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La Conquête du Mexique
Guillaume Villeneuve (traduit par)
Date de parution : 08/09/2011
Éditeurs :
Bouquins

La Conquête du Mexique

Guillaume Villeneuve (traduit par)
Date de parution : 08/09/2011

La Conquête du Mexique décrit la confrontation de deux empires et celle de deux hommes : un demi-dieu, l’empereur de Tenochtitlan, Montezuma, et un capitaine calculateur et audacieux, le chrétien...

La Conquête du Mexique décrit la confrontation de deux empires et celle de deux hommes : un demi-dieu, l’empereur de Tenochtitlan, Montezuma, et un capitaine calculateur et audacieux, le chrétien espagnol Hernán Cortés. Une confrontation qui a posé d’innombrables questions morales et politiques, et dont nous ressentons encore les effets...

La Conquête du Mexique décrit la confrontation de deux empires et celle de deux hommes : un demi-dieu, l’empereur de Tenochtitlan, Montezuma, et un capitaine calculateur et audacieux, le chrétien espagnol Hernán Cortés. Une confrontation qui a posé d’innombrables questions morales et politiques, et dont nous ressentons encore les effets cinq siècles plus tard.
En 1519, quelque cinq cents conquistadors débarquent sur les rives du Nouveau Monde. Leur chef, Cortés, désobéissant aux instructions espagnoles, qui lui enjoignaient la seule reconnaissance du territoire, ordonne le désarmement de tous leurs bateaux et les entraîne dans la conquête du pays, ville après ville, jusqu’à la capitale, Tenochtitlan. Gigantesque cité lacustre située sur le lac Texcoco, elle est un chef-d’oeuvre d’urbanisme, l’une des deux ou trois plus grandes métropoles du monde de ce temps-là. Les Espagnols sont reçus comme des dieux par Montezuma. Par le plus terrible des quiproquos historiques, une société hautement civilisée – mais qui pratiquait une religion barbare – a ainsi vu des êtres divins là où il n’y avait que des envahisseurs mus par une insatiable cupidité – mais aussi par le désir de propager le christianisme –, qui les conduira à l’enlèvement de l’empereur aztèque puis à la destruction totale de la cité de Tenochtitlan.
Hugh Thomas a exploré les 6 000 pages manuscrites des comptes rendus d’enquêtes menées sur les principaux conquistadors. La présente édition française est encore enrichie, par rapport à l’édition originale anglaise (1993) et à l’édition espagnole (1994 ; elle-même augmentée), d’une centaine d’ajouts. Elle s’impose comme l’oeuvre de référence sur l’un des épisodes les plus fascinants et tragiques de l’histoire du monde.

