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La Fabrique de l'intime
Mémoires et journaux de femmes du XVIIIe siècle
Date de parution : 17/01/2013
Éditeurs :
Bouquins

La Fabrique de l'intime

Mémoires et journaux de femmes du XVIIIe siècle

Date de parution : 17/01/2013

Cette première anthologie de textes autobiographiques de femmes du XVIIIe siècle embrasse tout le siècle des Lumières, du journal de Rosalba Carriera, jeune pastelliste à Paris pendant la Régence, aux...

Cette première anthologie de textes autobiographiques de femmes du XVIIIe siècle embrasse tout le siècle des Lumières, du journal de Rosalba Carriera, jeune pastelliste à Paris pendant la Régence, aux souvenirs de Victoire Monnard, apprentie sous la Révolution, en passant par le journal de Germaine de Staël, les Notes sur...

Cette première anthologie de textes autobiographiques de femmes du XVIIIe siècle embrasse tout le siècle des Lumières, du journal de Rosalba Carriera, jeune pastelliste à Paris pendant la Régence, aux souvenirs de Victoire Monnard, apprentie sous la Révolution, en passant par le journal de Germaine de Staël, les Notes sur l’éducation des enfants d’Adélaïde de Castellane ou de Charlotte-Nicole Coquebert de Montbret, ou encore les Mémoires particuliers de Manon Roland sous la Terreur. Une artiste italienne en France, une actrice anglaise célèbre en visite à la cour de Versailles, une Française inconnue, fille d’artisan, côtoient ici une religieuse limousine dans sa province ou la princesse de Parme, mariée à l’héritier du trône autrichien.
Toutes ont livré par écrit leurs pensées secrètes, leurs sentiments, leurs craintes, leurs joies, leurs espoirs, comme un envers de la « grande histoire ». Leurs textes, très divers dans leur forme et leur contenu, témoignent du développement d’une véritable écriture personnelle, faite de repli sur soi ou d’élan vers l’autre.
Écrire, pour ces femmes attachantes, pleines d’esprit, généreuses, qui s’affirmaient tout en doutant d’elles-mêmes, a été le moyen de conquérir un espace intime où elles pouvaient exprimer leur caractère et leur désir d’émancipation. Elles apparaissent comme les pionnières de la littérature féminine moderne. Et elles demeurent en cela, d’une certaine manière, nos contemporaines.

Ce volume contient des textes de : Rosalba Carriera (1675-1757), Marguerite-Jeanne de Staal-Delaunay (1684-1750), Suzanne Necker (1737- 1794), Françoise-Radegonde Le Noir (1739-1791), Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763), Félicité de Genlis (1746-1830), Jeanne-Marie Roland (1754-1793), Mary Robinson (1758-1800), Charlotte-Nicole Coquebert de Montbret (1760-1832), Adélaïde de Castellane (1761-1805), Germaine de Staël (1766-1817), Marie-Aimée Steck-Guichelin (1776-1821) et Marie-Victoire Monnard (1777-1869).

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EAN : 9782221109717
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1216
Format : 1 x 198 mm
EAN : 9782221109717
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1216
Format : 1 x 198 mm

Ils en parlent

"Cette anthologie de textes autobiographiques, superbement préparée et préfacée par Catriona Seth, parcourt le siècle des Lumières."

