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La chasse aux âmes
Date de parution : 27/08/2020
Éditeurs :
Plon

La chasse aux âmes

Date de parution : 27/08/2020
Rentrée littéraire 2020
Pour survivre, il faut sortir du ghetto. Par tous les moyens.
L’Histoire bouscule les âmes, la perversité de l’occupant nazi qui veut corrompre, voir ses victimes s’autodétruire et met en place un jeu ignoble dont l’objectif est de survivre, à n’importe... L’Histoire bouscule les âmes, la perversité de l’occupant nazi qui veut corrompre, voir ses victimes s’autodétruire et met en place un jeu ignoble dont l’objectif est de survivre, à n’importe quel prix : vendre son âme en dénonçant les siens ou ses voisins, abandonner ses enfants affamés, ou sauver son... L’Histoire bouscule les âmes, la perversité de l’occupant nazi qui veut corrompre, voir ses victimes s’autodétruire et met en place un jeu ignoble dont l’objectif est de survivre, à n’importe quel prix : vendre son âme en dénonçant les siens ou ses voisins, abandonner ses enfants affamés, ou sauver son enfant, lui apprendre à ne plus être juif, céder son âme au catholicisme pour un temps ou pour toujours en échange de sa vie.
 
Pour survivre, il faut sortir du ghetto. Par tous les moyens.
Trois femmes, une Polonaise, Janina, et deux juives, Bela et Chana, vont les leur donner. Elles ont organisé un réseau clandestin qui fait passer le mur aux enfants et leur donne, pour se cacher en zone aryenne, une nouvelle identité, un nouveau foyer, une nouvelle foi, polonais et catholiques.
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EAN : 9782259282499
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259282499
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

" Ce quotidien où la vie ne tient qu’à un fil est raconté avec une force empathique éblouissante dans ce deuxième roman.
M.P / Avenir Luxembourg
« Inspirée de l'histoire vraie d'Irena Sendlerowa, plongée dans les archives du ghetto et de l'histoire polonaise, l'auteure nous livre ici un récit dense et difficile, qui retrace pourtant assez fidèlement les horreurs et les erreurs commises pendant cette période.
[…] Vertigineux, glaçant, mais nécessaire ! »
Bernadette de Labarthe / Librairie La Procure Rouen
"Très bien documenté, souvent bouleversant, toujours glaçant, ce roman de Sophie Blandinières décrit une tragique comédie humaine."
Jean-René van der Plaetsen / Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Yaena 31/12/2023
    Je suis tombée par hasard sur ce petit livre en allant à la bibliothèque. J’ai failli le reposer car j’ai beaucoup de mal avec les écrits sur cette période qui ne sont pas des témoignages, et puis j’ai ouvert le livre et la plume m’a tout de suite séduite. Pourtant le début m’a donné un peu de fil à retordre. Je ne voyais pas où l’autrice voulait en venir et la mise en place m’a déstabilisée. Puis petit à petit l’écriture poétique mais directe m’a embarquée. Embarquée où me direz vous ? Dans la vie de Joachim, un enfant du ghetto de Varsovie, devenu un adulte taiseux et torturé, qui ne laisse à sa famille aucune porte d’entrée pour l’atteindre ou tenter de le comprendre. L’autrice ne cherche pas à faire croire qu’elle y était ou qu’elle a vécu les choses de l’intérieur, elle nous raconte l’histoire du ghetto à travers l’histoire de deux familles et surtout de leurs enfants. Au départ j’ai trouvé que cela permettait d’avoir