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La pesanteur et la grâce
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
Plon

La pesanteur et la grâce

Date de parution : 13/06/2019
Un recueil tiré des manuscrits qui contiennent l’essentiel de la pensée de Simone Weil sur l’amour, le mal, le malheur, la violence, la beauté. Un livre rare qui fait partie de ceux qui vous accompagnent toute une vie.
« Il ne s’agit pas ici de philosophie, mais de vie », écrivait Gustave Thibon, en 1948, en présentant ce recueil de pensées tirées des manuscrits que Simone Weil lui... « Il ne s’agit pas ici de philosophie, mais de vie », écrivait Gustave Thibon, en 1948, en présentant ce recueil de pensées tirées des manuscrits que Simone Weil lui avait confiés. Dés sa parution, ce livre a eu un « effet » qui ne devait pas s’estomper. Pour ses... « Il ne s’agit pas ici de philosophie, mais de vie », écrivait Gustave Thibon, en 1948, en présentant ce recueil de pensées tirées des manuscrits que Simone Weil lui avait confiés. Dés sa parution, ce livre a eu un « effet » qui ne devait pas s’estomper. Pour ses lecteurs, il fait partie des rencontres primordiales : un de ces quelques livres qui ne vous abandonnent pas sur le chemin de la vie. Les textes « nus et simples » de Simone Weil traduisent une expérience intérieure d’une authenticité et d’une exigence peu communes.
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EAN : 9782259277952
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 268
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259277952
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 268
Format : 132 x 201 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pierreabizien 04/08/2023
    Un ouvrage d'une rare intelligence spirituelle. Un sens de la formule très affûté. Des déclarations sur Dieu qui répondent à des énigmes difficiles. Simone Weil avait un esprit peu ordinaire et savait pénétrer les mystères de la foi comme peu d'âmes religieuses.
  • Myriam3 05/03/2023
    Je ne connaissais Simone Weil que de nom vraiment, mais depuis longtemps. Ce livre mis en avant dans ma médiathèque m'a enfin permis de l'aborder. J'ai trouvé l'introduction de Gustave Thibon très enrichissante car celui-ci présente Simone Weil dans sa vie et sa personnalité, ce qui m'a permis de mieux saisir les pensées qui jalonnent ce recueil. Celui-ci est composé, donc, de réflexions notées en vue de les développer plus tard, en lien avec de grands thèmes tels que la foi, l'amour, le désir, la violence ou encore l'univers, pour n'en citer que quelques-uns. J'ai trouvé, personnellement, l'approche difficile car très abstraite, en tout cas pour moi. Sans doute est-elle une autrice qui mériterait d'être étudiée en classe, comme Pascal par exemple, pour mieux saisir le cheminement de sa pensée... Ceci dit, ça fait des années que je ne suis plus du tout familiarisée avec ce type de lecture philosophique qui reste un exercice ardu dans ce cas-là.
  • rwouters_1638213907969 02/04/2022
    comme des notes prises en hâte après une transe. des mots hachés en format télégraphique, comme si écrire faisait mal, mal à trouver le mot juste. elle semble n’avoir écrit que pour elle, pour tenter de comprendre son propre délire, plus que pour nous. Simone est une mystique. la pesanteur, c est ce qui nous attache (au sens bouddhiste), c est la bassesse humaine, le superficiel. la grâce c’est la création, ne pas juger, libérer son énergie. c est “aimer dieu à travers la destruction de Troie et carthages”. L’auteur fait fréquemment référence à la philosophie indienne et bouddhiste et aux upanishads: l’atman et l’idée d’immerger son âme dans le monde, faire fi des sensations pour atteindre la vision vraie et saisir la réalité,vaincre l’attachement, parvenir au non-agir. Simone Veil regarde aussi vers Platon et réfère fréquemment au mythe de la caverne.
