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La Faim blanche
Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 25/08/2016
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

La Faim blanche

Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 25/08/2016
Jusqu’où aller pour survivre ?
 
1867. Une terrible famine dévaste la Finlande. Malgré l'hiver glacial, Marja n'a d'autre solution que de prendre la route avec ses deux jeunes enfants, abandonnant sa ferme et son mari,... 1867. Une terrible famine dévaste la Finlande. Malgré l'hiver glacial, Marja n'a d'autre solution que de prendre la route avec ses deux jeunes enfants, abandonnant sa ferme et son mari, au seuil de la mort. Elle ira à Saint-Pétersbourg, dans l’espoir d’un sort meilleur. Et ils sont nombreux à se diriger... 1867. Une terrible famine dévaste la Finlande. Malgré l'hiver glacial, Marja n'a d'autre solution que de prendre la route avec ses deux jeunes enfants, abandonnant sa ferme et son mari, au seuil de la mort. Elle ira à Saint-Pétersbourg, dans l’espoir d’un sort meilleur. Et ils sont nombreux à se diriger vers le sud, cohortes de paysans errants désespérés mais résolus à survivre. Sur la route, elle rencontre Ruuni, un jeune garçon qui lui semble digne de confiance. Mais face à un tel dénuement pourra-t-il leur venir en aide ? En butte à la méfiance, l’égoïsme et la haine, une lutte de chaque instant s’engage où le vivant tourne au spectre et le climat extrême à l’angoisse pure.
 
Peinture sensible d’un calvaire, alternant descriptions réalistes et passages oniriques, La Faim blanche est un roman d’une grande intensité dramatique, où l’on découvre l’une des dernières marches pour la faim à l’orée du XXe siècle. Aki Ollikainen met au jour les abîmes de la nature humaine, mais aussi les espoirs qu’elle fait naître.
 