une vision dépassionnée des choses et un recul historique que n’avaient fatalement pas les gens à l’époque. L’autrice peut se permettre des questionnements secondaires puisqu’en tant qu’élément extérieur elle n’est pas dans l’urgence de la survie. Elle va également s’interroger sur l’impact psychologique du ghetto sur ses habitants, quand bien même ils ont échappé à la déportation et n’ont pas connu l’horreur des camps. Car effectivement vivre dans le ghetto c’était déjà vivre l’innommable. Elle nous raconte comment d’un petit garçon heureux de vivre Joachim est devenu cet adulte mort vivant. Hanté par le passé, hanté par les morts autant que par les survivants. Ce cheminement psychologique se fait en arrière plan pendant que dans le ghetto, la vie continue. Difficile, inhumaine, mais elle continue, parce que l’espoir et la lutte continuent, que des enfants sont sauvés, que des gens s’échappent, qu’une résistance s’organise. L’autrice nous raconte comment le ghetto a flétri les âmes de ses habitants. De ce point de vue le personnage de Luba est particulièrement émouvant. Au fil des pages je me suis laissée émouvoir plus que je ne l’aurais imaginé, pour finalement me retrouver dans ce ghetto à serrer les dents pour chacun de ses gamins devenus trop vite adulte. J’ai pu mettre cette lecture en rapport avec « Les mille vies d’Irena SENDLER », laquelle a sauvé des milliers d’enfants du ghetto. Sophie BLANDINIERES jette un pavé dans la mare en rappelant que si l’Église Catholique a sauvé des milliers d’enfants elle ne l’a jamais fait gratuitement. Pour chaque enfant juif 600 zlotys étaient versés, ils étaient baptisés alors qu’ils auraient pu se contenter d’avoir un certificat de baptême, certains ayant même dû faire leur communion, ou comment faire du prosélytisme forcé. On appelait ça la chasse aux âmes. Et puis surtout ça permettait de redorer le blason en faisant de bonnes actions, n’est ce pas ? Le principal me direz vous c’est d’avoir sauvé ces enfants. C’est vrai, mais ont-ils vraiment été sauvés ? C’est la question que pose l’autrice dans ce livre : si les corps ont été sauvés qu’en est-il des âmes qui semblent être restées emprisonnées là bas dans ce ghetto qui n’existe plus et qui pourtant les retient.Je suis tombée par hasard sur ce petit livre en allant à la bibliothèque. J’ai failli le reposer car j’ai beaucoup de mal avec les écrits sur cette période qui ne sont pas des témoignages, et puis j’ai ouvert le livre et la plume m’a tout de suite séduite. Pourtant le début m’a donné un peu de fil à retordre. Je ne voyais pas où l’autrice voulait en venir et la mise en place m’a déstabilisée. Puis petit à petit l’écriture poétique mais directe m’a embarquée. Embarquée où me direz vous ? Dans la vie de Joachim, un enfant du ghetto de Varsovie, devenu un adulte taiseux et torturé, qui ne laisse à sa famille aucune porte d’entrée pour l’atteindre ou tenter de le comprendre. L’autrice ne cherche pas à faire croire qu’elle y était ou qu’elle a vécu les choses de l’intérieur, elle nous raconte l’histoire du ghetto à travers l’histoire de deux familles et surtout de leurs enfants. Au départ j’ai trouvé que cela permettait d’avoir une vision dépassionnée des choses et un recul historique que n’avaient fatalement pas les gens à l’époque. L’autrice peut se permettre des questionnements secondaires puisqu’en tant qu’élément extérieur elle n’est pas dans l’urgence...