  • arcade_d 11/09/2020
    « Je digresse beaucoup, car je suis ainsi, les correspondances viennent et je n’y puis rien. » 1940-1942 La deuxième guerre fait rage. D’un point de vue des personnes humaines qui vivent cette époque, ce temps la vie, les choix sont certainement très incertains. Je pense à mon père qui avait 20 ans, à mon grand père qui engagea sa famille dans la résistance, à ma grand-mère qui avait peur pour sa famille, mais aimait son époux. Une petite philosophe de 32 ans rencontre un philosophe paysan Gustave Thibon. Et au cœur de cet amitié, la petite philosophe va remettre à cet homme de six ans son ainée, ses carnets et notes avant son départ pour les États-Unis. En 1947, il en tire la pesanteur et la grâce. Ce qui fera connaitre Simone Weil. Paradoxalement ce sont ces derniers écrits qui la révèleront comme une grand penseuse (panseuse) du 20ème siècle. Le 28/08/2020 j’écoute les chemins de la philosophie. Adèle Van Reeth Reçoit Camille Riquier, philosophe de la croyance. Philosophe que je prends plaisir a l’écouter. Adèle lui demande s’il a déjà pensé a répondre à la question qu’est-ce que la philosophie ? Il dit que tout philosophe à un moment de sa vie, vers la fin, se pose la question de ce qu’est la philosophie. Il pense qu’il n’est pas encore assez mature pour se la poser. Alors je pense à Simone Weil et à la pesanteur et la grâce, et je comprends qu’elle a laisser en héritage à Gustave Thibon sa pensée autour de cette question. Elle va plus loin puisqu’elle associe cette question fondamentale à une autre qui est celle de la Foi, de Croire, de rechercher la pureté. Cette compilation de carnets de notes de 1942 fait écho à une autre compilation de carnets de notes prises à la volé entre juin 1943 et novembre 1944 en Hongrie et qui seront publié en 1976, (j’avais 14 ans), les Dialogues avec l’ange. Des mots, des phrases, des mois choisi qui font écho a une dimension, une vibration, une lumière dont on a le sentiment d’être coupé. Les années 40 ! A-t-on idées encore de ce que cela pouvait être que de vivre dans ce monde ou il fallait choisir son camps ou n’en choisir aucun ? Et ces texte sont écrit a ce moment là ? Cela me bouscule, cela m’interroge. Lire la pesanteur et la grâce c’est prendre le risque de perdre pied et de comprendre par fulgurance et de perdre pied à nouveau. Surtout le lire en nos propre temps, ou la foi semble n’être plus qu’un mythe de petit enfant ayant encore un ami imaginaire. Où on peut rire de ce qui tente d’ouvrir cette toute petite porte, comme trou de souris dans la grande salle de bal du monde ou seul compte la réussite sociale, être populaire, être riche, avoir des choses que les autres, l’autre pourra nous jalouser, parce que nous le jalousons. Et quand en plus du même temps on lit « histoire d’une âme » de Sainte Thérèse de Lisieux et qu’on est soi même dans l’attente d’une œuvre cinématographique d’un grand Roman : « Dune », on créer des singularités, des synchronicités, des états d’âme très étranges. Cela renforce alors ce que cette grande personne humaine, Simone Weil, à écrit quelques 80 ans plus tôt ! C’était il y a 80 ans. Déjà 80 ans. Et aujourd’hui 10/09/2020, un président se ventera de devoir prendre des décisions difficiles ? « Je digresse beaucoup, car je suis ainsi, les correspondances viennent et je n’y puis rien. » 1940-1942 La deuxième guerre fait rage. D’un point de vue des personnes humaines qui vivent cette époque, ce temps la vie, les choix sont certainement très incertains. Je pense à mon père qui avait 20 ans, à mon grand père qui engagea sa famille dans la résistance, à ma grand-mère qui avait peur pour sa famille, mais aimait son époux. Une petite philosophe de 32 ans rencontre un philosophe paysan Gustave Thibon. Et au cœur de cet amitié, la petite philosophe va remettre à cet homme de six ans son ainée, ses carnets et notes avant son départ pour les États-Unis. En 1947, il en tire la pesanteur et la grâce. Ce qui fera connaitre Simone Weil. Paradoxalement ce sont ces derniers écrits qui la révèleront comme une grand penseuse (panseuse) du 20ème siècle. Le 28/08/2020 j’écoute les chemins de la philosophie. Adèle Van Reeth Reçoit Camille Riquier, philosophe de la croyance. Philosophe que je prends plaisir a l’écouter. Adèle lui demande s’il a déjà pensé a répondre à la question qu’est-ce que la philosophie ? Il dit que tout philosophe à un moment de sa vie, vers la fin,...
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  • berni_29 27/05/2020
    La Pesanteur et la grâce, il est fort difficile de parler de ce texte de la philosophe Simone Weil. Je vais vous épargner toute analyse de ce texte, je préfère vous en faire une lecture enrichie de mon ressenti. Simone Weil est une personnalité exigeante avec elle-même et les autres. Cela se ressent dans son écriture et sa pensée. J'ai aimé cette forme de pensée dans l'exigence d'aller sans cesse contre soi-même, ne rien céder. J'ai découvert que le livre dont je veux vous parler n'est pas Il semble que La pesanteur et la grâce est sans doute le livre le plus connu de Simone Weil. Or, il n'est pas réellement d'elle, du moins pas tout à fait sous cette forme... La pesanteur et la grâce est sans doute le livre le plus connu de Simone Weil. Le titre n'est pas d'elle même si les mots sont d'elle, le choix des textes n'est pas d'elle mais celui d'un ami auprès duquel elle avait confié