Christine Ferniot / Télérama

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PatrickCasimir 12/04/2021
    Catriona Seth a réalisé un puissant travail de recherche historique sur les écrits des femmes au XVIIIème siècle. Femmes connues ou femmes obscures, cet ouvrage est passionnant. Je n'ai lu, pour l'heure, que les 251 premières pages dont les mémoires de Madame de Staal-Delaunay au style incomparable. Je poursuivrai, car j'aime, et sans doute préféré-je la plume des femmes ; mais cela prendra du temps. Très bel ouvrage de presque 1200 pages de la collection Bouquin. Pat
  • lnmontcenis 12/01/2019
    Ce livre permet de manière merveilleuse de nouer un dialogue avec des femmes d'un autre temps, qui avaient toutes pour elles de la vivacité, de l'intelligence et du coeur. Rien n'est mieux écrit, ni plus fin. Rien n'est plus sensé, ni plus juste. On est aux antipodes des stéréotypes commerciaux contemporains. Ici, la féminité est supérieure, et l'intimité n'est jamais vulgaire : elle est souveraine.
  • Talinna9 14/08/2018
    Si les femmes du XVII étaient sensées ne pas faire parler d'elles, rester dans l'ombre et privilégier l'intime, ce livre les remets enfin à l’honneur. Cette anthologie de textes autobiographiques parcourt le siècle des Lumières et raconte des récits de voyage, la vie de la cour à Versailles, la religion, les douleurs morales ou familiales. C'est juste passionnant
  • folea 26/02/2016
    Une vision inattendue du XVIIIème siècle. J'ai particulièrement apprécié le récit de Victoire, 15 ans en 1792 et vendeuse en lingerie. Sa patronne l'envoie aux nouvelles. Et Victoire trotte dans Paris des exécutions au club des Jacobins. La Révolution vue d'en bas et au féminin, c'est exceptionnel. Autre récit étonnant : Rose Delaunay est embastillée. 1 an à la Bastille, entre un repos bienvenu et la crainte de la torture, amours malheureuses et soupers avec le gouverneur...
  • FannyNetherfieldPark 24/02/2013
    Ce recueil réunit des écrits personnels de femmes qu’elles soient très connus, comme Germaine de Staël ou bien inconnu du grand public. Peu importe les classes sociales dont ces femmes sont issues ou leur rôle dans l’histoire , elles ont su faire parvenir jusqu’à nous leurs témoignages à propos de leur temps. Dans une première partie d’une cinquantaine de pages, Catriona Seth nous explique qui écrit, dans quel contexte et pourquoi. Ces questions sont bien souvent liées à la condition sociale ou à la place de la femme dans la société. Qu’elles soient laïques ou religieuses, aristocratiques ou du peuple, elles nous donnent à voir leur époque. « En grande partie, l’écriture au féminin est un phénomène parisien, aristocrate ou bourgeois. » La seconde partie du livre est consacrée aux textes. Un par femme, ils sont plus ou moins longs. Chacun d’entre eux est introduit par l’auteure. Je n’ai pas lu ce livre de bout en bout. J’ai préféré faire une sélection de textes qui m’intéressaient et qui m’apporteraient différents point de vue sur l’époque. Je vais vous en présenter deux : - Victoire Monnard est une jeune fille, assez impertinente et effrontée, du peuple née dans une famille de fermier. A l’âge de six ans, elle est tout de même envoyé à l’école puis en pension. Elle nous expose la vie dure que mène ses parents, les nombreux accidents domestiques, la mortalité infantile très élevée, la religion, les travaux agricoles, les moments de loisirs (la fête du village avec notamment une loterie), la description très détaillée des us et coutumes de cette catégorie sociale, la révolution française. Elle couche également sur le papier ses sentiments et son souhait de partir pour la capitale où elle travaille et devient une femme très indépendante. Elle nous raconte son enfance, son établissement à Paris puis son mariage et la naissance des ses enfants. Elle aura vécu sous Louis XVI, la révolution française et Napoléon Ier. - Germaine de Staël fait parti de l’aristocratie. Elle est fille d’un banquier. En 1786, elle devient baronne de Staël en épousant un ambassadeur de Suède. Mais en parallèle de sa vie maritale, elle possède une vie sentimentale agitée. Elle se séparera de son époux en 1800. Favorable à la révolution française, elle doit régulièrement se réfugier chez son père en Suisse. Napoléon Ier va d’ailleurs l’interdire de séjour en France. Elle a énormément écrit au long de vie. Le texte sélectionné est rédigé en 1785. Nous sommes juste avant son mariage et son principal prétendant lui est présenté pour organiser un mariage arrangé. Elle le rencontre une première fois à Paris. Puis, c’est lui que se déplace pour passer du temps avec sa future belle-famille. L’écriture est recherchée. Nous avons clairement affaire à une femme de lettres. Les sentiments sont exposés avec beaucoup de pudeur. Un livre très enrichissant et innovant. Ici la parole est donnée aux femmes avant tout. Celle qu’elles n’ont pas pu exprimer à leur époque. Ce recueil est un trésor pour celles et ceux qui souhaite en apprendre sur le siècle des Lumières du point de vue des femmes de différentes catégories sociales. Quel regard portent-elles sur leur société? Quels sont leurs préoccupations?Mais attention il s’agit d’un pavé de plus de 1200 pages et d’une lecture exigeante. Les tournures de phrases sont bien différentes de ce que nous avons l’habitude de lire. « Décidées à écrire sans se faire éditer, de nombreuses femmes ont concilié ambitions littéraires et respect des conventions sociales, une résolution de la tension entre les élans vers l’écriture et le refus de s’exhiber sur la scène littéraire. »Ce recueil réunit des écrits personnels de femmes qu’elles soient très connus, comme Germaine de Staël ou bien inconnu du grand public. Peu importe les classes sociales dont ces femmes sont issues ou leur rôle dans l’histoire , elles ont su faire parvenir jusqu’à nous leurs témoignages à propos de leur temps. Dans une première partie d’une cinquantaine de pages, Catriona Seth nous explique qui écrit, dans quel contexte et pourquoi. Ces questions sont bien souvent liées à la condition sociale ou à la place de la femme dans la société. Qu’elles soient laïques ou religieuses, aristocratiques ou du peuple, elles nous donnent à voir leur époque. « En grande partie, l’écriture au féminin est un phénomène parisien, aristocrate ou bourgeois. » La seconde partie du livre est consacrée aux textes. Un par femme, ils sont plus ou moins longs. Chacun d’entre eux est introduit par l’auteure. Je n’ai pas lu ce livre de bout en bout. J’ai préféré faire une sélection de textes qui m’intéressaient et qui m’apporteraient différents point de vue sur l’époque. Je vais vous en présenter deux : - Victoire Monnard est une jeune fille, assez impertinente et effrontée, du peuple née dans une famille de fermier. A...
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