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EAN : 9782221113837
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1088
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221113837
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1088
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lechristophe 19/11/2021
    Les presque 1100 pages de "La conquête du Mexique" sont le fruit d’un énorme travail de recherche effectué par l’historien britannique Hugh Thomas. Cette traduction française de 2011 est en quelque sorte la version 3.0 de l’édition originale anglo-saxonne parue en 1993, puisque enrichie de nouveaux ajouts inédits par rapport à la version espagnole de 1994, elle-même déjà améliorée. Alors que raconte cette somme ? Tout simplement la conquête de l’empire aztèque (grosso modo, le Mexique actuel) et sa capitale lacustre Tenochtitlan, entre février 1519 et août 1521, par cinq centaines de conquistadors espagnols menés par Hernan Cortés. Leurs buts initiaux étaient d’agrandir l’empire de Charles Quint et de faire fortune. Devant le haut degré de civilisation et la richesse de l’empire amérindien (Hugh Thomas emploie le terme de Mexica plutôt que celui d’Aztèque), les envahisseurs européens vont plutôt mettre en avant leur cupidité et leur soif de l’or. Ils vont également multiplier les massacres justifiés par leur découverte de la religion barbare pratiquée par les peuples autochtones ; religion hautement sanguinaire nécessitant d’innombrables sacrifices humains, le dépeçage des victimes, le cannibalisme rituel et la manducation de leurs membres. La conquête a été facilitée par au moins trois facteurs. Premièrement, le peuple aztèque était le peuple dominateur de la vallée et réclamait d’incessants tributs aux peuples locaux. Le hasard a voulu que les Espagnols aient débarqué chez les Tlaxcaltèques, soumis aux Aztèques mais désirant les renverser. Une efficace démonstration de force suffit à apporter aux hommes de Cortès un inépuisable vivier d’alliés indigènes. Ensuite, les Espagnols qui, pour être infiniment moins nombreux que les Amérindiens qui pouvaient présenter des armées de plusieurs milliers d’individus, étaient nettement supérieurs en armement puisqu’ils étaient équipées de casques, d’armures métalliques, d’armes à feu, de pièces d’artillerie, de molosses et de chevaux. En face, les Aztèques n’avaient que des boucliers de bois, des armures de coton, des armes de jet (javelots, arcs) et des massues de bois pourvues d’éclats d’obsidienne aiguisée à opposer. Surtout, ils pratiquaient "la guerre fleurie", c’est-à-dire, la guerre non pour tuer mais pour faire le plus de prisonniers possibles pour les sacrifices humains. Enfin, dernier facteur et énorme quiproquo, l’empereur Aztèque Montezuma II a cru que ces envahisseurs blancs et barbus étaient les dieux qui, selon les prédictions de sa religion, devaient réapparaître en provenance de l’orient. Sa curiosité ayant été plus forte que sa peur et sa méfiance, il a laissé les envahisseurs venir jusqu’à Tenochtitlan sa capitale. Cette "Conquête du Mexique" se lit presque comme un roman d’aventure. Je dis presque car Hugh Thomas, qui n’est pas romancier mais historien, se perd parfois dans des détails et le rythme s’en ressent. En gros, dès que l’action se déroule en Espagne, mon intérêt a diminué grandement : les origines locales des conquistadors et de Cortés, leurs alliances et inimitiés familiales, les magouilles et complots des anti-Cortés dans l’entourage de l’empereur Charles Quint m’ont passablement ennuyé. D’autant que les patronymes hispaniques sont très vite confus pour un français (ah, les Juan Lopes Rodriguez, Diego Rodriguez Lopes et autres Fernando de Hernandez Lopes). Mais il suffit qu’au chapitre suivant, Hugh Thomas ramène son lecteur en Amérique Centrale et l’intérêt repart de plus belle ! Je ne peux que conseiller cet ouvrage pour tous ceux qui s’intéressent à cette formidable époque de la découverte par les Européens du Nouveau-Monde, l’expédition de Cortés étant celle qui a initié toutes les suivantes dans les Amériques qui deviendront bientôt latines.Les presque 1100 pages de "La conquête du Mexique" sont le fruit d’un énorme travail de recherche effectué par l’historien britannique Hugh Thomas. Cette traduction française de 2011 est en quelque sorte la version 3.0 de l’édition originale anglo-saxonne parue en 1993, puisque enrichie de nouveaux ajouts inédits par rapport à la version espagnole de 1994, elle-même déjà améliorée. Alors que raconte cette somme ? Tout simplement la conquête de l’empire aztèque (grosso modo, le Mexique actuel) et sa capitale lacustre Tenochtitlan, entre février 1519 et août 1521, par cinq centaines de conquistadors espagnols menés par Hernan Cortés. Leurs buts initiaux étaient d’agrandir l’empire de Charles Quint et de faire fortune. Devant le haut degré de civilisation et la richesse de l’empire amérindien (Hugh Thomas emploie le terme de Mexica plutôt que celui d’Aztèque), les envahisseurs européens vont plutôt mettre en avant leur cupidité et leur soif de l’or. Ils vont également multiplier les massacres justifiés par leur découverte de la religion barbare pratiquée par les peuples autochtones ; religion hautement sanguinaire nécessitant d’innombrables sacrifices humains, le dépeçage des victimes, le cannibalisme rituel et la manducation de leurs membres. La conquête a été facilitée par au moins trois facteurs. Premièrement, le peuple aztèque était...
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