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La nef des fous ** Année 2021
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Bouquins

La nef des fous ** Année 2021

Date de parution : 10/02/2022
Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le... Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient.
Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la...
Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient.
Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la santé et de la vitalité à un centenaire subclaquant. N'importe quel médecin promettant de remettre sur pied un vieillard cacochyme passerait illico pour un charlatan. Mais pour une civilisation, les vendeurs d'illusion font toujours florès.
Ce deuxième volume de La Nef des fous est le journal voltairien, au jour le jour, de cet inévitable naufrage. On y trouve tous les délires de notre fin de millénaire wokiste désireux de faire du passé table rase...

M.O.
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EAN : 9782382921494
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782382921494
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marc21 18/08/2023
    Non sans humour (il en faut remarquer devant tant de désarrois!), M.Onfray décrypte les photos prises sur le vif de notre époque. Il en ressort une vérité écœurante, inéluctable selon l'auteur. Notre société voit passer les choses, comme les vaches le train. Une semaine plus tard, tout est oublié. M.Onfray nous les rappelle avec toute sa culture, son esprit de synthèse, et avec l'ironie (du désespoir?). Des réflexions à lire, à relire pour bien en tirer notre malheur. J'ose espérer que sa prévision sera mauvaise, mais la roue tourne.
  • zagames 08/04/2022
    Ce recueil d'anecdotes notées au jour le jour ressemble au bulletin de santé d'un vieillard qui s'en va vers son trépas. Boutons, rougeurs, plaies, escarres, nécroses, ulcères, purulences, croûtes, puanteurs, l'Europe est mort-vivant sur lequel on crache, dont on rit et se moque , qu'on gifle et moleste.
  • Blok 05/04/2022
    j'ai consacré un billet au premier volume de cette déploration de nos erreurs. Je me permets d'y renvoyer le lecteur. Le titre "la nef des fous" est emprunté au livre homonyme de Sébastien Brant (fin du XVème siècle) présenté ainsi dans Wikipédia: "La Nef des fous (Das Narrenschiff) est un ouvrage allemand écrit par le Strasbourgeois Sébastien Brant à la fin du xve siècle. Publié par Johann Bergmann d'Olpe, pendant le carnaval à Bâle, ce récit versifié recense divers types de folie, brossant le tableau de la condition humaine, sur un ton satirique et moralisateur. Il mélange l'ironie et le sermon, le rigorisme et l'humour et est à la fois inspiré par l'esprit de la Réforme et par la littérature populaire, de colportage, avec ses proverbes dialectaux. L'esprit de l'œuvre est pessimiste, l'auteur ne croit pas que les hommes puissent s'amender, mais il ne peut s'empêcher de s'indigner, de protester. Il ne cherche même pas à corriger les travers qu'il dénonce, sans vouloir faire de concession en nuançant entre les péchés véniels et ceux mortels. Tous mènent également à la perte. Il sait que le bateau va, simplement, vers son naufrage." Les moines copistes du Moyen-Age inséraient fréquemment de telles déplorations dans leurs ouvrages. Umberto Eco en a mis une fort belle sous la plume d'Adso de Melk dans le premier chapitre de "Le Nom de la Rose" que je reproduis ici: "La jeunesse ne veut plus rien apprendre, la science est sa décadence, le monde entier marche sur la tête, des aveugles guident d’autres aveugles et les font se précipiter dans les abîmes, les oiseaux se lancent dans le vide avant d’avoir volé, l’âne sonne de la lyre, les bœufs dansent, Marie n’aime plus la vie contemplative et Marthe n’aime plus la vie active, Léa est stérile, Rachel a l’œil charnel, Caton fréquente les lupanars, Titus Lucrèce devient femme. Tout est détourné de son propre cours. Dieu soit loué, moi, en ces temps-là, j’acquis de mon maître l’envie d’apprendre et le sentiment du droit chemin, qu’on garde quand bien même la sente serait tortueuse." On y retrouve certaines choses... Je rappelle que "le nom de