La Danse des damnées - Rentrée littéraire 2023

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Felina 01/04/2024

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  Il y a des livres comme ça qui vous marquent, par l'histoire qu'ils délivrent, par la plume de leur auteur.e, par les personnages qu'ils portent. Ce fut le cas, il y a 3 ans, avec le premier livre de Kiran Millwood Hargrave. Alors quand j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman, je n'ai pas hésité une seconde à prendre le risque d'être une nouvelle fois chamboulée. Strasbourg, 1518. L'atmosphère est électrique et la damnation n'est pas loin. Après avoir vécu des années de famines, d'épidémies, de révoltes paysannes et autres calamités, la canicule est un nouveau signe que l'empreinte de la malédiction divine est sur la ville et ses habitants. Au loin, la guerre gronde de nouveau. C'est dans ces conditions extrêmement tendues qu'un jour, seule, sans tambours ni trompettes, une femme se met à danser au pied de la cathédrale. La folie ne semble pas loin. C'est avec un grand plaisir que le lecteur retrouve cette plume si puissante et si belle qui esquisse des paysages et des histoires tout à fait simples et ordinaires de prime abord, mais le drame n'est jamais très loin. Ce qui est déconcertant, c'est que Kiran Millwood Hargrave donne vie à des personnages à la psychologie assez brute de pomme, du genre minérale et immuable, soit tout blanc, soit tout noir. Malgré cette dimension unilatérale, l'auteure modèle des destinées tragiques en creusant les failles et les secrets de chacun de ses protagonistes, dont cela devient le moteur, la raison du passage à l'acte. Sur un fond historique particulier et à travers des personnages féminins marquants, Kiran Millwood Hargrave entraîne le lecteur dans une épopée romanesque et totalement immersive. Cette plume est toujours aussi fine et poétique. Le lecteur se laisse hypnotiser par cette histoire tout en en redoutant la fin qu'il pressent tragique... ou pas.Il y a des livres comme ça qui vous marquent, par l'histoire qu'ils délivrent, par la plume de leur auteur.e, par les personnages qu'ils portent. Ce fut le cas, il y a 3 ans, avec le premier livre de Kiran Millwood Hargrave. Alors quand j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman, je n'ai pas hésité une seconde à prendre le risque d'être une nouvelle fois chamboulée. Strasbourg, 1518. L'atmosphère est électrique et la damnation n'est pas loin. Après avoir vécu des années de famines, d'épidémies, de révoltes paysannes et autres calamités, la canicule est un nouveau signe que l'empreinte de la malédiction divine est sur la ville et ses habitants. Au loin, la guerre gronde de nouveau. C'est dans ces conditions extrêmement tendues qu'un jour, seule, sans tambours ni trompettes, une femme se met à danser au pied de la cathédrale. La folie ne semble pas loin. C'est avec un grand plaisir que le lecteur retrouve cette plume si puissante et si belle qui esquisse des paysages et des histoires tout à fait simples et ordinaires de prime abord, mais le drame n'est jamais très loin. Ce qui est déconcertant, c'est que Kiran Millwood Hargrave donne vie à des personnages à la...

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• Artecate 13/03/2024

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  C'est la seconde fois que je lis cette autrice et j'ai la sensation que c'est mitigé à chaque fois. Et pourtant cette plume est hyper agréable. Ce roman revient sur des événements historiques qui se déroule à Strasbourg au 16e siècle pendant une canicule et de ces femmes qui entrent en transe et se mettent à danser sans jamais s'arrêter. Néanmoins le récit est une fiction. La danse des damnés est un bon roman, qui mêle la vie des femmes et notamment celle de Lisbeth enceinte qui a vu toutes ses grossesses s'arrêter avant terme. Il est question de religion, de féminisme, de deuil mais aussi de relations homosexuelles. En réalité ce roman avait tout pour me plaire, surtout avec ses thèmes, mais je n'ai pas réussi à rentrer pleinement dedans. Malgré tout, la plume de l'autrice est parvenu à créer des images impressionnantes sur l'ambiance singulière de cette époque là. Je reste sur une impression mitigée d'un livre qui présente d'énormes qualités mais qui n'est pas parvenu à me transporter.
• NeKaSaOLyM 10/03/2024

