de parution : 08/01/2015
Éditeurs :
Fleuve éditions

La chasse au trésor

Serge Quadruppani (traduit par)
Collection : Fleuve noir
Date de parution : 08/01/2015
Quel point commun entre deux vieux bigots dérangés et fanatiques, des poupées gonflables abandonnées, et la disparition d’une jeune femme de 18 ans ? La chasse au trésor à laquelle est convié Montalbano bien sûr…
 
Collectionneurs de croix et fervents dévots, Gregorio Palmisano et sa sœur Caterina se prennent subitement pour le bras vengeur de Dieu. Pour punir les pêcheurs de Vigàta, ils leur tirent... Collectionneurs de croix et fervents dévots, Gregorio Palmisano et sa sœur Caterina se prennent subitement pour le bras vengeur de Dieu. Pour punir les pêcheurs de Vigàta, ils leur tirent dessus depuis leur balcon.
N’écoutant que son courage, Montalbano monte à l’assaut et neutralise les fanatiques. Religion et perversion faisant parfois...
Collectionneurs de croix et fervents dévots, Gregorio Palmisano et sa sœur Caterina se prennent subitement pour le bras vengeur de Dieu. Pour punir les pêcheurs de Vigàta, ils leur tirent dessus depuis leur balcon.
N’écoutant que son courage, Montalbano monte à l’assaut et neutralise les fanatiques. Religion et perversion faisant parfois bon ménage, le commissaire découvre que Gregorio partageait sa couche avec une poupée gonflable décatie et rafistolée. Une anecdote sordide dont la presse fait ses choux gras, mais bientôt pour Montalbano un sujet d’interrogation méritant investigation.
Car un meurtre est signalé, le corps a été jeté dans une poubelle. Il s’agit en fait d’une seconde poupée, en tous points semblable à la première… S’agit-il de l’œuvre d’un copycat particulièrement tordu, s’en prenant à d’innocentes baudruches de plastique ?
Une enquête équivoque débute, qui tourne au bras de fer intellectuel quand un mystérieux épistolier convoque Montalbano à une chasse au trésor…
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EAN : 9782265093973
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782265093973
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jcjc352 14/12/2023
    Une préface de Serge Quadruppani qui explique la manière dont il a traduit le sicilien/italien/sicilien italianisé/italien sicilianisé Camillerien avec laquelle on est entièrement d’accord. Camilleri a bien fait les choses et Quadruppani les a bien traduites. « Montalbano sono » 6 mois sans Montalbano c’est une demi année sans pâtes ‘ncasiata, sans vavalucis rissolés à l’huile d’olive ou de rougets de roche, la diète quoi, sans la volcanique Livia du sud, de Gêne plus précisément, et la belle Ingrid qui vient du froid du nord, de l’amour en moins, sans l’autre étourdit au tiliphone, de Catarella qui abîme les plâtres du commissariat et qui me fait rire aux larmes, sans oublier la Sicile, Vigatta et la maison au bord de la plage mais aussi la jetée ou Montalbano va faire sa promenade digestive. Avec Camilleri/Montalbano on est obligé de tout prendre et s’en est un grand plaisir. Il était grand temps de renouer! Et donc c’est avec beaucoup d’émotion que je retrouve le vieux ronchon et que les larmes a mi viennent aux yeux mais aussi parce son histoire de petiote est bien noire! En deux mots je vous expose de quoi il est question Voilà. Deux bigots, des vieux, tirent sur le foule et notre Montalbano, tel - Brousse Ouilis - qui, prit du syndrome de «Fort Chabrol» épique mais sicilien, donne la charge et tombe dans les flammes de – l’infernu - L’histoire commence donc mal sans parler qu’il cale devant son repas, il mange à contrecœur, il grignote, quand il veut manger il ne le peut pas à cause de sa minerve, une hyporexie inquiétante ou alors il s’empiffre pour s’oublier, un «pétit» insatiable tout aussi suspect. En plus il s’engueule, tout de go, avec Livia mais ça c’est normal et rassurant: entre eux c’est très hot… Et puis ils se rabibochent. Quand à cela, vient s’ajouter une charade énigmatique qu’il est chargé de résoudre, ainsi que des cataferi, entendez par là «des pirsonnes privées de vie», dans les poubelles et c’est sans parler des poupées gonflables avec des rustines, la totale! Et que dire des quiproquos que suggèrent les poupées gonflables! Qu’a-t-on aimé dans ce livre ? Sa rusticité tout d’abord due au parler populaire, ses dialogues au tac au tac avec les administrés toujours assez mordants, administrés qui ne semblent pas avoir la trouille de la police et ses échanges avec ses subordonnés surtout Catarella, le sabir administratif de Montalbano pour noyer le poisson avec le questeur, les deux Montalbano, tels le bon cholestérol et le mauvais, qui discutent du bien fondé de certaines valeurs avant de passer à l’action, cette atmosphère dévirée du petit monde de San Antonio, ses plats préférés préparés ou non par Adelina: paupiettes d’espadon, pâtes au noir de seiche, gambas par demi kilo et le cudduruni (pain sicilien), les quiproquos autour des poupées