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La Ferme de Montaquoy
Qui court la campagne trouve le chemin
Collection : La Cité graphique
Date de parution : 25/08/2022
Éditeurs :
Presses de la cité

La Ferme de Montaquoy

Qui court la campagne trouve le chemin

Collection : La Cité graphique
Date de parution : 25/08/2022
« Cet album d’images, de dessins, de photos, de souvenirs qui ne sont pas tous les miens est l’histoire d’Ernest, de Madeleine, de Valentine. De trois générations paysannes. D’une famille. De leurs travaux et de leurs jours. »
Ernest Loste, 20 ans, viticulteur ruiné par le phylloxera, arrive de son Bordelais natal à Paris. La capitale est un tourbillon et Ernest y prospère en suivant sa passion des automobiles. Mais... Ernest Loste, 20 ans, viticulteur ruiné par le phylloxera, arrive de son Bordelais natal à Paris. La capitale est un tourbillon et Ernest y prospère en suivant sa passion des automobiles. Mais la terre lui manque. Et voici qu’en 1920, à un jet de pierre de la ville, il découvre ce qui deviendra la... Ernest Loste, 20 ans, viticulteur ruiné par le phylloxera, arrive de son Bordelais natal à Paris. La capitale est un tourbillon et Ernest y prospère en suivant sa passion des automobiles. Mais la terre lui manque. Et voici qu’en 1920, à un jet de pierre de la ville, il découvre ce qui deviendra la ferme de Montaquoy. Il en fera une exploitation pilote.
Viennent les Trente Glorieuses et Madeleine, sa fille, prend la relève. Mais elle doit se plier aux nouvelles exigences : remembrement, rendement, mécanisation. Avec l’appauvrissement des sols, les lignes de comptes fléchissent. Et si on moissonne toujours, c’est pour la beauté du geste.
Au début du nouveau siècle, c’est Valentine qui entre en scène. Elle lâche le cinéma, Londres et beaucoup de choses amusantes. Elle passe un CAP d’agriculture. Elle rêve. Son rêve prend forme. La ferme revivra sur un mode vertueux. Des blés anciens, une farine d’exception, une terre apaisée.
Voici l’histoire de la ferme de Montaquoy, en pays gâtinais. Album de dessins et de photos, de souvenirs qui forment la geste de trois générations paysannes. De leurs travaux et de leurs jours.
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EAN : 9782258199934
Façonnage normé : RELIE-ALB.
Nombre de pages : 200
Format : 150 x 210 mm
EAN : 9782258199934
Façonnage normé : RELIE-ALB.
Nombre de pages : 200
Format : 150 x 210 mm

Ils en parlent

L'ouvrage mêle habilement (magnifiques) dessins, bande dessinée, texte et photos pour l'histoire foisonnante et humaine d'un lieu au fil du XXe siècle, de la guerre à l'agroécologie via le cyclisme.
Jérémie / Libertalia

