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La petite anthologie des poétesses françaises - Les plus beaux poèmes du Moyen-Âge à aujourd'hui
Collection : Petit Livre de Culture Générale
Date de parution : 14/10/2021
Éditeurs :
First Éditions

La petite anthologie des poétesses françaises - Les plus beaux poèmes du Moyen-Âge à aujourd'hui

Collection : Petit Livre de Culture Générale
Date de parution : 14/10/2021
Christine de Pisan, Louise Labé, Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles, Renée Vivien... les grandes poétesses françaises rassemblées dans un recueil ! 
« Je t’aime et je te hais. Ces tristes mots renferment
La sombre passion qui ne peut s’assouvir,
Les nombreuses saisons mettront-elles un terme
À l’inimitié du désir ? »

Anna de Noailles, Je...
« Je t’aime et je te hais. Ces tristes mots renferment
La sombre passion qui ne peut s’assouvir,
Les nombreuses saisons mettront-elles un terme
À l’inimitié du désir ? »

Anna de Noailles, Je t’aime et je te hais…

De Marie de France à Andrée Chedid, en passant par Louise Labé, Madeleine de Scudéry, Fanny...
« Je t’aime et je te hais. Ces tristes mots renferment
La sombre passion qui ne peut s’assouvir,
Les nombreuses saisons mettront-elles un terme
À l’inimitié du désir ? »