gonflables: Camilleri s’en est donné à cœur joie, l’acidité du commissaire sur ses congénères et ses cogitations métaphysiques, les méchants très psychopathes... Montalbano c’est un plat à la sicilienne : Antipasto, primo, secondo, formaggi et dolci... mais attention si l’antipasto est réjouissant le dolci (sucrerie), est assez sordide …à en pleurer Excellent.Une préface de Serge Quadruppani qui explique la manière dont il a traduit le sicilien/italien/sicilien italianisé/italien sicilianisé Camillerien avec laquelle on est entièrement d’accord. Camilleri a bien fait les choses et Quadruppani les a bien traduites. « Montalbano sono » 6 mois sans Montalbano c’est une demi année sans pâtes ‘ncasiata, sans vavalucis rissolés à l’huile d’olive ou de rougets de roche, la diète quoi, sans la volcanique Livia du sud, de Gêne plus précisément, et la belle Ingrid qui vient du froid du nord, de l’amour en moins, sans l’autre étourdit au tiliphone, de Catarella qui abîme les plâtres du commissariat et qui me fait rire aux larmes, sans oublier la Sicile, Vigatta et la maison au bord de la plage mais aussi la jetée ou Montalbano va faire sa promenade digestive. Avec Camilleri/Montalbano on est obligé de tout prendre et s’en est un grand plaisir. Il était grand temps de renouer! Et donc c’est avec beaucoup d’émotion que je retrouve le vieux ronchon et que les larmes a mi viennent aux yeux mais aussi parce son histoire de petiote est bien noire! En deux mots je vous expose de quoi il est...
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  • mh17 20/11/2023
    Un excellent Montalbano, c'est. Cela commence comme une farce macabre al dente et puis peu à peu la tragédie s'installe, glaçante. On est scotché tout du long, dans le cerveau de Salvo Montalbano. Le commissaire a 57 ans, des kilos en trop, Montalbano 1 se cherche des excuses, Montalbano 2 lui répond. A Vigata, rien ne se passe. Montalbano lit Simenon, aide le brave Catarella à résoudre ses mots croisés. Il envisage de rejoindre son éternelle fiancée, la querelleuse Livia à Bodacasse...Et puis soudain Gregorio Palmisano et sa soeur Caterina deux vieux bigots de première catégorie se prennent subitement pour le bras vengeur de Dieu. Ils tirent sur tout ce qui bouge du haut de leur balcon, en proférant des imprécations terribles. Malgré son vertige il dottor monte à l'assaut, façon Brousse Ouilis, neutralise les deux vieux absolument pitoyables, s'enfonce dans l'appartement plongé dans les ténèbres, enjambe une impressionnante collection de crucifix et bondieuseries en tous genres et, dans le lit de Gregorio, découvre , inerte, une chevelure blonde. Elle appartient à une poupée gonflable. Il lui manque un œil, elle a été tabassée puis recouverte de rustines. Vous pensez bien que la presse en fait ses choux gras. On signale ensuite qu'un corps a été jeté dans une poubelle . Une autre poupée gonflable, qui semble identique à la première, borgne et tabassée. Et puis bientôt Montalbano reçoit une espèce de poésie cryptée et anonyme, l' invitant à une bien inquiétante chasse au trésor. Elle va l'emmener au-delà des friches industrielles de Vigata, près d'un lac bien inquiétant. Alors bien sûr je vous rassure un peu pirsonnellement en pirsonne, je me suis bien gondolée avec les dialogues savoureux du commissariat, les quiproquos inévitables au sujet des poupées gonflables, les querelles au tiliphone avec Livia, jalouse de la Suédoise Ingrid qui sent l'abricot cueilli de frais mais vite le roman devient vraiment sombre. Montalbano s'implique de plus en plus dans cet étrange défi, comprend qu'il est tombé dans un labyrinthe fatal élaboré par un esprit profondément pervers...Un excellent Montalbano, c'est. Cela commence comme une farce macabre al dente et puis peu à peu la tragédie s'installe, glaçante. On est scotché tout du long, dans le cerveau de Salvo Montalbano. Le commissaire a 57 ans, des kilos en trop, Montalbano 1 se cherche des excuses, Montalbano 2 lui répond. A Vigata, rien ne se passe. Montalbano lit Simenon, aide le brave Catarella à résoudre ses mots croisés. Il envisage de rejoindre son éternelle fiancée, la querelleuse Livia à Bodacasse...Et puis soudain Gregorio Palmisano et sa soeur Caterina deux vieux bigots de première catégorie se prennent subitement pour le bras vengeur de Dieu. Ils tirent sur tout ce qui bouge du haut de leur balcon, en proférant des imprécations terribles. Malgré son vertige il dottor monte à l'assaut, façon Brousse Ouilis, neutralise les deux vieux absolument pitoyables, s'enfonce dans l'appartement plongé dans les ténèbres, enjambe une impressionnante collection de crucifix et bondieuseries en tous genres et, dans le lit de Gregorio, découvre , inerte, une chevelure blonde. Elle appartient à une poupée gonflable. Il lui manque un œil, elle a été tabassée puis recouverte de rustines. Vous pensez bien que la presse en fait ses choux gras. On signale ensuite...