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  • kielosa 11/12/2023
    Le premier roman de Sophie Blandinières "Le sort tomba sur le plus jeune" de 2019 sur la protection de nos mineurs des abus sexuels, que j’ai chroniqué ici le 18 novembre dernier, m’avait tellement plu et ému, que je me suis aussitôt commandé son second livre, sorti l’année suivante. J’étais, en fait, déjà séduit par son style d’écriture en lisant l’autobiographie de Patricia Kaas "L’ombre de ma voix", à qui elle avait prêté sa plume. Voir mon billet du 28 octobre 2023. La lecture du présent ouvrage fait, par ailleurs, suite à ma lecture récente, le 2 de ce mois, de l’important livre de Hanna Krall "Prendre le bon Dieu de vitesse" avec le témoignage saisissant du cardiologue Marek Edelman (1919-2009), le dernier survivant du ghetto de Varsovie, car c’est exactement là que Sophie Blandinières conduit le lecteur. Son roman, inspiré par des personnes réelles et des faits historiquement authentiques, porte comme titre une phrase empruntée au grand chroniqueur du ghetto de Varsovie, Emanuel Ringelblum (1900-1944), dont les archives inestimables font partie de la "Mémoire du Monde" de l’UNESCO. L’auteure cite à la page 203 de son livre le passage en question de la "Chronique du ghetto de Varsovie" de Ringelblum, dans sa version française de 1993, notamment : que le sauvetage d’enfants juifs de la capitale pour les placer dans des couvents à la campagne, correspondait d’abord à une "chasse aux âmes", ou en d’autres termes à un souci de convertir les enfants juifs à la foi chrétienne. Ce n’était pas la première fois que les hommes de l’église ont pris une telle initiative. Ils y ont eu recours déjà lors du pogrom de Varsovie du 25 au 27 décembre 1881 et celui de Lwów, aujourd'hui Lviv en Ukraine, du 21 au 23 novembre 1918. Entre autres. Les 2 autres motifs que l’auteure évoque sont de nature financière, car il fallait payer des zlotys aux couvents, et de prestige, redorer le blason de l’Église catholique qui s’était abstenue d’intervenir à la défense des Juifs trop souvent discriminés et injustement traités. Je ne vais pas aborder l’histoire elle-même, racontée avec verve et faconde par Sophie Blandinières dans son roman, qu’une quinzaine de bonnes critiques sur Babelio ont déjà fait, ni résumer l’histoire du ghetto de Varsovie, son soulèvement et finalement sa destruction complète par les nazis. J’ai juste tenu à retracer brièvement le cadre historique d’un pays qui comptait au moment de l’arrivée des troupes nazies en 1939 presque 3 et demi millions de Juifs. Comme à Varsovie les Juifs constituaient 30,1 % de la population, le journaliste et écrivain Albert Londres (1884-1932) a qualifié cette ville la capitale juive d’Europe. Actuellement, la Pologne ne compte plus que 13.000 Juifs, selon le dernier recensement de 2018. Sophie Blandinières a reconstitué un tragique épisode de l’histoire humaine avec talent et empathie en exposant clairement la situation particulière des Juifs en Pologne, confrontés au dilemme d’être Polonais ou Juif : "rester en se reniant, partir en s’abandonnant." Le premier roman de Sophie Blandinières "Le sort tomba sur le plus jeune" de 2019 sur la protection de nos mineurs des abus sexuels, que j’ai chroniqué ici le 18 novembre dernier, m’avait tellement plu et ému, que je me suis aussitôt commandé son second livre, sorti l’année suivante. J’étais, en fait, déjà séduit par son style d’écriture en lisant l’autobiographie de Patricia Kaas "L’ombre de ma voix", à qui elle avait prêté sa plume. Voir mon billet du 28 octobre 2023. La lecture du présent ouvrage fait, par ailleurs, suite à ma lecture récente, le 2 de ce mois, de l’important livre de Hanna Krall "Prendre le bon Dieu de vitesse" avec le témoignage saisissant du cardiologue Marek Edelman (1919-2009), le dernier survivant du ghetto de Varsovie, car c’est exactement là que Sophie Blandinières conduit le lecteur. Son roman, inspiré par des personnes réelles et des faits historiquement authentiques, porte comme titre une phrase empruntée au grand chroniqueur du ghetto de Varsovie, Emanuel Ringelblum (1900-1944), dont les archives inestimables font partie de la "Mémoire du Monde" de l’UNESCO. L’auteure cite à la page 203 de son livre le passage en question de la "Chronique du ghetto de Varsovie" de Ringelblum, dans...