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bdotaku 05/12/2022
    Régis Franc est indubitablement lié à mon enfance. Alors que je ne savais même pas encore lire, j’ai deux souvenirs de bandes dessinées liés aux quotidiens qui se trouvaient chez mes parents : d’abord « Hagar Dunor le Viking » de Dirk Brown qui paraissait dans « Ouest France » et à la même époque les strips du « Café de la plage » publiés, eux, dans « Le Matin de Paris ». Ma préférence allait d’ailleurs à ces derniers : j’aimais chercher les petits détails présents en arrière-plan et je m’amusais des mimiques de ces personnages animaliers anthropomorphes . Et Franc a fait de la BD politique, puis du cinéma et nous nous sommes perdus de vue … Mes pas ont recroisés les siens quand étudiante je m’octroyais une pause en lisant ELLE et ses tranches de vie acerbes dans « Fin de siècle »…et puis il a quitté ELLE pour le fog londonien… Alors quand j’ai découvert son dernier livre « La ferme de Montaquoy qui court la campagne trouve le chemin » au titre si poétique, j’ai été ravie de nos retrouvailes… surprise aussi car c’est un OLNI ( objet littéraire non identifié) : pas un roman, pas un documentaire sur l’histoire de la France rurale, pas une bd, pas un carnet de croquis, pas un album de photos de famille mais un peu tout cela à la fois ! En trois chapitres, Régis Franc raconte l’histoire d’une exploitation agricole au sud de l’Essonne, près de la forêt de Fontainebleau. D’abord le fondateur : Ernest Loste, un jeune vigneron ruiné par l’arrivée du phylloxera sur le sol français , parti tenter sa chance à Paris dans le caoutchouc qui fera fortune dans l’automobile et achètera cette ferme et e fera une exploitation pilote ; puis sa fille Madeleine, dite Pat, qui se destinait à être égyptologue et dût reprendre la ferme à la mort tragique de son père. Elle connut les trente Glorieuses, l’agriculture intensive, les résidences d’artiste aussi puisqu’elle accueillit Tinguely et Niki de St Phalle… L’histoire s’achève avec l’arrière-petite-fille, Valentine (la compagne du dessinateur) qui abandonna son métier de costumière de cinéma pour sauver Montaquoy qui périclitait et qui , dotée de cet idées à la minute, redonna vie aux techniques d’antan et développa la ferme en respectant l’environnement . Cet album est plein de bruits et d’odeurs et empreint d’une grande douceur. Ça sent le pain chaud et les blés gorgés de soleil. Le pastel gras participe à cette célébration. Certains dessins rappellent la peinture de plein air et les Impressionnistes tandis que les fusains donnent un côté ancien. Le rat des villes Régis Franc est devenu rat des champs : il a assurément trouvé son chemin en compagnie de Valentine et de son fils Marius. Cette ode à la terre fait du bien au lecteur en cette période d’éco-anxiété et montre qu’on peut entreprendre en communion avec la nature… Régis Franc est indubitablement lié à mon enfance. Alors que je ne savais même pas encore lire, j’ai deux souvenirs de bandes dessinées liés aux quotidiens qui se trouvaient chez mes parents : d’abord « Hagar Dunor le Viking » de Dirk Brown qui paraissait dans « Ouest France » et à la même époque les strips du « Café de la plage » publiés, eux, dans « Le Matin de Paris ». Ma préférence allait d’ailleurs à ces derniers : j’aimais chercher les petits détails présents en arrière-plan et je m’amusais des mimiques de ces personnages animaliers anthropomorphes . Et Franc a fait de la BD politique, puis du cinéma et nous nous sommes perdus de vue … Mes pas ont recroisés les siens quand étudiante je m’octroyais une pause en lisant ELLE et ses tranches de vie acerbes dans « Fin de siècle »…et puis il a quitté ELLE pour le fog londonien… Alors quand j’ai découvert son dernier livre « La ferme de Montaquoy qui court la campagne trouve le chemin » au titre si poétique, j’ai été ravie de nos retrouvailes… surprise aussi car c’est un OLNI ( objet littéraire non identifié) : pas...
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  • dansunlivreouvert 25/11/2022
    Un format assez étonnant avec ce beau livre qui mêle planches de bande dessinée, texte et dessins et croquis. J’ai adoré parcourir avec l’auteur ces plus de ans d’histoire qui retracent l’histoire de la ferme de Montaquoy et de ceux qui y vécurent et y travaillèrent. La plume est très poétique et le récit découle sans même qu’on s’en aperçoive, c’est vraiment très beau et très fluide. Les images apportent une toute autre dimension à ce récit, elles m’ont permis de bien visualiser le cadre de l’histoire, les éléments décrits… C’était très agréable d’apprendre l’histoire de cet endroit que je ne connaissais pas mais qui paraît si spécial, à travers les événements de l’histoire de France, avec beaucoup d’anecdotes culturelles, tantôt drôles, tantôt touchantes. L’évolution de cette ferme qui s’est finalement tournée très tôt vers les systèmes écologiques dont nous avons besoin aujourd’hui est très inspirante. J’ai terminé cette lecture avec une folle envie d’aller visiter cette ferme et de découvrir ses produits ! J’ai juste trouvé dommage qu’il n’y ait pas plus de planches de BD et d’illustration, mais je pense que l’histoire ne se prête pas vraiment à un format BD complet.
  • marietjf 02/09/2022
    Une ferme, de 1900 à nos jours. Trois générations, des hommes et des femmes, de Ernest Loste qui débarque de Bordeaux, viticulteur ruiné par le phylloxera à Valentine qui veut un mode de travail vertueux en passant par Madeleine, la fille d’Ernest, qui a du s’adapter au devoir de rentabilité des trente glorieuses. Régis Franc compose ici plus de 100 ans d’histoire en un petit cahier de mémoires composite où chaque souvenir s’accompagne de photos d’époque, croquis, cases de BD, aquarelles. Les courts textes qui relatent l’histoire du lieu et des gens sont d’une écriture douce, nostalgique. On sent toute la tendresse de l’auteur pour ces êtres qui ont travaillé cette terre. C’est aussi évidemment une histoire de la France rurale que nous offre l’auteur au travers de cette ferme, un siècle qui a vu évoluer les habitudes de travail, les exigences de la société, le regard sur la terre… Ce joli petit livre offre un regard d’une grande humanité. On ne peut que s’attacher à ces paysans et à leur volonté de faire vivre ce lieu riche en souvenirs.

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