ses cahiers, Gustave Thibon, philosophe qui l'avait hébergée chez elle. Le texte, tel qu'il nous est livré, fut publié après la mort de Simone Weil, survenue en 1943. Il est un recueil de plusieurs textes, classé par thèmes. Découvrant la pensée tumultueuse de Simone Weil, il n'est pas certain qu'elle aurait fait elle-même ce choix C'est un texte à la fois séduisant, déroutant, exigeant. Pourquoi séduisant ? Cette idée d'une grâce qui peut nous toucher, du moins si nous en faisons l'effort, l'effort pour tenter de l'atteindre est en effet fort séduisante. Simone Weil nous montre une forme de chemin. J'aime cette idée de quelque chose de plus grand que nous qui nous pousse à grandir, l'idée d'une grandeur et pourquoi pas spirituel me séduit... Laïc assumé s'agissant de la vie de la cité, agnostique par ailleurs s'agissant de mon cheminement personnel, l'idée d'une spiritualité ne me semble pas contradictoire avec mes valeurs fondamentales. Simone Weil m'a réconcilié avec parfois mes questionnements. Effectivement, parfois je me pose des questions dans cette dichotomie entre laïcité et spiritualité. Il pourrait y avoir des déchirures. Chez moi je tente d'en faire des chemins et je tente d'en faire bien la part des choses. Oui, la lecture de ce livre m'a aidé, m'a réconcilié avec quelques doutes sur mes cheminements. Quelle richesse, la pensée de cette femme ! Totalement toujours elle-même en contradiction avec sa pensée, une pensée contre elle-même... Mais parce qu'en même temps elle décortiquait tout, toute pensée jusqu'à l'os. Lire Simone Weil, c'est un peu entrer dans une zone d'inconfort, entrer dans la tempête, mais c'est aussi prendre le risque de peut-être se régénérer, penser contre soi-même... J'ai aimé cette idée de la grâce et de la pesanteur qui font partie de nos vies. Mais c'est quoi la grâce ? Simone Weil nous dit que la grâce est un don sans condition sans raison sans mérite, c'est une faveur, une bénédiction qui nous est accordée. La grâce, c'est accorder quelque chose à quelqu'un sans que cela ne lui soit dû. Simone Weil nous dit que l'attention, l'attention à nous aux autres, est une manière de favoriser cette grâce. À l'inverse, posséder c'est souiller. Aimer purement, nous dit Simone Weil, c'est consentir à une forme de distance. L'attention, la pureté, c'est une façon de dénoncer la volonté de puissance, l'exercice de la puissance. C'est donc un texte actuel. Lu dans le contexte actuel, j'ai ressenti que ce texte ne prenait pas une ride, était plus que jamais actuel. L'attention nous arrache aux tentations idolâtriques. Elle est abandon à la grâce. L'attention nous déconstruit et nous reconstruit. J'aime ces paroles écrites dans les années 40, déconnectées des textes de développement personnel qui affluent plus que jamais, surtout en ce moment. Il s'agit d'accueillir, faire le vide dans sa pensée, ajourner ses idées, avoir un éclair d'attention. Il faut former les éveils à cette attention. Peut-être qu'il y a quelque chose à retenir pour l'école, les élèves, apprendre et cultiver l'attention. Attention, oui mais à quoi ? A la vérité. Dans son rapport au bien. Elle est attente. Attente de la vérité qui est bien. Bien sûr, Simone Weil évoque Dieu... Son image est celle d'une philosophe marquée par la religion. Or, il n'en est rien. Dans son travail d'exigence, elle est sans concession avec la religion, juive ou chrétienne... Elle a une idée d’un Dieu épuré et non providentiel. Elle croit en un athéisme purificateur, passage nécessaire qui conduit à un Dieu épuré, vide de toute idolâtrie. Simone Weil nous dit que Dieu s'est retiré du monde après la création de ce monde, mais que Dieu, en se retirant du monde, fait venir un espace neuf à combler... J'aime cette idée... Je retiens de cette lecture que la grandeur ne peut être que spirituelle. Simone Weil nous révèle que nous avons besoin de grandeur, de choses plus grandes que nous, il ne faut pas placer la grandeur au mauvais endroit car cela mène à la barbarie. Il faut chercher une grandeur spirituelle. À chacun d'y mettre les mots, les gestes, les actes, qui peuvent nous permettre d'être plus grands que nous, individuellement ou collectivement... Ce texte est farouchement d'actualité.La Pesanteur et la grâce, il est fort difficile de parler de ce texte de la philosophe Simone Weil. Je vais vous épargner toute analyse de ce texte, je préfère vous en faire une lecture enrichie de mon ressenti. Simone Weil est une personnalité exigeante avec elle-même et les autres. Cela se ressent dans son écriture et sa pensée. J'ai aimé cette forme de pensée dans l'exigence d'aller sans cesse contre soi-même, ne rien céder. J'ai découvert que le livre dont je veux vous parler n'est pas Il semble que La pesanteur et la grâce est sans doute le livre le plus connu de Simone Weil. Or, il n'est pas réellement d'elle, du moins pas tout à fait sous cette forme... La pesanteur et la grâce est sans doute le livre le plus connu de Simone Weil. Le titre n'est pas d'elle même si les mots sont d'elle, le choix des textes n'est pas d'elle mais celui d'un ami auprès duquel elle avait confié ses cahiers, Gustave Thibon, philosophe qui l'avait hébergée chez elle. Le texte, tel qu'il nous est livré, fut publié après la mort de Simone Weil, survenue en 1943. Il est un recueil de plusieurs textes, classé par thèmes....
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