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  • BiblioJoy 22/01/2022
    Le roman s’ouvre sur une scène qui donne le ton et révèlera une lecture éprouvante. * « Pour mon père, il n’y avait pas eu d’avant, ou aussi maigre que l’après, il n’y avait de souvenirs heureux qu’en creux, il n’y avait aucune image de sa vie d’enfant avec ses parents aimants (…) La guerre avait tout cassé (…) » Une enfance déchirée. Pologne – Varsovie, hiver 1939-1940. Cette période funeste et tragique nous est racontée autour de plusieurs personnages, enfants et leurs familles. Murs et barbelés encerclent l’ancien quartier juif de la ville devenu enfermement aux conditions inhumaines pour plusieurs centaines de milliers de juifs, aux destins tragiques. Parce qu’ils sont les plus vulnérables et sont l’avenir, il devient urgent de sauver les enfants… Les faire sortir du ghetto afin qu’ils aient une chance de s’en sortir. Un ghetto où d’innocentes victimes sont brisées, des vies ravagées, des âmes égarées, que la perversité nazi cherche à corrompre, à exterminer par un déferlement de haine. Issues funestes pour ces pauvres hères aux faibles lueurs d’espoir n’existant bientôt plus… Famine – épidémie - contrebande – fusillades – rafles – le sang et la terreur. Le spectre des pogroms… Une jungle où tout semble avoir un prix. Le quotidien en balance dans un duel perpétuel entre la vie et la mort, oscillant entre instinct de survie, espoirs, et désespérance. Dans la tourmente infernale à l’atmosphère macabre et délétère, il devenait de plus en plus chimérique de rester vivant et réussir à s’en sortir. « Tuer n’était pas un effort, survivre l’était ». Dans le ghetto, des semblants de vie s’organisent. Il faut survivre en se raccrochant, avec détermination, tendant à se transformer en désillusions, espoirs fantomatiques de s’échapper de ce ghetto – mouroir à ciel ouvert - au péril de sa vie afin d’avoir une infime chance de survie. Un réseau clandestin s’organise en vue du sauvetage de plusieurs enfants juifs… * Un roman triste et puissant. Une prose sombre au style incisif, précis et juste, qui dit toute la cruauté et l’enfer vécu, des descriptions d’un réalisme effroyable qui prend aux tripes. La structure des phrases m’a quelquefois un peu perdue, même si le roman demeure captivant. * Dans cette histoire à la réalité historique, l’auteure s’est également inspirée de personnes ayant réellement existé. ***** Le 22 juillet 1942, la veille du 9ème jour du mois d'Av dans le calendrier juif, les Allemands entreprennent de déporter massivement les habitants du ghetto de Varsovie. Lorsque les rafles prennent fin le 21 septembre, jour de Yom Kippour, près de 265 000 habitants du ghetto ont été déportés au camp d'extermination de Treblinka. Sur plusieurs centaines de milliers de juifs enfermés dans ce ghetto, sauver un maximum d’enfants d’une mort certaine fut la mission de certains, dont Irena Sendler, polonaise, prenant tous les risques, elle a sauvé 2 500 enfants juifs du Ghetto de Varsovie… * Le roman s’ouvre sur une scène qui donne le ton et révèlera une lecture éprouvante. * « Pour mon père, il n’y avait pas eu d’avant, ou aussi maigre que l’après, il n’y avait de souvenirs heureux qu’en creux, il n’y avait aucune image de sa vie d’enfant avec ses parents aimants (…) La guerre avait tout cassé (…) » Une enfance déchirée. Pologne – Varsovie, hiver 1939-1940. Cette période funeste et tragique nous est racontée autour de plusieurs personnages, enfants et leurs familles. Murs et barbelés encerclent l’ancien quartier juif de la ville devenu enfermement aux conditions inhumaines pour plusieurs centaines de milliers de juifs, aux destins tragiques. Parce qu’ils sont les plus vulnérables et sont l’avenir, il devient urgent de sauver les enfants… Les faire sortir du ghetto afin qu’ils aient une chance de s’en sortir. Un ghetto où d’innocentes victimes sont brisées, des vies ravagées, des âmes égarées, que la perversité nazi cherche à corrompre, à exterminer par un déferlement de haine. Issues funestes pour ces pauvres hères aux faibles lueurs d’espoir n’existant bientôt plus… Famine – épidémie - contrebande – fusillades – rafles – le sang et la terreur. Le spectre des pogroms… Une jungle où tout semble avoir un...
