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La Malibran
La voix qui dit je t'aime
Date de parution : 20/05/2009
Éditeurs :
Belfond

La Malibran

La voix qui dit je t'aime

Date de parution : 20/05/2009

Delacroix, Wagner, Rossini, Stendhal, Musset, Lamartine furent ses admirateurs et soupirants. D'origine espagnole, la Malibran est la plus célèbre cantatrice du XIXe siècle. D'une remarquable beauté, dotée d'une voix exceptionnelle, elle connaît une ascension fulgurante et une vie sentimentale tumultueuse. Un personnage de légende raconté par l'historien du romantisme.

Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et...

Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l'Europe du XIXe siècle, et aujourd'hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa...

Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l'Europe du XIXe siècle, et aujourd'hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique.
Née en 1808 à Paris, María de la Felicidad García est la fille du ténor espagnol Manuel García. Très tôt, le chanteur lui impose un enseignement musical terrifiant tant par son rythme que par son exigence, la poussant littéralement sur scène alors qu'elle n'a que six ans. Sa voix de mezzo-soprano, d'une tessiture exceptionnellement étendue, son incomparable beauté et sa présence sur scène la propulsent au sommet. Devenue « la » Malibran, du nom de son premier mari, elle incarne la diva par excellence, celle qui, mettant fin au règne des castrats, réussit à imposer au public l'image de la prima dona assoluta, celle pour qui les compositeurs de l'époque, dont Bellini et Rossini, écriront les plus beaux rôles d'opéra. Véritable météore, elle fait un triomphe à New York, se produit dans toute l'Europe, de Londres à Milan, de Rome à Paris, et épouse enfin, après un divorce mouvementé, le violoniste belge Charles-Auguste de Bériot, son seul grand amour, avant de mourir tragiquement des suites d'un accident d'équitation, sa seconde passion.
La Malibran, qui a électrisé les foules, aura eu le monde pour scène et le public pour paradis, avec cette voix incomparable qui la place au firmament : « la voix qui dit je t'aime ».

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EAN : 9782714445421
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782714445421
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

« Un thème et une période que l’écrivain chérit par-dessus tout. Une époque, un style aussi que l’écrivain manie avec délectation et jubilation. »
Point de vue

« Gonzague Saint Bris a la verve et la fantaisie des acteurs de la commedia dell’arte et le savoir des érudits, alchimie d’un auteur populaire au sens noble. »
Télé 7 jours

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • charlottelit 24/01/2020
    oui Gwelan : quelques remplissages mais l'histoire d'une vie tumultueuse d'une cantatrice espagnole que son père très dur force à chanter suivant ses idées ; son mariage pour se débarrasser de son père va t il bien se terminer ? aura t elle un bonheur quelque part ?. un enfant ? en tout cas quelle énergie incroyable !! et quel talent
  • Gwelan 10/08/2017
    L'histoire de la vie de cette femme hors du commun est très intéressante. Quelques "remplissage" dans le récit
  • Laury-Anne 23/08/2012
    On se laisse emporter par la vie romantique de Maria Malibran. Fille de musiciens, elle n'aura de cesse de chercher l'absolu. Elle décède au sommet de sa gloire et de son bonheur à seulement vingt-huit ans. Tous les grands noms de l'époque rendra hommage à celle dont la voix reste comme l'une des plus belles qu'il ait été donné d'entendre. Gonzague Saint Bris retrace sa vie à travers les portraits de ses contemporains : ses deux maris, Malibran et Bériot, mais également tous les grands noms du romantisme et de la musique : Hugo, Sand, Lamartine, Bellini, Rossini... Laissons les derniers mots à George Sand : "Elle m'a fait pleurer, gémir, souffrir enfin, comme si j'eusse assisté à une scène réelle de la vie. Cette femme est le premier génie de l'Europe, belle comme une vierge de Raphaël, simple, énergique, naïve, c'est la première cantatrice et la première tragédienne."
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