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La Petite Femelle
Date de parution : 20/08/2015
Éditeurs :
Julliard

La Petite Femelle

Date de parution : 20/08/2015
Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d’avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière... Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d’avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été... Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d’avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d’assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n’est-elle, au contraire, qu’une jeune fille libre qui revendique avant l’heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n’a jamais voulu écouter ce qu’elle avait à dire, elle que les soubresauts de l’Histoire ont pourtant broyée sans pitié.
Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d’un nouveau jour. À son sujet, il a tout lu, tout écouté, soulevé toutes les pierres. Il nous livre ici un roman minutieux et passionnant, auquel, avec un sens de l’équilibre digne des meilleurs funambules, il parvient à greffer son humour irrésistible, son inimitable autodérision et ses cascades de digressions. Un récit palpitant, qui défie toutes les règles romanesques.
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EAN : 9782260021339
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 720
Format : 1 x 225 mm
EAN : 9782260021339
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 720
Format : 1 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laureenandbooks 30/01/2024
    Ce que j'affectionne particulièrement avec cet auteur c'est que telle une enquête policière, il retrace l'histoire, ici de Pauline Dubuisson, pour confronter la réalité judiciaire à la réalité passée 👩#8205;#9878;️ Et il mène rondement ce travail d'enquêteur d'après ces propres dires. En effet après l'avoir rencontré et questionné lors d'une conférence universitaire, il nous a expliqué sa manière de travailler et combien de temps il passait dans les archives à retracer les moindres failles d'un entretien, d'une scène de crime, d'une personnalité 📜 Étant moi-même assez scrupuleuse et aimant le soin donnée au moindre détail, la manière de fonctionner de Philippe Jaenada entre en résonnance avec ce que je suis. D'autant plus qu'il se place dans la peau de l'enquêteur et qu'on le suit dans des situations plus pittoresques les unes que les autres. En outre, il est particulièrement drôle et entretien l'autodérision à merveille ✨ Enfin, il s'attaque à une affaire judiciaire pour laquelle journalistes et opinion publique ont déjà fait le procès. Pauline Dubuisson est une jeune femme libre, en avance sur son temps et intelligente. Qu'elle puisse être jugée objectivement était inimaginable à l'époque et il suffit de reprendre les mots de l'avocat général dans son réquisitoire pour s'en convaincre. Il la surnomme effectivement de "hyène". Aussi, si vous aimez les récits qui reprennent des faits divers et qui ont pour finalité de rechercher l'erreur judiciaire, je ne peux que vous conseiller de lire cet auteur. Que ce soit avec la petite femelle ou encore plus récemment avec le printemps des monstres que j'avais dévoré 🕵️#8205;#9794;️👩#8205;#9878;️ J'ai pour ma part préféré le printemps des monstres qui m'a paru prendre moins de longueurs que la petite femelle. Attention le livre fait tout de même plus de 700 pages et il faut s'accrocher pour arriver au bout ! Amateur de lectures courtes, s'abstenir #9786;️Ce que j'affectionne particulièrement avec cet auteur c'est que telle une enquête policière, il retrace l'histoire, ici de Pauline Dubuisson, pour confronter la réalité judiciaire à la réalité passée 👩#8205;#9878;️ Et il mène rondement ce travail d'enquêteur d'après ces propres dires. En effet après l'avoir rencontré et questionné lors d'une conférence universitaire, il nous a expliqué sa manière de travailler et combien de temps il passait dans les archives à retracer les moindres failles d'un entretien, d'une scène de crime, d'une personnalité 📜 Étant moi-même assez scrupuleuse et aimant le soin donnée au moindre détail, la manière de fonctionner de Philippe Jaenada entre en résonnance avec ce que je suis. D'autant plus qu'il se place dans la peau de l'enquêteur et qu'on le suit dans des situations plus pittoresques les unes que les autres. En outre, il est particulièrement drôle et entretien l'autodérision à merveille ✨ Enfin, il s'attaque à une affaire judiciaire pour laquelle journalistes et opinion publique ont déjà fait le procès. Pauline Dubuisson est une jeune femme libre, en avance sur son temps et intelligente. Qu'elle puisse être jugée objectivement était inimaginable à l'époque et il suffit de reprendre les mots de l'avocat général dans son réquisitoire pour s'en convaincre....