Anna de Noailles, Je t’aime et je te hais…

De Marie de France à Andrée Chedid, en passant par Louise Labé, Madeleine de Scudéry, Fanny de Beauharnais, Marceline Desbordes‑Valmore… découvrez les chefs-d’oeuvre des grandes oubliées de la poésie française ! Enfin rassemblés dans une anthologie, les vers de ces poétesses vous transporteront dans leur quotidien, leur vie sentimentale, leurs croyances et leurs luttes…
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EAN : 9782412073889
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 85 x 120 mm
EAN : 9782412073889
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 85 x 120 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jvermeer 23/04/2023
    ****** Plus petit ? Difficile ! Se glisse dans une poche de jeans ? Sans aucun problème ! S’instruire en se promenant en forêt ? Sans aucun doute ! Découvrir des poétesses françaises oubliées ? Oui, nombreuses, du Moyen âge au 21e siècle ! À travers les siècles, la poésie et l’art ont été constamment réservés aux hommes. Les poétesses ont été redécouvertes progressivement au 19e siècle. Pourtant elles étaient nombreuses, mais leur talent était peu reconnu, la société n’étant pas disposée à laisser une place à leur sensibilité, leur point de vue sur l’amour, le désir, la vieillesse, la mort, tout simplement la vie. J’ai aimé ce petit livre qui a permis de sortir de l’oubli plusieurs poétesses de talent. La plupart m’étaient inconnues. J’ai découvert leurs voix et leurs vers. Ce sont le plus souvent des poèmes d’amour. Certaines m’étaient déjà familières : Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles. Je vous en donne quelques extraits : Au moyen âge, dans les années 1200, Marie de France m’a interpellé en utilisant le vieux français de cette époque qui m’a plu. Elle reçoit la visite d’un oiseau se transformant en beau chevalier : « Jeo vus ai lunguement amé/E en mun quo desiré/Unques femme fors vus n’amai/Ne jamés autre ne amerai ». Traduit : « Ça fait longtemps que je vous aime Et vous désire dans mon cœur Aucune autre femme que vous Jamais n’aimai ni n’aimerai. » Louise Labé, en 1555, nous fait toucher du doigt l’amour au féminin, langue novatrice. Beaucoup de lycéens connaissent cette poétesse que l’on surnommait « la belle Cordière ». Attention ce n’est pas érotique, baiser voulait dire embrasser : « Baise m’encor, rebaise-moi et baise ; Donne m’en un de tes plus savoureux, Donne m’en un de tes plus amoureux : Je te rendrai quatre plus chauds que braise. » En 1652, Madeleine de Scudéry crée son propre salon où se pressent de grands écrivains. « Madrigal à une jeune demoiselle » « Fuyez ce charmant séducteur C’est un plaisir funeste L’oreille est le chemin du cœur Et le cœur l’est du reste. » Marie-Catherine-Hortense de Villedieu, en 1672, met autant de talent à vivre sans pruderie ses amours, lui attirant autant d’ennemis que ses succès littéraires : « Aujourd’hui dans tes bras j’ai demeuré pâmée Aujourd’hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur Triomphe impunément de toute ma pudeur Et je cède aux transports dont mon âme est charmée. » Élisa Mercoeur, en 1826, météore de la poésie française, meurt à 26 ans. « La feuille flétrie » « Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ? J’aimais ton doux aspect dans ce triste vallon Un printemps, un été, furent toute ta vie Et tu vas sommeiller sur le pâle gazon. » Louise de Vilmorin, au 20e, ancienne amante de Saint-Exupéry, puis d’André Malraux, femme de lettre élégante et brillante accueillait dans son salon les plus grands intellectuels : « Je l’aime un peu, beaucoup, passionnément, Un peu c’est rare et beaucoup tout le temps. Passionnément est dans tout mouvement : Il est caché sous cet : un peu, bien sage Et dans : beaucoup il bat sous mon corsage. Passionnément ne dort pas davantage Que mon amour aux pieds de mon amant Et que ma lèvre en baisant son visage. » Aujourd’hui, les femmes poétesses existent pour elles-mêmes. Rien que sur le réseau littéraire Babelio, elles sont nombreuses comme auteures. J’ai déjà critiqué certaines d’entre elles : Maryna Uzun, Marl’Aime, Parme Ceriset, Carmen Pen Ar Run, Francette lg ou Marthe Englebert, une amie disparue récemment qui avait un cœur énorme. ********* Plus petit ? Difficile ! Se glisse dans une poche de jeans ? Sans aucun problème ! S’instruire en se promenant en forêt ? Sans aucun doute ! Découvrir des poétesses françaises oubliées ? Oui, nombreuses, du Moyen âge au 21e siècle ! À travers les siècles, la poésie et l’art ont été constamment réservés aux hommes. Les poétesses ont été redécouvertes progressivement au 19e siècle. Pourtant elles étaient nombreuses, mais leur talent était peu reconnu, la société n’étant pas disposée à laisser une place à leur sensibilité, leur point de vue sur l’amour, le désir, la vieillesse, la mort, tout simplement la vie. J’ai aimé ce petit livre qui a permis de sortir de l’oubli plusieurs poétesses de talent. La plupart m’étaient inconnues. J’ai découvert leurs voix et leurs vers. Ce sont le plus souvent des poèmes d’amour. Certaines m’étaient déjà familières : Marceline Desbordes-Valmore, Anna de Noailles. Je vous en donne quelques extraits : Au moyen âge, dans les années 1200, Marie de France m’a interpellé en utilisant le vieux français de cette époque qui m’a plu. Elle reçoit la visite d’un oiseau se transformant en beau chevalier : « Jeo vus ai lunguement amé/E en mun quo desiré/Unques femme...
