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La Disparition d'Adèle Bedeau
Julie Sibony (traduit par)
Date de parution : 30/08/2018
Éditeurs :
Sonatine

La Disparition d'Adèle Bedeau

Julie Sibony (traduit par)
Date de parution : 30/08/2018
L’évidence n’est pas toujours la vérité.
Manfred Baumann est un solitaire. Timide, inadapté, secret, il passe ses soirées à boire seul, en observant Adèle Bedeau, la jolie serveuse du bar de cette petite ville alsacienne très... Manfred Baumann est un solitaire. Timide, inadapté, secret, il passe ses soirées à boire seul, en observant Adèle Bedeau, la jolie serveuse du bar de cette petite ville alsacienne très ordinaire.
Georges Gorski est un policier qui se confond avec la grisaille de la ville. S’il a eu de l’ambition, celle-ci...
Manfred Baumann est un solitaire. Timide, inadapté, secret, il passe ses soirées à boire seul, en observant Adèle Bedeau, la jolie serveuse du bar de cette petite ville alsacienne très ordinaire.
Georges Gorski est un policier qui se confond avec la grisaille de la ville. S’il a eu de l’ambition, celle-ci s’est envolée il y a bien longtemps. Peut-être le jour où il a échoué à résoudre une de ses toutes premières enquêtes criminelles, qui depuis ne cesse de l’obséder.
Lorsque Adèle disparaît, Baumann devient le principal suspect de Gorski. Un étrange jeu se met alors en place entre les deux hommes.
 
Une affaire en apparence banale, des vies, une ville, qui le sont tout autant… Graeme Macrae Burnet nous démontre ici avec une incroyable virtuosité que la banalité n’existe pas : elle est la couverture de l’inattendu. À la façon des grands maîtres du noir, de Simenon à Chabrol, il transfigure avec un incroyable talent l’histoire de ses deux héros, paralysés par un passé mystérieux, dont la délivrance réserve bien des surprises.
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EAN : 9782355846472
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782355846472
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