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  • bfauriaux 24/11/2021
    Un Camilleri plus sombre que d'habitude avec plus de violence affichee que dans ses oeuvres precedentes mais qui garde tout le tonus et les qualites de l'auteur avec notamment ce phrase italien dont la traduction conserve tout le charme.Un ouvrage a decouvrir.
  • MPM 17/11/2021
    Cette enquête du commissaire Montalbano est un peu particulière. D’abord, le meurtre, bien qu’on devine assez tôt qu’il va en advenir un, ne survient qu’à la fin du livre, ce qui est inhabituel. Aussi, le commissaire, au début de ce roman, s’ennuierait presque à défaut d’enquête à mener. Il y a bien ce vieux couple de frère et sœur un peu fous et dévots qui tirent un soir sur la population du haut de leur balcon mais rien d’autre pour troubler la tranquillité de Vigata. Il y a aussi ces enveloppes anonymes que Montalbano reçoit dans lesquelles un inconnu lui soumet des énigmes étranges à résoudre. Enfin sa vieille amie Ingrid lui adresse un jeune étudiant en anthropologie, très admiratif des méthodes du célèbre commissaire, et qui souhaite le suivre dans ses enquêtes pour mieux connaître lesdites méthodes. Donc il ne se passe pas grand-chose jusqu’à ce que survienne l’enlèvement d’une jeune fille qui va déclencher une véritable enquête. A partir de là, tout se précipite et Montalbano est acculé à être plus perspicace que jamais et à faire le lien entre des faits disparates et troublants. Quand la vérité se fera jour, elle sera très glauque et le commissaire mettra sa vie en danger. Dans cette enquête, il n’y a pas de place pour l’humour. L’intrigue est sombre et mystérieuse de bout en bout. A noter que, pour une fois, le lecteur est capable, avec un minimum de clairvoyance, de porter des soupçons sur le futur assassin avant le commissaire lui-même ! Cette enquête du commissaire Montalbano est un peu particulière. D’abord, le meurtre, bien qu’on devine assez tôt qu’il va en advenir un, ne survient qu’à la fin du livre, ce qui est inhabituel. Aussi, le commissaire, au début de ce roman, s’ennuierait presque à défaut d’enquête à mener. Il y a bien ce vieux couple de frère et sœur un peu fous et dévots qui tirent un soir sur la population du haut de leur balcon mais rien d’autre pour troubler la tranquillité de Vigata. Il y a aussi ces enveloppes anonymes que Montalbano reçoit dans lesquelles un inconnu lui soumet des énigmes étranges à résoudre. Enfin sa vieille amie Ingrid lui adresse un jeune étudiant en anthropologie, très admiratif des méthodes du célèbre commissaire, et qui souhaite le suivre dans ses enquêtes pour mieux connaître lesdites méthodes. Donc il ne se passe pas grand-chose jusqu’à ce que survienne l’enlèvement d’une jeune fille qui va déclencher une véritable enquête. A partir de là, tout se précipite et Montalbano est acculé à être plus perspicace que jamais et à faire le lien entre des faits disparates et troublants. Quand la vérité se fera jour, elle sera très glauque et le commissaire mettra...
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  • Baluzo 21/09/2021
    ah j’ai vraiment aimé celui la ! bien ficelé avec un premier chapitre dans l’action ! et tous les personnages clés de camilleri sont là ! livia, Ingrid et la fine équipe! montalbano est au sommet de son art , faisant encore la démonstration ( surtout pour lui. même ) que si son corps prend de l’âge , son cerveau marche toujours bien !!
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