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  • telle17 20/01/2022
    Une fille à la recherche du passé de son père. Une histoire tragique ou se rencontre de multiple personnages sombres et courageux. Une vision du Ghetto de Varsovie vu de l'intérieur par les enfants. Une descente aux enfers de ces petits juifs, transformés en proies, vidés de leur culture, de leur identité, avec parfois un peu d'espoir. Espoir donnépar 3 femmes fortes qui essayent d'exfiltrer ces gamins du ghetto . Mais pour quelle vie? Voila c'est cela "La chasse aux âmes" un roman puissant , un témoignage pour ne pas oublier. Seul bémol la construction de phrase parfois déroutante.
  • mfrance 21/01/2021
    Septembre 1939, la Wehrmacht envahit la Pologne. En quelques semaines le pays est sous la botte nazie et en quelques mois les juifs se retrouvent parqués dans le ghetto de Varsovie de sinistre mémoire. Et Sophie Blandinières d'immerger le lecteur en plein ghetto, ce qu'elle fait avec talent, pudeur et une parfaite justesse de ton, tentant avec succès de transcrire l'insupportable, l'insoutenable et de nous faire toucher l'indicible. Dire que cette lecture est éprouvante n'est qu'un euphémisme et le lecteur de feuilleter ce livre, absolument horrifié en suivant le parcours de ces enfants, adolescents et adultes qui tentent de .... Vivre ou survivre dans le ghetto de Varsovie ? Garder espoir ou s'abandonner au désespoir ? Croire en un possible avenir ou se laisser mourir ? Comment sortir de l'enfer, et comment en sauver les enfants ? Tant de questions auxquelles l'auteur propose quelques réponses, principalement en ce qui concerne cette mystérieuse "chasse aux âmes". Et trois femmes vont consacrer leurs forces à faire sortir le maximum d'enfants du ghetto. Mais ceux qui vont apporter leur aide le feront souvent contre rétribution et non par simple charité chrétienne, car "guerre et charité s'accordent mal" ! Cet ouvrage est une fiction, mais inspirée par des personnages ayant existé et basée sur des faits historiques avérés, aussi il est à éviter si l'on se sent incapable émotionnellement d'appréhender l'horrible réalité qu'il nous décrit. Il est des choses tellement monstrueuses qu'elles ne se peuvent ni comprendre, ni admettre. Ce livre m'a été offert par Babelio, pour avoir gagné le défi d'écriture d'octobre 2020, consacré à l'uchronie. J'avais, ironiquement, effacé la guerre de cent ans de la réalité historique ! Ah, si l'on pouvait réécrire l'histoire et annuler purement et simplement cette abominable période où l'humanité a fait la démonstration de la bassesse dont elle est capable ! Septembre 1939, la Wehrmacht envahit la Pologne. En quelques semaines le pays est sous la botte nazie et en quelques mois les juifs se retrouvent parqués dans le ghetto de Varsovie de sinistre mémoire. Et Sophie Blandinières d'immerger le lecteur en plein ghetto, ce qu'elle fait avec talent, pudeur et une parfaite justesse de ton, tentant avec succès de transcrire l'insupportable, l'insoutenable et de nous faire toucher l'indicible. Dire que cette lecture est éprouvante n'est qu'un euphémisme et le lecteur de feuilleter ce livre, absolument horrifié en suivant le parcours de ces enfants, adolescents et adultes qui tentent de .... Vivre ou survivre dans le ghetto de Varsovie ? Garder espoir ou s'abandonner au désespoir ? Croire en un possible avenir ou se laisser mourir ? Comment sortir de l'enfer, et comment en sauver les enfants ? Tant de questions auxquelles l'auteur propose quelques réponses, principalement en ce qui concerne cette mystérieuse "chasse aux âmes". Et trois femmes vont consacrer leurs forces à faire sortir le maximum d'enfants du ghetto. Mais ceux qui vont apporter leur aide le feront souvent contre rétribution et non par simple charité chrétienne, car "guerre et charité s'accordent mal" ! Cet ouvrage est une fiction, mais inspirée par des personnages ayant...
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