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  • Patdu78 23/01/2024
    Ce livre est mon premier coup de cœur de 2024. C'est un coup de poing magistral. Un livre de 700 pages, une histoire criminelle vraie que je ne connaissais pas et un style d'écriture très haut de gamme. Même si j'ai parfois été gênée par l'humour de l'auteur et ses digressions, on finit par s'y habituer. Mais quelle littérature et quel travail de l'auteur. C'est l'histoire d'une jeune femme à l'enfance avec un père sévère dans l'éducation intellectuelle et une mère très faible. Une adolescence difficile pendant la guerre. Cette jeune femme tuera et sera jetée en pâture aux médias de l'époque et à la justice de hommes avec un tout petit "h". Description d'une société machisme et phallocrate. En 2024, on en est toujours pas sorti même si la société a progressé! A lire impérativement!
  • ChB62 12/08/2023
    Vous faites bien de vous intéresser à Philippe Jaenada. Et à La petite femelle en particulier (vous pouvez aussi jeter un œil à La Serpe Prix Fémina 2017 que j'ai également lu et apprécié). Ami, vous avez lu la 4ème de couverture et vous avez lu peut-être également quelques critiques de mes éminents camarades en Babélio ; donc je ne vous dirai pas qu'il s'agit de l'histoire d'une meurtrière qui a défrayé la chronique dans l'immédiat après-guerre. Une personne, une femme appartenant à l'avant-garde des baby-boomers, pour son malheur. Contraiement à eux, elle a connu, enfant, adolescente la guerre, l'Occupation, la Libération. Eût-elle été né quelques années plus tard, son destin en aurait été probablement très différent. Non, je préfère vous parler de son talent d'écriture et de composition de sa narration. Certains seront tentés, considérant que le sujet de cet ouvrage est une histoire vraie de penser qu'il ne s'agit pas d'un roman ou de pure littérature. Je veux ici m'inscrire en faux. Quelle leçon de littérature, au contraire ! Combien de « romans » encensés par des critiques paresseux ou même couronnés par des prix pour lesquels les thèmes abordés ont plus d'importance que leurs qualités littéraires n'arrivent pas à la cheville des œuvres de P. Jaenada qui devient au fil du temps un des plus intéressants auteurs de notre époque. Ses livres et je m'attarde sur La petite femelle aujourd'hui ont tout d'une œuvre littéraire de grande qualité. Tout y est : une histoire, des personnages, une structure romanesque et un style à leur service. - Oui mais c'est facile, y'a qu'à prendre des histoires dans les journaux ou aux greffes des tribunaux et les recopier.... Ben, déjà c'est pas mal de s'intéresser à la vraie vie plutôt que nous raconter des histoires qui ne sont que des fausses histoires mettant en scène des idées, des caricatures plutôt que des personnages, leur vie ancrée dans la réalité. Idées toutes faites, si possble dans l'air du temps – vous voyez ce que je veux dire. Avec des personnages qui dès le début reçoivent leur étiquette : en blanc les bons, en rouge les méchants, une ou deux caractéristiques suffisent au lecteur – qui peut parfois être lui aussi paresseux- à les identifier. En même temps c'est plus simple et moins fatigant. On comprend tout de suite, on n'aura pas besoin de relire la page pour bien comprendre. Donc, disais-je, Philippe Jaenada part de faits réels et nous invite à le suivre dans sa recherche de la vérité, de sa vérité. Comme tout romancier qui se respecte. Jaenada est un merveilleux conteur : il campe en quelques mots chaque caractère, nous prends la main et nous guide dans le labyrinthe de son récit. Il s'agit de vrais personnages, avec un passé, une généalogie, une épaisseur. Aucun lecteur ne peut résister à cela ! En tout cas pas moi. Voilà, je crois, son ambition littéraire : nous persuader que la réalité est complexe, à multiples