la Rose" a été écrit en 1980 et ne peut donc faire allusion aux folies actuelles; mais il a écrit ce texte dans l'esprit des textes médiévaux. Encore en 1980, certaines des "folies" qui y sont énumérées paraissaient invraisemblables Mais aujourd'hui...   j'ai consacré un billet au premier volume de cette déploration de nos erreurs. Je me permets d'y renvoyer le lecteur. Le titre "la nef des fous" est emprunté au livre homonyme de Sébastien Brant (fin du XVème siècle) présenté ainsi dans Wikipédia: "La Nef des fous (Das Narrenschiff) est un ouvrage allemand écrit par le Strasbourgeois Sébastien Brant à la fin du xve siècle. Publié par Johann Bergmann d'Olpe, pendant le carnaval à Bâle, ce récit versifié recense divers types de folie, brossant le tableau de la condition humaine, sur un ton satirique et moralisateur. Il mélange l'ironie et le sermon, le rigorisme et l'humour et est à la fois inspiré par l'esprit de la Réforme et par la littérature populaire, de colportage, avec ses proverbes dialectaux. L'esprit de l'œuvre est pessimiste, l'auteur ne croit pas que les hommes puissent s'amender, mais il ne peut s'empêcher de s'indigner, de protester. Il ne cherche même pas à corriger les travers qu'il dénonce, sans vouloir faire de concession en nuançant entre les péchés véniels et ceux mortels. Tous mènent également à la perte. Il sait que le bateau va, simplement, vers son naufrage." Les moines copistes du Moyen-Age inséraient fréquemment de telles déplorations dans leurs ouvrages. Umberto Eco...
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  • lecassin 24/03/2022
    Bien que souvent intéressé par la pensée de Michel Onfray, notamment au travers la « revue » « Front Populaire » et ses prises de position radio et télé, « le volume 2 de « La nef des fous » est mon premier opus de l’auteur. Michel Onfray interpelle, Michel Onfray pointe, Michel Onfray persiste et signe… En un mot , Michel Onfray dérange. Si, si... souvent… Pour ma part, il constitue une vraie bouffée d’oxygène dans notre monde politiquement correct ; une vraie pensée non conforme à l’évolution de notre cadre de vie. Au wokisme ambiant, pour résumer… Même si je ne partage pas toutes ses idées, parfois élevées au niveau de marottes, M. Onfray ne me laisse jamais indifférent. La précision et la richesse de son vocabulaire, sa rigueur documentaire, son immense érudition me fascinent. Reste que cette « nef des fous » m’a laissé sur ma faim : un avant propos qui précise de façon un peu sommaire la pensée de l’auteur suivi d’un journal de « faits divers » relevés dans l’actualité ; chacun précédé d’un titre choc et suivi d’un commentaire de type « café du commerce ». Michel Onfray n’aime pas son époque. Moi non plus. Est-ce que ce constat est suffisant pour apprécier ce genre d’opus tournant en boucle autour des marottes (obsessions ?) de l’auteur ? Bof… La pensée d’Onfray vaut mieux que ces miscellanées récoltées au filet à papillons dans notre environnement politico-médiatique. Bien que souvent intéressé par la pensée de Michel Onfray, notamment au travers la « revue » « Front Populaire » et ses prises de position radio et télé, « le volume 2 de « La nef des fous » est mon premier opus de l’auteur. Michel Onfray interpelle, Michel Onfray pointe, Michel Onfray persiste et signe… En un mot , Michel Onfray dérange. Si, si... souvent… Pour ma part, il constitue une vraie bouffée d’oxygène dans notre monde politiquement correct ; une vraie pensée non conforme à l’évolution de notre cadre de vie. Au wokisme ambiant, pour résumer… Même si je ne partage pas toutes ses idées, parfois élevées au niveau de marottes, M. Onfray ne me laisse jamais indifférent. La précision et la richesse de son vocabulaire, sa rigueur documentaire, son immense érudition me fascinent. Reste que cette « nef des fous » m’a laissé sur ma faim : un avant propos qui précise de façon un peu sommaire la pensée de l’auteur suivi d’un journal de « faits divers » relevés dans l’actualité ; chacun précédé d’un titre choc et suivi d’un commentaire de type « café du commerce ». Michel Onfray n’aime pas son époque. Moi non plus. Est-ce...
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