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EAN : 9782350873763
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 151
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350873763
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 151
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • askarticle 12/07/2023
    Finlande. 1867. La famine sévit et emporte les plus fragiles. Marja laisse son mari mourant pour essayer de sauver ses enfants, Mataleena et Juho. Elle part vers Saint-Pétersbourg en plein hiver. Lecture intéressante et poignante mais brouillonne. L’histoire de Marja est entrecoupée par des interrogations d’hommes politiques qui cherchent comment sortir de cette situation catastrophique. Mais je trouve que cela est mal amené et que cela coupe le récit, même si le tout est lié.
  • partners4translation 14/10/2022
    Le froid et la faim poussent des milliers de gens sur les routes gelées de la Finlande en cette année 1867. Une femme et ses enfants traversent les épreuves sous la plume tranchante d'Ollikainen. Un sénateur assiste à la dérive des pauvres et des malades du typhus. Le phrasé scie comme une arrête coupante de glace, brule comme la morsure du froid, puis parfois se fait onirique, le temps d'un éblouissement. Quand il s'agit des sentiments le rythme devient heurté parce que les sens sont bousculés par la faim et le froid. Les pages font mal tant les images prennent le lecteur dans l'étau de la misère. Un roman dont on se souvient, un auteur que l'on voudra suivre.
  • PtitVincent 02/02/2022
    Laissant le mari à l’agonie dans la ferme familiale, une femme emmène ses deux enfants en direction de Saint-Pétersbourg. Nous sommes en Finlande en 1867 et le pays connait une terrible famine. Entre deux marches épuisantes, la petite famille va connaître plusieurs étapes, avec à chaque fois, une population souvent hostile et quelques habitants prêts à tendre un quignon de pain, le peu qui leur reste de nourriture, vers les errants affamés. Le drame d’une nation raconté à hauteur d’enfant puisque l’on suit plus particulièrement Mataleena et Juho, la fille aînée et le garçon. Grâce à leurs visages angéliques, ils obtiennent plus d’empathie de la part des fermiers rencontrés. Ce court roman relate une page méconnue pour nous mais qui fut sans aucun doute un fait important dans l’histoire de la Finlande. Mais aussi le portrait d’une femme forte qui fera tout pour sauver la vie de ses enfants quitte à donner la sienne. Par contre les chapitres où l’on suit le sénateur, Lars et Teo, intercalés dans ce récit, complexifient inutilement l’histoire même si l’on comprend leur présence en fin de volume. Un effet stylistique sans grand intérêt qui gâche quelque peu l’ensemble.
  • Bruxellensia 31/12/2021
    La faim blanche raconte de manière romancée la famine qui a sévi en Finlande en 1867 tuant plus de 150 000 personnes. Le début de la lecture m' a pas mal perturbée tant l'histoire est cruelle. Renseignements pris, il s'avère que cet épisode est tout à fait réel. Il s'agit de la dernière famine de cause naturelle en Europe. Le temps pluvieux a fait pourrir les récoltes sur place. De plus, il n'y avait pas de réserve à cause d'une loi édictée par le sénat de Finlande en 1866 interdisant la distillation des grains. L' assainissement sanitaire a présidé à cette mesure. Les agriculteurs tiraient plus de profit de la vente d'alcool que de la culture des céréales. Ils ont donc réduit les surfaces de culture. Pour son premier roman, Oli Ollikainen nous fait un récit glaçant de cet épisode dramatique au travers du voyage d'une famille cherchant à rejoindre Saint-Pétersbourg où des ressources seront disponibles. C'est du moins ce que croit Marja, la mère de famille. Le voyage va s'avérer être un enfer. Certaines critiques voient de la poésie dans ce roman. J'y vois plutôt la révélation de la nature humaine pas toujours plaisante dans un contexte de survie où le chacun pour soi est l'unique règle de survie. J'ai probablement fait une lecture politique du roman - déformation professionnelle sans doute- . La famine est une conséquence d'une décision politique qui n'a pas analysé les conséquences potentielles. La faim blanche raconte de manière romancée la famine qui a sévi en Finlande en 1867 tuant plus de 150 000 personnes. Le début de la lecture m' a pas mal perturbée tant l'histoire est cruelle. Renseignements pris, il s'avère que cet épisode est tout à fait réel. Il s'agit de la dernière famine de cause naturelle en Europe. Le temps pluvieux a fait pourrir les récoltes sur place. De plus, il n'y avait pas de réserve à cause d'une loi édictée par le sénat de Finlande en 1866 interdisant la distillation des grains. L' assainissement sanitaire a présidé à cette mesure. Les agriculteurs tiraient plus de profit de la vente d'alcool que de la culture des céréales. Ils ont donc réduit les surfaces de culture. Pour son premier roman, Oli Ollikainen nous fait un récit glaçant de cet épisode dramatique au travers du voyage d'une famille cherchant à rejoindre Saint-Pétersbourg où des ressources seront disponibles. C'est du moins ce que croit Marja, la mère de famille. Le voyage va s'avérer être un enfer. Certaines critiques voient de la poésie dans ce roman. J'y vois plutôt la révélation de la nature humaine pas toujours plaisante dans un contexte de...
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  • cherryblossoms 28/02/2021
    J'ai été assez émue par ce petit roman. En effet, ici en France, nous ne connaissons plus la faim. On se retrouve en Finlande, au coeur d'un hiver rude, durant lequel la nourriture se fait rare. On suit alors une famille, pauvre, qui cherche à survivre et à rejoindre Saint-Pétersbourg, car d'après la mère, on ne peut manquer de nourriture dans une telle ville. On va suivre l'exode de cette famille, et ses difficultés. L'ambiance était très particulière, puisqu'on a des impressions de fin du monde. On est vraiment plongé dans cette famine et ses conséquences. Si je pouvais faire un reproche à ce roman, ce serait qu'il ne développe pas suffisamment les histoires des personnages. On connaît finalement très peu leur vie et leur passé. Mais je recommande ce roman à ceux qui seraient intéressés !
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