facettes, pas toujours univoque, souvent contradictoire. La logique y est prise en défaut, la morale aussi. Et il se donne les moyens de nous guider dans ce labyrinthe, disais-je. On suit une piste, on tourne à gauche, puis à droite, on revient sur nos pas. On repasse par le même chemin puis une grande avenue se déroule devant nous. Ah ! Plus de lumière. On marche à tâtons. Là c'est lisse, ici un peu plus rugueux ; on retire précipitamment la main, ce qu'on vient de toucher est dégoûtant... Livre foisonnant, empli de destins à la fois tragiques et d'une banalité – comme le mal s'entend à l'être- à pleurer. Et finalement, une bienveillance, un regard cru mais plein d'humanité sur l'humanité. Et finalement peu importe s'il dit La Vérité, le plaisir du lecteur a été total et ses personnages vivront longtemps dans son cœur. Merci à Philippe Jaenada de nous rappeler les fondamentaux de la littérature et du roman.,, Vous faites bien de vous intéresser à Philippe Jaenada. Et à La petite femelle en particulier (vous pouvez aussi jeter un œil à La Serpe Prix Fémina 2017 que j'ai également lu et apprécié). Ami, vous avez lu la 4ème de couverture et vous avez lu peut-être également quelques critiques de mes éminents camarades en Babélio ; donc je ne vous dirai pas qu'il s'agit de l'histoire d'une meurtrière qui a défrayé la chronique dans l'immédiat après-guerre. Une personne, une femme appartenant à l'avant-garde des baby-boomers, pour son malheur. Contraiement à eux, elle a connu, enfant, adolescente la guerre, l'Occupation, la Libération. Eût-elle été né quelques années plus tard, son destin en aurait été probablement très différent. Non, je préfère vous parler de son talent d'écriture et de composition de sa narration. Certains seront tentés, considérant que le sujet de cet ouvrage est une histoire vraie de penser qu'il ne s'agit pas d'un roman ou de pure littérature. Je veux ici m'inscrire en faux. Quelle leçon de littérature, au contraire ! Combien de « romans » encensés par des critiques paresseux ou même couronnés par des prix pour lesquels les thèmes abordés ont plus d'importance que leurs qualités littéraires n'arrivent pas...
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  • boubou10588 26/07/2023
    Chronique vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xtrVexgt_ZY De quoi ça parle ? Dedans, Philippe Jaenada va enquêter sur le meurtre qu’a commis Pauline Dubuisson dans les années 50, en retraçant tout son parcours, et même sa généalogie. C’est une jeune étudiante en médecine qui va tuer son ex-petit ami après une dispute — on ne sait si c’est un accident, le coup part alors qu’elle le menace de se suicider et qu’il saute sur elle pour l’en empêcher. Ce que j’en ai pensé : J’ai adoré, comme toujours avec Jaenada. Je l’avais découvert il y a deux ans avec Au printemps des monstres, j’ai lu cette année La serpe, dont j’avais pas pu faire de chronique parce que j’étais en pleine rédaction de mon roman. En fait ce que j’aime par-dessus tout avec Jaenada, c’est qu’il prend le temps. Il installe le cadre, on sent qu’il y a de la méticulosité comme un travail de chercheur, (d’ailleurs ça y ressemble, puisqu’on voit la bibliographie à la fin, qu’il va beaucoup dans les archives, qu’il épluche les sources, les comptes-rendus de l’époque). Et pourtant, je ne qualifierais pas son texte d’enquête ou de non-fiction, c’est du pur roman, parce qu’il parvient à tout relier, à tout tricoter ensemble, à narrer la vie de Pauline Dubuisson, tout en ayant du recul sur sa narration, sur les biais que l’auteur est obligé d’avoir, la déformation professionnelle de vouloir tout rendre romanesque. Il est extrêmement prudent avec ça, quand il ne sait pas, il le dit, quand il se laisse emporter par son imagination, il le dit. Pourtant, il y arrive, quand je le lis, j’ai