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  • Tandarica 18/10/2022
    Un charmant petit, voire minuscule, livre (8,5 x 12 cm) à savourer lentement. Son prix (minuscule aussi : 2,99 € neuf), ainsi que le titre ont incité ma fille de 12 ans (féministe en herbe comme je le disais déjà dans un autre billet) à me demander de l'acheter. Il était en effet, rangé près de la caisse d'une librairie mulhousienne. J'ai accepté volontiers, animée cependant par d'autres raisons. Tout d'abord la couverture : il s'agit d'un portrait de la Comtesse Anna de Noailles, de 1913, par Philip Alexius de László qui est sous licence libre Wikimedia Commons. Peut-être l'éditeur a-t-il simplement entendu faire des économies, le fait est que cette poétesse française a des liens avec la Roumanie, au point d'être souvent (et de manière un peu excessive à mon sens) revendiquée comme valeur culturelle représentant le pays. Comme nous l'apprend la présentation de Sylvie Brunet (pp. 119-122) « Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan est née à Paris en 1876, dans une riche famille noble, d'un père roumain de lignée princière et d'une mère, de vingt ans sa cadette, d'origine grecque. » Sur elle, je conseille, au passage, l'excellente biographie de Frédéric Martinez. J'aime beaucoup ses poèmes, qui, pour la plupart, sont faciles à trouver sur la toile (elle est dans le domaine public). La seconde raisons tenait à une curiosité d'ordre éditorial. J'étais curieuse d'analyser comment on peut faire du neuf avec du vieux, autrement dit comment vulgarise-t-on des textes assez datés et en ce sens il est assez symptomatique de constater que pour le XXIe siècle il y a seulement 6 pages en raison d'un court poème pour chacune des dames suivantes : Claude Ber, Cécile Coulon, Isabelle Lévesque et Valérie Rouzeau. Un point très fort de cette belle réalisation, sont la courte introduction, les présentations des poétesses ainsi qu'en fin d'ouvrage des explications de quelques termes poétiques, une courte bibliographie incitative et un index des poèmes cités. Une belle mise en page également, pour un voyage poétique où la sensibilité féminine est à l'honneur. Je termine par cette citation qui clôt l'introduction : « Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l'homme, – jusqu'ici abominable, – lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi ! La femme trouvera de l'inconnu ! Ses mondes d'idées différeront-ils des nôtres ? Elle trouvera des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses ; nous les prendrons, nous les comprendrons. » (Arthur Rimbaud, Lettre du Voyant, 15 mai 1871)Un charmant petit, voire minuscule, livre (8,5 x 12 cm) à savourer lentement. Son prix (minuscule aussi : 2,99 € neuf), ainsi que le titre ont incité ma fille de 12 ans (féministe en herbe comme je le disais déjà dans un autre billet) à me demander de l'acheter. Il était en effet, rangé près de la caisse d'une librairie mulhousienne. J'ai accepté volontiers, animée cependant par d'autres raisons. Tout d'abord la couverture : il s'agit d'un portrait de la Comtesse Anna de Noailles, de 1913, par Philip Alexius de László qui est sous licence libre Wikimedia Commons. Peut-être l'éditeur a-t-il simplement entendu faire des économies, le fait est que cette poétesse française a des liens avec la Roumanie, au point d'être souvent (et de manière un peu excessive à mon sens) revendiquée comme valeur culturelle représentant le pays. Comme nous l'apprend la présentation de Sylvie Brunet (pp. 119-122) « Anna Elisabeth Bassaraba de Brancovan est née à Paris en 1876, dans une riche famille noble, d'un père roumain de lignée princière et d'une mère, de vingt ans sa cadette, d'origine grecque. » Sur elle, je conseille, au passage, l'excellente biographie de Frédéric Martinez. J'aime beaucoup ses poèmes, qui, pour la plupart, sont...
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  • imaube 11/01/2022
    Cette petite anthologie des poétesses françaises est un véritable bijou. Non seulement il fait découvrir aux passionnés de poésie, de nouveaux artistes à étudier, mais en plus il dévoile une écriture empreinte d’humour, de sagesse, de force et de profondes émotions. Ce n’est pas un énième travail sur la thématique à la mode « les femmes artistes de l’histoire », c’est une leçon d’humanité, un manuel pour comprendre la vie intérieure de chacun. Pour les néophytes comme moi qui débutent dans le lecture assidue de poèmes, ces quelques pages témoignent de la beauté de notre langue et des génies qui ont su l’utiliser à bon escient. Je ne me fatiguerai jamais de les lire. (Les quelques lignes sur la vie de chaque artistes sont un plus non négligeable).
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