A propos de L'Accusé du Ross-Shire : "Coup de maître de Graeme Macrae Burnet : en quelques deux cent pages, l'auteur crée l'impossible compassion."
Le Figaro Littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Liloulit 11/04/2024
    Je ne suis pas la première à l'avoir ressenti : on retrouve Simenon dans ce roman, la lenteur des évènements, la progression psychologique et presque hypnotique des personnages principaux, des personnages secondaires étudiés. Pas d'action rebondissante, juste un bon roman noir.
  • fred36 25/03/2023
    Roman découvert grâce au livres poche offerts. C’est un roman mystérieux (je vous conseille de mener l’enquête dès ce qui est dit dans la préface…) qui est un peu désuet, avec une petite odeur de naphtaline. Nous sommes parfaitement plongés dans l’atmosphère de cette ville dortoir peu dynamique… L’histoire se lit facilement le dénouement est surprenant.
  • sandrinalillebookine 25/09/2022
    La première impression qui m'est venue en lisant c'est que ce roman policier est parfait pour une adaptation cinématographique « chabrolesque » ; d'ailleurs si j'en crois la préface, c'est le cas : Claude Chabrol a adapté « La disparition d'Adèle Bedeau » et, donc cet auteur contemporain n'a pas écrit ce thriller, il n'est qu'une réédition ? Si c'est une fausse préface, alors je dis bravo à l'auteur, il nous mène en bateau. Comme je l'ai lu en 2 jours, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce policier car c'est un bon classique du genre. Il manque un peu de suspense, l'enquête s'enlise un peu. Oui, la description des lieux et la galerie des personnages sont bien détaillées pour créer l'ambiance ; oui, la psychologie du personnage Baumann, que l'on suit, pas à pas, dans cette petite ville de province Saint-Louis, est juste et, on éprouve presque de l'empathie pour cet homme maladroit et solitaire, au passé chaotique ; oui, tout est rassemblé pour créer une attente autour de Adèle, la jeune serveuse de la Cloche disparue. Mais la formule reste classique : Georges Gorski est un inspecteur de province aussi paumé que son suspect Manfred Baumann, qui incarne le parfait coupable. La fin, un peu décevante, tombe un peu à l'eau.La première impression qui m'est venue en lisant c'est que ce roman policier est parfait pour une adaptation cinématographique « chabrolesque » ; d'ailleurs si j'en crois la préface, c'est le cas : Claude Chabrol a adapté « La disparition d'Adèle Bedeau » et, donc cet auteur contemporain n'a pas écrit ce thriller, il n'est qu'une réédition ? Si c'est une fausse préface, alors je dis bravo à l'auteur, il nous mène en bateau. Comme je l'ai lu en 2 jours, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce policier car c'est un bon classique du genre. Il manque un peu de suspense, l'enquête s'enlise un peu. Oui, la description des lieux et la galerie des personnages sont bien détaillées pour créer l'ambiance ; oui, la psychologie du personnage Baumann, que l'on suit, pas à pas, dans cette petite ville de province Saint-Louis, est juste et, on éprouve presque de l'empathie pour cet homme maladroit et solitaire, au passé chaotique ; oui, tout est rassemblé pour créer une attente autour de Adèle, la jeune serveuse de la Cloche disparue. Mais la formule reste classique : Georges Gorski est un inspecteur de province aussi paumé que son suspect Manfred...
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  • sandrine57 26/07/2022
    Manfred Baumann est un homme d'habitudes. Directeur d'une agence bancaire à Saint-Louis dans le Haut-Rhin, il mange tous les midis à La Cloche où il se rend aussi le soir pour prendre un ou plusieurs verres au comptoir. Solitaire depuis sa plus tendre enfance, il ne parle à personne, se contentant d'observer Adèle, la jeune serveuse. Quand elle disparait mystérieusement, Manfred est interrogé par l'inspecteur Gorski, un policier désabusé qui ne s'est jamais vraiment remis de sa première affaire d'homicide qui a vu condamner un SDF, coupable tout désigné mais innocent. Même s'il n'a rien à se reprocher, si ce n'est d'avoir espionné Adèle, Manfred ment au policier, lui cache le peu qu'il sait et s'enferre dans ses mensonges, faisant de lui le principal suspect de Gorski. Ambiance désuète à la Simenon pour un duel entre deux hommes qui ont finalement plus en commun qu'ils ne le pensent, deux hommes malheureux et gris dans une ville qui l'est tout autant. Car ce polar, sombre et addictif, se concentre plus sur l'atmosphère que sur l'action. On est à Saint-Louis, une petite ville sans intérêt particulier, un endroit figé dans le temps où les personnages végètent sans autre ambition que de ne pas mourir d'ennui. Les deux personnages ont renoncé au bonheur, à la joie, à la vie. Ils se contentent de jouer leur rôle, banquier pour l'un, policier pour l'autre. Leur rencontre ne fait pas d'étincelles, c'est un face à face psychologique entre deux taiseux. Des gens ordinaires dans des situations extraordinaires, des secrets et une certaine vision de la province pour un polar original au dénouement étonnant. A découvrir si l'on aime Maigret, Chabrol et les surprises. Manfred Baumann est un homme d'habitudes. Directeur d'une agence bancaire à Saint-Louis dans le Haut-Rhin, il mange tous les midis à La Cloche où il se rend aussi le soir pour prendre un ou plusieurs verres au comptoir. Solitaire depuis sa plus tendre enfance, il ne parle à personne, se contentant d'observer Adèle, la jeune serveuse. Quand elle disparait mystérieusement, Manfred est interrogé par l'inspecteur Gorski, un policier désabusé qui ne s'est jamais vraiment remis de sa première affaire d'homicide qui a vu condamner un SDF, coupable tout désigné mais innocent. Même s'il n'a rien à se reprocher, si ce n'est d'avoir espionné Adèle, Manfred ment au policier, lui cache le peu qu'il sait et s'enferre dans ses mensonges, faisant de lui le principal suspect de Gorski. Ambiance désuète à la Simenon pour un duel entre deux hommes qui ont finalement plus en commun qu'ils ne le pensent, deux hommes malheureux et gris dans une ville qui l'est tout autant. Car ce polar, sombre et addictif, se concentre plus sur l'atmosphère que sur l'action. On est à Saint-Louis, une petite ville sans intérêt particulier, un endroit figé dans le temps où les personnages végètent sans autre ambition que de ne pas mourir d'ennui....
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  • BMR 02/06/2022
    L''écossais Graeme Macrae Burnet a décidé de berner son lecteur dès ... la préface ! Une fausse vraie préface qui présente l'auteur sous un faux jour, qui éclaire son roman sous un angle mystérieux et qui convoque Chabrol pour adapter l'intrigue au cinéma dans un film qui n'a jamais vu le jour !  Une fois savourée cette habile mise en bouche, La disparition d'Adèle Bedeau nous invite ensuite à Saint-Louis, petit village d'Alsace, au cœur de la France profonde. Dans une petite ville ordinaire qui bat au rythme régulier des parties de cartes monotones du café de La Cloche. Manfred Baumann est l'un des piliers de ce bar, un vieux garçon timide et renfermé qui pense beaucoup mais parle peu. Un taiseux asocial, mal à l'aise avec les autres en général et les femmes en particulier. Le lecteur assidu du rayon polars aura déjà reconnu là, le profil type du coupable parfait. Lorsque la serveuse du café disparait, un autre personnage rejoint la scène : Georges Gorski dans le rôle du flic. Mais les choses ne sont évidemment pas aussi simples et c'est une véritable partie d'échecs qui commence entre un roi de la dissimulation silencieuse, un brin parano, et un flic aussi tenace que Colombo et fin psychologue que Maigret. Très très loin des thrillers survoltés, le bouquin avance lentement, au rythme nonchalant de la petite vie ordinaire de province, mais les longues descriptions minutieuses filent en douceur sans en avoir l'air tant l'écriture de Graeme Macrae Burnet est fluide et agréable. Un régal littéraire qui change des auteurs habituels. Avec un final mi-figue mi-raisin tout à fait dans l'esprit et l'ambiance du bouquin. Pour celles et ceux qui aiment les ambiances à la Simenon. L''écossais Graeme Macrae Burnet a décidé de berner son lecteur dès ... la préface ! Une fausse vraie préface qui présente l'auteur sous un faux jour, qui éclaire son roman sous un angle mystérieux et qui convoque Chabrol pour adapter l'intrigue au cinéma dans un film qui n'a jamais vu le jour !  Une fois savourée cette habile mise en bouche, La disparition d'Adèle Bedeau nous invite ensuite à Saint-Louis, petit village d'Alsace, au cœur de la France profonde. Dans une petite ville ordinaire qui bat au rythme régulier des parties de cartes monotones du café de La Cloche. Manfred Baumann est l'un des piliers de ce bar, un vieux garçon timide et renfermé qui pense beaucoup mais parle peu. Un taiseux asocial, mal à l'aise avec les autres en général et les femmes en particulier. Le lecteur assidu du rayon polars aura déjà reconnu là, le profil type du coupable parfait. Lorsque la serveuse du café disparait, un autre personnage rejoint la scène : Georges Gorski dans le rôle du flic. Mais les choses ne sont évidemment pas aussi simples et c'est une véritable partie d'échecs qui commence entre un roi de la dissimulation silencieuse, un brin parano, et un flic aussi tenace que Colombo et fin psychologue que Maigret. Très...
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