l’impression d’être devant ces images recolorisées — que les pigments sont tellement bien réimplantés dans l’image qu’on a la sensation d’y être, que c’est très moderne, que ce ne sont pas que des gens en costumes trois-pièces, tailleur gris et bibis, mais des êtres avec les mêmes angoisses existentielles que nous, avec les mêmes pulsions, les mêmes tensions. Qu’en fait, on est encore d’une certaine manière dans les années 50, qu’il n’y a pas eu une cassure nette comme les livres d’histoire donnent le sentiment, que les gens vivaient en noir et blanc — c’est vivant, Pauline Dubuisson, je sais que c’est cliché de dire ça, mais elle revit à travers le texte. Je trouve que la fascination qu’il éprouve pour elle est très touchante, c’est le motif du poète et de la muse, on peut dire. Un texte féministe Y a quelque chose de paternel sans être paternaliste, une affection sincère — un miroir peut-être qu’il a vu en elle, ce qui fait qu’il cherche à expliquer les engrenages de l’éducation, de la société qui l’ont amenée vers ce qu’elle a fait — que la société n’a pas totalement les mains propres : en forçant les femmes à n’avoir qu’un seul destin possible, celui de l’épouse dans l’ombre de son mari, et parce que son père lui a fait lire Nietzsche très tôt, qu’il voulait qu’elle soit plus que ça — qu’il lui a donné une vision fausse de l’humanité, de la faiblesse et de la force, l’a endurcie, a créé une carapace dur à percer, mais aussi, l’a empêché de se contenter du peu que les hommes laissaient aux femmes. Que Pauline était une femme née dix ans trop tôt, parce qu’elle aurait été tout à fait adaptée aux changements des années 60, au féminisme, elle l’étudiante en médecine qui ne voulait pas être seulement Madame Bailly, qui aspirait à plus. Surtout, ce que montre Jaenada, c’est comment une justice patriarcale impose des doubles-standards aux femmes — Une d’elle, Yvonne Chevallier, sera acquittée car dévouée et tournée vers un mari fuyant, il la quitte, elle le tue, mais c’est par amour, plaident les avocats, montrant comment elle a été une épouse exemplaire, obsédée par le plaisir du mari — ils vont jusqu’à le diaboliser lui, la victime (ce sont les avocats de l’accusation du procès de Pauline, et là, ce sera l’inverse: un Félix angélique et elle, la ravageuse qui a brisé son destin parfait de médecin et fiancé modèle). Une justice à la carte : pas d’étude de balistique, on met de côté les témoignages trop gentillets, on écarte les témoins qui pourraient nuancer la vision qu’ils cherchent à donner d’elle. Ce qui est dingue aussi, c’est le rôle des médias, comment ils parviennent à créer un personnage, un monstre, à faire monter la mayonnaise, et peut-être bien, à empêcher toute rédemption. Il y a, on peut le dire, un certain acharnement à lui faire baisser la tête, à extraire de la société ce qui est de l’ordre de l’exceptionnel, de l’anormal, mais aussi ce qui dérange — des femmes qui ne sont pas ce que les années 50 voulaient qu’elles soient. Rédemption impossible ? Pauline devient la cible parfaite d’une France portée sur les valeurs traditionnelles, mais aussi encore en proie à un passé qu’elle n’assume pas — en effet, son père a collaboré pendant la seconde guerre mondiale et s’est servi d’elle en tant que « facilitatrice », en gros, il l’a poussée alors qu’elle avait quatorze ans dans les bras des Allemands pour avoir des accords commerciaux avec eux. A la libération, Jaenada creuse l’hypothèse qu’elle a été tondue, ce qui aurait accentué ses tendances dépressives. Et donc, après la mort de Félix, on va évidemment creuser ce passé, et l’utiliser pour brosser le portrait de Pauline : celui d’une fille démoniaque, un mal à la racine, une fleur pourrie et irrattrapable. En fait, ça m’a rappelé un peu les cours d’histoire de terminale, sur la mémoire