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  Au moyen-âge, au coeur d'un été brûlant qui crée une grande famine, des femmes vont se mettre à danser sans pouvoir s'arrêter, elles sont comme procédés et sont toujours plus nombreuses en plein Strasbourg. Lisbeth, elle est enceinte pour la énième fois mais elle n'y croit plus, toutes ses précédentes grossesses se sont finies trop tôt. Son mari, Hennie, ne la considère plus d'ailleurs que comme un ventre vide. Heureusement elle a ses ruches et son amie. Un grand événement est proche, sa belle sœur exilée depuis 7 ans va revenir parmi eux mais Lisbeth ne sait rien de cette sœur châtiée et de pourquoi son châtiment. C'est avec une certaine appréhension et impatience qu'elle va l'accueillir alors que son mari lui va devoir partir sauver leurs ruches. Je dirais que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais qu'à partir de la moitié du roman les évènements s'enchaînent et prennent une tournure addictive. L'époque du moyen âge ne m'attire pas forcément, mais les personnages, notamment les femmes sont d'une force et d'une résilience incroyable. Les sujets abordés sont terriblement tabous pour l'époque, je ne pensais pas lire ce sujet dans ce contexte historique mais je l'ai trouvé important. J'ai été un peu surprise dont elle choisit d'aborder le fait réel des danseuses de Strasbourg, au départ je n'ai pas adhérer puis j'ai finalement aimé le mélange fiction/fait historique.Au moyen-âge, au coeur d'un été brûlant qui crée une grande famine, des femmes vont se mettre à danser sans pouvoir s'arrêter, elles sont comme procédés et sont toujours plus nombreuses en plein Strasbourg. Lisbeth, elle est enceinte pour la énième fois mais elle n'y croit plus, toutes ses précédentes grossesses se sont finies trop tôt. Son mari, Hennie, ne la considère plus d'ailleurs que comme un ventre vide. Heureusement elle a ses ruches et son amie. Un grand événement est proche, sa belle sœur exilée depuis 7 ans va revenir parmi eux mais Lisbeth ne sait rien de cette sœur châtiée et de pourquoi son châtiment. C'est avec une certaine appréhension et impatience qu'elle va l'accueillir alors que son mari lui va devoir partir sauver leurs ruches. Je dirais que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire mais qu'à partir de la moitié du roman les évènements s'enchaînent et prennent une tournure addictive. L'époque du moyen âge ne m'attire pas forcément, mais les personnages, notamment les femmes sont d'une force et d'une résilience incroyable. Les sujets abordés sont terriblement tabous pour l'époque, je ne pensais pas lire ce sujet dans ce contexte historique mais je l'ai trouvé important. J'ai été un peu surprise dont...

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• Lilo38 28/02/2024

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  J'ai choisi ce livre pour 2 choses: tout d'abord le fait que l'histoire se passe à Strasbourg, une ville où j'ai vécu et ensuite parce que j'aime tout ce qui peut toucher à l'ésotérique et aux sorcières! Ce roman serait impossible à résumer tant il y a de retournement, de complications et d'imbroglios dans cette histoire.  Lorsque j'ai refermé le livre, je me suis dit que j'en avais appris vraiment peu sur cette danse macabre mais que par contre, l'auteure nous avait surtout donné à lire une histoire d'amour et de haine. Qui plus est, ce roman surfe sur l'actualité puisque, même en ces temps lointains, il est question de personnes LGBT.  Ne prenez donc pas ce livre pour un livre historique, vous seriez je pense déçue mais plus comme une histoire passionnelle au temps des cathédrales. 
• lisa_n_books 27/02/2024

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  J'avais beaucoup aimé le premier roman de Kiran Millwood Hargrave, Les Graciées. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans son nouveau roman, La danse des Damnées, qui s'inspire d'un fait historique : "l'épidémie dansante de 1518". Dans la ville de Strasbourg, au coeur d'un été caniculaire,  une femme se met à danser. Jour et nuit, des jours durant, épuisée, elle continue de virevolter. Bientôt d'autres femmes entrent dans la danse. Empoisonnement à l'ergot de seigle ou transe religieuse?  J'ai de nouveau été envoûtée et emportée par l'écriture de KMH qui continue d'éclairer la condition féminine au coeur des périodes les plus obscures. Je trouve par ailleurs les personnages de ce dernier roman plus incarnés, notamment celui de Lisbeth.