d’après-guerre, comment la France des années 50 s’est construit un passé glorieux de résistance, alors que ce n’était qu’une petite partie, que la majorité était silencieuse, et que la tonte des femmes, c’est une humiliation qui vise à expier les péchés de toute une nation. Pauline, elle a servi un peu à ça — à se laver les mains, à se dédouaner. Le pays aura une fascination assez viscérale pour elle, ce qui fait que même après sa sortie de prison, elle ne pourra jamais retrouver une vie normale. Un auteur à suivre. Les livres de Jaenada, c’est souvent la leçon que j’en tire — bon sang, mieux vaut ne jamais commettre de crime, sinon on va creuser chaque sombreur de notre âme, chaque petites et grosses conneries qu’on a faites, il suffit d’être un peu renfrogné devant le concierge ou d’avoir jeté sa serviette hygiénique dans la mauvaise poubelle (ce qui se passe dans le livre, un policier va tirer des généralités psychologisantes de ce tout petit détail — comme quoi c’est une femme qui ne sait pas se tenir) pour qu’on tire de nous une image partiale, mensongère. Jaenada arrive à réhabiliter Pauline, mais encore plus, à nous donner une impression de la connaître, ce qui fait que la fin est vraiment poignante — et j’aime pas ce mot d’habitude qu’on utilise à toutes les sauces dès qu’un auteur fait clamser le moindre chien du héros. Il y a du souffle dans son style, ce qu’on retient, bien sûr, c’est les parenthèses, parfois doubles ou triples, comme un récit qui s’autoconstruit, qui enfle tout seul, anecdote par anecdote, ça fourmille, ça déborde, c’est vivant encore une fois. C’est avec Jaenada que j’ai compris le pouvoir de la digression, consolidé après avec Knausgaard — c’est des constructions sinueuses, gargantuesques, on a l’impression que ça part dans toutes les directions, mais une fois arrivé au point final, tout fait sens. Je vous le recommande vraiment, ainsi que La serpe et Au printemps des monstres. Chronique vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xtrVexgt_ZY De quoi ça parle ? Dedans, Philippe Jaenada va enquêter sur le meurtre qu’a commis Pauline Dubuisson dans les années 50, en retraçant tout son parcours, et même sa généalogie. C’est une jeune étudiante en médecine qui va tuer son ex-petit ami après une dispute — on ne sait si c’est un accident, le coup part alors qu’elle le menace de se suicider et qu’il saute sur elle pour l’en empêcher. Ce que j’en ai pensé : J’ai adoré, comme toujours avec Jaenada. Je l’avais découvert il y a deux ans avec Au printemps des monstres, j’ai lu cette année La serpe, dont j’avais pas pu faire de chronique parce que j’étais en pleine rédaction de mon roman. En fait ce que j’aime par-dessus tout avec Jaenada, c’est qu’il prend le temps. Il installe le cadre, on sent qu’il y a de la méticulosité comme un travail de chercheur, (d’ailleurs ça y ressemble, puisqu’on voit la bibliographie à la fin, qu’il va beaucoup dans les archives, qu’il épluche les sources, les comptes-rendus de l’époque). Et pourtant, je ne qualifierais pas son texte d’enquête ou de non-fiction, c’est du pur roman, parce qu’il parvient à tout relier, à...
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  • Maxolivre 25/07/2023
    Du Philippe Jaenada comme on l’aime ! Du dense, du massif, de l’épais. Tout ça valable sur la forme comme sur le fond. Car Philippe Jaenada c’est surtout un immense travail de recherche qu’il met au profit des lecteurs et lectrices. Il y glisse sa vision bien sûre mais c’est aussi ça qu’on recherche chez Philippe Jaenada. Et ses digressions évidemment et là aussi on est servis. Quant à Pauline Dubuisson je n’en connaissais rien, pas plus que sur ces précisions historiques. On referme la Petite femelle avec le sentiment de mieux connaître l’Histoire

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